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Montpellier - Wikipédia

Montpellier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Montpellier (homonymie). 

Montpellier

{{{image}}}
Pays
drapeau de la France
     France
Région Languedoc-Roussillon
(chef-lieu)
Département Hérault (préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Montpellier
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 10 cantons
Code Insee 34172
Code postal 34000, 34070, 34080, 34090
Maire
Mandat en cours
Hélène Mandroux
2004-2008
Intercommunalité Communauté d'agglomération
Montpellier Agglomération
Latitude
Longitude
43° 36’ 42’’ Nord
 3° 52’ 37’’ Est
Altitudes moyenne : 27 m
minimale : 7 m
maximale : 57 m
Superficie 5 688 ha = 56,88 km2
Population sans
doubles comptes
244 300 (480 000 dans l'aire urbaine) hab.
(2005)
Densité 3 963 hab./km2
Aire urbaine hab.
Gentilé Montpelliérains, Montpelliéraines
Site www.montpellier.fr
Carte de localisation de Montpellier
Image:Transparent3x3.gif

Montpellier (en langue d'oc Montpelhièr [mumpeˈʎɛ](*)) est une commune française située dans le département de l’Hérault, dans la région Languedoc-Roussillon.

Ses habitants sont les Montpelliérains (Montpelliéraines).

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

La ville se situe à 10 km de la mer Méditerranée (Palavas-les-Flots) par voie express et à 75 km du point montagneux le plus proche (Mont Aigoual, situé dans le département du Gard). Pour la placer géographiquement par rapport à ses grandes consœurs, Montpellier est à 54 km de Nîmes (Gard), 168 km de Marseille (Bouches-du-Rhône), 248 km de Toulouse (Haute-Garonne), 305 km de Lyon (Rhône) et 347 km de Barcelone (Espagne). Elle est également à 750 km de Paris.

Aujourd'hui huitième ville de France par sa population intra-muros et troisième ville française de l'axe méditerranéen (derrière Marseille et Nice), elle est l'une des rares villes de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue depuis une cinquantaine d'années. Elle a plus que doublé sur cette période pour atteindre le chiffre officieux de 244 300 habitants au 1er janvier 2005.

Montpellier a une topographie assez torturée bien qu'elle soit très proche de la mer. On pourrait penser que la ville est plutôt plate. Il n'en est rien, bien que son point culminant soit seulement à 57 m à la place du Peyrou (ancienne place royale où trône la statue de Louis XIV). Montpellier étant construite sur une colline, certaines rues sont à forte dénivellation.

Montpellier est située entre deux cours d'eau : le Lez à l'est, et la Mosson à l'ouest. Son paysage est surtout marqué par le pic Saint-Loup, situé à quelques kilomètres au nord de la ville et visible depuis la promenade du Peyrou et depuis la terrasse du toit du Corum.

Avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis Port Marianne), et sous l'impulsion de Georges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier la façade maritime entre Gênes et Barcelone, Montpellier est progressivement « tirée vers la mer ».

[modifier] Climat

La place de la Comédie vide, au matin
La place de la Comédie vide, au matin

Le climat de Montpellier est typiquement un climat méditerranéen.

Il en découle des précipitations plutôt rares mais violentes, principalement entre septembre et début mars. Au contraire, l'été est souvent très sec, voire aride, avec seulement quelques précipitations en août liées aux orages. Contrairement à une idée répandue, il ne pleut pas moins à Montpellier qu'à Brest, mais les précipitations sont beaucoup plus concentrées. Une des stations météo les plus arrosées de France est d'ailleurs celle du Mont Aigoual, qui recueille en moyenne 2 280 millimètres par an alors qu'il ne pleut guère plus de 700 millimètres annuellement en région parisienne.

Le taux d'ensoleillement journalier moyen est de 7h22, très largement supérieur à la moyenne française de 4h46[1].

La température annuelle moyenne est de 14.2°C, supérieure à la moyenne nationale de 12.2° C[2].

Températures mensuelles moyennes relevées sur une année (2005) :

  • Maximales[3]
    de janvier à mai : entre 9.9° C et 21.6° C
    de juin à septembre : entre 24.8° C et 29.4° C
    d'octobre à décembre : entre 9.7° C et 20.0° C
  • Minimales[4]
    de janvier à mai : entre 1.5° C et 9.1° C
    de juin à septembre : entre 15.7° C et 19.6° C
    d'octobre à décembre : entre 0.1° C et 14.2° C.

[modifier] Histoire

[modifier] Les débuts de la ville au Moyen Âge

C'est en 986, dans une donation du comté de Melgueil, qu'apparaît pour la première fois le nom de Montpellier. Le 26 novembre 986, le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) octroie au chevalier Guilhelm en échange de son dévouement l'ancien territoire situé entre l'antique voie domitienne, le Lez et La Mosson. Ses héritiers construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier.

