Germaine Richier
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Germaine Richier est une sculptrice française née le 16 septembre 1902 à Grans et décédée le 31 juillet 1959 à Montpellier.
Formation à l'Ecole des Beaux Arts de Montpellier puis en 1926 elle vient travailler chez Bourdelle jusqu'à la mort de celui-ci en 1929.
Chez Bourdelle elle croise Giacometti mais ils seront jamais ami. Germaine Richier reste fidèle à l'approche classique de la sculpture en travaillant sur modèle vivant, quitte ensuite à déformer, percer, évider son premier projet. Elle participa aussi à la formation de César connu notamment grâce à ses compressions.
L'œuvre de Germaine Richier est multiple et bénéficie d'une richesse dans la création, en témoigne l'évolution de sa sculpture : de ses « gammes », représentation classique des formes, tel le Loretto (visible au musée Fabre de Montpellier) ; aux hybridations homme-animal qui caractérisent son art pendant la guerre et l'après-guerre, en témoignent des œuvres comme L'araignée, La mante, l'hydre, etc.
« Toutes mes sculptures, même les plus imaginées, partent toujours de quelque chose de vrai, d'une vérité organique. «
César disait d'elle : »Devant une sculpture de Germaine Richier tu sens que c'est interne, exactement comme devant une personne vivante. »
Sa sculpture est figurative jusqu'en 1945, puis les déformations des corps s'accentuent pour transmettre une angoisse si forte que le spectateur ne peut y être insensible, qu'il aime ou non ce type d'oeuvre d'art.
Elle connût de son vivant une grande notoriété internationale mais depuis sa mort un voile d'oubli semble l'entourer.
[modifier] Oeuvres
La mante 1946
L'orage 1947/48
le diabolo 1950
l'ouragane ?
Griffu (1952)
La fourmi 1953
la tauromachie 1953
l'eau 1954
la montagne 1956
le grand échiquier 1959
On peut voir quelques une de ses oeuvres sur [1]