Florange
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Florange | |
Pays | France |
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Région | Lorraine |
Département | Moselle |
Arrondissement | Arrondissement de Thionville-Ouest |
Canton | Canton de Florange |
Code INSEE | 57221 |
Code postal | 57190 |
Maire Mandat en cours |
Philippe Tarillon 2001 - 2008 |
Intercommunalité | Val de Fensch |
Latitude | 49° 19' 20" Nord |
Longitude | 06° 07' 09" Est |
Altitude | 153 m (mini) – 232 m (maxi) |
Superficie | 13,18 km2 |
Population sans doubles comptes |
10 778 hab. (1999) |
Densité | 817 hab./km2 |
Florange est une commune française, située dans le département de la Moselle et la région Lorraine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Quartiers de la Ville Bétange, Ébange, Maisons-Neuves, Daspich, Oury, Epona, Castors, Carolingiens, Sainte-Agathe, Centrale, Le Vieux Florange, Fillod, Millénaire, Gare.
Communes limitrophes : Thionville, Terville, Illange, Uckange, Fameck, Serémange-Erzange, Hayange.
[modifier] Étymologie
Du nom d'un diacre de l'époque carolingienne, Florus + ing (hameau, groupe d'habitations), sur une voie romaine traversant le Pays Haut par la vallée de la Fensch, haut lieu de la céramique sigillée grâce à la proximité des argiles de la Woëvre et l'abondance du bois.
La commune a changer de noms suivant les époques :
- Florchange
- Flourange
- Fleurenges / Fleuranges
- Flörchingen / Floerchingen (en allemand)
- Fléschéngen / Flörschéngen / Fléischéngen (en platt luxembourgeois)
Les noms de familles suivant désignent autrefois des habitants de la ville et sont atypiques à la commune. Ainsi on trouve de nombreux monsieur et madame :
- Florange
- Florchinger
- Flerchinger
- Fleurchinger
- Fleurange
- Archen
[modifier] Langue
Le Platt-Luxembourgeois est peu parlé. Seuls quelques mots subsitent dans les paroles des Florangeois.
La commune se situe à la frontière linguistique institué par les allemands lors de la germanisation. A l'est, obligation de parler allemand, à l'ouest tolérance du français.
Il n'est pas rare d'entendre d'autres langues dans la commune. La commune fût Luxembourgeoise avant d'être Allemande ou Française maintenant. L'immigration et l'installation de population d'origine étrangère marque encore plus la fin du platt au profit du français, on peut néanmoins entendre du Polonais, de l'Espagnol, de l'Italien, ou bien encore de l'Arabe.
[modifier] Histoire
[modifier] Préhistoire
Les premières traces de peuplement humain sur le sol de Florange remontent à l'époque néolithique vers 3500 ans avant J.C.
Ces populations nomades en quête de terres riches et d'animaux furent suivies de peuplades celtes mal définies venant de l'est.
Avant l'arrivée des romains, les médriomatriques occupaient le nord de la Lorraine depuis les Vosges jusqu'à la Champagne
[modifier] Période gallo-romaine
L'occupation romaine en Gaule datant de 52 avant J.C. a laissé des vestiges sur notre sol, témoin : une voie romaine reliant Metz à Trèves. Des ateliers de métallurgie et de poterie furent mis au jour au nord-est de la ville dans le quartier de Daspich et attestent d'un passé florissant.
Les invasions barbares (Alamans, Huns, Vandales et Francs) balayèrent cette civilisation à la fin du quatrième et au cinquième siècle, apportant dévastation et chaos.
[modifier] Moyen Âge
Il fallut attendre le début du VIe siècle pour voir s'installer à nouveau une période de paix. Le pouvoir franc assure alors la stabilité en même temps que le développement du christianisme.
La région fait partie de l'Austrasie issue, après partage, du royaume de Clovis. Les successions des héritiers se font dans le trouble et la violence. Le fils de Pépin le Bref, Charles, qui deviendra Charlemagne, réside à plusieurs reprises à Thionville. Son successeur, Lothaire, reçoit l'Austrasie en héritage, qui devient la Lotharingie. Ce territoire, dont Metz est la capitale, est l'objet de convoitise entre l'Allemagne et la France. Lothaire II, fils de Lothaire Ier, fit de Florange sa résidence royale. Pour la première fois "Floriking" est mentionné par écrit, à l'occasion de démêlés de Lothaire avec l'autorité religieuse. Plus tardivement, une charte de 893 se termine ainsi : « Fait à la cour royale de Florange ». Notons cependant que les résidences royales sont rarement permanentes à l'époque.
