Contre-attaque de Mortain
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![]() Colonne blindée allemande détruite près de Mortain |
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Informations générales | |
Date | Du 6 août au 13 août 1944 |
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Lieu | Sud-ouest de la Normandie, France |
Issue | Échec allemand aboutissant à la poche de Falaise |
Belligérants | |
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Commandants | |
Général Omar Bradley, Général George Patton, Général Lawton Collins |
Feldmarschal von Kluge, Generaloberst Paul Hausser Generalmajor Hans von Funck |
Forces en présence | |
80 000 hommes | 80 000 hommes |
Pertes | |
5 000 tués, blessés et disparus |
10 000 tués et blessés |
Seconde Guerre mondiale |
La Contre-attaque de Mortain, nom de code opération Lüttich, est une offensive de l'armée allemande pendant la bataille de Normandie, sur le flanc droit des forces Alliées. Elle s’est déroulée du 7 au 13 août 1944 dans la région de Mortain.
Le nom Lüttich (Liège en allemand), fait référence à une offensive similaire que le général Ludendorff avait lancée sur cette ville belge, pendant la Première Guerre mondiale, exactement trente ans auparavant.
Sommaire |
[modifier] Contexte
Après le débarquement de Normandie du 6 juin 1944, la bataille s'enlisa pendant deux mois (ce que l'on a appelé la "bataille des Haies" en référence au bocage normand où elle se déroulait, terrain favorable à la défense allemande avec ses nombreuses haies). Le 31 juillet 1944, après six jours de combat intenses (opération Cobra), la 3e armée américaine du général Patton obtint une importante victoire avec la percée d’Avranches, ouvrant le front allemand au sud-ouest.
Ce succès inattendu[1] lui permit d’exploiter immédiatement et puissamment l'ouverture du flanc gauche allemand vers la Bretagne d’une part et vers l’Est en direction d’Orléans et de Paris, d’autre part.
Marqué par l’attentat du 20 juillet 1944 qui l’a épargné par miracle, Hitler, contre l'avis de ses état-majors, décida seul d'imposer une contre-attaque. Il n’avait plus aucune confiance dans le haut commandement de Wehrmacht. Son objectif était de couper l’intégralité des lignes de communication de l’armée de Patton.
L’extrême flanc gauche allemand était donc percé. Les troupes américaines, par divisions entières, se ruèrent hors de la Normandie par un couloir étroit d’une dizaine de kilomètres. En seulement 24 heures, Patton avait fait traverser Avranches à deux divisions blindées et à deux divisions d'infanterie[2]. En six jours, ce sont douze divisions qui s'échappèrent.
Sans conscience de l’état réel des unités allemandes, usées par deux mois de combat intensifs et continuels, Hitler ordonna une action énergique au commandant du groupe d’armées B, le Feldmarschal von Kluge, le remplaçant de Rommel. L'occasion était trop belle, pensait-on à Berlin[3].
[modifier] Forces en présence
Le corps de bataille allemand était usé mais encore capable de jouer un rôle dans une contre-attaque opérationnelle. Les forces américaines quant ààlles étaient fraîches et préparées à affronter le choc, appuyées par une importante artillerie et une couverture aérienne totale.
[modifier] Unités Alliées
Les Américains furent prévenus plusieurs jours à l'avance de l'offensive allemande. Ces jours ont été mis à profit pour renforcer les défenses et relever les unités fatiguées. Les VIIe (Général Lawton Collins) et XIXe corps d'armée américain (Général Charles H. Corlett) furent impliqués dans cette bataille.
- La 4e division d'infanterie américaine est vétéran de la bataille de Normandie (puisqu'elle a débarqué à Utah Beach le 6 juin 1944). Le général Raymond Barton, vieux de la vieille, a organisé sa division en vue de l'attaque. Comme le Commandement a été prévenu à l'avance, l'unité est acheminée au plus vite face aux couloirs prévus pour les 2e Panzer et 2e Panzer SS. C'est une unité en réserve qui agit efficacement le 7 août, notamment par son appui d'artillerie. Elle était pour le moment cantonnée en avant de Brecey.
- La 9e division d'infanterie américaine était une puissante unité vétéran. Très bien commandée par le général Manton S. Eddy, froid et calculateur, elle fit face aux 84e division d'infanterie et 116e division blindée, sur un terrain favorable. L'unité était à pleine puissance, avec en soutien à proximité sur ses arrières, le 12e régiment de la 4e division d'infanterie américaine.
