Trois lois de la robotique
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Demandeur : Philippe Guilbert 12 mars 2007 à 06:28 (CET)
Intérêt de la traduction : Asimov à travers de sa fiction nous a raconté le futur... ( j'ai besoin d'aide pour faire des liens )
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Les trois lois de la robotique sont une invention de l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov. Ces lois visent à rendre le comportement des robots inoffensif pour les humains.
Sommaire |
[modifier] Les trois Lois de la Robotique
Dans un futur imaginé, des robots humanoïdes capables de raisonner et de faire presque toutes les tâches propres à l’Homme seraient construits. Pour contrer la peur du « syndrome de Frankenstein » (qui remonte en réalité à la légende du Golem) des créations se retournant contre leur créateur, les robots seraient construits à partir de trois axiomes, appelés Lois de la robotique :
- Première Loi : Un robot ne peut ni porter atteinte à un être humain, ni rester passif devant un être humain exposé à un danger.
- Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi.
- Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’est pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
Malgré ces trois lois qui rendent un robot inoffensif (contrairement aux êtres humains), dans l’œuvre d’Asimov le syndrome de Frankenstein et surtout la peur des humains de se voir remplacer par des machines est plus forte. Les robots sont donc interdits sur Terre, leur usage étant réservé aux colonies spatiales.
Ces lois sont codées au plus profond du cerveau positronique des robots et ne peuvent en aucun cas être modifiées. Les nombreuses nouvelles et romans d’Asimov mettant en scène les robots sont pour la quasi-totalité organisés autour des failles d’interprétations par les robots de ces lois.
Selon the Oxford English Dictionary, la nouvelle menteur qui mentionne la première loi est le premier passage dans lequel le mot robotique est utilisé. Asimov lui même n’en était pas conscient, considérant que le mot existait déjà, par analogie avec mécanique, hydraulique et autres termes similaires se référant à des sciences appliquées.
Les trois lois forment un principe organisé et un thème unificateur pour la fiction d'Asimov. Elles apparaissent dans les séries sur les Robots et autres histoires liées à ce thème, mais également dans ses séries « Lucky starr » de science-fiction orientée vers un public de jeunes adultes. D’autres auteurs utilisant l’univers fictif d'Asimov les ont adoptées et des références (souvent parodiques) apparaissent dans la science-fiction mais aussi dans d’autres genres. Les chercheurs dans le domaine de l’intelligence artificielle, travaillant dans la création de machines réelles avec certaines des propriétés des robots d’Asimov, spéculent sur le rôle que ces lois pourraient avoir à l’avenir.
[modifier] Histoire des Lois de la Robotique
Avant Asimov, la plupart des intelligences artificielles étaient soumises au complexe de Frankenstein, qu'Asimov trouvait insupportablement ennuyeux : Modèle:« Les Robots sont créés puis détruits par leurs créateurs, les robots étaient créés et détruisaient leurs créateurs ». En réalité, cela n’était pas une règle inviolable. En décembre 1938, Lester del Rey publie Elen O’loy l'histoire d’un robot si proche de l’humain qu’elle tombe amoureuse de son créateur et devient sa femme idéale (comparable au mythe de Pygmalion et Galatée). Le mois suivant Otto Binder publie une nouvelle I, Robot (moi Robot), décrivant un robot sympathique du nom de Adam Link, créature incomprise motivée par l’amour et l’honneur. Ce fut le début d’une série de dix nouvelles ; l’année suivante, Adam Link's Vengeance (1940) décrit Adam pensant, « Un robot ne doit jamais tuer un humain de sa propre volonté ».
Le Modèle:Dat, Asimov assiste à un colloque de la Queens Science Fiction Society, où il rencontre Binder, dont il admirait les nouvelles. Trois jours plus tard, Asimov commence la rédaction de sa « propre version d’un robot sympathique et noble », sa 14e nouvelle. Treize jours plus tard il présente Robbie à John W. Campbell, éditeur de Astounding Science-fiction. Campbell le refuse, sous prétexte de sa trop grande ressemblance avec "Elen O’Loy" de El Rey. Frederik Pohl, éditeur de l’Astonishing magazine, publie Robbie dans son magazine l’année suivante.
[modifier] La Loi Zéro
Dans l’œuvre d’Asimov apparaissent deux robots particuliers, R. Daneel Olivaw et R. Giskard Reventlov. Par leurs réflexions, ils arrivent à la conclusion que les Trois Lois sont incomplètes, et que les robots doivent aussi considérer la protection de l’humanité dans son ensemble. Ces robots formulent la Loi Zéro de la robotique ainsi :
- Loi Zéro : Un robot ne peut nuire à l’humanité ni, restant passif, permettre que l’humanité souffre d’un mal.
Les Trois Lois sont donc modifiées ainsi :
- Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger, sauf en cas de contradiction avec la Loi Zéro.
- Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Loi Zéro ou la Première Loi.
- Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’est pas en contradiction avec la Loi Zéro, la Première ou la Deuxième Loi.
Les conséquences de la Loi Zéro sont considérables : elle donne le droit aux robots de s’attaquer à des Hommes, si ces Hommes mettent l’humanité en danger.
[modifier] Voir aussi
- Les trois lois de la sexualité robotique : pastiche de ces trois lois écrit par Roland C. Wagner
- Nouvelles Lois de la robotique : dérivées des Trois Lois, elles apparaissent dans la trilogie de Caliban de Roger MacBride Allen
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