Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie (ASALA) ou Groupe d'Orly ou Organisation du 3 octobre est un groupe terroriste marxiste-léniniste arménien, surtout actif entre 1975 et 1984.
Il est formé en 1975 par Hagop Tarakchian et Hagop Hagopian pour forcer le gouvernement turc à reconnaître le génocide arménien et unifier les territoires peuplés d'arméniens (en Turquie, en Irak et en URSS) en une nation arménienne.
Entre 1975 et 1984, l'organisation effectue 120 attentats et assassine 22 personnes.
Les activité du groupe débutent avec des attentats à la bombe et des assassinats sur les cibles turques. Le premier attentat à la bombe se fait sur le bureau du Conseil œcuménique des Églises, à Beyrouth. Le premier assassinat connu est celui d'un diplomate turque, Oktay Cerit, le 16 février 1976.
Hagop Tarakchian meurt du cancer en 1980 ; le manifeste de l'ASALA est publié en 1981.
Le 7 août 1982, une bombe tue neuf personnes à l'aéroport d'Ankara. Le 15 juillet 1983, une bombe à l'aéroport d'Orly tue huit personnes au comptoir de la compagnie Turkish Airlines. Le chef du commando, Varoujan Garbidjian est arrêté 48 heures après et condamné à la prison à vie le 3 mars 1985, avant d'être expulsé vers l'Arménie en 2001 après 17 ans derrière les barreaux.
Le groupe se scinde entre un groupe nationaliste (ASALA-Militant) et populaire (ASALA-Mouvement révolutionnaire).
Le chef de l'ASALA, Hagop Hagopian, est assassiné à Athènes en 1988.
Depuis, divisé, il est relativement inactif. En 1992, un échec d'attentat à la bombe sur l'ambassade de Turquie en Hongrie a été revendiqué par un groupe s'en réclamant.
[modifier] Bibliographie
- Gaïdz Minassian, Guerre et terrorisme arméniens, Presses universitaires de France, 2002 (ouvrage issu d'une thèse de doctorat en sciences politiques)
[modifier] Liens externes
- http://www.terrorwatch.ch/fr/asala.php
- (en) http://library.nps.navy.mil/home/tgp/armenian.htm
- « L'ASALA sur et contre elle-même », Notes et Études de l’Institut de criminologie, n° 11-12, août-octobre 1989