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Conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France - Wikipédia

Conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France constituent un ensemble d'effets physiques, d'effets sanitaires et de controverses publiques consécutifs à la catastrophe de Tchernobyl.

Sommaire

[modifier] Réaction des autorités françaises

Le nuage radioactif atteint la France le 29 avril 1986, détecté par les systèmes de la centrale nucléaire de Cattenom, près de la frontière luxembourgeoise. Le gouvernement français estime alors qu’aucune mesure particulière de sécurité n’est nécessaire.

Le Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI), placé sous la direction du Professeur Pierre Pellerin et sous la tutelle du ministère de la Santé, annonce le 29 avril 1986 par un premier communiqué qu'« aucune élévation significative de la radioactivité n'a été constatée ». Le 2 mai 1986, le Professeur Pellerin diffuse un communiqué selon lequel « les prises préventives d'iode ne sont ni justifiées, ni opportunes » et « il faudrait imaginer des élévations dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d'hygiène publique ». [1].

Le même jour, d’autres pays d’Europe (Pologne, Danemark, Norvège, Finlande, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Italie, Grèce, etc.) recommandent des mesures de protection, en particulier concernant l'alimentation.

Le 4 mai, suite aux contrôles de contamination mis en place par l'Italie à ses frontières, la France saisit la Commission européenne, au motif que « les mesures italiennes constituent des entraves non justifiées aux échanges ».

Le 6 mai, un communiqué de presse du Ministère de l’Agriculture annonce que « le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de Tchernobyl » et qu' « à aucun moment les hausses observées de radioactivité n'ont posé le moindre problème d'hygiène publique. »

[modifier] Controverse française sur le « nuage radioactif »

Le 30 avril, la présentatrice Brigitte Simonetta annonce dans un bulletin météorologique d'Antenne 2 que la France est protégée du « nuage » par l’anticyclone des Açores. Cependant il s’avère que l’anticyclone s’est déplacé pendant cette période. [2]

Une polémique s’ensuit, souvent résumée par « le nuage s’est arrêté à la frontière ». Libération affirme que « les pouvoirs publics ont menti en France » et que « Le professeur Pellerin [en] a fait l’aveu ».

Par la suite, le professeur Pellerin porte plainte pour diffamation contre différents médias ou personnalités qui, pour simplifier, ont affirmé que le Pr Pellerin avait déclaré que "Le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à la frontière française". N'ayant jamais prononcé cette phrase, le Pr Pellerin a gagné tous les procès en première instance, en appel et en cassation. Toutefois, dans un arrêt du 7 novembre 2006[3], la Cour européenne des Droits de l'Homme a dit qu'en condamnant Mamère par la justice française pour diffamation publique envers un fonctionnaire, la France a violé l'article 10 (droit à la liberté d'expression) de la Convention européenne des Droits de l'Homme.


Le Pr Pellerin est à nouveau entendu sur cette affaire comme témoin assisté le 31 mai 2006.

Dans l'instruction d'une plainte déposée en France en 2001 par des personnes ayant contracté un cancer de la thyroïde, un rapport demandé par le juge d'instruction émet des conclusions sévères pour le SCPRI (dirigé à l'époque par le professeur Pellerin); selon ce rapport, le SCPRI a fourni des cartes « inexactes dans plusieurs domaines » et « n'a pas restitué toutes les informations qui étaient à sa disposition aux autorités décisionnaires ou au public »[4].

Le 24 février 2002, la CRIIRAD publie un atlas qui, selon elle, révèlerait de façon détaillée la contamination du territoire français par le nuage de Tchernobyl. Par interpolation des mesures relevées entre 1988 et 1992, les villes de Mélon, Ghisonaccia-gare, Clairvaux-Les-Lacs ou Strasbourg y sont présentées comme ayant eu en mai 1986 des activités surfaciques de césium 137 dépassant 30 000 becquerels/m² (plus de 200 fois supérieures aux normes, et trois fois l'activité radioactive normale d'un corps humain). En 1992, les mesures dans certaines villes mettaient en évidence un taux supérieur à 3 000 Bq/m². Selon les autorités françaises, le taux de césium 137 n’a jamais dépassé 5 400 Bq/m².

