Benjamin Franklin
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Naissance : | 17 janvier 1706 Boston (USA) |
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Décès : | 17 avril 1790 Philadelphie (USA) |
Fonction : | Imprimeur et physicien |
Photo : Par Joseph Siffred Duplessis vers 1785 |
Benjamin Franklin (17 janvier 1706 à Boston - 17 avril 1790 à Philadelphie) est, entre autres, un écrivain et physicien américain.
Sommaire |
[modifier] Présentation
Benjamin Franklin est un philosophe "classique", il fut également le premier ambassadeur des États-Unis à la cour du roi de France. Intellectuel complet et "Franc-maçon" de la tradition britannique, il est imprimeur et précurseur "encyclopédiste" avant la lettre, en imprimant et distribuant des almanachs dans les demeures les plus humbles des colonies britanniques d'Amérique. Chaque almanach est un condensé de récits, réflexions philosophiques, rudiments des sciences et recettes techniques. Il est l'un des pères de la Révolution Américaine de 1776 qui a conduit à la Révolution française environ une décennie plus tard. Au ministère des Affaires étrangères, Benjamin Franklin se rend compte qu'en dépit du désir des Français de battre la Grande-Bretagne, la situation des rebelles américains est encore trop vulnérable.
[modifier] Biographie
[modifier] Enfance et adolescence
Benjamin Franklin est né le 17 janvier 1706 à Boston, dans le Massachusetts. Il est mort à 84 ans en 1790.
Il est devenu très connu dans le monde scientifique en Europe grâce à ses travaux sur l'électricité. Il a aussi commencé une longue carrière politique.
Après avoir étudié deux ans à la "Boston Latin school", il commença à travailler très tôt dans le magasin de son père, un immigrant anglais, artisan en bougies et savons. À l'âge de 12 ans, il aide son demi-frère James, imprimeur à Boston. C'est là qu'il commence à lire et écrire. En 1721, il écrit des articles pour le journal New England Courant.
À 17 ans, il quitte Boston pour aller à New York, mais il ne trouve pas d'emploi. Il s'établit alors à Philadelphie, où il trouve une place d'apprenti-imprimeur.
[modifier] L’homme et son œuvre
Benjamin Franklin, qui vint à Montréal en 1776 à titre de commissaire du Congrès américain . C'est son intervention qui dota Montréal de son premier imprimeur . Celui-ci, Fleury Mesplet, fut le diffuseur au Québec des idées philosophiques , dont le plus éminent représentant, Voltaire, avait été initié à la Loge des Neuf Sœurs, à Paris, en présence de Benjamin Franklin.
Franc-maçon de la franc-maçonnerie britannique et libertaire, Benjamin Franklin a été un des personnages les plus illustres de l'histoire américaine. En effet, il a été à la fois un homme de sciences et de lettres, un grand inventeur mais aussi le premier ambassadeur des États-Unis et un des artisans de l'indépendance américaine. Benjamin Franklin est né à Boston en 1706. Il est le dernier d'une famille de 17 enfants. Très tôt, il travaille dans le magasin de son père, fabricant de savons et de bougies. Dès l'âge de 12 ans, il assiste son demi-frère James, imprimeur à Boston. C'est là qu'il commence son apprentissage de la lecture et qu'il développe son style d'écrivain. La région de Boston est celle des "Puritains" qui ont fui les persécutions en Grande Bretagne pour leurs pratiques religieuses.
Tout jeune, Benjamin Franklin avait appris plusieurs langues, avait beaucoup lu et s’était exercé à écrire. Lorsqu’il quitta Boston pour Philadelphie, en Pennsylvanie, terre des Quakers pacifistes anti-esclavagistes, son bagage intellectuel était celui des couches sociales supérieures. Mais il avait aussi les vertus puritaines du travail soigné, de l’auto-examen minutieux et du désir de s’améliorer. Grâce à ces qualités, il accéda progressivement à la richesse, à la respectabilité et aux honneurs. Jamais égoïste, il essaya toujours d’aider les autres à réussir en inaugurant un genre bien américain, le manuel d’auto-apprentissage.
