Église épiscopale des États-Unis d'Amérique
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L'Église épiscopale des États-Unis d'Amérique est l'instance américaine de l'église anglicane. Elle comprend 108 diocèses aux États-Unis, Îles Vierges américaines, en Haïti, à Taiwan, en Colombie, République dominicaine, Équateur et au Honduras, et maintient des liens extra-provinciaux avec les diocèses de Porto-Rico et du Venezuela.
L'Église compte environ 2,3 millions de membres aux États-Unis, mais près du quart des Présidents américains sortent de ses rangs.
Le nom complet de l'Église est « Société missionaire domestique et étrangère de l'Église épiscopale des États-Unis d'Amérique » (The Domestic and Foreign Missionary Society of the Protestant Episcopal Church in the United States of America), mais celui-ci est rarement utilisé.
Le siège de l'Église est à New York, mais son Primat officie dans la Cathédrale nationale de Washington. Le conventions générales ne sont pas, elles, rattachées à un endroit précis. C'est l'évêque Franck Tracy Griswold III. qui dirige l'Église aujourd'hui et, le 18 juin 2006, Katharine Jefferts Schori, évêque du Nevada, fut élue pour lui succéder. Elle sera la première femme évêque à présider aux destinées de l'Église.
Comme beaucoup d'autres églises anglicanes, l'Église épiscopale entretient des liens étroits avec l'Église évangélique luthérienne, l'Église vieille-catholique et, jusqu'à l'ordination de femmes-prêtres, avec l'église orthodoxe.
L’établissement de l’Église épiscopale dans le monde a été plutôt chaotique car les instances supérieures de l'église ne voulaient envoyer que des pasteurs à problème dans les missions étrangères. Elle a 115 synodes domestiques et 12 à l'étranger.
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[modifier] L'Église Coloniale
L'Église épiscopalienne est l'héritière de l'église coloniale anglicane. L'Anglicanisme, religion d'État, ne parvint jamais durant la période coloniale à contrôler l'ensemble de la population des diverses colonies américaines. La situation de cette église coloniale était d'ailleurs très différentes et contrastée selon les états. Elle était avant tout la religion des officiels de l'Empire britannique et celle des classes les plus des colons. Elle comptait cependant des pratiquants dans toutes les classes de la société. Elle développa également un travail de mission auprès des indiens et des esclaves noirs, avec des résultats contrastés.
[modifier] La Guerre d'Indépendance
L'Église Coloniale se trouva également divisée par le conflit et la lutte pour l'indépendance. Cependant ses liens directs, en tant que religion d'État, avec la couronne britannique lui valurent de fortes critiques au sein du mouvement révolutionnaires, même si george Washington et Thomas Jefferson étaient des anglicans. Cette attitude s'accentua d'autant plus qu'une majorité du clergé se montra loyale envers le Roi d'Angleterre. L'Église perdit la majeure partie de son clergé, ses lieux de culte étaient en ruine et sa réputation ternie.
[modifier] La Naissance de L'Église épiscopale
[modifier] L'époque victorienne
[modifier] Le XXe siècle
[modifier] Bibliographie
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