Bien plus jeune que ses voisines de la région comme Nîmes, Narbonne, Béziers ou Carcassonne, pour la plupart créées à l'époque romaine, la Seigneurie de Montpellier n'est créée qu'au XIe siècle. Située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la Via Domitia et du port de Lattes, la ville connaît rapidement un important développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen.

L'agglomération moyennageuse était constituée par Montpellier sous la seigneurie des Guilhem et par Montpellieret sous la seigneurie des évêques de Maguelonne. Une enceinte fortifiée unique (la Commune Clôture ) protégeait les deux entités. Deux tours subsistent de cette fortification (la Tour de la Babotte et la Tour des Pins).

Le Consulat - instauration d'une administration municipale quasi républicaine par des « consuls » - marque la fin de la dynastie des Guilhelm avec la mort de Guilhelm VIII le 9 novembre 1202.

Au Moyen Âge, son église Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes chassés d'Espagne se retrouvent à l'École de Médecine de Montpellier, fondée en 1220 par la cardinal Conrad, légat du pape Honorius III. (Discussion : Les juifs et les "arabes" (musulmans serait plus exact), n'ont pas été expulsés d'Espagne à cette époque. Les juifs qui n'ont pas voulu se convertir au christianisme ont été expulsés par les rois catholiques fin XVe. Quant aux musulmans, seule une partie des "morisques" de certaines régions d'Espagne - descendants de musulmans convertis depuis plusieurs générations au christianisme - ont été expulsés vers l'Afrique du Nord au cours du XVIIe siècle. On est donc loin de 1220, époque à laquelle il faut le rappeler, Montpellier était une possession aragonaise (1204-1349). Il semble donc logique que des citoyens aragonais, de quelque religion que ce soit, viennent étudier ou enseigner à Montpellier). La renommée de la plus ancienne faculté de médecine est déjà immense à la fin du XIIIe siècle.

Placée sous la tutelle des rois d'Aragon et de Majorque après le mariage de Pierre II d'Aragon (1176-1213), roi d'Aragon et comte de Barcelone, avec Marie de Montpellier, le 15 juin 1204, la ville connaît son apogée. Pierre II accorde aux habitants les franchises et libertés qu'ils réclament. Leur fils Jacques Ier, natif de Montpellier, y entretient une cour brillante.

Et en 1289, les Écoles de Médecine et de Droit de Montpellier, réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, se voient accorder le statut officiel d'Universités par le pape Nicolas IV. Vendue au royaume de France en 1349, Montpellier est alors considérée comme la deuxième ville du royaume. Mais au cours de la seconde moitié du XIVe siècle, des épidémies successives déciment plus du tiers de sa population.

[modifier] De la Renaissance aux guerres de religion

Au XVe siècle, la ville se redresse économiquement grâce à l'activité du port voisin de Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII. La Faculté de Médecine de Montpellier bénéficie même de la création d'un Jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France.

Après que le siège épiscopal de Maguelone ait été supprimé en 1536, il s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par Urbain V, pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan est inspiré du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.

Au XVIe siècle, la Réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme. Un des plus beaux temples de l'époque est construit. Mais au cours des décennies suivantes, les guerres de religion entraînent la destruction totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.

En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Il commence par raser la citadelle. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville[5].

En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où les cultes protestants sont reconnus. S'en suivent une vingtaine d'années de calme, rompues lors d'une dernière guerre de religion. En 1622, Louis XIII dirige le siège de la ville rebelle, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. Le règne du roi est rétabli et le retour de la domination catholique est assuré par l'édit de Fontainebleau de 1685. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique.

[modifier] Les XVIIe et XVIIIe siècles

La promenade du Peyrou
La promenade du Peyrou

Une fois achevée la pacification de Montpellier, la noblesse, fière de son nouveau statut, fait construire de nombreux hôtels particuliers, relativement élégants et dont l'architecture est caractéristique du centre historique.

La place de la Comédie et l'arc de Triomphe datent du XVIIe siècle. C'est aussi le cas de la place Jean Jaurès, construite sur le site d'une église détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade royale du Peyrou, construite sur ordre de Louis XIV et en son honneur, à l'extérieur des fortifications. Pour alimenter les jardins, un aqueduc achemine l'eau depuis Saint-Clément-de-Rivière.

Jusqu'à la Révolution française, Montpellier est le siège des États du Languedoc.

[modifier] Au XIXe siècle

L'ancien Palais de Justice, actuel siège de la Cour d'Appel, de la Cour d'Assise et du Tribunal de Commerce
L'ancien Palais de Justice, actuel siège de la Cour d'Appel, de la Cour d'Assise et du Tribunal de Commerce

Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la constitution de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine.

L'édification du Palais de Justice, des églises Sainte-Anne et Saint-Roch, de la gare, et la reconstruction du théâtre en sont les parfaits exemples.

