Liban
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Devise nationale : Ma patrie a toujours raison | |||
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Langue officielle | Arabe | ||
Langues usuelles | Français, arménien | ||
Capitale | Beyrouth 33° 52'48. N, 35° 29'60 E |
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Plus grande ville | Beyrouth | ||
Président | Émile Lahoud | ||
Premier ministre | Fouad Siniora | ||
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 159e 10 452 km² 1,6% |
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Population - Totale (2003) - Densité |
Classé 123e 3 826 0181 hab. 358 hab./km² |
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Indépendance - Date |
De la France 22 novembre 1943 |
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Gentilé | libanais, libanaise | ||
Monnaie | Livre libanaise (LBP ) |
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Fuseau horaire | UTC +2 | ||
Hymne national | Koullouna Lilouataan Lil Oula Lil Alam | ||
Domaine internet | .lb | ||
Indicatif téléphonique |
+961 |
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1 la diaspora libanaise est quant à elle estimée au minimum à 13 millions de personnes à travers le monde. |
Le Liban (لبنان, loubnân) est un pays du Proche-Orient, autrefois l'antique Phénicie. Le Liban est entouré de deux pays, la Syrie avec 376 km de frontière et Israël avec 79 km de frontière, et par la mer Méditerranée avec 240 km de côtes. Beyrouth est la capitale de la république libanaise. La langue officielle est l'arabe et la monnaie la livre libanaise.
Le Liban est fort de sa culture, de ses 18 confessions et de sa diversité géographique. De plus, le Liban est l'un des grands témoins de l'histoire de l'humanité : il est occupé au cours des siècles par diverses civilisations. Le Liban est aussi un espace de tension politique et religieuse important comme l'a montré la guerre civile.
Le Liban est aussi réputé dans le monde pour sa gastronomie et, dans le monde arabe, pour sa musique.
Sommaire |
[modifier] Nom
Le nom officiel du pays est République libanaise. Liban vient de la racine sémitique 'LBN' signifiant blanc, en référence au manteau neigeux des montagnes libanaises, un paysage singulier dans cette région du monde qu'est le Proche-Orient.
[modifier] Histoire
- Articles détaillés : Histoire du Liban, Histoire chronologique du Liban et Guerre du Liban.
[modifier] Politique
- Article détaillé : Politique du Liban.
- 1990 : Suite à l'accord de Taef, les violences de la guerre prennent fin. Avec la chute du général Michel Aoun après une offensive syro-libanaise le 13 octobre 1990, la guerre prend officiellement fin. Elle aura fait 150 000 morts et des centaines de milliers de blessés, d'exilés et de déplacés. Le régime syrien, avec l'accord tacite de la communauté internationale, installe un régime à son service en désignant présidents, ministres, députés et fonctionnaires selon ses intérêts. La dette du pays se creuse en grande partie à cause du pillage organisé par l'occupant. Toute opposition est réprimée et les libertés sont supprimées. Un régime policier et autoritaire se développe sous le mandat de l'actuel président Émile Lahoud.
- 2000 : L'Armée d'occupation israélienne se retire du sud du Liban qu'Israël occupe depuis 1978. Le Hezbollah se pose alors comme le libérateur de cette région. Le Hezbollah apparaît ainsi la première force politique au Liban.
- 2004 : La résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'ONU exige, entre autres, de la Syrie de retirer ses forces du Liban. Elle demande aussi que soit mis fin aux activités militaires de la milice du Hezbollah et réclame le déploiement de l'armée libanaise sur l'ensemble de la frontière internationale avec Israël.
