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Charbon (maladie)

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Pour les articles homonymes, voir charbon. 

Bactéries de Charbon
Bactéries de Charbon

Le charbon est une maladie infectieuse aiguë causée par Bacillus anthracis, une bactérie identifiée par les français Rayer et Davaine en 1850. Le charbon est une anthropozoonose, c'est-à-dire une affection qui touche aussi bien l'animal que l'Homme.

Bacillus anthracis est une arme bactériologique potentielle depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et a été particulièrement médiatisée à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Certains journalistes francophones, ont confondu l'anthrax qui en français ne désigne qu'une staphylococcie cutanée et le charbon, car dans les pays de langue anglaise, anthrax désigne la maladie infectieuse due à Bacillus anthracis.

Sommaire

[modifier] Historique

Avant Pasteur il n'était pas toujours facile de distinguer l´anthrax : conglomérat de furoncles dû au staphylocoque doré, d'évolution généralement bénigne, et le terrible « charbon ».

L'anthrax, pour le Larousse du XXe siècle — édition 1928 —, est une « survivance du temps où cette affection était confondue avec le charbon » ! Il représente un amas de furoncles. L'ensemble, rouge vif, est violacé à son sommet.

En mai 1881, à Pouilly-le-Fort, près de Melun, Pasteur réalise une grande expérience de vaccination sur 50 moutons. Il prépare deux lots de 25. Le premier lot reçoit, à 15 jours d'intervalle, deux injections de vaccin anti-charbonneux préparé par Louis Pasteur et ses collaborateurs. Puis les deux lots reçoivent une injection de culture vivante de bacille charbonneux. Tous les animaux non vaccinés meurent. Tous les vaccinés survivent. Pasteur, qui n'est pas médecin mais chimiste, est désormais célèbre.

Dans son livre "A l'ombre de Pasteur" publié en 1938, Adrien Loir, neveu de Pasteur, écrit clairement que le vaccin utilisé lors de l'expérience de Pouilly-le-Fort est un vaccin atténué par le bichromate de potassium, c'est-à-dire selon le procédé du médecin et vétérinaire [1] Henry Toussaint [2].

Voici ce que raconte le neveu de Pasteur sur l'expérience de Pouilly-le-Fort :

« En même temps qu'il (= Pasteur) cherchait l'atténuation de la bactéridie charbonneuse par l'oxygène de l'air, Chamberland et Roux essayaient l'action des différents antiseptiques sur ce microbe.

Ils avaient obtenu, avec le bichromate de potasse, une atténuation évidente. Ils inoculèrent deux moutons avec cette culture atténuée, et constatèrent, après inoculation virulente, que ces deux moutons étaient vaccinés. Au laboratoire de la rue d'Ulm [3], on travaillait chacun de son côté. Tous, la même question, mais avec la directive particulière de son esprit propre. On parlait peu des détails des expériences faites individuellement.

Pasteur, à ce moment, poursuivait l'atténuation des virus par l'oxygène de l'air. C'était une théorie qu'il avait conçue. L'oxygène détruisait la virulence de tous les microbes. Ce n'est, en effet, que longtemps après que Chamberland et Roux obtinrent l'autorisation de publier leurs propres expériences.

Mais, à l'époque, Pasteur fut entraîné à l'Académie de Médecine à faire la célèbre expérience de Pouilly-le-Fort. Ses ennemis lui firent signer le protocole d’une expérience qu’ils ne jugeaient pas possible d’être réalisée. Pasteur, dans sa fougue, signa le protocole. Sur cinquante moutons, il devait en vacciner vingt-cinq, et, à l’inoculation virulente, seuls les témoins qui n’avaient pas été vaccinés, devaient mourir.

En revenant au laboratoire où il annonça la chose, ses collaborateurs lui demandèrent, en faisant des objections, de quel vaccin il allait se servir. Il répondit : « Celui au bichromate de potasse». C’est en effet celui qui fut utilisé. Il n’avait du reste pas parlé dans le protocole du moyen employé pour obtenir l’atténuation.

Pour lui, la vaccination jusque là secondaire, et elle venait de prendre la première place » [4].

Adrien Loir écrit plus loin dans son livre : « Plus tard, à ceux qui travaillent dans son laboratoire et lui disent qu’ils ont obtenu l’atténuation de la bactéridie charbonneuse par un antiseptique, il (= Pasteur) répond : « Moi vivant, vous ne publierez pas cela, avant d’avoir trouvé l’atténuation de la bactéridie par l’oxygène. Cherchez-la » [5].

