Seconde guerre de Tchétchénie
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[modifier] Contexte
Le premier conflit qui a ensanglanté la petite république de Tchétchénie, située dans le Caucase du Nord russe, s'est achevé une première fois en novembre 1996, Aslan Maskhadov, chef de l’armée tchétchène séparatiste et Alexandre Lebed, général de l’armée fédérale russe ont signé les accords de Khasavyurt, qui ne prévoyaient aucune indépendance pour la Tchétchénie. En janvier 1997, le Président russe Boris Eltsine avait autorisé les élections présidentielles en Tchétchénie avec la participation comme candidats des anciens combattants, y compris les criminels de guerre, Aslan Maskhadov est élu avec 54 %.
Mais Maskhadov n'arrive pas à maîtriser ses chefs de guerre qui réclamèrent l’instauration d'un Caucase Islamique destiné à regrouper toutes les républiques voisines. Ils organisèrent des intrusions armées souvent sous forme d'attaques et d'attentats contre les civiles russes en Tchétchénie et surtout dans les régions voisines. Les éléments les plus radicaux (dirigés par les chefs de guerre Chamil Bassaïev et Salmon Radouyev) commirent alors des attentats terroristes non seulement contre les troupes russes, mais aussi contre les populations civiles des républiques autonomes et des régions russes limitrophes.
Deux ans après les accord de paix, des attentats meurtriers ont endeuillé plusieurs villes de Russie y compris à Moscou faisant 293 morts. Ils ont été attribués par les autorités russes aux indépendantistes tchétchènes. À cela s'ajoutent les incursions des troupes de l'indépendantiste wahhabite Chamil Bassaïev dans la République du Daghestan voisine.
[modifier] Faits
Pour assoir son imperialisme, l'armée russe intervenait une fois encore dans la république séparatiste avec 80 000 hommes le 1er octobre 1999. Le second conflit commençait. Il a déjà été plus meurtrier que le premier. L'opération se solda par un lent succès,apres des bombardements intensifs, la ville de Grozny tomba.Vladimir Poutine instaura la dictature directe de Moscou dans la République.
Les statistiques officielles russes recensaient 4 280 morts et 12 368 blessés. Vladimir Poutine affirma avoir « liquidé » plus de 13 000 combattants tchétchènes.
La communauté internationale, et en particulier le Conseil de l'Europe, ont demandé de manière timide une solution pacifique. Certains médias internationaux et plusieurs autres associations (dont Amnistie Internationale et le Comité Tchétchénie) réclament de la communauté internationale, et en particulier des gouvernements américains et européens, une action diplomatique auprès du gouvernement russe pour mettre fin à de supposées violations des droits de l'Homme imputables aux militaires de l'armée fédérale et des milices tchétchènes pro-fédérales, et déplorent une absence de recours judiciaires réels. Ils exigent également la médiation internationale afin que s'établissent des négociations entre les autorités tchétchènes actuelles et les séparatistes. Son réfus de négocier avec les rebelles, Poutine le justifie par un principe universel : «On ne négocie pas avec les terroristes et les criminels». Il appelle les occidentaux à ne pas faire preuve de «double morale».
Immédiatement après la fin des opérations militaires majeures de la Seconde guerre, le président Poutine réaffirma les bases de la nouvelle politique de Moscou en Tchétchénie : transfert du maintien de l’ordre à la milice locale, élection(truquée) d’un Président et d’un Parlement au suffrage universel, traité de délimitation des pouvoirs entre la Fédération de Russie et la République de Tchétchénie et reconstruction. Environ 7 000 combattants(selon les sources Russes cependant le gouvernement Tchetchene nie toutes ces affirmations) ont été amnistiés. Mais malgré les assurances de normalisation de la part du Kremlin, quelques groupes de combattants séparatistes armés n'ont pas déposé leurs armes et continuent toujours, de façon sporadique, à mener les actes de liberation. En 2005, plus de 200 combattants indépendantistes ont été désarmés, selon le chef du FSB, Nikolaï Patrouchev. Selon la déclaration du Président tchétchène Alou Alkhanov faite le 25 décembre 2005, la diminution sensible des activités des combattants atteinte en 2005, grâce, notamment, à la neutralisation de leurs chefs, permettrait maintenant de réduire encore les effectifs des forces fédérales dans la République, les organes de l'ordre locaux étant dorénavant aptes à garder la situation en Tchétchénie sous leur contrôle. La mort d'Aslan Maskhadov le 8 mars 2005 a porté un coup dur à la logistique des rebelles. Les attaques contre les forces fédérales prennent de plus en plus un caractère sporadique et moins coordonné.
Après la mort de Sadoullaïev, Dokou Oumarov devient le chef du mouvement séparatiste. En dépit de la mort de plusieurs chefs indépendantistes, les affrontements entre les forces de l'ordre, troupes russes ou milices locales, et la rébellion restent fréquents. Selon une source proche de l'État-major régional des Forces fédérales, il y aurait encore entre 1000 et 1500 combattants séparatistes en activité.Modèle:Référence nécessaire mais contestee par le gouvernement Tchetchene
Selon les organisations non-gouvernementales, le nombre de civils qui ont péri pendant les 2 guerres est estimé entre 100 000 et 300 000.
[modifier] Articles connexes
- Première guerre de Tchétchénie
- Tchétchénie (des éclairages supplémentaires sur les guerres y sont disponibles)
[modifier] Liens externes
- Tchétchénie, briser le silence. par André Glücksmann
- (fr) La seconde guerre de Tchétchénie : les aspects politico-militaires
- (fr) Dossier de la Documentation française
- (en) BBC Chronologie des évenements
- (en) Chechnya: Russia’s Experience of Asymmetrical Warfare
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