[modifier] Florange-Lorraine
Au XIIe siècle, un château fort est édifié à Florange. Robert de la Marck y fonde la branche Florange-Lorraine.
La Seigneurie est une des plus importantes de Lorraine et la forteresse est l'une des plus redoutables de la région de Thionville.
Florange fut assiégée à plusieurs reprises. Les messins, hostiles y prirent leur part.
[modifier] Chute de la forteresse
Les seigneurs de Florange, amis des rois de France, dont François 1er, durent subir les attaques des espagnols, maîtres de la Lorraine Luxembourgeoise à laquelle la cité appartenait.
La forteresse, située à l'emplacement du « vieux village » actuel, fut investie en juin 1521 sur ordre de Charles Quint, roi d'Espagne. Elle fut prise puis démantelée. Les alentours furent dévastés. Dès 1522, Florange fut rattachée à la Prévôté de Thionville, y payant une lourde contribution.
Un siècle plus tard, Florange fut donnée à la famille Cromberg, amie du roi d'Espagne.
La Guerre de Trente Ans (1618-1648) mit aux prises les suédois, les français, les hollandais, contre l'emprise germanique et l'Espagne. Cette guerre ravagea le Luxembourg et l'est de la France sous contrôle espagnol. La contrée en sortit dévastée.
[modifier] Rattachement à la France
Le Traité des Pyrénées (entre la France et l'Espagne), en 1659, amena le rattachement de la Lorraine Luxembourgeoise à la France. La région de Thionville, dont Florange, devient française. Les actes restèrent rédigés en langue germanique. Louis XIV, par "lettres patentes" donna la Seigneurie à la famille Zoetern pour services rendus.
L'activité est alors, essentiellement agricole : agriculture, élevage et quelques vignobles. La forêt apporte du bois d'œuvre, chauffage et glandée pour les animaux. Des moulins à farine jalonnent la Fensch, à côté de forges. L'artisanat assure les services auprès des populations : menuisiers, charrons, forgerons, fileurs de laine et de lin, tisserands, tailleurs, etc.
En 1735, le Duc de Fleury, acquiert la Seigneurie de Florange pour 450 000 livres et l'administre jusqu'en 1789.
En 1777, l'église paroissiale située à Harling, est transférée dans le village.
[modifier] Fin de la seigneurie
La révolution française abolit les provinces et seigneuries avec leurs privilèges. Florange devient alors commune, perdant ses possessions de la vallée de la Fensch. La population atteint à peine 700 habitants. Florange devient chef-lieu de canton. Ebange devenant également commune, se sépare de Florange. Une période d'insécurité règne jusqu'à l'avènement de Bonaparte, puis revient la prospérité.
Empire, Restauration, République et Second Empire se succèdent.
Florange absorbe Ébange-et-Daspich en 1812.
[modifier] La période moderne
C'est l'époque des grands travaux : chemin de fer en 1854 à Florange, aménagement des routes, amélioration de la salubrité publique, etc.
La scolarisation se développe rapidement.
Une partie importante de la population est employée aux forges de Hayange.
[modifier] L'annexion
En juillet 1870, la Prusse déclare la guerre à la France. Dès le mois d'août, les armées prussiennes occupent Florange. La signature du traité de Francfort en 1871, confirme l'annexion pure et simple de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, dont la région de Thionville. Durant cette période, qui dure jusqu'en 1918, une nouvelle église est construite ainsi que des écoles et une mairie.
Le village de Florange est électrifié en 1910. Une ligne de tramways électrique relie Thionville à Algrange et Fontoy en 1912. Le siège, les dépôts, une centrale électrique sont implantés à Florange (quartier de la Centrale). Une gare de triage est inaugurée en 1907. C'est l'époque d'une immigration d'ouvriers italiens dans la vallée. Le conflit 1914-1918 entre France et Allemagne se termine par l'Armistice du 11 Novembre. Florange redevient français.
[modifier] Entre deux guerres
Des entreprises s'implantent ; d'autres, plus anciennes, se développent. La sidérurgie lorraine attire de plus en plus de personnel. À partir de 1923, une cité est édifiée par Wendel sur la commune pour loger le personnel de ses usines. Les exploitations agricoles diminuent tandis que le nombre d'ouvriers et d'employés est en progression constante. La population passe de 2 500 en 1918 à plus de 5 000 habitants en 1936. L'adduction d'eau est réalisée en 1938.
[modifier] Deuxième conflit mondial
Il débute en septembre 1939.