- La 30e division d'infanterie américaine était une unité expérimentée par plus d'un mois de combat. Elle encaissa le gros du choc de l'offensive allemande. Elle remplaçait la 1ere division d'infanterie américaine, fatiguée et en route vers d'autres objectifs plus au sud, qui avait capturé Mortain deux jours plus tôt. L'unité était commandée par le général L. Hobbs, qui fit preuve d'un calme olympien, minimisant, tout au moins dans les premières heures, la puissance de l'offensive allemande. Il fut vite rappelé à l'ordre par Collins, son supérieur[4].
- La 35e division d'infanterie américaine était une division peu expérimentée, déjà en route vers la Mayenne, quand l'ordre de retour est arrivé au Général Paul W. Baade, son commandant. Le 6 août, elle faisait mouvement vers Mortain, après avoir repassé Pontaubault.
- La 3e division blindée américaine était représentée par l'un de ses trois groupements tactiques (Combat Command B). Une division blindée très puissante car elle possèdait deux régiments de chars au lieu d'un habituellement. Ses chars stationnaient dans le couloir d'approche de la 2e division SS Das Reich. Elle a efficacement participé à l'opération Cobra, énergiquement commandée par le Général Maurice Rose.
[modifier] Unités Allemandes
Les formations allemandes impliquées par l’offensive consistaient uniquement en divisions blindées (Panzerdivision). Elles étaient placées sous le commandement du XLVIIe Panzer Corps du Général Hans von Funck. La Wehrmacht alignait un nombre de blindés difficile à établir, entre 132 chars et 10 canons d'assaut[5], et 180 blindés[6]. Quatre divisions de panzer et une division de Panzergrenadiers ont été impliqués dans la contre-offensive de Mortain.
- La 1re division blindée SS (1. SS Panzerdivision) a été retirée du secteur de Caen dans la nuit du 5 au 6 août 1944. Très usée, seuls deux bataillons incomplets de chars, deux bataillons de grenadiers, un groupe de batteries d’artillerie auto-portée, une compagnie du génie et un bataillon de DCA furent engagés, soit environ un tiers de ses moyens de combat. Le 5 août, la division disposait de 103 chars, mais ils ne semblent pas avoir été tous engagés, car une bonne partie est restée à Caen.
- La 2e division blindée SS (2. SS Panzerdivision Das Reich) fut sérieusement éprouvée par les combats de juillet 1944. C'est l'unité qui a été impliquée dans le massacre d'Oradour-sur-Glane et dans celui de Tulle. Elle fut renforcée par un groupement tactique assez faible (Kampfgruppe) composé des restes de la 17e division de grenadiers blindés SS (17. SS Panzergrenadier Division).
- La 2e division blindée allemande (2. Panzerdivision) du Général Freiher von Lütwitz.
La division a longtemps été stationnée dans le Pas de Calais en prévision d'un second débarquement. Ramenée dans le secteur de Caen à la mi-juillet, elle fut engagée modérément jusqu'ici. Ses moyens de combat étaient donc complets au début de l'attaque, et elle joua le rôle central dans l'offensive.
- La 116e division blindée (116. Panzerdivision). L’unité est commandée par le Général Comte Schwerin, dont le chef d'état-major n'est autre que Heinz Günther Guderian, le fils du célèbre général Guderian. La division avait été très peu engagée en Normandie, bien que présente tout au long des deux mois précédant la percée d’Avranches. Y eut-il absence de volonté de la part du commandement de la division ? En tout état de cause son action fut controversée. [7]
[modifier] Le plan
Hitler en personne conçut cette contre-offensive limitée. Elle était destinée à gagner du temps (huit à dix semaines) afin de rétablir la situation de la Wehrmacht en déroute, en se repositionnant défensivement sur la Marne et la Somme[8]. À cet effet, dès le 2 août 1944, l’OKW demanda à la VIIe armée Allemande de retirer les divisions mobiles du front (Panzerdivision) afin de pouvoir préparer l’offensive.
L’objectif de von Kluge fut de pousser trois divisions blindées d’Est en Ouest, sur une distance de 30 km, avec effet de couper les communications de la 3e armée américaine. Puis dans un second temps, de tourner la 1re Armée américaine et la battre à revers.