- 2005 : L'ancien premier ministre Rafic Hariri est tué dans un attentat au camion piégé le 14 février. Le député et ancien ministre Bassel Fleyhane, très grièvement blessé dans l'attentat, décède le 18 avril. Une partie des Libanais et la plupart des diplomates étrangers dénoncent l'implication de la Syrie dans cet attentat, mais ni la France, ni les États-Unis ne mettent explicitement en cause la Syrie. Dans les rues de la capitale Beyrouth, les Libanais manifestent contre la présence syrienne. Le mouvement est diversement suivi dans le pays mais les manifestants, essentiellement sunnites, druzes et chrétiens, soutenus par les pays occidentaux, savent que la Syrie ne peut employer la manière forte sans s'exposer à des mesures militaires ou économiques de l'Union européenne ou des États-Unis.
- Le 28 février, le premier ministre pro-syrien Omar Karamé remet sa démission à l'Assemblée nationale.
- Le 8 mars, les partis pro-syriens chiites du Amal et du Hezbollah organisent une contre-manifestation qui rassemble des centaines de milliers de personnes. Omar Karamé est désigné à nouveau Premier ministre et la crise continue. Les forces syriennes se retirent lentement du Liban.
- Le 13 mars, plus de 200 000 (300 000 selon les organisateurs) personnes se rassemblent dans la ville de Nabatiyé (à 75 km au sud de Beyrouth) pour dénoncer les ingérences étrangères occidentales et protester contre la résolution 1559.
- Le 14 mars, l'opposition libanaise, refusant l'occupation syrienne et le régime pro-syrien en place à Beyrouth, rassemble un million de manifestants. La foule réclame, sur la place des Martyrs, la vérité sur l'assassinat de Rafic Hariri, le départ de la présence syrienne et celui du gouvernement Karamé. Le général Michel Aoun, qui avait déclaré en 1989 une guerre de libération contre l'envahisseur syrien, annonce son retour après 15 ans d'un exil forcé en France.
- Le 15 mars, la Syrie après avoir déclaré à l'ONU son intention de retirer l'ensemble de ses forces et personnels de renseignement du Liban, avant les élections législatives libanaises devant se tenir en mai, commence à procéder à des replis remarqués.
- Le 18 mars, un attentat à la voiture piégée touche la banlieue nord de Beyrouth sans faire de victime.
- Le 21 mars, un nouvel attentat a lieu en plein cœur de la région chrétienne du Kesrouan faisant 2 morts et 3 blessés.
- Le 24 mars, la mission de l'ONU mené par Sean Fitzgerald accuse les services de sécurité libano-syriens d'avoir maquillé la scène du crime et créé un climat propice au meurtre d'Hariri. Toutefois, la mission n'accuse pas les gouvernements libanais et syrien d'être responsables de l'attentat.
- Le 13 avril, le premier ministre Omar Karamé démissionne à nouveau, quittant au passage le camp pro-syrien.
- Le 14 avril, Najib Mikati est désigné Premier ministre d'un gouvernement de transition chargé d'organiser des nouvelles élections. Membre de la faction pro-syrienne, il est cependant accepté par l'opposition et semble être un compromis valable entre les deux factions.
- Le 26 avril, les forces armées syriennes semblent s'être retirées du Liban d'après une première inspection de l'ONU. Elle réserve sa réponse concernant les services de renseignements syriens pour lesquels une inspection plus poussée est nécessaire. Les États-Unis et l'ONU ne croient pas à l'évacuation des services de renseignements syriens et annoncent des missions d'inspections supplémentaires. Ils dénoncent par ailleurs l'existence d'une liste noire dressée par la Syrie contre des opposants libanais.
- Le 7 mai, le général Aoun rentre de France.
- Du 29 mai au 19 juin ont lieu les élections législatives. La coalition anti-syrienne menée par Saad Hariri, le fils du Premier ministre assassiné, remporte 72 des 128 sièges.
- Le 2 juin, un attentat à la voiture piégée tue le journaliste Samir Kassir, éditorialiste du journal An Nahar, à Beyrouth (Achrafieh). Cofondateur du Parti de la gauche démocratique, il prend position à de nombreuses reprises contre les activités de la Syrie au Liban et dénonce publiquement les menaces directes de la part d'agents syriens. Les États-Unis demandent à l'ONU de mener une enquête internationale. Des agents du FBI et des services secrets français sont dépêchés sur place.
