Jean-Baptiste Regnault
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Baptiste Regnault (9 octobre 1754 à Paris - 12 novembre 1829 à Paris) est un peintre académique et néoclassique français.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Il est tout d'abord mousse pendant cinq ans, puis, de retour à Paris, il devient l'élève de Jean Bardin, qu'il accompagne en Italie, ainsi que de Nicolas-Bernard Lépicié et Joseph-Marie Vien. Son Alexandre et Diogène lui vaut le Prix de Rome en 1776. Il séjourne à la Villa Médicis en compagnie de Jacques-Louis David et de Pierre Peyron, puis il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1782.
Il multiplie les sujets antiques, puis se passionne pour la Révolution et peint pour le Salon de 1795 La Liberté ou la Mort : au centre, le Génie de la France aux ailes tricolores survole le globe terrestre exprimant l'universalité des idées de 1793 ; à sa gauche, la Mort ; à sa droite, la République avec les symboles de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
Sous l'Empire, Jean-Baptiste Regnault, qui signe ses toiles « Renaud de Rome », exécute de grosses machines avec la même froideur héritée de l'antique.
Jean-Baptiste Regnault a eu pour élèves Merry-Joseph Blondel, Henri Joseph Boichard, Alexandre et Auguste Couder, Godefroy Engelmann, Pierre-Narcisse Guérin, Jean-Baptiste Guignet, Thomas Henry, Louis Hersent, Charles Paul Landon, Hippolyte Lecomte, Robert Lefèvre, Esprit Aimé Libour, Albert Magimel, Pierre Edme Louis Pellier, Édouard Pingret, Isabelle Pinson, Jacques Réattu.
Jean-Baptiste Regnault est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
[modifier] Œuvres
- Alexandre et Diogène, (1776).
- L'Éducation d'Achille, (1783), Musée du Louvre.
- Oreste et Iphigénie en Tauride, (1787).
- Socrate arrachant Alcibiade des bras de la Volupté, (1791).
- La Liberté ou la Mort, (1795), Kunsthalle, Hambourg.
- Les Trois Grâces (1799), Musée du Louvre.
- Desaix recevant la mort à la bataille de Maringo, (1801) Musée du château, Versailles.
- Portrait de Napoléon au camp de Boulogne, (1804), La Havane, Museo napoleonico.
- La Marche triomphale de Napoléon Ier vers le temple de l'immortalité, (1804).
- Mariage du prince Jérôme et de la princesse de Wurtemberg, (1810).
- L'Amour et l'Hymen buvant dans la coupe de l'Amitié, (1820), Meaux, Musée Bossuet, don du Professeur Changeux.
- Cupidon et Psyché, (1828).
[modifier] Œuvres passées en vente publiques
- Brest, 27 mars 2007, un dessin à la pierre noire avec des rehauts de blanc sur papier blanc, 38 par 50 cm, représentant L'Annonce de la mort d'Hector, adjugé pour 5 300 Euros, reproduit dans la Gazette de l'Hôtel Drouot du 16 avril 2007, n° 14, page 120.
[modifier] Galerie
Cliquez sur une vignette pour l'agrandir.
[modifier] Source partielle
- Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799
[modifier] Liens externes
- (fr) Analyse de La Liberté ou la Mort de Jean-Baptiste Regnault
- (en) Jean-Baptiste Regnault sur Artcyclopedia
![]() |
Portail de l'histoire de l'art – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l'histoire de l'art. |