Briançon
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Briançon | |
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Hautes-Alpes |
Arrondissement | Briançon (chef-lieu) |
Canton | Chef-lieu des cantons de Briançon-Nord et Briançon-Sud |
Code Insee | 05023 |
Code postal | 05100 |
Maire Mandat en cours |
Alain Bayrou 2005-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Briançonnais |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 1326 m minimale : 1167 m maximale : 2540 m |
Superficie | 2 807 ha = 28,07 km2 |
Population sans doubles comptes |
13 729 hab. (2005) |
Densité | 382 5 hab./km2 |
Briançon (en occitan Briançon [briaⁿˈsuⁿ]) est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Briançonnais.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Briançon est située au confluent des vallées de la Durance, de la Guisane et de la Cerveyrette, sur un verrou glaciaire. À 1 326 mètres d'altitude, c'est la plus haute ville de France et la seconde en Europe, après Davos en Suisse. La large vallée de la Durance lui ouvre vers le nord, par le col de Montgenèvre, les portes de l'Italie et vers le sud Gap et la Provence.
Briançon est desservie par la route nationale N94 en provenance de Gap et à direction de l’Italie via le Col de Montgenèvre (1 854 m), par la route D1091 (anciennement N91) en provenance de Grenoble via le col du Lautaret (2 058 m) ainsi que par la ligne de chemin de fer (terminus) en provenance de Marseille ou Valence.
Briançon est réputée pour sa vieille ville. La place forte est constituée d'un dispositif considérable imaginé par Vauban et réalisé en particulier par Tardif, directeur des fortifications du Dauphiné, et Nègre : en plus de la classique ceinture de fortifications qui entoure le centre-ville, les ingénieurs ont installé de nombreux forts sur les montagnes environnantes afin de prévenir une invasion venant de l'Italie.
C'est également une station de ski appartenant au domaine de Serre-Chevalier dont elle fut à l'origine en 1941 sur le site de Chantemerle.
[modifier] Climat
Briançon est réputée pour être l’une des villes de France les plus ensoleillées (2360 heures avec masque, supérieure à 2500 heures en supprimant les masques montagneux) avec un ensoleillement de 300 jours par an (seuil: au moins 2 heures de soleil par jour). La cité se caractérise également par une humidité très faible: moyenne inférieure à 40% en journée.
Le micro-climat local s'explique par la disposition particulière de la ville : l'orientation nord-sud de la vallée de la Durance, exceptionnelle dans les Alpes françaises, fait remonter l'air chaud de la Méditerranée jusqu’à Briançon, tandis que des chaînes de montagnes très élevées bloquent aussi bien les nuages venant de l’ouest que ceux qui s'élèvent le long de la vallée du Pô.
[modifier] Communes limitrophes
- dans le canton de Briançon-Nord :
Val-des-Prés ; - dans le canton de Briançon-Sud :
Cervières, Puy-Saint-André, Puy-Saint-Pierre et Villar-Saint-Pancrace ; - dans le canton du Monêtier-les-Bains (arrondissement de Briançon) :
Saint-Chaffrey.
[modifier] Histoire
Au carrefour de cinq vallées (Durance, Clarée, Guisane, Cerveyrette, Orceyrette), à 1 326 m d'altitude, le site a été occupé dès l'âge du bronze. Des peuplades celto-ligures, les Brigiani, sont à l'origine du nom romain Brigantio, Brigantium (racine celtique brig, «lieu élevé»)
[modifier] Antiquité
L'existence de Briançon est successivement rapportée par Strabon, Ptolémée, Atticus, Ammien Marcellin et Pline, lequel, selon Malte-Brun, en attribuerait « la fondation à des Grecs chassés des environs du lac de Côme par les Boïens et les Sénonais, qui auraient détruit leur ville, Brigantium. Ces Grecs se seraient réfugiés dans les Alpes, se fixèrent entre le mont Genèvre et Sisteron et bâtirent une ville qu'ils nommèrent Brigantium, en mémoire sans doute de la cité qu'ils avaient habitée en Italie. » Malte-Brun rapporte également que « d'autres veulent que ce soit Bellovèse ou Brennus qui ait fondé cette ville ».
À l'époque romaine, Briançon fait partie des Alpes Cottiennes, gouvernées un temps par le roi Cottius, et c'est un point de passage essentiel sur la route Turin-Arles (Via Domitia).
[modifier] Moyen Âge
Après les invasions barbares du IVe au IXe siècle, la ville romaine Brigantium se replie sous la protection du piton fortifié qui domine l'étroite vallée de la Durance. Dauphinoise dès 1024, la bourgade occupe la moitié nord de son assise actuelle et un quartier, aujourd'hui disparu, situé sur l'emplacement du Champ-de-Mars.
Close en 1371, carrefour commercial important, elle est le chef-lieu du Grand Écarton. De 1343 à la Révolution, la région est en effet organisée en une fédération de cinq Escartons, territoires disposant de prérogatives particulières, qui ont subsisté au rattachement du Dauphiné à la France. Après le rattachement du Dauphiné à la France en 1349, le Briançonnais subit les répercussions des ambitions royales portées vers l'Italie.