- Le 21 juin, l'ancien secrétaire général du Parti communiste libanais (PCL) Georges Hawi est à son tour tué dans un attentat à la voiture piégée dans le centre de Beyrouth (Wata Moussaytbeh). Dès la mort d'Haoui connue, le secrétaire général du PCL, Khaled Hadada, pointe immédiatement du doigt les agents liés à la Syrie au sein des services de renseignement libanais.
- Le 12 juillet, le ministre de la défense Élias Murr est blessé dans un attentat à la voiture piégée dans le nord-est de Beyrouth.
- Le 30 août, le procureur général allemand Detlev Mehlis, mandaté par l'ONU pour enquêter sur le meurtre d'Hariri, fait arrêter 4 généraux pro-syriens suspectés d'avoir préparé et facilité le crime. Occupant des postes-clés des services de sécurité sous l'occupation syrienne, ils avaient méthodiquement mis au pas toute opposition au régime de Damas. Ils avaient démissionné suite aux pressions de la rue.
- Le 25 septembre, May Chidiac, journaliste de la télévision LBC et partisane des Forces libanaises, est grièvement blessée dans un attentat à la voiture piégée à Jounieh. Elle est amputée de la main et de la jambe gauche.
- Le 20 octobre, Detlev Mehlis remet son rapport au Secrétaire général de l’ONU Kofi Annan. Il conclut à une implication quasi-certaine des services de renseignements syriens et libanais. La Syrie et le Président libanais Émile Lahoud, mis en cause dans le rapport, démentent vigoureusement toute implication dans l'assassinat.
- Le 12 décembre, le député chrétien Gébrane Tuéni, directeur du journal An Nahar, est tué dans l'explosion d'une voiture piégée à Beyrouth (Mkallès). L'attentat fait 3 autres morts. Son père Ghassan le remplace comme député le 21 janvier 2006.
- Le 5 février 2006, des manifestants contre la publication des caricatures de Mahomet dans un journal danois, s'attaquent violemment aux voitures, aux magasins et aux maisons dans le quartier Chrétien d'Achrafiyeh, où se trouve le consulat du Danemark, qui, pourtant, restera indemne.
- Le 6 février, après plusieurs mois de négociations, le général Michel Aoun et le Sayyed Hassan Nasrallah, représentant respectivement le Courant Patriotique Libre et le Hezbollah signent un document d'entente national de 10 points concernant directement l'avenir du Liban. Un résumé de ce document est disponible à l'adresse [1]. Les principaux points de ce document d'entente sont actuellement repris dans tous les accords du dialogue national libanais toujours en cours.
- Le 7 juillet, l'ancien président de la République Elias Hrawi, pro-syrien, est décédé des suites d'un cancer des reins. Il est inhumé dans sa ville natale à Zahlé.
- Le 12 juillet, suite à la capture de deux soldats israéliens par le Hezbollah à la frontière avec Israël, de violents combats éclatent entre les deux parties. Le Premier ministre de l'état hébreu, Ehud Olmert rend le gouvernement libanais responsable de la dégradation de la situation. Pour lui, c'est un casus belli. Israël ne déclare cependant pas officiellement la guerre à l'État libanais… car la paix n'a jamais été signée depuis la première guerre israélo-arabe de 1948. Le Liban et Israël ont signé un cessez-le-feu
- Le 13 juillet, l'aéroport de Beyrouth et divers points stratégiques (ponts, routes, ports, aéroports, bases militaires…) sont bombardés par l'armée israélienne, causant de lourds dommages à une économie libanaise déjà surendettée par les frais de reconstruction engagés depuis la fin de guerre civile.
- Article détaillé : Conflit israélo-libanais de 2006.
-
- Le 30 juillet, un bombardement israélien sur un immeuble de 3 étages à Cana qui, d'après l'armée israélienne, était une base de lancement de missiles Katioucha provoque la mort de 28 à 57 personnes. On compte 16 à 33 enfants parmi les victimes (selon les secouristes libanais et les ONG).