Le 24 avril 2003, l'IRSN publie une nouvelle carte de la contamination de la France par le nuage de Tchernobyl [5], où les valeurs montent jusqu'à 40 000 becquerels/m². Le Professeur André Aurengo, chef du service de médecine nucléaire de la Pitié-Salpêtrière, se déclare consterné que de tels résultats, méthodologiquement aussi contestables et très probablement faux, aient pu être diffusés sans aucune validation scientifique (Le Monde, 17 juin 2003).

En 2000, L'Institut de Veille Sanitaire a estimé que Tchernobyl était responsable de 7 à 55 cancers de la thyroïde sur l'est de la France.[6]

[modifier] Épidémiologie des cancers

Le nombre de cancers de la thyroïde a augmenté en France régulièrement d'environ 7% en moyenne depuis 1977, sans inflexion particulière en 1986. Cette augmentation a été mesurée dans les autres pays d'Europe, qui ont recommandé des précautions à la suite de la catastrophe de Tchernobyl, et en Amérique du Nord, qui n'a pas été soumise aux retombées du nuage radioactif.

Dans la zone de Tchernobyl elle-même, il a été constaté une augmentation du nombre de cancers de la thyroïde, pour des adultes, dans les mêmes proportions, soit un quadruplement en 19 ans. Dans les régions françaises du Calvados, on assiste au même quadruplement de ce nombre de cancers ; en région Champagne-Ardenne, il y a eu seulement un doublement de ce nombre révélé par une étude équivalente, alors que cette région a reçu plus de retombées qu'à l'Ouest de la France.

Les cancers de la thyroïde sont très majoritairement féminins et l'évolution de leur nombre suit l'évolution du nombre de cancers du sein. À priori deux phénomènes concomitants sont à prendre en compte :

  1. l'augmentation du nombre de cancers détectés par l'accroissement de la sensibilité des appareils à ultrasons : le seuil de détection des nodules est passé d'un diamètre de 10 mm à 2 mm.
  2. Évolution dans les comportements féminins de prise d'hormones de substitutions pré- à post- ménopause.

L'iode radioactif est très couramment utilisé comme opacifiant dans les contrôle angiologiques destinés à évaluer les infarctus du myocarde (avant et après l'infarctus). Le service de médecine nucléaire d'un hôpital consomme environ une Curie d'iode 131 par jour. Il n'a jamais été constaté d'augmentation du taux de cancers de la thyroïde sur les personnes soumises à ce type d'examen. Ces examens ne sont pas pratiqués sur les enfants de moins de quinze ans, qui eux, développeraient des cancers de la thyroïde.

Il a été relevé environ 2 000 cas de cancers de la thyroïde sur des enfants de moins de 15 ans dans la région de Tchernobyl suite à l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Le taux de guérison a été supérieur à 98% selon l'UNSCEAR.

[modifier] Alimentation

Les recommandations de l'OMS sur le lait préconisent une activité annuelle inférieure à 100 000 becquerels d'iode radioactif, soit une activité moyenne inférieure à 600 becquerels par litre de lait.

Le 7 mai 1986, un courrier de l'Organisation mondiale de la santé indique que « des restrictions quant à la consommation immédiate [du] lait peuvent donc demeurer justifiées ». Une note du 16 mai émanant du ministère de l'Intérieur, à l'époque dirigé par Charles Pasqua déclare « Nous avons des chiffres qui ne peuvent pas être diffusés. (…) Accord entre SCPRI et IPSN pour ne pas sortir de chiffres »[7].

Le 16 mai, une réunion de crise se tient au ministère de l'Intérieur : du lait de brebis en Corse présente une contamination par l'iode 131 anormalement élevée, d'une activité de plus de 10 000 becquerels par litre ; les relevés du SCPRI de 1986 relèvent 6 000 becquerels par litre de lait en certains endroits du territoire, notamment en Corse et dans l'Est de la France. Dans la mesure où la catastrophe qui générait la pollution à l'iode radio-actif était un évènement ponctuel, et que l'iode 131 a une demi-vie courte (l'activité au bout de deux mois est difficilement détectable), il a été jugé que le bilan de l'activité radio-active sur une année ne serait pas affecté sensiblement, et les autorités n'ont pas pris de mesure particulières.