Les notes secrètes de Pasteur, déposées par celui-ci à l'Académie des Sciences et connues aujourd'hui depuis 1988 [6], ont expliqué qu'il avait employé en fait le vaccin chauffé et atténué au bichromate de potassium, mis au point par Henry Toussaint.

Dans son compte rendu d'expérience à l'Académie, au contraire, Pasteur déclare que c'est son vaccin atténué à l'oxygène qui lui a permis de réussir l'expérience sur les moutons charbonneux ! Sur le site de l'institut Pasteur, on apprend également (dans la biographie de Chamberland, un des collaborateurs de Louis Pasteur) que le vaccin utilisé à Pouilly-le-Fort fut celui qui avait été atténué par du bichromate de potassium, donc le vaccin de Toussaint [7]... La gloire fut pour Pasteur...

Toussaint avait bien déposé un pli à l'Académie sur son vaccin révolutionnaire à germe tué. Il va le modifier en remplaçant le bichromate de potassium, trop violent, par l'acide phénique permettant, cette fois, un vaccin stable et efficace. Hélas, sa mort prématurée (à 45 ans) va l'empêcher de breveter en temps voulu sa découverte. Et c'est Pasteur qui va en profiter, pour s'attribuer la paternité d'un vaccin qu'il ne comprenait d'ailleurs pas, puisqu'il ne pouvait admettre qu'un germe tué puisse déclencher une immunité qui, selon lui, ne pouvait venir que d'une forme vivante.

Tout cela est vraiment loin d'être anodin : de fait, dans le cas de la rage, c'est encore le vaccin chauffé de Toussaint qui va sauver Pasteur des désastres provoquées par le sien. Et c'est un autre vétérinaire, Galtier qui va fixer le protocole de vaccination par voie veineuse et fabrication à partir de salive d'animaux enragés, plutôt que le vaccin de Pasteur par voie abdominale et à base de broyats de cervelles d'animaux enragés, vaccin très septique, mal stabilisé par l'oxygène, et qui va provoquer des rages vaccinales et des septicémies.

Galtier, s'il n'était pas mort avant, était proposé pour le prix Nobel pour ses travaux sur la rage. Une fois de plus, c'est Pasteur qui aura les honneurs : on ignora les vrais protagonistes des vaccinations contre le charbon et la rage.

[modifier] Description du germe

Structure secondaire de la toxine d'anthrax en motif de clé grecque.
Structure secondaire de la toxine d'anthrax en motif de clé grecque.

Bacillus anthracis est une bactérie à gram positif ; le bacille est immobile (ne possède pas de flagelle), ce qui le distingue des autres Bacilli qui sont mobiles; la bactérie est sporulante et son type respiratoire est aérobie/anaérobie facultatif. Les spores du bacille du charbon sont hautement résistantes. Elles germinent en une forme végétative lorsqu’elles se trouvent dans des environnements tels que le sang ou les tissus, des Hommes ou des animaux ; riches en acides aminés, en nucléotides et en glucose. Malgré leur haute résistance, les spores ne se reproduisent pas, en revanche elles peuvent survivre des dizaines d’années dans le sol. Il existe un problème de destruction de Bacillus anthracis de par la résistance des spores à la sécheresse, la chaleur, les rayons ultra-violets, les rayons gamma et à de nombreuses substances désinfectantes. Bacillus anthracis possède deux facteurs de virulence :

  • Tout d’abord la capsule lui permet d’échapper à la phagocytose.
  • Ensuite il existe deux toxines composées de trois protéines distinctes (l’antigène protecteur, le facteur œdématogène et le facteur létal). Lorsque les deux premières protéines sont associées, elles forment la toxine œdématogène tandis que lorsque l’antigène protecteur est associé au facteur létal il y a formation de la toxine létale. Cette dernière agit directement sur la virulence de la bactérie, si elle subit une déficience, la virulence sera réduite d’un facteur de 1 000.

[modifier] Pathologie humaine

Chez l'Homme, le charbon se manifeste le plus souvent par sa forme cutanée : la pustule maligne. Celle-ci débute par une petite tache rouge et prurigineuse, puis apparaît une vésicule et un phlyctène (ampoule) qui se rompt et forme une escarre noirâtre d'où le nom de la maladie.

L'inhalation de l'agent infectieux provoque le charbon pulmonaire gravissime qui peut se compliquer de septicémie charbonneuse.

Les antibiotiques adaptés administrés tôt, en dose suffisantes et suffisamment longtemps ont une efficacité certaine.

