Agent voyer
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Fonction attribuée à une personne chargée de gérer les biens communaux, d'entretenir la voirie.
Souvent orthographié agent-voyer.
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[modifier] Histoire
Le voyer, en latin « viarius », est l’inspecteur des chemins[1]. C'est l'officier préposé à l’entretien des voies publiques sous l’Ancien Régime, qui prend ensuite le nom d’agent voyer au XIXe siècle (et d’architecte voyer dans les villes).[2]
En France, les agents voyers dépendent du Ministère de l'Intérieur et sont responsables de la construction et de l'entretien des chemins vicinaux. Il y aurait eu 3500 techniciens ou ingénieurs, recrutés localement et organisés en agence départementale placée sous l'autorité du préfet depuis 1836 et du Conseil général depuis 1867. Ces agents voyers peuvent, moyennant rémunérations accessoires, travailler pour le compte des municipalités. La route ou grande voirie dépend du Ministère des Travaux publics.[3]
Avec alignement, voyer appartient au langage de l’aménagement urbain avant l’apparition du mot urbanisme.[4]
[modifier] Variantes
- agent voyer municipal
- agent voyer adjoint à l’Hôtel de ville
- agent voyer en chef
- agent voyer cantonal
- agent voyer d'arrondissement
- agent voyer en chef du département
Sur la base du terme voyer, on trouve aussi : grand voyer, commissaire voyer, inspecteur voyer, architecte voyer, ingénieur voyer.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Sources
- Sylvain Schoonbaert, Le vocabulaire et la grammaire de la voirie en France au XIXe siècle (...), À paraître, Les mots de la ville, cinquième cahier, programme MOST, UNESCO - EHESS, 2006.[1]
- L'administration des voies : document du Centre d'histoire des techniques (CDHT).[2]
- Littré, 1853, VI, 6770.