Le phylloxéra d'abord, et la surproduction viticole ensuite, apportent pour quelques décennies un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier.

[modifier] La Seconde Guerre mondiale

La préfecture de Montpellier où exerça Jean Moulin, et au balcon de laquelle Philippe Pétain et Francisco Franco se sont serrés la main.
La préfecture de Montpellier où exerça Jean Moulin, et au balcon de laquelle Philippe Pétain et Francisco Franco se sont serrés la main.

Les bombardements de la ville de Montpellier pendant la Seconde Guerre mondiale :

[modifier] Le développement de la ville au cours de l'après-guerre

[modifier] Quelques éléments concernant l'histoire religieuse

L'église Sainte-Anne, devenue centre d'art contemporain
L'église Sainte-Anne, devenue centre d'art contemporain

Le saint patron de Montpellier est saint Roch, fêté le 16 août. L'emblème de la ville est Notre-Dame-des-tables (cf. blasonnement plus bas). Montpellier faisait partie du diocèse de Maguelonne.

  • 1536 : Le siège de l'évêché est transféré de Maguelonne à Montpellier.
  • 1802 : Montpellier devient diocèse suffragant de Toulouse ;
  • 1822 : Montpellier devient diocèse suffragant d’Albi ;
  • 1877 : adjonction des titres des diocèses d’Agde, Lodève et Saint-Pons-de-Thomières ;
  • 2002 : érection de l’Église de Montpellier en archevêché métropolitain.

La cathédrale Saint-Pierre

La façade principale de la Cathédrale Saint-Pierre
La façade principale de la Cathédrale Saint-Pierre

La cathédrale Saint-Pierre était à l'origine la chapelle du monastère bénédictin de Saint-Germain, fondée en 1364, par le pape Urbain V. Cette église fut érigée en cathédrale en 1536, lorsque le siège épiscopal est transféré de Maguelone à Montpellier. L'historienne Montpelliéraine Louise Guiraud décrit précisément l'architecture du bâtiment ainsi que la composition des différentes chapelles ( GUIRAUD, Louise, Les fondations du pape Urbain V à Montpellier: le monastère Saint Benoît et ses diverses transformations depuis son érection en cathédrale en 1536, J. Martel Aîné, 1891, 268p. ) Quatre tours s'élèvent aux angles de la nef, dont l'une sera abattus lors des mouvements iconoclastes de 1567. Le bâtiment est muni de défenses importantes, ce qui en fait une forteresse. À la fin du XVIe siècle on la surnomme d'ailleurs le"fort Saint-Pierre". L'une des façades était couronnée par des mâchicoulis surmontés de créneaux, derrières lesquels devait courir un chemin de ronde dans l'épaisseur du mur. L'entrée est précédé d'un porche massif, composé de deux piliers cylindriques et d'une voûte reliant les piliers à la façade de l'église. Ce sont pratiquement les seul éléments de l'architecture médiévale de la cathédrale que l'on peut encore observer aujourd'hui. L'église était composée d'un vaisseau unique, de cinq travées délimitant les chapelles latérales au nombre de quatorze. Elles sont dédiées à Saint Germain, à Notre Dame, à Saint Victor, à Sainte Cécile, Sainte Ursule et les onze mille vierges, Saint Martin, Sainte Catherine, à la Sainte croix, à Saint Pierre, Sainte Marie Madeleine, Saint Blaise, Saint Lazare et Saint Michel. L'ornementation de l'église était très riche. L'autel majeur était entouré d'un retable de vermeil. Au rez de chaussée, la petite sacristie était commune avec l'église. Il y avait à l'intérieur des armoires à plusieurs serrures, dont l'une ou l'on avait pou habitude de conserver des reliques (bras d'argent de Saint Benoît, de Saint Germain et de Saint Blaise ) ainsi que des livres et du linge dans des coffres. Cette sacristie était dite "mineure" par opposition à la sacristie "majeure" qui contenait le trésor (reliquaires vases sacrés ornements précieux)

Durant les guerres de religion, la cathédrale a été la cible des attaques protestante. Le 20 octobre 1561, après un siège durant la nuit, la foule pénètre par une brèche dans la cathédrale où s'étaient réfugiés quelques dignitaires catholiques accompagnés d'une troupe de soldats. L'étendue du massacre varie entre 8 et 50 morts selon les chroniqueurs. Théodore de Bèze dans lHistoire ecclésiastique,par exemple dénombre les morts sur places et ceux qui meurent quelques jours plus tard de leurs blessures. Jacques de Montaigne dans lHistoire de l'Europe avance le nombre de 17 morts, ce qui paraît plus probable. Quoiqu'il en soit, le meurtre précéda le pillage et le ruine. En 6 ou 7 heures l'église fut complètement dépouillée. Cependant, les consuls de la ville ( tous protestants ) réussirent à préserver le trésor en établissant un inventaire. Le pillage de la cathédrale fut suivit du pillage des couvents et des monastères de la ville. En 1562, la cathédrale perd ses cloches et ses grilles de fer qui sont fondues pour faire des munitions façe au siège de la ville par les catholiques.