L'Autobiographie est aussi, en partie, un livre d’auto-apprentissage écrit pour son fils. La section la plus connue de ce récit décrit son programme scientifique d’amélioration personnelle. Une liste de treize vertus: tempérance, silence, ordre, détermination, frugalité, industrie, sincérité, justice, modération, propreté, tranquillité, chasteté et humilité, s’accompagne pour chacune d’une maxime. Pour la tempérance, il est dit: "Ne mange pas jusqu’à la somnolence. Ne bois pas jusqu’à la griserie"
Très jeune, Benjamin Franklin comprit que l’écriture serait le meilleur moyen de répandre ses idées, aussi perfectionna-t-il sa prose souple, non pour le principe mais pour se forger un outil. "Écris comme les savants, disait-il, et parle comme le vulgaire." Il se conforma au conseil donné par la Royal Society en 1667 recommandant "une manière de parler naturelle, sans fioritures".
En 1721, James entreprend l'édition d'un journal appelé le "New England Courant". Sous le pseudonyme de "Dame Silence Dogwood", Benjamin écrit plusieurs articles, qu'il glisse sous la porte de l'atelier chaque nuit. Ses textes connaissent immédiatement un grand succès auprès du public. Lorsque James est emprisonné pour avoir critiqué les autorités britanniques, Benjamin prend la direction de l'atelier. Pour rappeler la liberté d'expression de la presse, il publie une citation d'un journal britannique:
- "[…] sans liberté de pensée, il ne peut y avoir de sagesse; et pas de liberté du peuple sans liberté d'opinion; celle-ci est le droit de chaque homme tant qu'il ne porte pas atteinte à la liberté d'autrui".
Après une querelle avec son demi-frère, Benjamin décide de quitter Boston. Il a 17 ans. Ne trouvant pas d'emploi à New York, il s'installe à Philadelphie où il est embauché comme apprenti imprimeur. En quelques années, il se marie et fonde sa propre imprimerie.
En 1729, il fait l'acquisition d'un journal, "la Gazette de Pennsylvanie". Ceci lui permet de publier régulièrement des chroniques et des éditoriaux qui en font bientôt le quotidien le plus lu de l'Amérique coloniale. Parallèlement, il s'investit dans plusieurs activités sociales et culturelles. Il fonde la Junte, groupe de discussion se réunissant toutes les semaines pour débattre de sujets philosophiques. En 1769, il est élu Président de la Société Américaine de Philosophie. La région de Philadelphie est celle des “Quakers”.
Il met également en place la première bibliothèque publique du pays et crée la première compagnie de pompiers américaine. Il intervient aussi dans l'amélioration de la police locale et dans la construction d'un hôpital public et d'une université, qui deviendra l’Université de Pensylvanie. De toutes ces activités, il dira qu'il préfère que l'on dise de lui "il a eu une vie utile" plutôt que "il est mort très riche". À partir de 1732, il publie un almanach sous le nom de Richard Saunders (un astrologue britannique). Il continuera à le publier annuellement durant 25 ans, sous le nom de l'”Almanach du pauvre Richard”. Il apprend aussi plusieurs langues étrangères parmi lesquelles le français, l'allemand, l'espagnol, l'italien.
Après plusieurs voyages en Grande-Bretagne comme représentant colonial, il retourne à Philadelphie, où il se range parmi les partisans de l'indépendance. En 1776, il préside la “Convention Constitutionnelle de Philadelphie”. Il sera l'un des auteurs de la Déclaration d'Indépendance. En octobre 1776, répondant à l'appel au secours d'une toute nouvelle nation devant lutter contre une coalition militaire mondiale, Franklin accepte de faire partie de l'équipe des trois envoyés américains en France, en compagnie de Silas Deane et Arthur Lee.