[modifier] Renaissance
Son essor est considérablement ralenti par les guerres d’Italie et de guerres de religion. La ville est prise par Lesdiguières le 6 août 1590.
[modifier] Temps modernes
En raison de sa situation, Briançon devient une ville militaire. En 1690, une nouvelle enceinte protège la ville. Cette même année, le ralliement du duché de Savoie renforce la ligue d'Augsbourg. Durant l'été 1692, le duc Victor-Amédée II dirige une campagne en Dauphiné méridional, prouvant que les montagnes ne font pas barrage. La ville fut détruite dans un incendie déclenché par les Savoyards.
Elle passa à la Savoie en 1697 (paix de Ryswick) puis revint à la France en 1713 (traité d'Utrecht). Sébastien de Vauban se rend alors à la frontière des Alpes pour améliorer les systèmes défensifs, et, en collaboration avec les meilleurs ingénieurs militaires et les plus grands généraux, dote Briançon de casernes, apaisant ainsi les craintes de la population provoquées par les passages dévastateurs des gens d'armes.
Malte-Brun affirme qu'avant la Révolution française, on pouvait encore lire, au-dessus d'une des portes vestiges de l'enceinte romaine, l'inscription suivante : « CORNELLÆ SOLININÆ AUGUSTÆ CONJUGI ». Affirmation à nuancer puisque la lettre « J » est de création récente (XVIe siècle) et était autrefois rendue par la lettre « I »...
[modifier] XIXe et XXe siècles
En 1815, lors des guerres napoléoniennes, la ville résista aux assauts des Alliés et le traité de Paris fut signé sans que la ville eût capitulé.
Pour des raisons économiques, Briançon va tenir à son caractère de ville de garnison qui s'affirme en 1890, lorsque le 159ème Régiment d'Infanterie Alpine y est envoyé. Il devient alors le régiment de la ville par excellence. Un siècle plus tard, en 1994, est créé au sein du 159éme RIA le Centre d'aguerrissement en montagne. Celui-ci a pour mission d'entraîner les formations d'infanterie françaises et étrangères dans un milieu naturel difficile, d'assurer l'instruction spécifique en montagne et le soutien des stages en altitude d'organismes de l'armée de terre ou interarmées.
En 1990, la ville devient une station de ski grâce à la mise en service de la télécabine du Prorel qui connecte la ville à la station de ski de Serre-Chevalier, orientant encore plus nettement l'économie autour du tourisme qui devient la principale ressource de richesse pour la commune et son principal vecteur de communication.
[modifier] Héraldique
Blasonnement des armes de la ville de Briançon, tel que rapporté par le Grand Larousse encyclopédique (1960) : « D'azur à une porte de ville crénelée d'argent surmontée de trois tourelles du même, le tout maçonné et ajouré de sable et ouvert du champ. »
Malte-Brun, dans la France illustrée (1882), rapportait un autre blasonnement traditionnel : « D'azur, à deux pals échiquetés d'or et de gueules de trois pièces. »
Il affirmait en outre que les armes de Briançon auraient été, « autrefois » : « De trois d'argent, surmontées d'une quatrième, avec la devise : PETITE VILLE, GRAND RENOM. » Ce dernier blasonnement paraît curieux, puisqu'il y manque l'émail de l'écu lui-même...
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité |
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Les données antérieures à 1971 ne sont pas encore connues, de même que celles concernant le mandat 1989-1995. |
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1971 | Paul Dijoud | |
mars 1983 | Robert de Caumont | |
juin 1995 | Alain Bayrou | |
mars 2001 | Samuel Petermann | |
mai 2005 | Alain Bayrou |
[modifier] Démographie
1882 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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4 491 | 7 570 | 8 215 | 9 235 | 9 403 | 11 041 | 10 737 | 13 729 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
Par ailleurs, lors du recensement de 1999, la population totale, incluant les doubles comptes, était de 11 287 habitants. La diminution de population entre 1990 et 1999 s'explique par la dissolution du 159ème Régiment d'infanterie Alpine (159ème RIA) remplacé par un centre d'aguérissement à la montagne.
[modifier] Culture
- Festival international de musique de chambre
[modifier] Économie
- Station climatique classée avec de nombreux établissements de santé : hôpital des Escartons, établissements sanitaires (affections respiratoires et allergiques, rééducations...)
- Principalement tournée vers le tourisme grâce à la qualité du patrimoine et du site : hôtellerie, commerce, station de ski, cyclisme, randonnée pédestre...
- A noter qu'en 1990 la construction et l'inauguration du télécabine du Mont Prorel, reliant Briançon à Serre-Chevalier, a considérablement et durablement endetté la commune.
[modifier] Célébrités
- Oronce Fine (1494-1555) : astronome puis cartographe il inventera une nouvelle projection cartographique du monde.
- Luc Alphand : vainqueur de la Coupe du Monde de ski alpin (1995, 1996 et 1997). Reconverti aux sports mécaniques, il a également gagné le rallye du Dakar en 2006.
