Sonzay
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Sonzay | |
Pays | France |
---|---|
Région | Centre |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Tours |
Canton | Neuillé-Pont-Pierre |
Code INSEE | 37249 |
Code postal | 37360 |
Maire Mandat en cours |
Michel Simier 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes de Gâtine et Choisilles |
Latitude | 47°31'41" |
Longitude | 00°27'47" |
Altitude | 78 m (mini) – 139 m (maxi) |
Superficie | 48,34 km2 |
Population sans doubles comptes |
1 120 hab. (1999) |
Densité | 23 hab./km2 |
Sonzay est une commune française, située dans le département d' Indre-et-Loire et la région Centre.
Ses habitants sont appelés les Sonzéens, Sonzéennes.
Sommaire |
[modifier] Géographie de la commune de Sonzay
La commune de Sonzay se situe en totalité en Gâtine Tourangelle qui se caractérise par des sols pauvres (Gâtine en ancien Français correspondait à des terres gatées - pauvres) La foret extrêmement giboyeuse recouvre en grande partie le sud du territoire (bois de la motte, du mortier aux moines …).De petites vallées plus ou moins encaissées cachent des ruisseaux en leur sein.
Cours d'eau :
- la Fare qui y prend sa source et traverse la commune d'est en ouest
- La Bresme qui passe au sud
- L'Ardillière a l'extrême nord-ouest de la commune
Forets et étangs :
- Bois de la Motte, Bois du Mortier Aux Moines.
- Étangs de Tournelune, de Rosoir, des Grêles.
Routes :
- Au nord la RD 766, qui relie Neuillé Pont Pierre a Château la Vallière
- Au sud la RD 959, vient de Tours en direction de Château la Vallière
Autoroutes :
- A28 à Neuillé pont pierre
- A10 à Tours
Trains :
- TGV à St Pierre des Corps ou Tours - trajet de 55 mn pour Paris
Ressources économiques : agriculture - vergers, céréales, importante productions laitières, négoce de grains. Artisanat, industrie de transformation métallique.
[modifier] L'histoire de Sonzay
[modifier] Sonzay, les origines
Les documents les plus anciens retrouvés font apparaître Sonzay dans l'histoire au IXe siècle sous le nom de Segunacius, du nom d'homme latin Secondius et du suffixe -acum d’ou : villa de Secondius.
[modifier] Période néolithique
Bien avant la période Gallo-romaine, des outils du néolithique auraient été retrouvés (il s'agit de morceaux de poterie et des pierres polies) dans les environs des étangs de La Motte. Pendant cette période la population est en nette progression (-6000 à -2500 ans avant JC). Cette population, pour des raisons évidentes, occupe les points stratégiques de nos coteaux ou plateaux couverts de forêts ainsi qu'autour des étangs et des cours d'eau très poissonneux. L'habitat est constitué de cabanes ou de huttes en rondins de bois joints à l'argile et couvertes de roseaux, branchages ou de paille.
[modifier] Période Gallo-romaine
Des photographies aériennes auraient révélées un enclos carré qui pourrait être un fanum gallo-romain dans le bourg de Sonzay tout près du cimetière St Genest. Une voie romaine traversait la commune au temps de la période gallo-romaine ; cette voie de communication dont on possède des preuves[réf. nécessaire] reliait Tours (caesarodunum) au Mans et rejoignait l'Armorique. Ces voies ont été réutilisées pour la confection des chemins vicinaux modernes ou nos routes contemporaines.
Sur le territoire de la commune des Cinq Croix jusqu'à la Croix de la Rue la voie est actuellement bitumée sur 6 km, elle traverse le Serrain et peu avant la Croix de la Rue, elle file à travers champs vers le Gast ou au siècle dernier ont signalait encore quelques dallages avant que les pierres soient récupérées ou recouvertes de matériaux modernes. En arrivant au Gast ce chemin s'arrête mais des surélévations du terrain marquent son passage jusqu'à la route de Neuille à Sonzay.
À partir de cet endroit la voie est de nouveau visible jusqu'à la VO 1 qui va de la RD 766 à Breches et se dirige vers Ecommoy.