- La 116e division blindée avait pour objectif de suivre le cours nord de la Sée et de flanquer l'opération par une progression ferme vers Brecey, puis atteindre une position au nord d'Avranches.
- Au centre, la 2e division blindée allemande devait suivre une route au sud de la Sée par le Mesnil-Adelée et pousser directement sur Avranches.
- Au sud, la 2e division blindée SS avait pour mission via Mortain, de percer par Saint-Hilaire-du-Harcouët et d'atteindre Ducey et Pontaubault.
- La 1re division blindée SS devait agir en exploitation au centre après la percée initiale.
Hitler promit des renforts supplémentaires sous la formes d'unités en provenance du sud de la France (9e division blindée et 708e division d'infanterie), mais ces unités n'auront pas le temps d'arriver. Elles seront interceptées au sud de Mortain par les éléments avancés de la 3e armée américaine.[9]
Mais le commandement américain était au courant de l’intention allemande. En effet, depuis près d’un an, l'opération Ultra avait permis le décryptage des codes secrets d'échange militaires allemands (machine Enigma) par les contre-espionnages britannique et américain[10].
Tous les messages que s’échangeaint les Allemands via ce système étaient connus immédiatement des Alliés.
Les renseignements étaient confirmés par des reconnaissances aériennes[11].
Aussi Omar Bradley, nouveau commandant du 12e groupe d’armées depuis le 1er août 1944, put-il prendre des mesures préventives plus de vingt-quatre heures avant l’offensive allemande[12]. Moins qu'un danger, cette offensive allemande était vue comme une opportunité de détruire à coup sûr l'armée allemande de Normandie[13]. Le général Bradley, s'entrenant avec un officier lui dit : "C'est une opportunité qui ne se présente à un commandant en chef qu'une fois par siècle. Nous sommes sur le point de détruire une armée allemande entière"[14]. C'est ce à quoi le commandement allié va s'employer.
[modifier] Déroulement de la bataille
La phase initiale ne prit pas les Américains par surprise et permit à ces derniers de tourner les Allemands lors de la phase suivante de la bataille : la Poche de Falaise.
[modifier] Phase initiale - 6 et 7 août
Elle débuta le 6 août 1944 dans la nuit, sans préparation d'artillerie. L'effet de surprise était recherché. Comme on le sait ce fut manqué, les Américains ayant eu le temps de se préparer. L'opération commença par ailleurs sous le signe de la confusion, les différents états majors allemands se contre-disant mutuellement.[15]
- L'opération fut ralentie par de multiples évènements et en définitive, au matin du 7 août, les Allemands n'avaient progressé significativement que dans le secteur de la 2e division blindée allemande, qui avait bousculé deux compagnies du 117e régiment d'infanterie américaine.[16]. L'unité allemande atteignit son objectif, le Mesnil-Adelée, dans la journée.
- La 116e division blindée est stoppée net par le 39e régiment de la 9e DI américaine, très bien retranché dans un terrain favorable et largement équipé en pièces antichar.[17] Hausser et Funck ne comprennent pas "l'immobilisme" du Général Schwerin, et le remplace par le Colonel Walter Rheinard. Mais malgré la mise en mouvement, les panzer ne débouchent pas.[18]
- La 2e division blindée SS, est quant à elle fixée un long moment à Mortain, avant de déboucher sur la route nationale vers Saint-Hilaire-du-Harcouët qu'elle ne parvient pas à atteindre. Le 2/120e régiment de la 30e DI américaine (avec la compagnie K du 3/120), environ 700 hommes,[19] parfaitement camouflé sur la cote 314, reste encerclé pendant cinq jours sans céder un pouce de terrain. Cette position commande toutes les approches de Mortain et dispose d'un point de vue sur toute la vallée. Ces hommes pourront diriger des tirs de harcèlement d'une redoutable précision sur la division Das Reich, ce qui gênera tous ses mouvements.
- Devant ce contre-temps, von Funck décide d'engager la 1re Panzer SS pour au moins atteindre Juvigny-le-Tertre.[20] Dans la nuit, elle a été fortement retardée dans un défilé par le crash d'un chasseur-bombardier américain sur sa tête de colonne. Puis en progressant vers ses objectifs, elle percute le Groupement Tactique B (CCB) de la 3e division blindée américaine et ne parvient plus dès lors à avancer.
