Contraception
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[modifier] Étymologie
- de contra: contre
- et (con)ception, du latin conceptio, de concipere: concevoir: formation d'un nouvel être.
[modifier] Définition
- L'Organisation Mondiale de la Santé définit la contraception comme "l'utilisations d’agents, de dispositifs, de méthodes ou de procédures pour diminuer la probabilité de conception ou l’éviter".
Ce terme est réservé aux êtres humains et, parfois, à certains animaux, à l'exclusion des végétaux.
Les procédés utilisés doivent être temporaires et réversibles, sinon il s'agit de stérilisation : castration, vasectomie, ligature des trompes.
[modifier] Les méthodes de contraception
Les méthodes de contraception peuvent se décliner en plusieurs catégories :
- les méthodes "barrières"
- la contraception hormonale féminine
- la pilule
- implant hormonal
- progestatifs injectables
- "patch" ou timbre contraceptif
- anneau vaginal
- le stérilet aux hormones, cf ci-dessous
- la contraception hormonale masculine
- en cours d'expérimentation : association d'une pilule progestative ou d'un implant hormonal (hormone similaire ou identique) à de la testostérone (pour le maintien des caractères sexuels masculins) sous forme de pilule ou d'injection agissant plusieurs semaines ; l'efficacité (absence de spermatozoïdes dans le sperme) nécessiterait trois mois de prise médicamenteuse sans interruption ; à l'arrêt, il faudrait trois mois pour avoir des spermatozoïdes fécondants.
- les DIU (dispositif intra-utérin) ou stérilets
- DIU "classique" au cuivre
- DIU hormonal
- les méthodes chirurgicales
- les méthodes naturelles
- coït interrompu ou "retrait"
- méthodes observant le cycle menstruel féminin
- méthode des températures
- observation de la glaire ou méthode de Billings
- méthode symptothermique, qui combine plusieurs observations : température, glaire cervicale et position du col de l'uterus
- méthode Ogino
- l'allaitement
Les méthodes dites naturelles ne sont parfois pas considérées comme des moyens de contraception. Cela dit, elles entrent dans la définition donnée par l'OMS comme "méthode ou procédures permettant de diminuer la probabilité de conception" et semblent donc à ce titre avoir leur place dans cet article.
Il existe de plus deux moyens de contraception dits "d'urgence", à savoir la pilule du lendemain et la pose d'un DIU.
Jusqu'aux années 1960, la contraception était pratiquement exclusivement du ressort de l'homme. Elle est devenue massivement féminine avec l'apparition des traitements hormonaux (« la pilule »).
[modifier] Efficacité des différentes méthodes
Voir l'article : Efficacité des méthodes de contrôle des naissances.
[modifier] Enjeu et polémiques
De par ses implications sur la population, la contraception est un enjeu philosophique, religieux et politique majeur, sujet à polémique (voir aussi les polémiques sur l'interruption volontaire de grossesse).
La contraception a longtemps été considérée comme indésirable, et parfois interdite, chaque humain de plus étant considéré comme une richesse. Au XXe siècle, les mouvements de libération sexuelle occidentaux ont fait évoluer cette perception. La contraception est maintenant souvent perçue comme un moyen de maîtrise individuelle de la fécondité et de la reproduction permettant l'épanouissement individuel.
Certains groupes religieux refusent l'usage de la contraception. Les autorités musulmanes et protestantes n'ont pas adopté de position unique. Le catholicisme est opposé à l'usage de toute contraception, et prône le contrôle des naissances par les méthodes de planification familiale naturelle. Le pape Paul VI a défini la position de l'Église catholique sur ce sujet dans l'encyclique Humanæ vitæ (25 juillet 1968).
La promotion de la maîtrise des populations (en partie soutenue par des organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la santé) a mené à déployer la contraception dans des pays à économie fragile et à population en forte croissance après la révolution agricole (augmentation de la capacité à nourrir les populations) et la révolution médicale (déploiement international de médicaments et de pratiques réduisant sensiblement la mortalité).
C'est ainsi que les deux pays les plus peuplés du XXe siècle (la Chine et l'Inde) ont eu massivement recours à la contraception afin de limiter la croissance de leur population. Ainsi, dans le canton chinois de Linyi (province de Shandong), une campagne de stérilisations et d'avortements forcés a affecté 7000 femmes en 2005. Les fonctionnaires du planning familial ont voulu rectifier de force les mauvais chiffres de la natalité dans cette région. On notera que, dans certains cas, la contraception forcée a aussi été employée. La scolarisation, l'accès aux soins, l'augmentation de la durée du célibat des femmes et l'urbanisation réduisent la natalité. Dans de telles conditions, la plupart des populations adoptent un taux de natalité proche du taux occidental, ce qui vraisemblablement stabilisera la population mondiale.
[modifier] Voir aussi
- Planification familiale naturelle
- Population
- Reproduction
- Test de grossesse
- Avortement et IVG
- Grossesse
- UNICEF
- Bivea
- Contraceptif chimique
- Contraception en Égypte antique
[modifier] Liens externes
- Catégorie contrôle des naissances de l'annuaire dmoz.
- Le Planning familial
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