[modifier] Le Bourg de Sonzay
C'est en 862 qu'une charte de Charles le Chauve fait état du pays de Sonzay, mais il est certain que l'occupation humaine soit plus ancienne. Sonzay, était le chef lieu d'une viguerie dès le 9 siècle, elle fit place au tribunal de la Motte Sonzay, où les seigneurs jouissaient du droit de haute, moyenne et basse justice. Notre consultant nous apporte les précision suivantes -les sarcophages découverts à la Brosse seraient carolingiens et non mérovingiens. -les pierres taillées découvertes à Sonzay sont visibles à l'Hôtel GOIN à Tours. -Lors de l'ouverture de la carrière de la Brosse,(refermée depuis),le Professeur MARQUET ,conservateur du Musée archéologique du Grand Pressigny,découvrit des urnes funéraires néolithiques qui sont toujours exposée dans ce musée
Les D'Alluyes firent la renommée de la contrée, dès 978, grâce a leur libéralités qui attirèrent les moines défricheurs de Marmoutier, prieuré que ces derniers créeront et sera a l'origine du bourg de Sonzay. Le bourg de Sonzay, à notre connaissance ne fut jamais fortifié, mais au XVeme et XVIeme siècle ont fit creuser de profonds fossés de 3 mètres qui entouraient le village de l'époque. Ces fossés furent abandonnés rapidement et étaient appelés JABINIERES .Un vestige demeurait, il y a encore quelques années, au fond du jardin de Melle GAJARD, rue de la Baratière. -les jabinières pourraient etre une altération de "jardinières",points d'eau servant à arroser les jardins(cf l'abbé Ménage)
Pour pouvoir entrer dans la cité il fallait franchir soit la porte d'ANJOU, de ST CHRISTOPHE, de LA MOTTE ou encore la porte au COL. -la porte au col pourrait etre une Ruelle très en pente du village obligeant les mamans à porter les enfants "au col"(au cou)
En 1678,création par Dreux De Hayer d’une école gratuite pour filles. -les informations sur la révolution sont très rares (l'abbé Mènage y est pour quelque chose), mais un vieil acte notarié portant mention d'un immeuble situé "Rue des Chouans".Après enquete auprés des ANCIENS,cette ruelle partait de la rue de la Massotelle et menait jusqu'au jeu de boules de fort situé derrière chez M Michelet.Une partie de la rue existe encore.
SONZAY bénéficiât des bienfaits de l'ère industrielle - dès 1865 la poste, le chemin de fer une vingtaine d'année plus tard, l'électricité en 1913. Il en va de même pour la période contemporaine qui eut ses cortéges de malheurs humains durant les deux guerres mondiales.
Prochainement la suite...Ch Lecomte pour www.sonzay.com
[modifier] Lieux et Monuments
[modifier] Le château de La Motte Sonzay, histoire
[modifier] Préambule
Il est à noter que Chasteaulx, Saint Christophe, et La Motte Sonzay auront un même seigneur commun jusqu'à la révolution.
[modifier] Histoire
La famille D'Alluye, apporta les premiers seigneurs de Chasteaulx et Saint Christophe, il sont originaires de la cité du même nom situe dans l'actuel département d'Eure et Loir et apparaissent dans l'histoire vers 918 sous le nom de Hugues I° .Les premiers D'Alluye choisir un monticule ou plutôt une motte cernée par les eaux de la Fare qui deviendra un château féodal entouré naturellement de douves.
Son fils, Hugues II va s'allier a Foulque Nerra qui alors lui confiera les places fortes de Chasteaulx, Saint Christophe, et La motte afin de contrer plus efficacement le très puissant Comte de Blois. Hugues III (1040-1100) en épousant Richilde, la fille du doyen laïc de St Martin de Tours, hérita de la seigneurie de Chasteaulx .De cette union naîtrons 5 enfants dont Geoffroy un des cadets et frère de Hugues IV, héritera de La Motte Sonzay vers 1124 (nous n'en connaissons pas la raison) et passera a son fils prénomme Gilles ? qui disparaîtra très jeune ? la seigneurie passa a son frère Pierre, qui prendra logiquement le nom de Pierre de Sonzay. En 1228, le chevalier Gauthier de Pernay, épousera une fille de Pierre de Sonzay et deviendra seigneur de La Motte Sonzay, sa fille Isabelle de Pernay épousera Herbert Turpin.
Jean II D'Alluye succédera à Gauthier de Pernay, mais pour cet épisode nous ne disposons d'aucun élément pouvant nous éclairer sur cette succession. Mai 1247, Jean II D'Alluye donne aux prieur et religieux de Marmoutier résidant a Sonzay,la dîme de la vente de tous les vins qui seraient vendus dans la paroisse de Sonzay, sachant qu'a l'époque Sonzay était essentiellement une paroisse viticole. Après Jean II D'Alluye, la seigneurie de La Motte Sonzay échoira aux mains de Rotrou de Monfort vers 1250.
