Hélène de Mecklembourg-Schwerin
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Hélène de Mecklembourg-Schwerin, par son mariage duchesse d'Orléans, née le 24 janvier 1814 et morte en 1858, est une fille du prince héréditaire Frédéric de Mecklembourg-Schwerin (1778-1819) et de la princesse Caroline de Saxe-Weimar-Eisenach (†1816).
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[modifier] Biographie
Après que de nombreux partis eussent été envisagés, elle est choisie pour épouser Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans et prince royal, fils aîné de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Pour le duc d'Orléans, c'est une alliance convenable, mais sans éclat[1], même si la princesse est la nièce du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III[2].
Avec une grande bouche et un menton fuyant, la princesse n'est pas jolie, mais elle est ambitieuse et volontaire. Elle présente en outre l'inconvénient de passer pour libérale et d'être protestante, ce qui préoccupe singulièrement la reine Marie-Amélie.
Le mariage est célébré le 30 mai 1837 au château de Fontainebleau.
De cette union naissent deux enfants :
- Louis-Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris, en 1864, il épousa Marie-Isabelle d'Orléans (1848-1919)
- Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres, il épousa en 1863 Françoise d'Orléans (1844-1925). Robert d'Orléans est l'arrière-grand-père de l'actuel « comte de Paris » prétendant orléaniste au trône de France, Henri d'Orléans (1933-).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Sources
- Généalogie des rois et des princes de Jean-Charles Volkmann Edit Jean-Paul Gisserot (1998)
[modifier] Articles connexes
[modifier] Notes et références
- ↑ « Petite mais bonne maison », tranche Metternich (cité par Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Fayard, 2002, p. 782)
- ↑ dont la mère était née Louise de Mecklembourg-Strelitz. Cette parenté n'a pas manqué de susciter des difficultés à Berlin, que l'ambassadeur de France, le comte Bresson, est parvenu à résoudre.
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