Commandement unifié de l'Intifada
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Le Commandement unifié de l'Intifada a été formée en 1987 par les comités populaires[1] pour diriger la première Intifada qui a éclaté d'une manière spontanée. Elle comprenait 1/3 de représentants du Hamas pour 2/3 de l'OLP mais le Hamas s'est retirée en mai 1988, continuant la lutte à son compte [2]. Coté Olp, on ne trouvait que ses quatre principale factions : Le Fatah, le Front démocratique pour la libération de la Palestine, le Front populaire de libération de la Palestine et le Parti communiste[1]. Les actions du commandement ne dépendaient pas de la direction de l'OLP qui se trouvait à Tunis. Ses membres affirmait leur loyauté à l'égard de l'OLP mais remettent en cause l'infaillibilité de ses dirigeants. L'OLP et Israël furent alors contraint de s'accommoder d'un nouveau partenaire qui ont imposé dans les territoires occupés une nouvelle manière d'agir et une autre conception de la population qui est devenue plus autonome et qui dirigeait le combat contre Israël à son propre titre [3] . Les membres qu commandement ont gardé l'anonymat et sont inconnus à la majorité des Palestiniens . Leur participation fut tenue secrète après leur arrestation et leur expulsion par Israël .
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[modifier] Lutte avec l'OLP
Dés son apparition le commandement fut contraint à la clandestinité, non seulement pour échapper aux Israéliens mais aussi aux chefs en exil de l'OLP qui craignaient de voir un sous-commandement les remplacer dans les territoires. Pour eux, le commandement unifié de l'Intifada doit suivre et exécuter les décisions de la direction en exil. Arafat exigea par exemple que les tracts distribués par le commandement portent la signature de l'OLP à coté du titre du Commandement. Une polémique éclate sur le statut du Commandement. Arafat le définit comme un simple bras de l'OLP c'est à dire un instrument d'exécution dépourvu de tout pouvoir propre ce que refusent les partisans du commandement. Un assistant de l'Université de Bir Zeit tenta de proposer une formule selon laquelle le commandement serait unifié comme « l'un des organes » ou « une partie du corps » de l'OLP ce que refuse la direction de l'OLP car cela signifie que les membres du Commandement sont des partenaires dotés d'un certain pouvoir et non pas comme des personnes qui exécutent simplement des ordres. De cette situation la direction du Commandement perd son indépendance et aucun de ses membres ne peut se présenter comme un héros de l'Intifada. En plus Arafat s'opposa à toute mobilisation de l'opinion en leur faveur [4].
[modifier] Fonctionnement
Vers la moitié de l'année 1987, avant l'éclatement de la Première Intifada , Fayçal Husseini optait pour l'idée de créer une direction centrale pour diriger les différents comités de coordination. Ce travail fut interrompu suite à son arrestation ce qui permit au Commandement de remplir ce vide. Certains comme Mohammed Labadi la voyait comme une organisation capable de donner des ordres aux différentes organisations qui se trouvaient dans les territoires, alors que le Fatah la voyait plutôt comme une affirmation des revendications de la population. Les différents partis se mettent alors d'accord pour lui donner la fonction de guide à l'ensemble des Palestiniens des territoires occupés. Le Front démocratique pour la libération de la Palestine propose d'organiser des élections secrètes pour désigner ces membres mais cette idée fut abandonné car elle était difficile a organisé. Chacune des quatre organisations qui forment l'OLP doit alors nommer un représentant. Les quatre représentants ont le même statut quelque soit le poids de l'organisation et les plus petites organisations comme le parti communiste avait le droit de véto[5]. Le Commandement n'a pas de président mais il était régit par un système de rotation et chaque organisation dirigeait des membres indépendamment des autres.