[modifier] Voies de contamination et conséquences sur l’organisme

Il existe différentes sortes de contamination de Bacillus anthracis engendrant des degrés de conséquences divers sur l’organisme. L’infection chez les humains se produit par des spores provenant habituellement d’animaux ou de produits d’animaux contaminés mais également lors d’une propagation volontaire. Il existe trois formes de contamination du charbon :

  1. Le charbon cutané.
  2. Le charbon gastro-intestinal.
  3. Le charbon par inhalation.

Ces trois formes ont des conséquences diverses sur l’organisme.

[modifier] La forme cutanée

Cette contamination représente la forme la plus fréquente. Cette infection résulte d'un contact entre les spores et une blessure. Cette forme de charbon représente 95% des infections dues au Bacillus anthracis.

Cette infection provoque la formation d’une macule à l’endroit de l’inoculation et provoque des démangeaisons. Un jour après, elle se transforme en ulcération entourée de vésicules. Le bouton est indolore et enfoncé, il se dessèche et se couvre ensuite d’une croûte noire. Dans 80 % des cas, la blessure guérit sans complication, malgré tout, dans certains cas l’œdème s’intensifie et prend du volume engendrant une déformation du visage. Dans un premier temps une forte fièvre apparaît qui sans traitement entraîne de fortes complications. Ces complications évoluent vers la mort dans 5% à 20% des cas.

[modifier] La forme gastro-intestinale

Cette infection résulte de la consommation de viande contenant des endospores, une infection due à Bacillus anthracis par voie gastro-intestinale est cependant peu répandue.

Le charbon gastro-intestinal apparaît dans le cas où des spores se retrouvent dans les voies gastro-intestinales supérieures ou inférieures. Dans le premier cas, la forme oropharyngienne se caractérise par l’apparition d’un ulcère œsophagien ou oral avec une adénopathie lymphatique régionale et une septicémie. Dans les cas où les spores se présentent dans les voies gastro-intestinales inférieures, les nausées et vomissements sont rapidement suivis de diarrhées sanguinolentes, d’une perforation des intestins et de septicémies ; une ascite massive peut apparaître. Le taux de mortalité de cette forme est variable mais élevé et peut atteindre 100 %.

[modifier] La forme respiratoire

Cette forme de charbon provient de l’inhalation de spores via des particules ou un aérosol contaminé. L’inhalation de spores est suivie d’un syndrome grippal peu spécifique accompagnée de fièvre, de douleurs musculaires, de maux de tête et de toux sèche.

Les spores se déposent dans les alvéoles pulmonaires. Les macrophages qui les phagocytent éclatent et les spores libérées sont transportées par le système lymphatique aux ganglions trachéobronchiques. Les spores donnent naissance a des formes végétatives qui se multiplient et qui produisent des toxines jusqu’à soixante jours plus tard.

Deux à quatre jours après le début des symptômes, il apparaît une soudaine aggravation de la situation générale. On observe une insuffisance respiratoire grave, des douleurs rétrosternales aiguës et une hypotension. Une méningite hémorragique peut être une complication supplémentaire s’ajoutant aux syndromes.

Parfois le patient meurt quelques heures après le début de cette deuxième phase. À cet instant, une radiographie du thorax présente une image typique de la dilatation médiastinale caractéristique de la lymphodénopathie médiastinale hémorragique et la médiastinite. Cette forme ne représente certes que 5 % des cas de charbon mais son taux de mortalité est estimé entre 90 et 100 %.

[modifier] Propagation du charbon

La forme de charbon par inhalation étant la plus mortelle, la propagation malveillante de Bacillus anthracis peut être dangereuse lorsque de grandes quantités de spores sont dispersées dans un aérosol. Cette menace doit être prise au sérieux car l’organisme peut relativement facilement être fabriqué à partir de sources naturelles.

Il n’est toutefois pas évident de fabriquer un aérosol infectieux de charbon. En effet, les particules dispersées doivent être d’une taille comprise entre 1 et 5 micromètres et il faut une quantité suffisante d’énergie pour permettre une dispersion dans l’air.

De plus la dose infectieuse 50 pour l’inhalation du charbon est estimée à 10 000 spores. C’est la dose de spores nécessaire pour que 50% des personnes exposées développent la maladie.

Le plus grand risque pour l’Homme se situe au moment où les spores du charbon se libèrent dans l’air et tout le temps où elles restent dans l’air. Une fois les spores à terre, le risque de contamination est beaucoup moins grand. La dispersion des spores doit donc prendre en compte les facteurs météorologiques et les caractéristiques de l’aérosol.