Hitler avait promis trois cents avions de la IIIe flotte aérienne (Luftflotte) en support de l'attaque.[21] Bien que de nombreux chasseurs allemands aient dééllé de la région parisienne, l'US Air Force intervint très efficacement et intercepta toutes les formations ennemies. Aucune intervention aérienne de la Luftwaffe ne se manifesta dans le ciel de Mortain.[22]
Au contraire, les Mustang, Typhoon et Thunderbolt alliés envahirent l'espace aérien du champ de bataille dès la fin de matinée.[23] Ceux-ci dévastèrent de leurs roquettes les colonnes blindées allemandes, forçant l'arrêt de l'opération en plein jour. Les Typhoon seuls réalisèrent 294 sorties concentrées sur la 2e division blindée allemande.[24] Cette formation fut littéralement clouée sur place.
Le bilan de la première journée d'opération fut jugé faible par le commandement allemand.[25] A l'opposé, le commandement américain se réjouit pleinement. La feinte[26] avait joué à plein.
[modifier] Évolution de l'opération - 8 au 13 août
L'objectif allié était maintenant de fixer ces troupes blindées suffisamment longtemps pendant que, dans un vaste mouvement tournant, Patton puisse couper la retraite de la VIIe armée allemande. Hitler, quant à lui, s'obstinait dans l'erreur. Malgré les signes d'alerte, il réclamait le renforcement de l'offensive par le IIe corps de Panzer SS, avec trois divisions blindées[27]. Ces troupes devaient être extraites du front britannique autour de Caen dès le 8 août.
Mais la chance passa et les forces aériennes alliées, omniprésentes, prévinrent tout déplacement jusque tard dans la soirée. Les unités allemandes passèrent dès lors à la défensive, pressées de toutes part. Dès le 8 août, elles ne progressent plus. Mais la 2e division blindée SS s'accroche à Mortain et tente de réduire les poches de résistance de la 30e DI américaine. Les renforts américains (35e DI américaine) déboulent dans le secteur dès le 8 août 1944, et dégagent les troupes encerclées le 12 août, laissant s'échapper toute illusion côté allemand.[28]
Toujours le 8 août, les forces de la 3e armée américaine progressaient sans opposition sur le flanc sud de la contre-attaque de Mortain. Le Mans, grand centre de communication et base arrière du ravitaillement allemand était sous la menace directe des pointes américaines. Contre toute logique, même la 9e division blindée allemande, qui se jetait au secours du Mans, fut détournée pour renforcer une offensive de plus en plus illusoire. Le maréchal von Kluge semblait accepter tous les ordres d'Hitler sans sourciller, avec un zèle censé masquer les soupçons qui pesaient sur lui sur son implication dans l'attentat contre le Führer.[29]
[modifier] Bilan de la contre-attaque de Mortain
Mortain est une tentative de contre-attaque avortée, et donc un échec. En effet, débutée le 6 août dans la nuit, l'offensive est stoppée dès le 7 août, du fait de la préparation américaine et surtout de l'aviation.
C'est une bataille importante, marquant un tournant stratégique dans la bataille de Normandie, dans la mesure où la Wehrmacht démontre son incapacité à réagir efficacement contre des forces exposées.
Elle préfigure aussi l'ultime contre-offensive allemande qui sera menée sur le front ouest.
La bataille des Ardennes sera en effet décidée de la même manière par Hitler, contre les avis de ses généraux, avec la même insuffisance de moyens et contre un appui aérien allié massif.
La contre-attaque de Mortain et sa poursuite obstinée, malgré son échec initial, montre l'aveuglement de Hitler et la perte d'influence de l'état-major allemand dans les décisions stratégiques du Führer.
Cette bataille est aussi la confirmation du rôle hégémonique de l'aviation d'appui au sol alliée, dans cette fin de guerre, ainsi que la confirmation de la perte de tout rôle majeur de la Luftwaffe, s'il en était besoin.
Il est difficile de faire un bilan des pertes, car les Alliés n'en n'ont pas dressé. Elles sont estimées à 5 000 hommes en incluant les prisonniers. Les Allemands quant à eux ont vu leurs archives principales détruites pendant les opérations postérieures, mais on peut estimer leurs pertes au double, soit 10 000 hommes[30].
L'échec de Mortain laisse le XLVIIe corps blindé allemand dans une situation très dangereusement en pointe.
Dès le 6 août 1944, le flanc sud ouvert de l'armée Allemande laisse libres de tout mouvement les forces américaines.