[modifier] Commandement de Gaza
Peu après la création du Commandement unifié de l'Intifada en Cisjordanie, Le FDLP créa un commandement similaire dans la bande de Gaza et cela grâce à Mohammed Labadi qui en amorça le processus à travers son beau-frère Jamal Zakut qui parla de cette idée à Tafiq Abou Housah. Jamal Zakut imaginait une organisation comprenant tous les représentants des organisations de la bande de Gaza. La première réunion du Commandement fut organisé au domicile de Jamal Zakut [6]. Le Jihad islamique impose pour joindre le mouvement de mettre la signature de leur faction à coté de celle du Commandement dans tous les tracts et ont même essayé que les communiqués commencent par « Au nom d'Allah le miséricordieux » ce que le parti communiste refuse en justifiant que les manifestes était d'ordre politique et non par religieux. Les membres de la branche, excepté du représentant du parti communiste, de Gaza était plus jeune que ceux de Cisjordanie mais le Commandement de Gaza ne parvint jamais à avoir la même stature que la branche cisjordanienne. Ses tracts sont une copie exacte de ceux imprimés par le Commandement de Cisjordanie. La Branche ne connait pas le même succès qu'en Cisjordanie, son influence resta limité et le Shin Beth mit un terme au groupe vers mi-février 1988 et Jamal Zakut a été le premier à être interrogé mais refuse de parler ou de collaborer qu'après les confessions des trois autres membres du mouvement et fut ensuite déporté, le seul du groupe à l’être, au Liban [7].
[modifier] Les composantes du Commandement
[modifier] Fatah
Le volant de l'Intifada était principalement entre les mains du Fatah qui oscillait entre la ligne politique dure du Front populaire et modéré des communistes [8].
[modifier] Parti communiste de Palestine
Contrairement aux autres organisations palestiniennes , le parti communiste de Palestine était dirigé par des gens qui vivait dans les territoires , il n'avait pas des instructions à recevoir et ne dépendait pas de bureaux exécutifs exilés à l'étranger. Son leader Bashir Barghouti qualifiait le Commandement de d'« excrément bureaucratique » et le voyait comme un «exemple affligeant» de la manière dont l'OLP cherchait à imposer ses volontés du sommet . Les membres du parti critiquait l'obéissance de certains membres du Commandement au moindre propos d'Arafat car selon eux les dirigeants à Tunis ignorait le situation réelle dans les territoires et sont incapable de gérer l'Intifada . Ils exigeaient alors une pleine liberté d'initiative [9]. Malgré les réserves , le parti ne refusent pas d'entrer au Commandement mais fit sentir qu'il ne partageait pas les idées des autres organisations ainsi que leur manière d'agir . Le parti fut utilisé notamment pour les actions rapides car sa structure et la présence de ses dirigeants dans les territoires occupés lui ont permis une exécution efficace des ordres . Le parti était en faveur d'une Intifada non violente . Il s'oppose aux demandes du Front populaires qui étaient en faveur de l'escalade des violences préférant le déploiement de leurs énergies dans l'organisation de l'opinion notamment dans le journal du parti "Al Watan" qui promouvait la reconnaissance de l'État d'Israël dans ss frontières de 1967 et la dissociation avec le "terrorisme" . Le parti appela aussi à publier un manifeste en hébreu afin de toucher la population israélienne ce que refusa le front populaire . Dans les questions politiques , les communistes se retrouvaient seuls . Ils s'opposaient aux idées appelant à la destruction de l'administration civile et la rupture avec l'économie israélienne . Pour eux les frontières du futur état palestinien se situaient à la ligne verte et voyait l'Intifada comme un combat dirigé contre l'occupation et non contre l'existence d'Israël , mais leur efforts n'aboutirent à rien et se trouvent confrontés aux aures groupes qui s'opposaient à toute modération de leur ligne politique[10]. Le front populaire à travers la voix de Abou Ali Mustafaaccusa alors le parti de trahir la ligne officielle de l'Olp en prônant des discussions directes avec Israël , la reconnaissance mutuelle et l'acception des frontières de 1967 [11].
[modifier] Front populaire
[modifier] Front démocratique
[modifier] Documentation
- Zeev Schiff, Yaari Ehud, Intifada , Simon & Schuster , ISBN 978-0671710538
[modifier] Notes
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