Après l'épopée d'Alluye et Rotrou de Montfort la Motte Sonzay va passer de main en main a Simon de Beaugency vers 1260/62 (par quel miracle ?), qui sera chevalier et sire de Sonzay, puis a Étienne Bouchard en 1290 …
Il est important de rappeler que La Motte Sonzay aura une multitude de propriétaires ce qui aura pour cause de compliquer les recherches.
Précisons qu'au XIIe siècle le château se voit flanqué de 4 tours rondes et devient une véritable forteresse. La période très troublée de la guerre de cent ans, de 1345 jusqu'aux environs de 1455, fit de terribles désastres aussi bien économiques qu'humains. L'insécurité règne absolument partout, les moines de la Clarté Dieu qui restent sous le coup du désastre de 1364 se réfugient en 1383 dans le Château de la Motte Sonzay sous la protection de Guillaume de Montgeroult, seigneur du moment.
La région de chasteaux (de château du loir jusqu'au Lude) de par la valeur de ses seigneurs fidèles au roi de France, tout comme Trousseau ou Maillé, semblèrent former un relatif rempart aux hordes anglaises, où des mesures terribles pour cette époque furent prises afin de contenir l'envahisseur, tel que la destruction de toutes les forteresses non tenables entre le Loir et la Loire. Vaujours, La Motte Sonzay et Saint Mars La Pile, furent 3 des pièces maîtresses de ce rempart ,ce qui n'empêcha nullement l'occupant, par le sud ou le nord de faire des incursions effroyables au cours desquels pillages, destructions, vols, et profanations furent opérés.
A partir de 1505 entre ses puissantes tours,entièrement débarrassées de tous leurs créneaux,mâchicoulis,et défenses de toutes sortes Antoine de Loubes ,panetier du roi Louis XII (époux de de Renée de Daillon) ,élève a la place d'une sinistre forteresse, un véritable manoir de plaisance - c'est la Renaissance ! Puis se succédèrent les familles de Bueil, d'Aeigné, de Beaumont …..
[modifier] Evolution architecturale du château de la Motte sonzay
Situé au sud du bourg, en direction du Signal, dans un méandre de la Fare qui forme des douves quasiment naturelles. Les premiers de la lignée D'Alluyes, firent élever une place forte, qui au XIIe siècle devient très vite de par sa situation géographique à 20 kilomètres de Tours et une douzaine de Château la Vallière, un lieu de passage obligé.
De cette époque et jusqu'à nos jours subsiste 4 imposantes tours féodales, entre lesquelles fut construit au XVIe siècle divers corps de bâtiments qui à l'époque peuvent êtres qualifiés d'habitables.
Les 2 ailes, sont a deux niveaux ,surmontées de combles a lucarnes d'un bel effet visuel, il est a noter que depuis cette époque et jusqu'à nos jours, un large pont de pierre a trois arches, remplace définitivement l'antique pont levis.
La plus grosse tour de l'ensemble, qui est surmontée d'un clocheton, abrite la chapelle et la cour d'honneur est ceinte par une rampe a balustres. La façade de l'aile principale est animée de colonnes qui supportent une corniche enrichie de rosaces.
On ne cessera de noter que l'aspect contemporain du château de La Motte Sonzay date de la Renaissance et que nous devons l'architecture actuelle à la famille Daillon et plus particulièrement a Antoine De loubes, panetier de Louis XIII.
En venant de Tours ou Château La Vallière, en prenant au Signal la direction Sonzay, vous passez devant. Il s’agit d’une propriété privée, qui ne se visite pas .
[modifier] L'Eglise Saint Genest
L'église Saint Genest - Xe XIe XIIe et XVIe siècles.
L'église paroissiale présente des vestiges ROMANS en petite quantité au chevet et du coté de la façade qui notons le, s'élève en pignon. L'église Saint Genest (ou parfois Genes) a appartenue aux Alluyes, seigneurs de la Mothe-Sonzay et semble avoir été construites par ces derniers.
Une charte datant d'environ 1070 rapporte la donation de l'église par Hugues II aux moines de St Florent de Saumur,mais l'abbaye de Marmoutier contesta vivement cette donation et vers 1083 ,après un accord entre les deux abbayes, l'église fut donnée a Marmoutier qui y fonda alors un prieuré .Il est a noter que de nombreuses autres donations furent faites a Marmoutier (mais de biens très modestes) et qui eut pour effet d'accroître le revenu du prieuré .Sonzay restera un prieuré simple car le prieur n'y résidait point et les moines n'y séjournaient qu'aux époques de dîme (moissons,vendanges …)
Le clocher est situé a l'angle nord-ouest de l'édifice, il s'agit d'une grosse tour carrée, plutôt massive qui comporte quatre étages flanquée d'une tourelle d'escalier qui est couronnée d'une galerie circulaire surplombée d'un dôme .
