Café Procope
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Le Procope est un des plus célèbres et des plus anciens cafés-restaurants de Paris, situé au 13, rue de l'Ancienne-Comédie, dans le VIe arrondissement. Café d'artistes et d'intellectuels, Voltaire y venait souvent. Diderot et d'Alembert le fréquentaient.
Ce site est desservi par les stations de métro : Mabillon et Odéon. |
[modifier] Historique
Vingt ans après l'introduction d'une boisson tonique du nom de « café » à la cour de France, un Sicilien du nom de Francesco Procopio Dei Coltelli (qui changera son nom en Procope) eut l'idée en 1686 d'ouvrir aux environs de Saint-Germain-des-Prés un établissement où l'on dégusterait ce breuvage en société, alors que n'existaient alors que des tavernes.
Trois ans plus tard, l'installation de la toute récente Comédie-Française dans la même rue lui attira la clientèle du monde du spectacle. Des auteurs comme Voltaire ou Rousseau y eurent leurs habitudes et en firent aussi le premier café littéraire. Diderot y conçut — dit-on — son encyclopédie et Benjamin Franklin, la Constitution des États-Unis.
Le club des Cordeliers qui s'y réunit avec Danton et Marat comme figures principales, en fera aussi un foyer révolutionnaire.
Le bonnet phrygien (coiffure des affranchis durant l'Antiquité) y fut exhibé pour la première fois, et le mot d'ordre pour l'attaque des Tuileries (10 août 1792) en partit.
La table de Voltaire servit d'autel votif lors du passage de ses cendres, puis des cercueils de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau et de Jean-Paul Marat en route pour le Panthéon.
Le succès du Procope, rue de l'Ancienne-Comédie, anciennement rue de la Comédie et, plus tôt encore, rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés, dure toujours. Sur les murs de l'une de salles on trouve reproduite la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Les portes des toilettes comportent les indications respectives "Citoyens" et "Citoyennes".
[modifier] Lien externe
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