Accompagné de ses deux petits-enfants, il traverse l'Atlantique, malgré les navires militaires britanniques. Une fois en France, il entreprend une des carrières diplomatiques les plus réussies. Porté aux nues par la communauté scientifique et littéraire parisienne, il est vu comme l'incarnation des valeurs humanistes des “Lumières”. À une réunion de l’”Académie française”, Franklin et Voltaire se lient d'amitié. Turgot exprime lui aussi son admiration pour le diplomate.
Au Ministère des Affaires étrangères, Benjamin Franklin se rend compte qu'en dépit du désir des Français de battre la Grande-Bretagne, la situation des “rebelles” américains est encore trop vulnérable. Franklin va donc mettre en place un dispositif diplomatique organisé pour parvenir au résultat attendu: il multiplie les contacts, court-circuite la diplomatie britannique, développe ses relations avec les grands hommes politiques français. En février 1778, après la nouvelle de la défaite britannique de Saratoga, les trois représentants américains parviennent à signer un accord avec la France. Deane et Lee rentrent aux États-Unis, laissant Franklin seul ambassadeur à Versailles. Après une nouvelle défaite britannique à la bataille de Yorktown en Virginie, il ébauche les premières négociations de paix avec les représentants du pouvoir britannique. Durant l'été 1782, alors que John Adams et John Jay prennent le chemin de Paris, Franklin rédige les grandes lignes du traité qui fera autorité: il réclame l'indépendance totale, l'accès aux zones de pêche des nouveaux territoires, l'évacuation par les forces britanniques des zones occupées et l'établissement d'une frontière occidentale sur les rives du Mississipi.
[modifier] Traité de Paris (1783)
En 1783, Adams, Jay et Benjamin Franklin, alors âgé de plus de 70 ans, signent pour les États-Unis, un traité de paix qui garantit l'Indépendance.[1] De retour aux États-Unis, sa popularité est à son comble: il est élu de nouveau Président de l'État de Pennsylvanie pour trois ans. Durant ses dernières années, il est un fervent défenseur de l'abolition de l'esclavage. Il participe aussi à la rédaction de la Constitution américaine[2]. Il devient ainsi le seul « père fondateur de l'Amérique » (founding father) à signer les trois documents fondateurs des États-Unis d'Amérique : la Déclaration d'Indépendance, le Traité de Paris, et la Constitution américaine.
Il mourut à Philadelphie le 17 avril 1790, à l'âge de 84 ans.
Le philosophe britannique David Hume nommait Benjamin Franklin: "premier grand homme de lettres" de l’Amérique qui incarnait l’idéal rationnel du Siècle des Lumières. À la fois pragmatique et idéaliste, travailleur acharné dont les entreprises connurent le plus grand succès, Benjamin Franklin a raconté les débuts de sa vie dans sa célèbre “Autobiographie”. Écrivain, imprimeur, éditeur, savant, philanthrope et diplomate, il fut le personnage le plus célèbre et le plus respecté de son temps. Ce démocrate né pauvre dans un âge aristocratique que son exemple contribua à libéraliser fut le premier grand “self-made-man” de l’Amérique. Son héritage est aux États Unis toutes les grandes institutions éducatives et culturelles inégalables et encore inégalées.
- la Bibliothèque du Congrès. http://www.loc.gov/index.html).
- l’institut Smithsonien http://www.smithsonianeducation.org/educators/
[modifier] L'inventeur
Benjamin Franklin est particulièrement célèbre pour ses travaux dans le domaine de l’électricité, notamment ses expériences sur la foudre. En 1752, il fit une expérience célèbre sur la foudre en attachant une clef à un cerf-volant. Ceci mena à l'invention du paratonnerre. Les premiers exemplaires de paratonnerre furent installés sur sa maison, l'Independance Hall ainsi que l'académie de Philadelphie (qui deviendra l'Université de Pennsylvannie)
On lui doit par exemple des termes aussi courants que “batterie”, “positif”, “négatif”, “charge”, etc.