En ce qui concerne l'église ,l'intérieur qui date du XVIe et qui fut restauré comporte une large nef doublée au nord d'un collatéral de 5 travées,le cœur de forme carrée et voûté qui s'achève par une abside de fenêtres cintrées. Au sud la chapelle du XIIe abrite l'actuelle sacristie.
Le porche est typiquement Roman, l'ouverture en forme d'arc brisé date du XVIe, cette forme réduit les dimensions de l'entrée et donne cette impression massive à toute la façade. A noter sur la partie gauche de la baie, qui contient deux fragments de vitraux anciens dont l'un est daté de 1545.A voir également dans cet édifice Sainte Madeleine vêtue d'une robe et d'un manteau bleu tenant dans ses mains un pot onguent - on la trouvera dans une niche surplombant la porte vers la sacristie .
La toiture a été entièrement rénovée par la commune et une très agréable mise en lumière a été effectuée qui met remarquablement l'édifice en valeur - les abords sont en cours de réfection.
[modifier] Le lavoir, le kiosque à Musique...
[modifier] Le kiosque
Le kiosque qui est de forme hexagonal date de 1882, et est construit sur une base faite de laitiers provenant de l'exploitation de minerai de fer de Château-la-Vallière .Les très étroites fenêtres sont en forme d'ogive .Il est à noter qu'une petite corniche en bois découpée et peinte se trouve sous le bord de la toiture. Ce kiosque qui fait la fierté des Sonzéens a toujours servit de local pour les répétitions de la fanfare Sainte Cécile.
[modifier] Le Lavoir
Le Lavoir qui est situé rue de la Baratière fait partie du patrimoine communal de Sonzay qui en assure le bon état. Il a témoigné de la vie du bourg jusqu'au milieu du XXeme siècle (la machine a laver l’à relègué au rang du patrimoine). Il est situé en plein bourg sur le ruisseau de Saint Genest de faible débit, qui prend sa source à quelque centaine de mètres à coté du cimetière. Le lavoir est couvert d'un toit à une seule pente qui s'appui sur un mur.
[modifier] Les loges de bruyère
Les loges de bruyère faites de bois et de branches, rappellent les huttes préhistoriques ou gauloises.En gâtine Tourangelle, terre riche en forets et pauvre en pierre, l'usage de ces dépendances étaient essentiellement agricoles.L'emploi de la bruyère a été définitivement abandonné après la première guerre mondiale au profit de la Tôle. Il en subsiste une à Cheray et quelques autres dans les environs et vers Bourgueil, Fondettes, et Chateau La Vallière.
[modifier] Annecdote Historique
La paroisse de Souvigné possédait une étrange particularité : plusieurs de ces hameaux, qu'on appelait des " Virants " dépendaient alternativement pour un an, de Sonzay ou de Souvigné. Cette coutume disparut en 1773.
Ch Lecomte pour www.sonzay.com
[modifier] Administration
Conseil Municipal
Le Maire : M Michel SIMIER Les Adjoints : Huguette DEGOUSSE Marc ROY Jackie AVRIL Jean-Claude HUET
Les Conseillers municipaux : Alain MOUFLIN Anne-Marie GILARD Bernard PERROTIN Emmanuel BOURGOING Jean-Pierre VERNEAU Jérôme VAVASSEUR Josiane SOMMIER Marie Josèphe LEFEVRE Thierry PIERRESTEGUY
[modifier] Démographie
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Graphique d'évolution de la population, 1794-1999
[modifier] Personnalités liées à la commune
Dom Joseph Gajard, bénédictin français né à Sonzay le 25 juin 1885 et décédé en 1972. Il fit ses études au petit et grand séminaire de Tours, fut ordonné prêtre le 5 juin 1909. Il célébra sa première grand messe solennelle en l'église de Sonzay le 16 juin de la même année. Il manifesta la volonté d'entrer dans l'ordre des Bénédictins et choisit la communauté de Solesmes dont les moines à cette époque étaient en exil à l'île de Wight. Il s'attacha à retrouver les règles de l'antique chant grégorien au coté de Dom Pottier et Dom Mocquereau dont il fut le collaborateur et successeur comme maître de chœur a l'Abbaye de Solesmes. Il est décédé en 1972. Une rue de Sonzay porte son nom.