En 1567, la cathédrale subit les assauts des protestants qui cette fois vont s'attaquer au bâtiment. Une tour s'effondre sous les coups des calvinistes entraînant avec elle l'ensemble du bâtiment. Les chanoines de la cathédrale se réfugièrent à Villeneuve et à Frontignan ou ils restèrent jusqu'à la fin du siège de Louis XIII en 1622.

La cathédrale Saint Pierre vue des toits
La cathédrale Saint Pierre vue des toits

Le roi fit aussitôt reconstruire la cathédrale. La voûte, le pavement de la nef et la façade sont refaits. Après avoir été réaménagée selon un projet de Jean-Antoine Giral au XVIIIe siècle, Saint-Pierre est victime de la volonté de la transformer en un édifice plus ambitieux. Les travaux dirigés par Revoil de 1855 à 1875 aboutissent à une reconstruction de la tour-clocher et à l’ajout de chapelles rayonnantes. Auguste Baussan refait le décor sculpté de la tour et du tympan dans le goût du XIIIe siècle ; les verrières du transept et du chœur, exécutées par Edouard Didron et Paul Nicod, sont posées entre 1870 et 1872. Dans le bras droit, un tableau de Sébastien Bourdon représente La chute de Simon le Magicien (1657), épisode apocryphe de la vie de saint Pierre.

La cathédrale Saint-Pierre est érigée en archidiocèse métropolitain le 8 décembre 2002 par décret de la Congrégation pour les évêques. La province ecclésiastique de Montpellier comprend à présent les diocèses suffragants de Mende et de Perpignan-Elne (auparavant suffragants d’Albi), de Nîmes (auparavant suffragant d’Avignon) et de Carcassonne (auparavant suffragant de Toulouse).

[modifier] Blasons

D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules.

L'écusson d'argent au tourteau de gueules constitue les armes des seigneurs de Montpellier (les Guilhem).


Les lettres A et M signifient "Ave Maria".

La vierge représentée est Notre-Dame des Tables, nommée ainsi en raison des tables des changeurs (de monnaies) qui se situaient à proximité de l'église Notre-Dame.

[modifier] Urbanisme

[modifier] Démographie

Une croissance continue...
Une croissance continue...

Au cours de la première moitié du XXe siècle, la croissance de Montpellier se fait à un rythme plutôt calme : 0,47% par an en moyenne. Par la suite, elle devient cinq fois plus importante : 2,2% par an de 1954 au recensement de 1999. Un premier record est établi avec une croissance démographique annuelle de 5,3% entre 1962 et 1968 [6], due en grande partie au retour des Pieds-Noirs d'Afrique du nord.

D'après les estimations de population de l'INSEE, Montpellier compte 244 300 habitants en 2005, ce qui en fait la huitième ville française hors agglomération. Sa croissance est toujours très importante, oscillant entre 8 et 11% depuis 1999, soit la première croissance démographique française pour une ville de plus de 100 000 habitants. Le dernier recensement estime à 391 162 habitants la population de Montpellier et son agglomération, soit le 19ème rang français (480 000 dans l'aire urbaine)

Le recensement de 1999 précise que 20,9% de la population montpelliéraine a entre 0 et 19 ans, 60,7% entre 20 et 59 ans, et 18,4% plus de 60 ans. Avec 43% des montpelliérains âgés de moins de 30 ans, la ville est plus jeune que sa région : le Languedoc-Roussillon compte en effet 25,1% de plus de 60 ans.

Évolution démographique
1806 1820 1876 1901 1911 1921 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2008*
33264 35123 55258 75950 80230 81548 90787 93102 97501 118864 161910 191354 197231 207996 225392 244100
0,39%** 0,81%** 1,28%** 0,55%** 0,16%** 0,72%** 0,25%** 0,58%** 2,51%** 5,29%** 2,42%** 0,43%** 0,67%** 0,9%** 1,61%**
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes
* Enquête annuelle (nouveau mode de calcul du recensement) **Croissance par ans par rapport du dernière recensement

[modifier] Centre-ville historique

La tour de la Babote
La tour de la Babote
L'arc de Triomphe
L'arc de Triomphe

Le centre historique de Montpellier est appelé l'Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, bouclier médiéval. Il est limité par une série de boulevards qui suivent les anciennes murailles de la ville. De ces puissantes fortifications, jamais prises, qui furent démentelées sur ordre de Richelieu, il ne reste que 3 éléments notables:

- La tour de la Babote fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille-ville, près des quartiers anciennement bourgeois.