- Article détaillé : Bombardement de Cana de 2006.
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- Le 21 novembre, le ministre de l'industrie, Pierre Gemayel, est assassiné à bord de son véhicule dans les environs de Jdeideh, dans la banlieue de Beyrouth. Le ministre était le fils d'Amine Gemayel, ancien Président de la République Libanaise.
- Le 1er décembre, l'opposition libanaise, principalement constituée du parti Hezbollah, du mouvement Amal et du Courant Patriotique Libre organise un sit-in au centre-ville de Beyrouth, face au "Grand Sérail", siège du gouvernement de Fouad Siniora (issu des "forces du 14 mars"), duquel ils demandent la constitution d'un gouvernement d'union nationale.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Géographie
- Articles détaillés : Géographie du Liban et Villes du Liban.

Le Liban, pays du Levant (Proche-Orient), est une étroite bande de terre bordée par la mer Méditerranée sur 240 km de côtes. Long de 250 km et large de 25 à 60 km, il s'étend entre la Syrie sur 376 km et Israël au Sud sur 79 km. Sa superficie est de 10 452 km².
Relief très varié : la montagne occupe la plus grande partie du territoire.
On distingue 4 zones successives, orientées parallèlement au rivage :
- l'étroite plaine côtière alluviale, limitée par une côte coupée de promontoires rocheux favorables, depuis les Phéniciens, à l'installation de ports.
- le massif du mont Liban (Jabal Lubnan) s'incline lentement vers le sud jusqu'aux monts Galilée et culmine à 3 090 mètres au Qurna al-Saouda. Des rivières creusent des gorges profondes dans la montagne. Le versant occidental est couvert de forêts de pins et de cèdres.
- la haute plaine intérieure de la Bekaa - 900 mètres d'altitude - bien irriguée, est le grenier de la région depuis l'antiquité, elle est prolongée par l'Akkar au nord. Le fleuve Oronte se dirige vers le nord et le Litani y coule en direction du sud.
- enfin le massif de l'Anti-Liban, plateau désertique installé à 2 300 mètres d'altitude, est prolongé au sud par le mont Hermon et constitue une frontière naturelle avec la Syrie.
Coordonnées géographiques : 33°50N; 35°50E.
[modifier] Relief
Le relief est très varié .
[modifier] Climat
Climat méditerranéen plus rude dans les montagnes, doux à chaud, hivers humides avec des étés chauds et secs ; les montagnes libanaises connaissent d'importantes chutes de neige.
Saisons les plus favorables : avril-juin et septembre-octobre. Température de la mer autour de 25° en été
[modifier] Économie
- Article détaillé : Économie du Liban.
[modifier] Démographie
- Article détaillé : Démographie du Liban.
Son emplacement géographique, sa richesse en eau, ses montagnes dominant le Proche-Orient, son ouverture sur la Méditerranée et son climat tempéré, lui donnent une haute importance stratégique, économique, politique et militaire. C’est pour cela qu’il a été le lieu d’un brassage d’une multitude de civilisations et de cultures.
On estime que le Liban compte une population de 3,8 millions d'habitants. Les chiffres qui figurent ci-dessous ne sont pas officiels (il n'y a pas eu de recensement depuis le protectorat français).
ATTENTION: Les pourcentages communiqués ci-dessous sont très souvent modifiés par des internautes en raison de la délicatesse du recensement communautaire au Liban. Il faut donc se méfier des chiffres avancés.