L'annexion de la Lorraine par l'Allemagne a lieu un an plus tard avec l'Armistice. La germanisation imposée dès le début, va se poursuivre durant tout le conflit et peser lourdement sur les habitants.
Florange est libérée par l'armée américaine le 11 septembre 1944.
[modifier] Période actuelle
La commune a payé un lourd tribut en destruction matérielle et surtout en déportés, expulsés et en morts.
La sidérurgie s'est modernisée. Dès les années 1950, de grands chantiers de génie civil proposent l'implantation des aciéries, des laminoirs à chaud et à froid et d'une cokerie. Il a fallu faire appel à une nombreuse main d'œuvre extérieure à la région de la Moselle. C'est ainsi que sont venus, de tous les départements de France et de l'étranger, des ouvriers qu'il a fallu loger rapidement.
Florange, de petit bourg de 3 000 habitants est devenue une ville de 14 000 habitants.
Par la suite, du fait du démantèlement des vieilles installations sidérurgiques et de différentes mutations, Florange s'est associée avec d'autres villes de la région, pour équiper une zone industrielle de 150 hectares, occupée actuellement à 60 %. Sur ce site nous trouvons des PME et PMI, travaillant pour la sidérurgie, mais aussi pour l'automobile, l'Aéronautique|aviation]]… 1 000 ouvriers travaillent sur cette zone Sainte-Agathe.
Après sa fermeture l'ancien triage a été démantèlé totalement.
[modifier] Héraldique
Description des armoiries de Florange telle qu'elles figurent à l'armorial des communes du département de la Moselle.
Le blason de Florange a beaucoup évolué à travers les temps anciens. Selon Eugène Kieffer, il était à l'origine d'or à la bande de gueules chargé de trois lys d'argent, le lys étant signe de royauté. Robert 1er, au début du XIIe siècle, premier seigneur de la maison Florange-Lorraine, avait pour emblème un aigle éployé tenant dans ses serrres une épée : Sigillum Roberti fratris duels Mathei peut-on lire sur le sceau de Robert, frère du duc Mathieu.
En 1240, Philippe II, fils et successeur de Robert II, arbore une licorne rampant, mais peut-être est-ce déjà un lion. En 1252 en effet, lors d'une donation aux moines de Justemont, le lion apparaît dans le sceau de Philippe. Celui-ci avait-il adopté le lion en souvenir de son ancêtre Robert, qui reposait en l'abbaye de Sturtzelbronn, où l'on retrouve ce même lion dans les armoiries ? Cette abbaye avait été fondée en 1135 par Simon 1er, duc de Lorraine, père de Robert 1er. Dès 1240, le lion est le signe distinctif de Florange.
En 1303, Anselme (ou Ancillon) de Florange prend pour armoiries de gueules au lion de sable à la bordure dentelée d'argent (selon Dom Calmet) pour devenir plus tard d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules à la bordure engrelée d'argent. Le lion d'or a remplacé le lion de sable, pour donner le blason que nous connaissons aujourd'hui.
Le langage héraldique qui décrit le blason et les armoiries est un peu ésotérique et utilise des termes imagés pour désigner les couleurs gueule pour le rouge, or pour le jaune, argent pour le blanc, sable pour le noir, azur pour le bleu. Armé et lampassé signifient que les griffes et la langue sont d'un émail (couleur) différent.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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2001 – 2008 | Philippe Tarillon | PS | Maire |
1989 – 2001 | Jean-Marie François | PS | Maire |
1983 – 1989 | Léon Arnould | ?? | Maire |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1794 | 1800 | 1806 | 1820 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1872 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
391 | 347 | 398 | 809 | 989 | 1 001 | 1 136 | 1 236 | 1 329 |
1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 288 | 1 271 | 1 374 | 1 511 | 1 523 | 1 804 | 2 119 | 2 611 | 2 709 | 4 173 | 5 053 | 5 421 | 5 500 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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12 039 | 14 270 | 12 543 | 12 446 | 11 766 | 11 304 | 10 778 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Église Sainte-Agathe
Dédiée à la sainte martyrisée au début du IIIe siècle à Palerme; l'église Sainte-Agathe était autrefois entourée d'un cimetière fermé de grilles ( jusqu'aux années 45). Cet espace est devenu aujourd'hui un ensemble de parterres fleuris. Cette église néogothique à 3 nefs, construite en 1876, à remplacer une église datant de 1777 sise à proximité immédiate. Auparavant, l'église paroissiale s'élevait à Harling, près de la route de Metz.