[modifier] Critiques de la position des autorités

Dès l'époque de la catastrophe de Tchernobyl, des écologistes et des scientifiques ont dénoncé le contraste entre les déclarations des autorités françaises et les mesures d'urgences prises dans les autres pays voisins — en Allemagne par exemple, où la consommation des produits frais a été interdite.

En 1987, quelques mois après la catastrophe de Tchernobyl, Nicolas Sarkozy était chargé de mission au Ministère de l’Intérieur pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques. Le Réseau « Sortir du nucléaire » a demandé à Nicolas Sarkozy de bien vouloir s’expliquer sur son inaction à propos des conséquences du passage du nuage de Tchernobyl sur la France et sur sa part de responsabilité dans le "mensonge d’État" mis en œuvre à cette occasion[réf. nécessaire].

Le livre Contaminations radioactives : atlas France et Europe (Éditions Yves Michel - 2002), publié par la CRIIRAD, prétend mettre en évidence les « carences et les mensonges des services officiels français ».

Selon un article de Fabrice Nodé-Langlois dans Le Figaro du 13 mai 2005, citant un reportage d'Envoyé spécial, il serait aujourd'hui « bien établi que le SCPRI a menti par omission, et n'a pas rendu publiques toutes les mesures de radioactivité dont il disposait ».

En mars 2005, deux « experts indépendants », Paul Genty et Gilbert Mouthon, ont remis un rapport au juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy. Ce rapport s'inscrit dans l'instruction judiciaire entamée en mars 2001 par le dépôt de plainte contre X pour « défaut de protection des populations contre les retombées radioactives de l'accident » par l'Association française des malades de la thyroïde et la CRIIRAD.

Sur la base de documents saisis lors de perquisitions dans des ministères et organismes impliqués dans la prévention du risque nucléaire, ils ont constaté que les mesures de radioactivité effectuées à l'époque par les autorités françaises, EDF, la Cogema ou la gendarmerie étaient beaucoup plus élevées que celles communiquées à la presse et à l'opinion publique.

Sur la base du rapport Genty-Mouthon, la CRIIRAD demande actuellement la mise en examen du Pr. Pierre Pellerin pour « mise en danger délibérée et de diffusion de fausses nouvelles de nature à tromper les concitoyens sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl », et l'audition de Pierre Galle, Raymond Paulin et Jean Coursaget sur « les éléments erronés » contenus dans leur Mise au point historique sur Tchernobyl (article publié par l'Académie des sciences). Cet article concluait qu'« en France, les retombées ont été très inférieures à celles qui auraient pu justifier des contre-mesures (sanitaires) préventives ». Le secrétaire perpétuel de l'Académie a rappelé que cet article n'exprime pas la position officielle de l'Académie mais n'est qu'un élément du débat.[8]

[modifier] Effet des faibles doses de radiations

Les doses reçues à la suite du passage du « nuage » de Tchernobyl sur la France ont pu être évaluées par certaines sources à une moyenne d'environ 0,01 mSv (milli-Sievert), « correspondant à un séjour de quelques semaines en montagne »[9], et par d'autres de 0,025 mSv à 0,4 mSv, selon la localisation géographique[10].

Les conséquences sanitaires de ces faibles doses sont controversées, et deux hypothèses principales s'opposent :

  • Selon l'une d'entre elles, les faibles doses de radiations n'auraient pas de conséquences néfastes en matière de cancer, et le risque pourrait même diminuer dans certains cas (phénomène appelé hormesis); c'est cette thèse que défend le Pr Aurengo[11]. Si l'on retient cette première hypothèse, la catastrophe de Tchernobyl n'aurait pas provoqué d'augmentation du nombre de cancers en France.
  • Selon l'autre thèse, le risque de cancer varie linéairement avec la dose, sans qu'il existe de seuil de disparition du risque; c'est cette dernière que reprennent notamment un rapport de l'Académie des sciences française de 1995[12], et un rapport plus récent de l'Académie des sciences des États-Unis de juin 2005[13]. Si l'on retient cette seconde hypothèse, la catastrophe de Tchernobyl entraînerait un surcroît de décès par cancers en France[14].