40% de chrétiens (1 530 000 à peu près)
- 850 000 maronites (22.3%)
- 300 000 grecs orthodoxes (7.9%)
- 200 000 grecs catholiques (5.3%)
- 100 000 arméniens orthodoxes (2.6%)
- 30 000 arméniens catholiques (0.8%)
- 20 000 protestants (0.5%)
- 10 000 coptes (0.3%)
- 10 000 chaldéens catholiques (0.3%)
- 10 000 Église catholique romaine, dits "latins" (0.3%)
60% de musulmans (2 270 000 à peu près)
Autres
- Une très petite communauté juive vit toujours au Liban,elle est estimée à 6000 personnes.En 2000 le nombre de juifs libanais inscrits à l'état civil est de 5956. Pour plus d'informations, on peut consulter un moteur de recherche.
Nombre d'inscrits à l'état civil en 2000 sur les listes électorales
- Alaouites : 18 491 (0,7%)
- Arméniens-catholiques : 19 392 (0,7%)
- Arméniens-orthodoxes : 89 649 (3,4%)
- Assyriens : 2120 (0,1%)
- Chaldéens : 2893 (0,1%)
- Chiites : 638 313 (24,1%)
- Coptes : 83 (0%)
- Druzes : 151 971 (5,7%)
- Grecs-catholiques : 146 644 (5,5%)
- Grecs-orthodoxes : 226 488 (8,5%)
- Juifs : 5956 (0.2%)
- Latins : 11 333 (0,4%)
- Maronites : 606 553 (22,9%)
- Protestants : 18 230 (0,7%)
- Sans confessions : 11 762 (0,4%)
- Sunnites : 674 571 (25,4%)
- Syriaques catholiques : 10 076 (0,4%)
- Syriaques orthodoxes : 14 596 (0,6%)
- Total : 2 649 122 (100.00%)
Source : ministère de l'intérieur libanais Vérifiable sur la page http://mappemonde.mgm.fr/num6/articles/Verdeil_Tab1.png
Néanmoins, ces chiffres ne tiennent pas compte de la diaspora, essentiellement chrétienne en Amérique du Nord, Amérique du Sud et Europe, chiite en Afrique et sunnite dans les pays du Golfe Persique et en Australie. Elle est estimée à plusieurs millions (13 millions d'après les estimations de Libanvision dont 6 millions à peu près au Brésil et 2 millions aux États-Unis d'Amérique). Par ailleurs ce chiffre ne tient pas compte des quelques 500 000 réfugiés palestiniens au Liban depuis 1948.
[modifier] Culture
- Article détaillé : Culture du Liban.
Considéré à une époque comme La Suisse du Moyen-Orient, le Liban partage avec celle-ci, outre ses montagnes et son activité bancaire intensive, le raffinement qui se développe ordinairement dans les pays servant de plaques tournantes culturelles et financières.
La raison en est entre autres historique : ceux des Croisés qui avaient pris goût au climat du Liban et y avaient fait souche apprirent vite que le Coran interdisait le prêt à intérêt. Le christianisme oriental ne s'y opposant pas de son côté, et les besoins de financement existant dans tous les pays du monde, ils développèrent donc des activités de banque et de finance, celles-là même qui étaient refusés en Orient par les musulmans et en Occident… par le christianisme occidental. Les chrétiens occupèrent donc au Liban très exactement le créneau qu'avaient beaucoup de juifs en Europe et qu'y auront plus tard les protestants, et cela pour la même raison : coudées franches vis-à-vis des prescriptions de la religion dominante.
[modifier] Langue
- Articles détaillés : Syro-libano-palestinien et Arabe littéral.
L'arabe est la langue officielle, mais la langue parlée est le dialecte libanais. Le dialecte libanais est singulier mais intelligible avec l'ensemble des dialectes du Levant et possède des accents distincts et des expressions propres dans certaines régions du Liban. L'usage de mots d'origine étrangère (anglaise, italienne, turque et française) est très courant dans le dialecte libanais.
Le français et l'anglais sont compris à des degrés divers par près de 50% de la population. Ce sont, après l'arabe, les langues de lecture préférées des Libanais.
L'anglais, dont la popularité s'accroît dans la population, est surtout utilisé dans les affaires.
Notons que l'arménien est parlé par les arméniens au Liban, soit une population de près de 100 000 locuteurs.