- Jean-Antoine Morand de Jouffrey né a Briançon en 1727 d'une ancienne famille de Robe. Architecte, urbaniste et peintre,il oeuvra à Lyon pour l'embellissement de la ville et son accroissement en forme circulaire dans la partie des Brotteaux appelé aussi quartier Morand. Grand collier de l'ordre de Saint-Michel,il fut guillotiné le 24 janvier 1794 à Lyon .
[modifier] Sports
Equipe de hockey sur glace les Diables Rouges de Briançon, évoluant en Ligue Magnus (équivalent de la première division).
Principaux équipements sportifs : télécabine du Prorel, patinoire, piscine et centre ludo-aquatique, Centre d’oxygénation, via ferrata, tennis, gymnase et mur d'escalade...
[modifier] Patrimoine
Briançon est classée Ville d'Art et d'Histoire. La liste qui suit ne reflète qu'une petite partie des édifices répertoriés par les monuments historiques, qu'ils soient ou non protégés. Membre du Réseau des sites majeurs de Vauban
[modifier] Patrimoine religieux
- Église paroissiale Notre-Dame et Saint-Nicolas (ancienne collégiale Notre-Dame), construite de 1705 à 1718, propriété de la commune. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du 14 octobre 1931.
- Clocher de l'ancienne chapelle de Pénitents noirs, datant de la 2e moitié du XVIe siècle, propriété de la commune. Inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 30 juillet 1973.
- Ancienne église des Cordeliers, datant du XIVe siècle, propriété de la commune. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du 21 septembre 1982.
[modifier] Patrimoine fortifié
- Fort d'Anjou, non daté, propriété privée. Inscrit (avec les terrains attenants) sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 21 octobre 1986.
- Redoute du Point du Jour, non datée, propriété privée. Inscrit (avec les terrains attenants) sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 21 octobre 1986.
- Pont d'Asfeld, construit de 1729 à 1731, propriété de la commune. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 5 décembre 1988.
- Fort du Randouillet, 1er quart du XVIIIe siècle, propriété de la commune. Façades et toitures classées au titre des monuments historiques par arrêté du 26 janvier 1989. Reste des bâtiments et terrains attenants inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un autre arrêté du 26 janvier 1989.
- Fort des Salettes, 1er quart du XVIIIe siècle, propriété de l'État. Façades et toitures classées au titre des monuments historiques par arrêté du 14 février 1989. Reste des bâtiments et terrains attenants inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un autre arrêté du 14 février 1989.
- Communication Y, 1er quart du XVIIIe siècle, propriété de la commune. Façades et toitures classées au titre des monuments historiques par arrêté du 8 juin 1989. Reste des bâtiments et terrains attenants inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un autre arrêté du 8 juin 1989.
- Fort des Trois-Têtes, 1er quart du XVIIIe siècle, propriété de l'État. Façades et toitures classées au titre des monuments historiques par arrêté du 8 juin 1989. Reste des bâtiments et terrains attenants inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un autre arrêté du 8 juin 1989.
- Fort Dauphin, propriété de la commune
- Fort de la Croix-de-Bretagne
- Fort de la Lausette
- Fort de l'Infernet
- Fort des Gondrans
- Fort du Janus de la Ligne Maginot
- Fort de l’Olive
- Fort de Lenlon
A noter que la ville est candidate (avec 12 autres sites Vauban français) à l'inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO à l'occasion du 300e anniversaire de la mort de Vauban en 2007. Décision onusienne en juillet 2008.
[modifier] Patrimoine industriel
- Au XIXe et XXe siècle : nombreuses mines de charbon exploitées principalement par des agriculteurs
- Usine de la Schappe, ancienne manufacture (1842-1933) de peignage de déchets de soie
- Centrales et installations électriques
[modifier] Autre patrimoine civil
- Fontaine des Soupirs (ou François 1er), dans la Grande Gargouille, datant du XVIIIe siècle, propriété de la commune. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un autre arrêté du 18 mars 1930.
- Façades et toitures de la « maison du Temple », construite en 1575, propriété privée. Inscrites sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un autre arrêté du 5 février 1982.
- Ensemble de cadrans solaires sur les façades de bâtiments publics et maisons particulières
- Maison du Pape, construite en 1635, incendiée en 1692 et reconstruite en 1714-1717. Servit successivement d'hôpital, de caserne et d'école pour jeunes filles.
[modifier] Jumelages
[modifier] Liens externes
- Briançon-online : Site sur la ville et son patrimoine
- Site de l'Office briançonnais du tourisme et du climatisme
- Site de l'office de tourisme de Serre-Chevalier
- Association Vivre en Briançonnais
- Société Géologique et Minière du Briançonnais
- Annuaire des sites web de Briançon et du Briançonnais
- Site des anciens du 159ème RIA et du CNAM
- Briançon sur le site de l'Institut géographique national
- Briançon sur le site de l'Insee
- Briançon sur le site du Quid
- Localisation de Briançon sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Briançon sur Mapquest
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