- La tour des Pins, ancienne prison pour femmes. Elle est aussi l'objet d'une des centuries de Nostradamus. L'astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en considération lors de la dernière restauration de l'édifice, qui impliquait l'arrachage des dits pins. Ainsi, la ville n'a pas manquée d'y installer quelques tuyas en pots. Cette tour marque le passage entre l'université de médecine et le Jardin des plantes qui y était rattaché.

Les jardins du Peyrou et le château d'Eau
Les jardins du Peyrou et le château d'Eau

- La porte des salinières, aux débouchées de la rue de l'Université. Elle servait de porte à un quartier comptant de nombreuses congrégations religieuses. Elle était aussi l'accès privilégié par les négociants de sel, d'où son nom.

Au XVII siècle, Sur cette même ligne de l'ancienne fortification, est bâti l'Arc de triomphe ouvrant la vielle-ville sur les Jardins du Peyrou.

Au XIXe siècle, s'inspirant des travaux du baron Haussmann à Paris, des travaux sont effectués pour créer de larges avenues au sein de l'Écusson. Si les travaux sont inachevés, on leur doit malgré tout la rue Foch et la rue de la Loge, principaux axes du centre-ville historique.

[modifier] Quartiers de la ville

Depuis 2001, la commune de Montpellier est divisée en 7 quartiers "officiels", eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.

  • Le quartier Montpellier-centre regroupe : le centre historique, Écusson, Comédie, Gares, Faubourg Boutonnet, Saint-Charles, Faubourg Saint-Jaume, Peyrou, Les Arceaux, Faubourg du Courreau, Gambetta, Clemenceau, Méditerranée, boulevard de Strasbourg, Polygone, Antigone, Nouveau-Monde, Parc à Ballons, Les Aubes, Les Beaux-Arts, Saint-Lazare
  • Le quartier Croix-d'Argent regroupe : avenue de Toulouse, Croix d'Argent, Mas Drevon, Tastavin, Lemasson, Garosud, Mas de Bagnères, Mas Nouguier, les Sabines, Lepic, Pas du Loup, Estanove, Val-de-Crozes, Bagatelle
  • Le quartier Les Cévennes regroupe : Les Cévennes, Alco, Le Petit Bard, Pergola, Saint-Clément, Clémentville, Las Rebès, La Chamberte, La Martelle, Montpellier-Village, Les Grisettes, Les Grèzes
  • Le quartier Mosson regroupe : La Mosson, Celleneuve, La Paillade, les Hauts-de-Massane, Le Grand-Mail, Les Tritons
  • Le quartier Hôpitaux-Facultés regroupe : Malbosc, Saint-Priest, Euromédecine, Zolad, Plan des 4 Seigneurs, Hôpitaux, IUT, Père Soulas, Universités, Vert-Bois, Hauts de Boutonnet, Aiguelongue, Justice, Zoo, Agropolis
  • Le quartier Port-Marianne regroupe : La Pompignane, Richter, Millénaire, Jacques Cœur, Consuls de Mer, Grammont, Odysseum, Montaubérou, La Méjanelle, La Mogère
  • Le quartier Prés d'Arènes regroupe : Les Prés d'Arènes, Avenue de Palavas, La Rauze, Tournezy, Saint-Martin, Les Aiguerelles, Pont-Trinquat, Cité Mion

[modifier] Projets urbains

En octobre 2005, le coup d'envoi a été donné pour le début de la construction du complexe de rugby Yves du Manoir en vue de l'organisation de la Coupe du monde de rugby en 2007, au cœur du quartier Ovalie. Il devrait pouvoir contenir près de 13 000 personnes.

[modifier] Quelques photographies du centre historique


[modifier] Administration

La mairie de Montpellier
La mairie de Montpellier

Montpellier est la ville centre de la Communauté d'agglomération de Montpellier, qui compte 31 communes et 391 000 habitants.

Derniers maires de Montpellier :

Le découpage des cantons
Le découpage des cantons

Montpellier est divisée en 10 cantons :

Plusieurs juridictions ont leurs sièges en ville dont un conseil de prud'hommes situé place de la Canourgue.

La place de la Comédie illuminée pour Noël
La place de la Comédie illuminée pour Noël



[modifier] Agglomération de Montpellier

L'agglomération de Montpellier est composée de 31 communes avec 43 421 hectares soit 7% de la superficie du département. 1 000 nouveaux arrivants par mois et des difficultés de logement. 170 000 actifs soit 45% de la population active du département. 90 000 étudiants dont 65 000 au cœur de Montpellier. Plus de 21 000 entreprises dont 18 parcs d'ativités représentant 760 entreprises et 18 473 emplois.

Le journal principal de l'agglomération de Montpellier est le Midi Libre.

[modifier] Enseignement

[modifier] Population étudiante

On estime à 60 000 le nombre d'étudiants présents dans les trois universités montpelliéraines et les écoles supérieures (École Supérieure de Commerce, École Nationale Supérieure d'Architecture, École Nationale Supérieure d'Agronomie = Agro Montpellier, École supérieure de Chimie, écoles privées...).