Il a été aussi un chercheur pionnier dans le domaine de la météorologie et même un des premiers hommes à monter dans une montgolfière. En 1762, il invente le glassharmonica, instrument à clavier composé de verres frottés.
Il est aussi l'inventeur des lunettes à double foyer et du poêle à bois à combustion contrôlée, qui porte encore son nom et est en usage répandu à la campagne. Comme Thomas Edison, c'est le côté concret et pratique de la philosophie, de la science et des techniques qui l'intéresse.
Franklin plaçait toutes ses inventions dans le domaine public et indiqua clairement dans ses écrits qu'il s'agissait là d'une volonté délibérée. Ainsi écrivit-il que « ..de même que nous profitons des avantages que nous apportent les inventions d'autres, nous devrions être heureux d'avoir l'opportunité de servir les autres au moyen de nos propres inventions; et nous devrions faire cela gratuitement et avec générosité. ».
Franklin a aussi été le premier à proposer une expérience permettant de calculer la taille d'une molécule. Il a versé une cuillère à café d'huile à la surface d'un étang et s'est aperçu que la tache d'huile s'étendait sur 100 m² ! Il observa que les vaguelettes provoquées par le vent ne se propageaient pas sur l'huile. Dans un premier temps, il ne saisit pas l'ampleur de cette simple expérience mais Lord Raylegh s'en rendit compte cent ans plus tard en divisant le volume d'huile par la surface d'étalement on trouvait une valeur de l'ordre du nanomètre.
[modifier] Conclusion
Activiste, philosophe, savant, humaniste, en un mot encyclopédiste, Benjamin Franklin a été un franc-maçon dans le militantisme de l’éducation populaire, du savoir pour tous. Immigrant de la deuxième génération dans une nation d’immigrants, il avait pour père un puritain, fabricant de chandelles, qui avait quitté l’Angleterre en 1683 pour s’installer à Boston. La vie de Franklin illustre de bien des manières l’impact des Lumières sur un individu doué. Autodidacte, il avait lu Locke, lord Shaftesbury, Addison et d’autres contemporains ; il avait appris d’eux à mener sa vie conformément à la raison et à rompre avec la tradition – en particulier avec la vieille tradition puritaine – chaque fois qu’elle menaçait d’étouffer son idéal. Le drame de la vie de Benjamin Franklin, républicain indépendantiste, a été que son fils fût "loyaliste" et émigre au Canada pour fuir la jeune République des États-Unis d'Amérique. C'est l'un des auteurs de la lettre d'indépendance des États-Unis pour le roi d'Angleterre avec aussi Thomas Jefferson...
[modifier] Hommages
En tant que « père fondateur » du pays, son effigie a figuré sur plusieurs timbres d'usage courant, dont le cinq cents brun, un des deux premiers timbres des États-Unis.
Son effigie apparait aussi sur le billet de cent dollars.
De nombreuses rues, ponts ou monuments portent le nom de Benjamin Franklin.
La Royal Society lui décerne la médaille Copley en 1754.
[modifier] Autres faits marquants
À Montréal, le nom du parc rappelle Fleury Mesplet (1734-1794), un imprimeur français qui, après s'être exilé à Londres, émigre à Philadelphie pour y travailler pour le compte de Benjamin Franklin. Lors de l'occupation de Montréal par les troupes américaines, Mesplet accompagne Franklin afin de publier un journal en français favorable à la cause de l'indépendance des Treize Colonies. Suite au départ des troupes, Mesplet choisit néanmoins de s'établir dans la ville. Il fonde le premier journal montréalais en 1778, la Gazette du Commerce et littéraire, qui deviendra le quotidien anglophone The Gazette, qui est toujours en activité. À l'Univerité McGill de Montréal, la première vraie université parmi les seminaires catholiques, Benjamin Franklin a fait une conférence, invitant la Nouvelle France à se joindre à l'Union" Dans la version française de la Constitution écrite par Thomas Jefferson, un article a été prévu à cet effet.
