14e division d'infanterie
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La 14e division d'infanterie, est une division de l'armée française, surnommée, durant la Grande guerre, la Division des As.
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[modifier] Premier Empire
Lors de la campagne des Cent-Jours, elle fait partie du 4e corps d'infanterie, du général Etienne-Maurice Gérard. Son commandant le général de division Louis Auguste Victor de Ghaisne comte de Bourmont, déserte et rejoint Louis XVIII, à Gand, il est remplacé par le général de brigade Étienne Hulot.
- Composition :
- brigade Hulot, commandée par le général de brigade Etienne Hulot, puis le colonel Paul Hippolyte Alexandre Baume.
- 9e régiment d'infanterie légere, colonel Paul Hippolyte Alexandre Baume, 2 bataillons.
- 111e régiment d'infanterie de ligne, colonel Louis-Antoine Sauset, 2 bataillons.
- brigade Toussaint, commandée par le général de brigade Jean-François Toussaint
- 44e régiment d'infanterie de ligne, colonel Jean-Dominique Paolini, 2 bataillons.
- 50e régiment d'infanterie de ligne, colonel François-Marie-Joseph Lavigne, 2 bataillons.
- 3e compagnie du 5e régiment d'artillerie à pied, capitaine Billon, avec 8 pièces.
[modifier] Première Guerre mondiale
La division appartient au 7e corps d'armée, au sein de la 1re armée française. En 1914, elle se situait en Haute-Alsace.
- Composition :
- 35e Régiment d'Infanterie, 28e brigade d'infanterie
- 42e régiment d'infanterie, 28e brigade d'infanterie
- 44e régiment d'infanterie, 27e brigade d'infanterie
- 60e régiment d'infanterie, 27e brigade d'infanterie
- 47e régiment d'artillerie
La dénomination est due au général Philipot, commandant la division, le 16 septembre 1917, qui, dans son ordre du jour n°45, suite à la bataille de Champagne, fit l'éloge de ses hommes : Je suis fier de vous... merci mes enfants, bravo mes as !, car la 14° division fut la première division dont les régiments furent tous décorés d'une fourragère.
Plus tard, des lieutenants d'approvisionnement de chacun de ces régiments décidèrent de se réunir le jour même, pour tirer au sort la répartition des as. Le 35e eut l'as de trèfle, signe de chance, le 42e l'as de carreau, le 60e l'as de cœur. Le lieutenant d'approvisionnement du 44e, le lieutenant Taillard, particulièrement jalousé par ses pairs pour les faveurs qu'il obtenait de l'intendance, étant opportunément absent, reçut l'as de pique, le plus déprécié du jeu : symbole de la mort.
Quant au 47e régiment d'artillerie, n'ayant plus d'as à recevoir, il se vit attribuer le Joker.
[modifier] Seconde Guerre mondiale
Le général Jean-Marie de Lattre de Tassigny en prend le commandement, le 1er janvier 1940. Elle combat à Rethel, du 15 mai au 15 juin, puis se replie en Champagne, puis sur l'Yonne[1].
- Composition :
- 3e demi-brigade de chasseurs à pied
- 2e bataillon de chasseurs à pied
- 21e bataillon de chasseurs à pied
- 31e bataillon de chasseurs à pied
- 152e régiment d'infanterie
- 25e GRDI
Elle est reformée à partir du 9 février 1945, par l'amalgame d'unités des Forces françaises de l'intérieur. Commandée par le général Raoul Salan, elle se compose de :
- 3e demi-brigade de chasseurs à pied
- 2e bataillon de chasseurs à pied, formé par le maquis du Louhonais
- 4e bataillon de chasseurs à pied, formé d'alsaciens et de lorrains
- 31e bataillon de chasseurs à pied, formé d'alsaciens et de lorrains
- 35e régiment d'infanterie, formé par le maquis de Bourgogne et les FTP du Lot et de Haute Garonne
- 152e régiment d'infanterie, formé par le maquis de Loire et de l'Allier, et les FFI d'Auvergne
- 12e régiment de dragons, formé par le maquis du Tarn
- 4e régiment d'artillerie, formés par le maquis d'Auvergne, du Languedoc, de Normandie et de Tulle.
Elle entre en Allemagne, le 10 avril et finit la guerre sur le lac de Constance.
[modifier] Notes et références
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