Dès l'arrêt de la progression Allemande vers Avranches, la 3e armée américaine va tenter un encerclement de la VIIe armée allemande par le sud en coordination avec l'armée anglo-canadienne au nord visant à son anéantissement dans ce que l'on appellera la poche de Falaise.
[modifier] Anecdotes
- Le dernier Allemand de Mortain a été abattu par un gendarme armé d'un fusil du XIXe siècle, d'une seule balle, alors qu'il tentait de s'enfuir.
- Un bataillon américain et une compagnie encerclés résistèrent près d'une semaine. Sur la cote 314, à l'est de Mortain, ces unités de la 30e DI américaine, furent totalement coupées du reste de la division. Mais les différents assauts des Waffen SS de la 12e division blindée furent repoussés efficacement. Les réserves s'épuisant, un émissaire SS se présenta le 10 août 1944 au capitaine Rohmiller qui accueillit sa demande de reddition par ces mots : "Allez au diable et fichez le camp de cette foutue crête si vous ne voulez pas qu'on vous descende". La position fut ravitaillée par parachutages (munitions, plasma et vivres). Malgré une situation difficile, le 2e bataillon ne céda rien. Il résista ainsi pendant cinq jours et cinq nuits, jusqu'à sa relève le 12 août par la 35e DI américaine.
- A l'abbaye Blanche, au Nord-ouest de Mortain, une compagnie américaine tenait un carrefour. La compagnie disposait d'une mascotte, un petit chien nommé Réserve Mobile.
[modifier] Notes et références
- ↑ Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie
- ↑ G. Patton, The war as I knew it
- ↑ Général Paul Hausser, Activité de la VIIe Armée Allemande du 1 au 5 août 1944, MS-B#179
- ↑ Martin Blumenson, La Libération"
- ↑ Ken Ford, Falaise 44, Campaign 149, Osprey, 2005
- ↑ Général R-C Freiherr von Gersdorf, The german counterattack against Avranches, MS-B#725, NARA
- ↑ Martin Blumenson, la Libération, Op. Cit.
- ↑ Olivier Wieviorka, Op. citée.
- ↑ Freiherr von Gersdorf, Op. Cit.
- ↑ O. Wieviorka, Op. Cit. p. 328
- ↑ Ken Ford, Op. Cit. p. 49
- ↑ John Keegan, Six armées in Normandie
- ↑ Ibid
- ↑ Max Hastings, Overlord, Op. Cit. p.283
- ↑ Martin Blumenson, Op. Cit.
- ↑ Max Hastings, Op. Cit.
- ↑ Max Hastings, Overlord
- ↑ Martin Blumenson, Op. Cit. p.652
- ↑ Max Hastings, Overlord, Op. Cit. p.286
- ↑ Martin Blumenson, Op. Cit. p.651
- ↑ John Keegan, Op. Cit. p.277
- ↑ Martin Blumenson, Op. Cit. p.653
- ↑ Max Hastings, Op. Cit. p.285
- ↑ John Keegan, Op. Cit. p.277
- ↑ Freiherr von Gersdorf, Op. Cit.
- ↑ O. Wieviorka, Op. Cit. p. 328
- ↑ Martin Blumenson, Op. Cit. p.655
- ↑ Martin Blumenson, Op. Cit. p.671
- ↑ Chester Wilmot, La Lutte pour l'Europe
- ↑ Martin Blumenson, La Libération
[modifier] Bibliographie
- (fr)Martin Blumenson, La Libération, Histoire officielle américaine, Charles Corlet, 1993, (ISBN 2-85480-434-1)
- (en)Heinz Günther Guderian, From Normandy to the Ruhr, Aberjona Press, 2001, (ISBN 0966638972)
- (en)Max Hastings, Overlord, D Day and the Batlle of Normandy, Vintage Books, 1984, (ISBN 0330390120)
- (en)Ken Ford, Falaise 44, Campaign 149, Osprey 2005, (ISBN 1841766267)
- (fr)John Keegan, Six armées in Normandie, Albin Michel, 2004, (ISBN 2226151478)
- (en)G. Patton, The war as I knew it, Boston, 1947
- (fr)Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la Libération de Paris 1941-1944, Seuil, 2007 (ISBN 978-2020528504)
- (fr)Chester Wilmot, La Lutte pour l'Europe, Tome 2, Presses de la cité, 1964
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