D'autres langues existent au Liban (le syriaque - la langue liturgique des maronites -, le turcoman, et le kurde) mais leur usage est très minoritaire (quelques milliers de locuteurs).
[modifier] Communautés religieuses
- Article détaillé : Religion au Liban.
Cette liste ne concerne que les communautés reconnues par l'État. D'autres religions existent sur le sol libanais (issues de l'immigration) sans avoir de statut officiel. Toutefois la liberté de culte est reconnue y compris pour les religions ne jouissant pas d'un statut officiel.
[modifier] Communautés chrétiennes
- Article détaillé : Chrétiens du Liban.
[modifier] Églises catholiques
Les chrétiens catholiques constituent la majorité des chrétiens au Liban. Cependant, la plupart de ces Églises sont uniates, c'est-à-dire des Églises qui ont reconnu l'autorité du pape tout en conservant leurs rites. Le catholicisme tel qu'on le connaît dans le reste du monde est appelé rite latin au Liban.
- Église maronite
- Église grecque-catholique melkite
- Église dite latine (catholicisme romain)
- Église catholique arménienne
- Église catholique syriaque
- Église catholique chaldéenne
[modifier] Autres Églises
Ces Églises sont parfois dites orthodoxes, ce qui prête à confusion : de toutes ces Églises, seule l'Église grecque-orthodoxe est affiliée aux Églises européennes d'Europe de l'Est.
- Église orthodoxe
- Église apostolique arménienne
- Église syriaque orthodoxe
- Église apostolique assyrienne de l'Orient
- Église copte orthodoxe
- Église évangélique (plusieurs Églises évangéliques différentes sont regroupées sous cette dénomination)
[modifier] Communautés musulmanes
- Article détaillé : Musulmans du Liban.
Là encore on trouve une grande diversité dans ces communautés. Les religions alaouites et druzes originellement issues du chiisme sont très différentes de l'Islam orthodoxe.
- Communauté sunnite
- Communauté chiite (chiisme duodécimain)
- Communauté alaouite
- Communauté ismaélite (chiisme septicimain)
- Communauté druze
[modifier] Divers
Date | Événement |
---|---|
22 novembre 1943 | Indépendance du Liban |
6 mai | Fête des Martyrs |
1er août | Fête de l'armée |
1er mai | Fête des travailleurs |
- Articles détaillés : Le football libanais et Cuisine libanaise.
[modifier] Médias
[modifier] Journaux et Magazines
[modifier] Quotidiens
- An Nahar, Le Jour, arabe
- Ad-Diyar, La Demeure, arabe
- Al Safir, arabe
- Al Balad, Le Pays, arabe
- Al Akhbar, arabe
- Al Anwar, arabe
- Al Mustaqbal, arabe
- L'Orient le Jour, français
- The Daily Star, anglais
[modifier] Hebdomadaires et Internet
- La Revue du Liban, français
[modifier] Chaînes TV
[modifier] Tourisme
- Tyr : est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO le vieux port phénicien, les routes romaines et byzantines, la nécropole, les hippodromes romains, les aqueducs romains, les remparts de la ville.
- Anjar : le Grand Palais, les ruines de la Mosquée, le Petit Palais
- Baalbek : La Grande Citadelle, le temple de Bacchus (Dieu de la vigne), le temple de Vénus, Le temple de Jupiter consacré à 3 divinités (Hadad, le Dieu du paradis, Atargates, sa femme et Mercure, leur fils).
- Beiteddine : Connue pour ses palais, ses musées et jardins, Beiteddine est l'une des attractions touristiques majeures du Liban.
- Beyrouth : les 5 colonnes romaines, les thermes romains et les bains publics, les mosaïques byzantines exposées aujourd'hui au National Museum de Beyrouth, le Grand Sérail, l'Hôpital militaire ottoman, la Tour de l'Horloge, la Grande Mosquée Al-Omari (d'abord connue sous le nom de Cathédrale Saint-Jean), Zawiyat ibn al-Arraq (1517), la Mosquée Emir Assaf, la Mosquée Emir Mounzer, la Cathédrale grecque orthodoxe Saint-Georges (1867).
