Sainte-Paule (Rhône)
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Sainte-Paule | |
Pays | France |
---|---|
Région | Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Arrondissement de Villefranche-sur-Saône |
Canton | Canton de Bois-d'Oingt |
Code INSEE | 69230 |
Code postal | 69620 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Paul Boucher |
Intercommunalité | Pays du Bois-d'Oingt |
Latitude | 45° 57' 43" Nord |
Longitude | 04° 33' 57" Est |
Altitude | 299 m (mini) – 773 m (maxi) |
Superficie | 7,5 km2 |
Population sans doubles comptes |
245 hab. (1999) |
Densité | 32 hab./km2 |
Sainte-Paule est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
Sainte-Paule est un petit village du Beaujolais situé sur les collines les plus à l'est du Massif Central, à 40 km au nord-ouest de Lyon. La commune de Sainte-Paule appartient au Pays des Pierres Dorées qui doit son nom aux pierres calcaires jaunes ocres qui caractérisent l'architecture locale.
[modifier] Relief
La commune de Sainte-Paule a un relief composé de petits vallons, qui s'entourent autour du Crèt de Roche Guillon (772 m), point culminent de la commune. Elle est en pente vers le sud pour un dénivelé d'environ 400 m à partir du nord. La commune est arrosée par deux ruisseaux de moyen débit, le Vervuis a l'est et au sud, et le Robeslet a l'ouest; tout deux se jettent dans l'Azergues. Même si l'altitude n'est pas très forte, Sainte-Paule est classée en moyenne montagne. D'une part parceque son accès n'est pas évident depuis la vallée de la Saône, 600 mètres plus bas ; puis d'autre part parcequ'il subsiste à Sainte-Paule une occupation du sol tournée vers l'élevage.
[modifier] Climat
Comme toute la partie nord-est du département, Sainte-Paule a un climat semi-continental, de type Auvergnat (étés chauds et secs, hivers froids et humides). Grâce à son altitude de moyenne montagne la commune, évite l'humidité apportée par les brumes de la Saône. Ces jours là, on assiste à une véritable "mer de brouillard" qui envahit la vallée d'Azergues. Le village est dans la neige environ 1 semaine par an.
[modifier] Agriculture
La vigne couvre aujourd'hui environ 1/4 de la surface communale et fait vivre la même part des habitants. Les récoltes sont directement exploitées par les viticulteurs et/ou par les caves coopératives environnantes (St Laurent, Le Bois d'Oingt, Létra, St Vérand ou Theizé). La commune possède sur son territoire des forets de sapins plantées (Chatoux, Rivière, Fline). Les bois naturels sont également exploités (merisier), mais dans de très petites quantités. La tempête de l'hivers 1999 a néanmoins couché une grande partie de la forêt sur le sommet des collines. L'élevage subsiste à Sainte-Paule sur des étendues peu exploitables pour la viticulture (crèt de Roche Guillon). Les quelques champs que possèdent la commune sont la propriété d'éleveurs et de viticulteurs qui les utilisent pour leurs travaux (luzerne et trèfle: lapins, blé => paille: chevaux et vaches, roseaux et seigle => attache de la vigne).
[modifier] Histoire
[modifier] Histoire avant la Révolution:
L'origine du nom vient de la Sainte Paule, dame romaine, morte a Bethléem en 404, où elle fonda plusieurs monastères. L'église sera le point départ de la paroisse. Sainte-Paule, annexe de Saint-Laurent d'Oingt, dépend de la sénéchaussée de Lyon et de la justice de la vicomté de Bagnols. En 1078, l'église de Sainte-Paule est donnée à l'abbaye de Savigny. De cette ancienne église, il reste quelques éléments remarquables. En 1562, Sainte Paule est victime des ravages du baron des Adrets; elle connaîtra aussi une terrible épidémie de peste.
[modifier] Histoire après la Révolution:
En 1763, les habitants se révoltent pour protester contre les corvées et les charges. La Révolution lui enlève son nom, trop religieux aux yeux du gouvernement révolutionnaire, elle devient "Commune de Roche-Guillon" En 1808, elle est érigée en paroisse La seconde moitié du XIXe siècle semble une bonne période. En 1886, la population atteint 445 habitants. C'est l'époque glorieuse des mines de lignite. A l'époque "la Société des Mines de Sainte-Paule" est côté à la bourse de Lyon. On dit même que le filon pourrait atteindre une taille supérieure ou égale à celui Saint-Etienne. La vigne couvre 200 ha, soit près de la moitié de la surface cultivée. Le vin produit est "tendre et de bonne qualité". On trouve un très important troupeau, plus de 80 ha de prairie et autant de bois. Puis c'est le déclin démographique, qui s'accélère après 1920.
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
mars 2001 | Jean-Paul Boucher | SE | |
1995 | Léon Cortay | SE | |
1989 | Gérard Marduel | SE | |
1983 | Etienne Sapin | SE | |
19.. | Albert Alix | SE | |
Les données antérieures ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
176 | 178 | 180 | 177 | 205 | 245 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
L'église Romane, XI° et XII° siècle et une partie du XV°. L'intérieur a été bien restauré en 1979. Le clocher roman a été changé aussi mais pas dans le style d'origine (voir photo du musée). Dans l'église, deux oeuvres sont classées "monuments historiques":
- Une piéta en marbre du XV° siècle au dessus d'un des autels latéraux.
- Un bénitier en pierre de la fin du XV° siècle provenant de l'ancienne église.
Sur la Place Léa Moret, une croix datée de 1596, décorée de nombreuses figures sculptées. Il y a sept croix sur la commune, dont celle de Mori (au dessus du Bourg), érigée en lieu et place en mémoire d'une grave épidémie de peste qu'a connu le village (milieu du XVI° siècle). Sur la Maire, une plaque en l'honneur de la campagne de Sainte-Paule qui "célébra la région". Un monument aux morts, inauguré en 1921. Jusqu'en 1940, au sommet, une statue représentant le coq français terrassant l'aigle allemand. La statue fut enlevée en 1940 après l'armistice et depuis certains la cherche toujours. La Madone du Favrot fut érigée en reconnaissance après la seconde guerre mondiale. Elle est célébrée, comme dans toute la région, le 8 décembre chaque année, en remerciement pour la fin de la peste noir dans la région de Lyon.