Lors du recensement de 1999, Montpellier compte 12 étudiants pour 100 habitants, soit les deux tiers des étudiants de la région Languedoc-Roussillon. La ville est ainsi au deuxième rang des aires urbaines nationales, après Poitiers, du point de vue de la concentration estudiantine.

La présence d'un nombre important d'universités, de formations post-baccalauréat, d'écoles et d'instituts divers, contribue à cette forte présence étudiante. Le taux de poursuite d'études supérieures dans l'académie de Montpellier est largement supérieur à la moyenne nationale (52,9% contre 47,8%) [7].

40% des étudiants de Montpellier ne sont pas originaires de la région Languedoc-Roussillon, et 17% sont de nationalité étrangère. Parmi les étudiants étrangers, une majorité viennent d'un pays hors de l'Union européenne et 47% sont Africains. La facteur climatique n'est pas étranger à cela, même si la diversité et la qualité de la formation contribuent également à cet attrait.

[modifier] Classes préparatoires

Le lycée Joffre
Le lycée Joffre

Le Lycée Joffre

Le lycée Joffre accueille environ 800 élèves en classes préparatoires scientifiques, littéraires et commerciales.

Les classes scientifiques (500 élèves taupins) de Joffre existent depuis plus de deux cents ans. Les classes prépas littéraires (khâgnes) comptent 200 élèves et les classes commerciales une centaine.

Le lycée Mermoz

Le lycée Mermoz propose des classes préparatoires techniques.

Le Lycée privé confessionnel La Merci

Le lycée La Merci propose depuis 1991 des classes préparatoires (scientifiques et commerciales).

[modifier] Universités

L'Université Paul Valéry - Université Montpellier 3
L'Université Paul Valéry - Université Montpellier 3
La Faculté de Médecine de Montpellier (Université Montpellier 1)
La Faculté de Médecine de Montpellier (Université Montpellier 1)

Montpellier est dotée de trois universités :

La renommée des universités montpelliéraines est importante notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique et ce depuis le Moyen Âge.

L'UFR de Médecine de Montpellier (Université Montpellier 1) est la plus ancienne Faculté de Médecine en activité au monde. Dès 1340, elle crée un cours d'anatomie qui fait rapidement sa renommée, et en 1556 elle est la première à se doter d'un amphithéâtre consacré à l'examen des cadavres. Cette faculté a compté d'illustres étudiants et de grands praticiens, parmi lesquels Arnaud de Villeuneuve, Guy de Chauliac (père de la chirurgie médicale), Nostradamus, François Rabelais (médecin humaniste), François de Lapeyronie (chirurgien du roi), Paul-Joseph Barthez (médecin personnel de Louis XVI et de Bonaparte).

Les bibliothèques des universités font partie de la BIU (Site de la bibliothèque interuniversitaire). L'UFR de Médecine abrite une bibliothèque de 900 volumes manuscrits, dont 300 incunables, et 100 000 volumes imprimés antérieurs à 1800.

[modifier] Culture

Réunion de famille de Frédéric Bazille, peint au mas de Méric au nord-est du centre de Montpellier.
Réunion de famille de Frédéric Bazille, peint au mas de Méric au nord-est du centre de Montpellier.

[modifier] Musées

  • Musée Fabre, où se trouve une très importante collection publique de peintures
  • Musée Atger, plus de 1000 dessins des écoles françaises, italiennes et flamandes
  • Musée languedocien
  • Musée d'Anatomie
  • Musée de la pharmacie
  • Musée de l'Histoire de Montpellier (Crypte Notre-Dame des Tables)
  • Musée de l'infanterie (École d'Application de l'Infanterie)
  • Planétarium Galilée (Odysseum)

[modifier] Festivals et manifestations culturelles

Vue sur le Carré Sainte-Anne
Vue sur le Carré Sainte-Anne
  • le Festival Occitan Total Festum, le 21 octobre , place de la Comedie;
  • le festival Diffuz, autour de la culture libre (logiciels, musique), octobre;
  • la Comédie du livre, en mai, sur la place de la Comédie ;
  • le Festival de Radio France et de Montpellier ;
  • le Festival Montpellier Danse (site Montpellier Danse) ;
  • le Festival du cinéma méditerranéen ;
  • le Printemps des Comédiens ;
  • les Internationales de la Guitare, au mois d'octobre [1] ;
  • le Festival à 100%, Espace Grammont, au mois d'octobre ;
  • le Festival des Fanfares, Quartiers Beaux-Arts/Pierre Rouge et Boutonnet, mi-juin (site du Festival des Fanfares) ;
  • le Festival Quartiers libres (fête populaire entre les citoyens et les artistes), fin Septembre début octobre ;
  • le Festival des sports extrêmes (Fise) ;
  • le Festival chrétien du cinéma ;
  • le Festival Attitude (site de l'association Attitude) ;
  • l'Association Patrimôme met en valeur le patrimoine auprès des enfants (site de l'association Patrimôme) ;
  • le Battle of the Year, fin avril (festival de danse hip hop);
  • le festival Electromind (musiques éléctroniques) fin juillet espace grammont;