[modifier] Actions en justice des malades de la thyroïde

Depuis mars 2001, 400 poursuites ont été engagées en France contre 'X' par l'Association des malades de la thyroïde, dont 200 en avril 2006. Ces personnes sont affectées par des cancers de la thyroïde ou goitres, et ont accusé le gouvernement français, à cette époque dirigé par le premier ministre Jacques Chirac, de ne pas avoir informé correctement la population des risques liés aux retombées radioactives de la catastrophe de Tchernobyl. L'accusation met en relation les mesures de protection de la santé publique dans les pays voisins (avertissement contre la consommation de légumes verts ou de lait par les enfants et les femmes enceintes) avec la contamination relativement importante subie par l'est de la France et la Corse. Bien que l'étude de 2006 de Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) montre qu'on ne pouvait pas faire de lien entre Tchernobyl et l'augmentation des cancers de la thyroide en France, elle montre aussi que le cancer de la thyroïde papillaire a triplé dans les années suivantes [15].

[modifier] Références

  1. Communiqué du Pr Pellerin, directeur du SCPRI, diffusé à de très nombreux destinataires le 2 mai 1986
  2. Interview de Jean-Charles Chatard, journaliste reporter - Article paru dans Arriti (magazine Corse) en mai 2005
  3. http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/view.asp?action=html&documentId=810060&portal=hbkm&source=externalbydocnumber&table=F69A27FD8FB86142BF01C1166DEA398649
  4. Extrait du rapport cité p. 235 de l'ouvrage De Tchernobyl en tchernobyls (voir bibliographie) : « Le SCPRI avait pleinement connaissance du dépassement quelquefois très important des valeurs de la radioactivité [...] les cartes qui ont été fournies par le SCPRI sont inexactes dans plusieurs domaines [...] le SCPRI n'a visiblement pas restitué toutes les informations qui étaient en sa possession aux autorités décisionnaires ou au public [...]. Les risques de contamination ont toujours été niés ainsi que l'irradiation de la population avec, pour conséquence, l'absence de toute prophylaxie et en particulier l'absence de l'administration d'iode. »
  5. Dossier "Tchernobyl, 17 ans après" de l'IRSN (carte de France page 11)
  6. Communiqué de presse de l'INVS – 15 décembre 2000
  7. Le Monde du 25 février 2002
  8. Tchernobyl : la manipulation de M. Pellerin - Le Monde du 13 juillet 2006 (Archive sur le site de sortirdunucleaire)
  9. Élément de sûreté nucléaire, Jacques Libman, EDP Sciences, 2001
  10. Voir la carte des dépôts au sol en France, ainsi que cet extrait du livre de Georges Charpak (p. 226) : « La dose moyenne reçue par les populations françaises estimée pour 1986 est comprise entre moins de 0,025 mSv dans l'Ouest et 0,4 mSv dans l'Est. »
  11. On en trouvera des éléments dans la conférence Radioactivité et santé (novembre 2003)
  12. Rapport cité dans De Tchernobyl en tchernobyls, p. 116-117
  13. Il soutient le modèle dit LNT d'une variation linéaire du risque de cancer à faibles doses, sans effet de seuil. On en trouvera un résumé sur [1].
  14. Georges Charpak évalue ce surcroît à 100 décès sur un an, et environ 300 sur 30 ans, en partant de l'hypothèse d'une dose moyenne de 0,05 mSv une année après Tchernobyl, soit environ le 10 000ème de l'ensemble des cancers mortels sur la même période (p. 226-227).
  15. Nouvelles plaintes de malades français après Tchernobyl - RFI, 26 avril 2006

[modifier] Bibliographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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