Utilisateur:SalomonCeb/brouillon
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
(publié dans la revue Le Pays de France N°27 - 22 avril 1915
Géraud François Gustave Réveilhac (16 février 1851 à Aurillac - 1937[1] ) - était un militaire français élevé au grade de Général de brigade le 21 décembre 1909[1], commandant la 42e brigade d'infanterie, il porte alors les insignes de Commandeur de la Légion d'honneur . Pendant la première guerre mondiale, il commanda la 119e brigade d'infanterie de réserve de la 60e division (60e DI), du général Joppé qu'il remplacera, le 25 septembre 1914 à la tête de la division, après la Première bataille de la Marne.
Sommaire |
[modifier] Première Guerre Mondiale
Officier montrant un total mépris de la vie de ses hommes[2], en février 1915, il donna l'ordre à l'artillerie de tirer sur une tranchée française, fort heureusement, l'officier d'artillerie refusa d'obéir sans un ordre écrit. Il ordonna, aussi, la reprise d'une attaque car le pourcentage des pertes admissibles n'avait pas été atteint.
Il envoya, en plein jour, une escouade de 4 caporaux et une vingtaine d'hommes couper des barbelés. Pris sous le feu de l'ennemi, les hommes, dont les caporaux, se mettent à l'abri jusqu'à la nuit dans des trous d'obus. Les 4 caporaux, Maupas, Girard, Lefoulon et Lechat furent condamnés à mort pour désobéissance devant l'ennemi et fusillés sur ordre de Réveilhac. Le rôle qu'il a joué dans cette affaire a été stigmatisé dans le film « Les Sentiers de la gloire » de Stanley Kubrick (1957) puis dans le roman et le fim Un long dimanche de fiançailles.
Blanche Maupas, institutrice, se battra pendant 15 ans pour faire reconnaître l'innocence de son mari, condamné à mort et exécuté suite à cette affaire. Elle obtiendra le franc symbolique de dédommagement en 1934.
A la fin de la guerre, le général Reveilhac fut fait Grand Officier de la Légion d'honneur[2], de retour dans sa région d'origine, il mourrut paisiblement dans son lit en 1937.[3]
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Les damnés de la guerre - Les crimes de la justice militaire (1914-1918); Roger Monclin (1903 Reims - 1985 Saint Laurent du Var); Paris ; Mignolet & Storz; 1934
- Un long dimanche de fiançailles; Sébastien Japrisot; Denoël (1991); ISBN 2207256499
- Le Crapouillot; N°? 1915.
[modifier] Filmographie
- Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick (1957)
- Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet(2004)
[modifier] Notes
- ↑ 1,0 1,1 Annuaire militaire de 1913 sur web.genealogie.free.fr
- ↑ 2,0 2,1 Les damnés de la guerre - Les crimes de la justice militaire (1914-1918)
- ↑ Paris Muckraker sur www.time.com, Time Magazine (2 décembre 1935) - article sur le Crapouillot