[modifier] Installations culturelles

  • le palais des Congrès et l'opéra Berlioz au sein du Corum ;
  • l'opéra Comédie ;
  • le théâtre de Grammont (Théâtre des 13 Vents) ;

[modifier] Cinémas

  • Gaumont Comédie
  • Gaumont multiplex
  • Royal
  • Diagonal Celleneuve, Centre et Gambetta
  • Multiplex CGR Lattes

[modifier] Académie des sciences et lettres de Montpellier

Créée en 1706, sous le nom de Société royale des sciences, elle a reprit vie en 1846 sous son nom actuel. Elle est composée de 90 membres titulaires.

[modifier] Montpellier dans les arts

Le Couvent des Ursulines, siège du centre chorégraphique national de Montpellier
Le Couvent des Ursulines, siège du centre chorégraphique national de Montpellier

Jouissant d’une douceur de vivre propice à la création, Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir. La ville jouit déjà d’une aura importante dans le milieu de la danse contemporaine, on le doit à Mathilde Monnier, directrice du centre chorégraphique national de Montpellier depuis des années et précédée par le défunt Dominique Bagouet. D’autres domaines artistiques sont en pleine ébullition, la scène électro-pop avec Emilie Simon et des formations comme Rhinoçérôse, qui s’exportent dans le monde entier et entraînent une multitude de groupes dans leur sillage. La bande dessinée y est très présente grâce à des auteurs comme Lewis Trondheim et Matt Konture qui font partie de la "nouvelle BD française". L’art contemporain s’y développe également, avec un grand nombre de plasticiens de qualité, stimulés par l’explosion du nombre de galeries d’art et la future création d’un centre d’art contemporain de dimension nationale. Sans parler de la scène littéraire locale dont Christine Angot, par exemple, est issue.

Montpellier, c’est aussi « La ville des festivals ». La ville propose des événements culturels de qualité dans tous les domaines artistiques ; Musique, Cinéma, Danse, Théâtre, Arts plastiques, Littérature, etc..

[modifier] Autres

  • en 1998, Montpellier a reçu le Congrès Universel d'Espéranto, qui a réuni plus de 3000 participants venant de plus de soixante pays différents (site du congrès) ;
  • les Barons de Caravettes sont une confrérie montpelliéraine qui poursuit la tradition d'introniser « baron de Caravettes » les habitants de Montpellier ayant un passé familial dans la ville.

[modifier] Économie

Montpellier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupe Sup de Co, le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration.

Montpellier est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie Languedoc-Roussillon.

[modifier] Transports

[modifier] En voiture

Les embouteillages à Montpellier
Les embouteillages à Montpellier

Depuis l'été 2004, la quasi totalité du centre historique est piétonnier et n'est accessible aux riverains motorisés et aux livreurs qu'à des horaires fixes.

Circuler dans Montpellier peut être très éprouvant et les embouteillages ne sont pas rares. Enfin, il n'existe que peu de places de parking gratuites et il est interdit de stationner plus de vingt-quatre heures au même endroit.

Il est donc fortement recommandé aux touristes de laisser leur véhicule en dehors de la ville (il existe plusieurs parkings destinés à cela) ou, mieux, de venir en train. Les transports en commun au sein de la ville sont idéaux pour se déplacer l'esprit tranquille. On peut cependant déplorer un nombre de pistes cyclables insuffisant (en progression malgré tout), ce malgré les possibilités de location de bicyclettes.

[modifier] Transports urbains

Tramway de Montpellier
Tramway de Montpellier

La TaM (Transports de l'agglomération de Montpellier) gère les transports en commun à l'intérieur de la ville de Montpellier, ainsi que plusieurs parcs de stationnement souterrains. La ligne 1 du tramway fit notamment parler d'elle à sa création par son passage sur la place piétonne de la Comédie.