L'espace Est, constitué de jardins, a été transformé en place en 1994. Le marché s'y installe le jeudi matin. Le presbytère et la maison d'œuvres jouxtent l'église. Sur l'un des murs une fresque géante, œuvre de Greg Gawra, represente le vieux village.
L'interieur récemment rénové, dont les bancs de bois peuvent accueillir 500 personnes, abrite de sorgues romantiques œuvre de la marsion Haerpfer Dalstein datant de 1892, rénovés en 1993 par la même maison. Les vitraux, détruits en 1944, sont de facture récente. Près de l'entrée se dresse une statue de la vierge préalablement installée dans la cour de l'école d'en face. Une sculpture située à l'exterieur, représente une allégorie de la mort. Cet édifice,avec son clocher aux quatre cadrans, est mis en valeur par des projecteurs dès la nuit venue.
[modifier] Église Notre-Dame-de-l'Assomption (Ebange)
Œuvre des architectes Depailler et Duval, dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, l'église d'Ebange est de construction récente. Elle est longue de 39 mètres, large de 17 mètres et haute de 16.50 mètres, le soubassement fut édifié sur des pieux en raison de l'instabilité du sol. Les travaux durèrent 2 ans : d'octobre 1953 à septembre 1955. Elle était à l'origine destinée aux paroissiens d'Ebange, Daspich et Maisons-Neuves.
Elle de style très moderne, sans pilliers intérieurs. Le clocher, prévu à l'origine, n'a pas été réalisé. Elle est meublée de 384 chaises. Un vaste sous-sol permet réunions et répétitions de chorale.
Le calvaire placé devant l'église, date du XVe siècle. Souvent déplacé, il a eu à en souffrir : les statuettes des crucifix de Saint Jean et de la Vierge sont décapitées
[modifier] Château de Bétange
L'histoire du château de Bétange est intimement lié à celle de Florange. Dès le Moyen Âge le nom de "Baitanges" est mentionné. On y trouve un château fortifié dépendant de la Seigneurie de Florange. Jehan de Bétanges étant ami de Phillipe de Florange. A la fin du XVe siècle, on mentionne le nom de Bettingen qui comptait 3 feux. Lors du siège de Florange en 1521, Guillaume de la Mark y fut détenu par Guillaume de Nassau, lieutenant de Charles-Quint. Le château de Bétange fut détruit, comme celui de Florange, puis reconstruit dix ans plus tard. il appartient à la Famille De Salm jusqu'en 1600 ;il est toujours fief de la seigneurie de Florange.
Ce château fut remplacé en 1828 par une nouvelle construction et fut l'œuvre de la sœur de Baron d'Huart. il devin la propriété de Théodore de Gargan en 1856. Le château s'agrandit et s'embellit.
En 1928 Bétange est racheté par la Famille Mitry. De 1940 à 1945 la famille subit l'exil, et le château fut mis sous séquestre par l'autorité allemande. Il est toujours propriété de la famille mitry. Un parc amenagé à l'anglaise, de 60 ha, avec un plan d'eau, entoure la propriété.
[modifier] Musée Archéologique ( Complexe de Bétange )
Regroupe les trouvailles des fouilles archéologiques notamment celles de la rue des romains (vestiges* d'ateliers de potiers et de forgerons, forges, dépotoir de vases, nécropoles, débris de stèles, tuiles, statuettes, tessons des 3ème et 4ème )
[modifier] Château de Daspich
Le château de Daspich avec son échaugette, sa tour crénelée et sa veranda donnent sur le jardin arrière, ont disparu en 1967. L'échaugette, un oriel et une bretèche du XVIème siècle fut alors intégrée au château de Luttange.
Durant 2 siècles, la famille DeLaTouche fut propriétaire du château, puis M. Shaeffer, qui céda sa propriété à Sollac.
Une fresque du château est visible à l'angle de la rue de la fontaine et la route des romains
[modifier] Château de Florange
Charles Quint, s'estimant outragé par Robert de La Marck, fit démanteler La forteresse et le château de Florange En juin 1521. Aujourd'hui détruit, il se situait rue du château. Des vestiges sont visibles à la médiathèque de Florange et à la Tour aux puces à Thionville.
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Ressources et Productions
Céréales, polyculture maraîchère, horticulture. Elevage, volaille. Centre industriel important : port fluvial sur la Moselle canalisée, zone industrielle Ste-Agathe et zone d'industries légères des "Vieilles Vignes", métallurgie, constructions métalliques et aéronautiques, imprimerie et vernissage sur métal, scieries industrielles.