[modifier] Transmission de Bacillus anthracis

La transmission peut se faire uniquement lors de contact avec des dépouilles d’animaux infectés ou des animaux eux-mêmes. En effet la transmission d’homme à homme n’a pas été prouvée. Les patients ne constituent aucun danger, il n’est donc pas nécessaire de les isoler.

[modifier] Les traitements

L’infection de Bacillus anthracis peut être détruite par un traitement. Celui-ci doit être précis et commencé dès l’apparition des symptômes. Il existe un vaccin, qui est recommandé aux personnels de laboratoire fréquemment exposés aux échantillons cliniques et aux cultures.

Il existe différents médicaments à utiliser lors d’une infection à Bacillus anthracis. Ceux-ci varient selon l’âge du patient et le degré de la maladie. Les principaux médicaments sont :

[modifier] Le risque terroriste

Les récents événements aux États-Unis nous ont montré que Bacillus anthracis était un des germes qui pourrait constituer une menace terroriste biologique majeure.

Des souches (de différentes virulences) sont détenues dans les collections officielles telles que celle de l'Institut Pasteur de Paris. Des souches «  sauvages » issues du bétail contaminé sont plus que rarissimes en France . Les deux derniers épisodes français sur les cheptels datent des années 1990 ( Haute-Savoie et Pyrénées Atlantiques). La culture bactériologique nécessite des milieux de culture basiques mais de grandes précautions quant au risque de contamination de l'opérateur et n'est possible que dans des laboratoires spécialisés type P3. Il est kamikaze de vouloir et de réussir à cultiver B.a. sur un coin de sa table de cuisine. Toutes les souches de B.a. n'ont pas le même pouvoir pathogène et le perdent souvent lors de multiples repiquages. La dissémination des spores est variable, faible en général, et les souches militaires sont spécialement traitées en surface afin d'augmenter ce pouvoir de dissémination. La menace existe mais elle ne peut être que ponctuelle, destinée à effrayer les populations et/ou tuer un nombre restreint de personnes après un temps d'incubation qui rend alors très difficile la localisation de l'endroit de dissémination et du contage.

[modifier] Déclaration obligatoire

En France et en Belgique, cette maladie est sur la liste des Maladies infectieuses à déclaration obligatoire.

[modifier] Références

  1. Henry Toussaint était médecin et vétérinaire.
  2. Adrien Loir, A l'ombre de Pasteur, éd. Le mouvement sanitaire, 1938, p 18 et 160
  3. Le laboratoire de Pasteur se trouvait à la rue d'Ulm.
  4. A l’ombre de Pasteur, Adrien Loir, éd. Le mouvement sanitaire, 1938, p 18.
  5. A l’ombre de Pasteur, Adrien Loir, éd. Le mouvement sanitaire, 1938, p 160.
  6. Pierre-Yves Laurioz, La réalité après la légende, éd. De Paris, 2003, p 61
  7. Portail de l’institut Pasteur , où l’on découvre qu’en 1880, le collaborateur de Pasteur « Chamberland prend part aux expériences de vérification du vaccin anticharbonneux de Toussaint, professeur à l'Ecole vétérinaire de Toulouse, et démontre que le vaccin n'est pas efficace. 04/1881 Deux jours avant la signature du protocole expérimental de Pouilly-le-Fort (expérience publique de vaccination anticharbonneuse sur des moutons), Ch. Chamberland se livre avec L. Pasteur à une expérience comparative. Chacun prépare un vaccin anticharbonneux, Pasteur traitant la culture microbienne par l'oxygène de l'air, Chamberland par un antiseptique, le bichromate de potassium. Le second vaccin s'avère être le plus efficace; Pasteur l'utilisera lors des expériences, couronnées de succès, de Pouilly-le-Fort. ». Le vaccin utilisé à Pouilly-le-Fort contre le charbon fut bien le vaccin atténué à base de bichromate de potassium d’Henry Toussaint…

[modifier] Liens internes

Henry Toussaint

[modifier] Liens externes

Le bioterrorisme Julien Tap, Omar Lakhdari et al., IUT créteil génie biologique 2002

Très important site en français doublé d'une version anglaise J.P. Euzéby, Dictionnaire de Bactériologie Vétérinaire : Bacillus anthracis

Si nous devons aller au charbon…, Le Généraliste n°2146, 19 octobre 2001

Le charbon

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