Saint-Mard-de-Vaux

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Saint-Mard-de-Vaux
Pays	France
Région	Bourgogne
Département	Saône-et-Loire
Arrondissement	Arrondissement de Chalon-sur-Saône
Canton	Canton de Givry
Code INSEE	71447
Code postal	71640
Maire Mandat en cours	M. Gérard Meunier (élu en mars 2005)
Intercommunalité	Le grand Chalon
Latitude	46° 48' 46 Nord
Longitude	04° 41' 05 Est
Altitude	249 m (mini) – 502 m (maxi)
Superficie	6.63 km2
Population sans doubles comptes	243 hab. (1999)
Densité	38 hab./km2

Saint-Mard-de-Vaux est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne. Les habitants de Saint-Mard-de-Vaux sont appelés les Valimédarsiens. Le village est dominé par le Montabon, colline boisée de châtaigniers, qui s’élève par un abrupt de 491 mètres, faisant de lui l’un des sommets les plus élevé du canton. Son nom semble avoir une origine commune avec Abbon (l’un des pères de la numismatique française), orfèvre de Saint-Eloi, argentier et monnayeur du roi Gontran (VIe-VIIe siècles) lorsque, vers l’an 604, un atelier monétaire était installé à Chalon.

Sommaire 1 Géographie 2 Histoire 3 Économie 4 Administration 5 Démographie 6 Lieux et monuments 7 Personnalités liées à la commune 8 Liens externes

[modifier] Géographie

Situé sur la Côte Chalonnaise, plus précisemment dans la Vallée des Vaux, Saint-Mard-de-Vaux est une commune pittoresque dont les maisons s’étagent sur le versant Est de la vallée des Vaux, à une dizaine de kilomètres de Givry, chef-lieu de canton, Saint-Mard est une des banlieues résidentielles et de loisir de Chalon-sur-Saône. Le site de Saint-Mard dévoile un des plus beaux panoramas sur la vallée des Vaux, pays de la douceur de vivre, charmant concentré de Saône-et-Loire avec ses vignes, ses bois, ses élevages et son cours d’eau, affluent de l’Orbize, le « Frachet ». Les bois sont ici l’occasion de passionnantes ballades. On y croise de beaux spécimens de gibiers (sangliers, chevreuils ou blaireaux…) et l’on n’est pas en peine, à la saison propice, d’y ramasser des châtaignes et d’y cueillir des champignons. En cherchant bien, on trouve dans la forêt un charmant lavoir au lieu-dit « le pâquier des prés », et une source dite de « la bonne idée ». Outre l’activité viticole, le village a longtemps vécu de la forêt, dont la superficie recouvre les deux tiers du territoire, celui-ci recouvrant une surface de 663 hectares. De cette tradition forestière est issu le surnom des habitants, les « loups », quand leur dénomination, dûment certifiée, n’est autre que « valimédarsiens.

[modifier] Histoire

Saint-Mard-de-Vaux était anciennement appelé Sanctus Marcus in Valle. Au Moyen-Age, le village, qui s’appelait alors « Saint-Médard-de-Vaux » (Médard étant au VIe siècle évêque de la ville Noyon, dans l’Oise), dépendait de la seigneurie de Montaigu. Sous la révolution, Saint-Mard-de-Vaux prend le nom de Mont-Abon.

En janvier 2004, Saint-Mard-de-Vaux a rejoint la Communauté d'Agglomération de Chalon Val de Bourgogne.

[modifier] Économie

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période	Identité	Parti	Qualité
2001-2004	Jean Nectoux
2004-2005	Gilles Morel
2005-2008	Gérard Meunier
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique

1962	1968	1975	1982	1990	1999
149	154	160	252	256	243
Nombre retenu à partir de 1962  : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Le patrimoine local est assez intéressant à découvrir. On trouve tout d’abord quelques traces de l’occupation romaine sous forme de tombes, de traces de villas somptueuses et de ruines antiques. En flânant dans les rues et par les chemins, on découvre tout le charme des maisons vigneronnes, des granges aux portes imposantes, du bâtiment de la mairie/école construit en 1891 grâce en partie à un emprunt aux particuliers, du lavoir de la « Fosse » et sa construction surmontée d’un calvaire érigé en 1743, ou des fontaines du « Four Bassot » . La commune compte aussi sept calvaires, dont une croix classées, datant de 1610, et la très belle croix de La Broue, érigée en 1766. Reconstruit cette même année 1766 en raison du très mauvais état de la précédente, l’édifice religieux a conservé néanmoins son clocher d’origine. C’est une église orientée, en forme de croix latine, édifiée dans le style roman tardif, dont le culte est dédié à Saint-Médard, très populaire pour ses actes de bonté en tout genre. Au-devant du bâtiment se dresse un curieux calvaire, daté de 1630, et représentant différentes figures dont, sur le fût, saint-Médard, patron de la paroisse. Le château de Saint-Mard-de-Vaux, situé au lieu-dit « Blaizy », va chercher ses origines au Moyen-Age. Transformé à plusieurs reprises, il devint tour à tour rendez-vous de chasse, demeure d’agrément, puis enfin siège d’une grande exploitation agricole tournée vers l’élevage de bovins charollais. Au début du XXe siècle, 70 personnes habitaient encore le château et les dépendances. La chapelle dédiée à Saint-Blaise et les communs ont hélas disparu au fil du temps. Au lieu-dit « Pommier » ou « Pomey » se trouvait également un monastère probablement dédié à Saint-Martin de Tours. L’ensemble occupait toute la colline avec terres, bois et moulin sur le ruisseau. Placé sur le chemin de pèlerinage appelé « La Route Sainte », le monastère avait au Moyen-Age fonction de servir d’étape aux chrétiens que leur foi jetait sur le routes. Il fut détruit, comme de nombreux édifices, lors de la Révolution Française. Enfin, n’oublions pas de citer une richesse toute particulière, endormie paisiblement sous les futaies communales. Le bois des Igaux, autrefois forêt royale, recèle en effet un patrimoine historique de premier plan. Non contente d’avoir détenu un établissement thermal à l’époque gallo-romaine, ce charmant espace boisé de Saint-Mard-de-Vaux a également été utilisé comme carrière de grès. Celle-là même qui a contribué à paver la cour d’honneur du Château de Versailles, ainsi que de nombreuses rues de Paris. Or, dans la forêt subsistent, sur une zone d’un peu plus d’un hectare, les vestiges d’un véritable village de carriers, avec ses rues, son système d’adduction d’eau et ses maisons édifiées en blocs de grès. Aux alentours des années 1880, on estime ainsi à 80 le nombre de carriers vivant sur place, portant à plus de 400 celui de la population locale.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Lors de fouille archéologique on y découvrit la tombe d'un questeur romain du nom de Caius Popillus.

Né en 1964 à Chalon-sur-Saône (71), Emmanuel Mère réside à Saint-Mard-de-Vaux, en plein cœur de la Côte chalonnaise, dans un village dont il fut conseiller municipal de 1995 à 2004. Tout d'abord projeteur/métreur en bâtiment avant de s'adonner, la trentaine passée, à la culture viticole, il aborde la littérature en 1993 et devient, deux ans plus tard, lauréat de l'Académie de Mâcon avec son essai " De la condition d'écrire ". Plusieurs ouvrages sanctionnent depuis son parcours littéraire. De la poésie, des pensées et aphorismes, des récits et une série de biographies concernant de célèbres personnalités de Saône-et-Loire. Membre du jury du Prix de poésie Georges Riguet depuis sa création en 1999, et du Prix du Conte de l'Office de Tourisme de Givry/Côte chalonnaise en 2004, critique littéraire pour une revue régionale de 1998 à 2002, conférencier, également Sociétaire des Auteurs de Bourgogne, et ex-Administrateur de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Chalon-sur-Saône, il est en outre ancien délégué de l’association internationale « Poètes Sans Frontières» pour le département de Saône-et-Loire, puis créateur et organisateur du salon "Vivre Livre en Côte chalonnaise", depuis 2002.

[modifier] Liens externes

• Saint-Mard-de-Vaux sur le site du Grand Chalon
• Saint-Mard-de-Vaux sur le site de l'Institut Géographique National
• Saint-Mard-de-Vaux sur le site de l'Insee
• Saint-Mard-de-Vaux sur le site du Quid
• Localisation de Saint-Mard-de-Vaux sur une carte de France et communes limitrophes
• Plan de Saint-Mard-de-Vaux sur le site de Via-Michelin
• Ouvrages de l'écrivain local sur le site http://emmanuel.mere.monsite.wanadoo.fr