Les quartiers de Montpellier sont ainsi desservis par :

  • la ligne 1 de tramway reliant le quartier populaire de La Paillade au nord-ouest à la zone de loisirs d'Odysseum à l'est, en passant par les hôpitaux et facultés au nord et le centre de la ville. Elle doit être prochainement prolongée vers la nouvelle zone commerciale et ludique Odysseum, puis au-delà vers le Zénith et le cimetière Saint-Étienne ; Son habillage est bleu avec des silhouettes blanches d'hirondelles à la Folon.
  • la ligne 2 reliant les communes péri-urbaines de Jacou, Castelnau-le-Lez et Saint-Jean-de-Védas, en traversant la ville centre selon un axe nord-est - sud-ouest. Son inauguration a eu lieu le 16 décembre 2006, sa décoration est à (grosses) fleurs".
  • quinze lignes de bus urbaines, et presque autant de lignes suburbaines à destination des communes de l'agglomération ;
  • une ligne nocturne complétant le tramway et baptisé « Rabelais » ;
  • la dernière ligne créée fut Amigo qui assure de nuit la desserte des boîtes de nuit de l'agglomération avec les quartiers centraux et universitaires de la ville, le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée ;
  • une troisième ligne de tramway est prévue et une quatrième évoquée :
    • la ligne 3, dont l'enquête publique est en cours, irait de Juvignac à l'ouest jusqu'à Lattes et Pérols au sud-sud-ouest et devrait entrer en service en 2010 ; son habit "fonds marin" multicouleur est conçu par Christian Lacroix.
    • la ligne 4, évoquée en public par le maire de Montpellier et le président de l'agglomération, devrait relier le centre à la commune de Lavérune selon un tracé vers l'ouest ;

[modifier] Chemin de fer

La gare voyageur de Montpellier est la gare Saint-Roch, baptisée ainsi en mars 2005.

De la gare de marchandises est issue la zone industrielle des Prés d'Arènes au sud de la ville.

Auparavant, de la fin du XIXe siècle au début de la seconde moitié du XXe, Montpellier a été le terminus de plusieurs des lignes de la Compagnie de chemin de fer d'intérêt local du département de l'Hérault, gérée par le conseil général de l'Hérault, dont le célèbre « Petit Train de Palavas ».

[modifier] Montpelliérains célèbres

[modifier] Personnes nées à Montpellier, selon la date de naissance

Auguste Comte
Auguste Comte

[modifier] Personnes vivant ou ayant vécu à Montpellier

François Rabelais
François Rabelais

[modifier] Sport

[modifier] Principales installations sportives

[modifier] Principaux clubs de sport

[modifier] Jumelages

Vue sur le château et le centre historique de Heidelberg
Vue sur le château et le centre historique de Heidelberg

La ville de Montpellier est jumelée avec :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. http://www.montpellier.fr/188-la-population-et-la-geographie-de-montpellier.htm
  2. http://www.montpellier.fr/188-la-population-et-la-geographie-de-montpellier.htm
  3. http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/chi0607_01.pdf
  4. http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/chi0607_01.pdf
  5. Pierre Miquel. Les Guerres de religion. Club France Loisirs, 1980. ISBN 27274207858, p 326
  6. INSEE, 2002 - http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/doc_travail_atlas.pdf
  7. INSEE, 2003 - http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/syn0302.pdf
  8. Sur l'histoire de la statue de Louis XVI à Montpellier : Roland Jolivet, Montpellier secrète et dévoilée, 2003, ISBN 2951398433, pages 40-45.

[modifier] Bibliographie

Histoire de la ville

  • Félix Platter et Thomas Platter, récits de voyages entre 1499 et 1628, édités par Emmanuel Le Roy Ladurie, Le Siècle des Platter, 2 tomes, éd. fayard, 1995 et 2000.
  • Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier, 1739.
  • Gérard Cholvy (dir.), Histoire de Montpellier, éd. Privat, 1984.
  • Dominique Balaÿ et Virginie Delaban, Il était une fois...Montpellier, Livre Jeunesse, éd. Falaises, 2006.

Géographie

  • Robert Ferras et Jean-Paul Volle, Montpellier Méditerranée, éd. Économica, Paris, 2002.

Actualités

  • Presse locale et régionale : "La Gazette Économique et Culturelle" (magazine hebdomadaire), La Gazette de Montpellier (hebdomadaire), La Marseillaise - L'Hérault du jour (quotidien), Midi Libre (quotidien),
  • Bulletin d'information institutionnel :
    • municipal : Montpellier Notre Ville,
    • de la communauté d'agglomération : Harmonie.

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur la ville de Montpellier.


Documents de l'INSEE

Portail de Montpellier – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la ville de Montpellier.
Portail du Languedoc-Roussillon – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le Languedoc-Roussillon.


Drapeau français Villes françaises de plus de 100 000 habitants Drapeau français

Plus de 200 000 : Bordeaux | Lyon | Marseille | Montpellier | Nantes | Nice | Paris | Rennes | Strasbourg | Toulouse
Entre 100 et 200 000 : Aix-en-Provence | Amiens | Angers | Argenteuil | Besançon | Boulogne-Billancourt | Brest | Caen | Clermont-Ferrand | Lille | Dijon | Grenoble | Le Havre | Le Mans | Limoges | Metz | Montreuil | Mulhouse | Nancy | Nîmes | Orléans | Perpignan | Reims | Rouen | Saint-Denis | Saint-Étienne | Saint-Paul | Toulon | Tours | Villeurbanne

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