Il est un des signataires du Traité de Paris du 3 septembre 1783 établissant l'indépendance des USA.
[modifier] Citations
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« Il y a deux passions qui ont toujours marqué les actions humaines : l'amour du pouvoir et l'amour de l'argent.[3] »
- « Si j’avais le temps, je ne verrais aucune objection à recommencer ma vie depuis le début. Mais je demanderais à bénéficier du même privilège que les auteurs, qui corrigent dans la deuxième édition de leur ouvrage les erreurs de la première. »
- « Si vous ne voulez pas qu’on vous oublie le jour où vous serez mort et pourri, écrivez des choses qui valent la peine d’être lues, ou faites des choses qui valent la peine d’être écrites. »
-
« Dans toutes vos liaisons amoureuses, préférez plutôt les femmes mûres aux jeunes filles... car elles ont une plus grande connaissance du monde.[4] »
-
« En ce monde, rien n'est certain, à part la mort et les impôts.[5] »
- « L'économie protège du besoin. »
[modifier] Épitaphe

Benjamin Franklin écrivit son épitaphe à l'âge de 22 ans :
The body of B. Franklin, Printer |
Le corps de B. Franklin, imprimeur, |
Cette épitaphe n'a pas été employée. Sur sa tombe, ne figurent que quelques mots : Benjamin and Deborah Franklin 1790.
[modifier] Bibliographie
- Œuvres de Benjamin Franklin, traduit de l'anglais. Paris, Quillau, Esprit, et l'Auteur, 1773, Paris, 1775. 2 volumes. C'est la 1ère édition des œuvres de Benjamin Franklin (1706-1790). L'ensemble se présente sous forme de lettres, traduites par le médecin et naturaliste Jacques Barbeu-Dubourg, correspondant et ami de Franklin, on trouve les notions d'électrisation positive ou négative, qui sont à la base de la théorie du condensateur ; ainsi que ses expériences faites au moyen d'un cerf-volant pour étudier l'électrisation des nuages. Franklin établira la nature électrique de la foudre et donnera une explication nouvelle de ce phénomène.
- Richard Saunders, dit Poor Richard, pseudonyme de Benjamin Franklin, La science du bonhomme Richard ou Moyen facile de payer des impôts, traduit de l’anglais par Jacques Barbeu Dubourg, Philadelphie, et se trouve à Paris, chez Ruault, 1777
- Le calendrier de Philadelphie, ou Constitutions de Sancho-Pança et du bonhomme Richard en Pensylvanie. Philadelphie et Paris, 1778
- Antoine Lavoisier et Benjamin Franklin, Rapport des commissaires chargés par le roi de l'examen du magnétisme animal, Paris, Imprimerie royale, 1784
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes
- ↑ Texte du Traité de Paris
- ↑ Texte de la Constitution des États-Unis d'Amérique
- ↑ Cité dans Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 2020799502, p.50
- ↑ Cité malicieusement dans Stephen VIZINCZEY, Eloge des femmes mûres
- ↑ www.evene.fr
[modifier] Liens externes
- (en) L'autobiographie de Benjamin Franklin
- (en) Article Benjamin Franklin sur l'Encyclopedia Britannica de 1911 (très complet)
- (fr) Article sur Imago Mundi
- (fr) Espace dédié à Benjamin Franklin : Biographie, anecdotes et citations
- (en) Project Gutenberg, Vie de Franklin, écrite par lui-même - Tome I (Texte français)
- (fr) Livre : Moi, Benjamin Franklin. Introduction de Jean Audouze, Dunod Editeur, 2006
- (en) 100 Milestone Documents
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Catégories : Physicien américain • Histoire de l'électricité • Diplomate américain • Écrivain américain • Franc-maçon • Antiesclavagiste • Membre de la Royal Society • Personnage de l'histoire coloniale des États-Unis • Père fondateur des États-Unis d'Amérique • Lumières • Naissance en 1706 • Décès en 1790