- Bcharré : Ville de Khalil Gibran. Située dans les montagnes à 1400 m d'altitude, sur le bord de la vallée de Kadisha. Elle est à proximité de la forêt des cèdres millénaires du Liban. À Bcharré on pratique le ski alpin sur les hautes montagnes enneigées et le ski de fond dans les sentiers boisés ainsi que le parapente l'été. On peut visiter le musée de Gibran pour voir ses toiles (originales). On peut voir aussi sa tombe ainsi qu'une tombe phénicienne située à proximité. En allant au cèdres on peut passer voir la grotte de Kadisha et admirer l'abondance de l'eau dans la région.
- Byblos : cette cité, véritable "joyau" archéologique et touristique, . Avec notamment le « Mur primitif » et les fondations du temple al-Shaped, les 9 tombes royales…
- Deir-el-Qamar : Cité des Émirs.
- Jeita : Les extraordinaires grottes de Jeita sur une distance de 650 mètres et sur deux niveaux.
- Jezzine : C'est une des plus anciennes villes au Liban. Elle était par rapport aux Phéniciens le grenier où ils cachaient leurs trésors pendant les guerres. Jezzine est le centre administratif et politique d'un caza qui s'étend sur un site boisé et souvent visité par les touristes. Jezzine est célèbre par sa cascade et sa coutellerie qui constitue un artisanat unique en son genre au monde.
- Saida (Sidon) a été l'une des plus célèbres cité-État de Phénicie. Mais malheureusement, de nombreux éléments de son passé demeurent un mystère aujourd'hui en raison des multiples pillages et saccages dont elle a été victime au cours du temps.
- Tripoli : la citadelle Saint-Gilles, l'Église Saint-Jean, la Grande Mosquée (1294), la mosquée Taynal (1336), la mosquée Al-Mualaq (milieu du XVIe siècle), la mosquée Burtasiyat Madrassa (XIVe siècle), le hammam izz ed-Dine (1298) en restauration, le hammam el-Abed (XVIIe siècle), le hammam al-Jadid ou « nouveau bain » (1740), le souk al-haraj (XIVe siècle), la Tour du Lion construite au (XVe siècle). Au nord de Tripoli, du côté syrien, le Krak des Chevaliers.
[modifier] Divers
L'emblème du pays, qui figure sur son drapeau, est le cèdre du Liban, (Cedrus libani Pinacées). Son bois, imputrescible, a servi entre autres à la construction du Temple de Salomon à Jérusalem. Voir aussi Plaque d'immatriculation libanaise.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Équipe de football du Liban
- Équipe de basketball du Liban
- Armée libanaise
- Proche-Orient
- Liste des haut-commissaires de France au Levant
[modifier] Liens externes
- Catégorie Liban de l'annuaire dmoz.
- Liban Villages
- Saveurs du Liban
[modifier] Sites Francophones
- LibanVision : Portail et magazine de la francophonie libanaise
- Liban Live - l'actualité du Liban jour après jour - articles, photos et vidéos
- Site sur le Liban et son histoire
- Liban, le blog-info, site d'information et d'actualité sur le Liban
- Relations avec Israël - Recherches de terrain au Liban sud - Occupation israélienne
- Frontière libano-israélienne
- Les villes et villages du Liban
- Les photographies représentant le Liban avec toutes ses villes
- Situation linguistique du Liban
- Sud Liban, zone à haut risque Ina Archives Télé
[modifier] Autres langues
- Ministère du tourisme du Liban
- Le droit libanais sur Jurispedia
- Cartographie animée sur la formation du Grand Liban et la Guerre au Liban (1975-90)
[modifier] Sites dédiés au tourisme
- Voyage Liban Guide de voyage vers le Liban
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