Carouge

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Carouge (GE) (Genève)

Administration
Pays	Suisse
Canton	Genève
Langue(s)	Français
Syndic / Maire / Président de commune	Mme Jeannine de Haller
Localité	Les Acacias, Pinchat
Code postal	1227 Carouge 1227 Les Acacias
N° OFS	6608
Site Web	www.carouge.ch
Géographie
Latitude	46° 11' N
Longitude	06° 08' E
Altitude	382 m
Superficie	2,63 km²
Communes limitrophes	[~[Genève]], Veyrier, Lancy
Démographie
Population - Totale (année) - Densité	18 846 hab. (2005) 7 166 hab/km²
Gentilé	Les Carougeois
Localisation

Carouge (GE) est une commune suisse du canton de Genève.

Sommaire

1 Géographie
2 Histoire
3 Voir aussi
- 3.1 Bibliographie
- 3.2 Liens externes

[modifier] Géographie

Elle jouxte la ville de Genève et fait partie de son agglomération. Elle est réputée pour son vieux Carouge, un quartier qui garde un certain charme et où les terrasses des bistrots sont très courues lorsque les beaux jours reviennent. Bordant l'Arve, Carouge est également surnommée "cité sarde" du fait de son passé.

[modifier] Histoire

Le bourg de Carouge devient capitale de la province du même nom en 1780, sous Victor-Amédée III de Sardaigne, afin qu'elle concurrence la ville de Genève. Le bourg progresse rapidement pour devenir une ville royale en 1786, date à laquelle la cité reçoit son blason : un lion au pied d'un arbre.

Carouge se développe rapidement sous la volonté de Victor-Amédée III, qui abolit les péages afin que les marchands restent à Carouge plutôt que s'acquitter du péage à Genève. La ville bénéficie également d'une certaine liberté religieuse, les juifs et les protestants obtiennent la tolérence du culte.

Carouge sera par la suite rattachée à la France le 2 octobre 1792 en intégrant le département du Mont-Blanc ayant Chambéry pour chef-lieu, puis en 1798 le tout nouveau département du Léman dont Genève devient le chef-lieu. Elle restera française jusqu'en septembre 1814. Carouge est offerte au canton de Genève par le traité de Turin du 16 mars 1816, ainsi que 31 autres communes savoyardes et françaises, canton qui avait rejoint la Confédération suisse à l'occasion des traités de Paris et de Vienne en 1815. Cette cession est accompagnée d'une petite zone exempte de douanes sardes. Une des places de Carouge s'appelle d'ailleurs « place de Sardaigne ».

Le premier tramway (qu'on nommait alors "chemin de fer américain") de Suisse fut mis sur pied sur la ligne Carouge-Place Neuve. Après Paris, Liverpool et Londres, Carouge et Genève possèdent des voitures sur rail, tirées par des chevaux. La traction hippomobile fut ensuite remplacée par la vapeur dès 1878 puis électrifiée dès 1894. La ligne "12", qui est la plus ancienne ligne de tram européenne encore en service aujourd'hui, fut créé dans les années 1900 et fut internationale: elle relia Saint-Julien-en-Genevois et Annemasse, deux villes françaises, en traversant le canton de Genève. Depuis 1995, le tram 13 traverse également la commune.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

Souvenirs d'un gamin de Carouge, Paul Maerky, 1937 (ISBN 2-05-101478-7)
Les nouveaux souvenirs d'un gamin de Carouge, Raymond Zanone, 1996 (ISBN 2-05-101470-1)