La Roche-sur-Yon
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La Roche-sur-Yon | |
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Pays | France ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Collectivité | {{{collectivité}}} |
Département | Vendée (préfecture) |
Province | {{{province}}} |
Subdivision | {{{subdivision}}} |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon (Chef-lieu) (11 cantons, 224 501 hab.) |
Canton | chef-lieu de 2 cantons La Roche-sur-Yon-Nord La Roche-sur-Yon-Sud (12 communes, 75 156 hab.) |
Code INSEE | 85191 |
Code postal | 85000 |
Maire (mandat) | Pierre Regnault (PS) (2004-2008) |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays yonnais (82 296 habitants) |
Latitude Longitude |
46° 40’ 14’’ Nord 01° 25’ 36’’ Ouest |
Latitude Longitude |
46.670556 -1.426667 |
Altitude en mètres | min 32 m max 94 m |
Superficie | 87,52 km² (8 752 ha) |
Population sans.. | 50 800 habitants (2004) |
Répartition éthnique |
{{{etnies}}} |
Densité | 580 hab./km² |
Nom des habitants | Yonnais, Yonnaises |
Site(s) Web | Ville de la Roche-sur-Yon |
Google Earth Mapquest Carte Michelin |
La Roche-sur-Yon (en poitevin-saintongeais La Roche su Yun) est une commune française, préfecture du département de la Vendée dans la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Yonnais.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La Roche-sur-Yon se situe au cœur du bocage vendéen, dans la vallée de l'Yon, affluent du Lay. La ville est construite sur une roche granitique qui surplombe la vallée de l'Yon et donne à la ville une position stratégique. La ville se situe au centre du département. Napoléon Bonaparte a d'ailleurs choisi La Roche-sur-Yon comme préfecture pour sa position centrée et stratégique au cœur d'un département qui devait être pacifié après les Guerres de Vendée.
[modifier] Communes voisines
Mouilleron-le-Captif | Dompierre-sur-Yon | La Ferrière |
Venansault | ![]() |
La Chaize-le-Vicomte |
Aubigny | Nesmy | Saint-Florent-des-Bois |
[modifier] Démographie
La nouvelle ville que Napoléon Bonaparte avait choisie pour accueillir 15 000 habitants se développa très lentement au XIXe siècle. Ceci est probablement dû au fait que la ville était artificielle et qu'elle n'avait aucun facteur d'attrait. L'arrivée du chemin de fer sous le Second Empire, en 1866, permit une croissance plus rapide. En effet la ville se trouve au croisement des voies Paris-Les Sables d'Olonne et Nantes-Bordeaux.
Ce n'est qu'au début de la Troisième République (1870) que la ville dépassa les 10 000 habitants. La croissance démographique devint forte à la fin du XXe siècle, surtout après la fusion avec Saint-André-d'Ornay et le Bourg-sous-la-Roche en 1964, deux communes rurales qui apportèrent de l'espace à la ville pour son développement. Dans les années 1980, la population stagna autour de 45 000 habitants, mais depuis 1990, la population croît à nouveau fortement. En effet, La Roche-sur-Yon a enregistré une augmentation de 9 % de sa population entre 1990 et 1999, ce qui fait de cette ville la seconde des Pays de la Loire en terme de croissance démographique, juste après Nantes.
La Roche-sur-Yon : évolution démographique entre 1962 et 2004 | ||||||
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 |
28 559 |
36 067 | 44 713 | 45 098 | 45 219 | 49 262 | 50 800 |
[modifier] Histoire
Les premières traces existantes de La Roche-sur-Yon datent du Xe siècle. La ville fut une ancienne seigneurie appartenant aux Beauvau, puis aux Bourbon à partir du XVe siècle. La Roche-sur-Yon devint une principauté-pairie en passant aux Bourbon-Montpensier, puis aux Orléans. La ville revint à la Couronne de France sous Louis XV.
Le château de la ville, construit à un endroit stratégique de la vallée de l'Yon, fut assiégé et repris aux Anglais par Olivier de Clisson lors de la guerre de Cent-Ans. Il fut en partie détruit lors des Guerres de religion qui secouèrent le Poitou, et finalement incendié au cours des guerres de Vendée.
En 1793, le Nord de la Vendée se révolte contre la République. La Roche-sur-Yon reste républicaine, mais le 14 mars 1793 les insurgés vendéens prennent la ville. Après les Guerres de Vendée et le passage des colonnes républicaines, la ville n'était plus qu'un petit bourg en grande partie détruit. Le 25 mai 1804 (5 prairial de l'an XII), Napoléon Ier, alors premier consul, prit la décision de transférer la préfecture de la Vendée de Fontenay-le-Comte à la Roche-sur-Yon où il fit bâtir une ville nouvelle apte à accueillir 15 000 habitants. Cette nouvelle ville devait devenir une place forte et permettre de pacifier la Vendée. Un plan en damier fut donc adopté avec en son centre une grande place d'armes (l'actuelle place Napoléon). La ville prit alors le nom de « Napoléon ». La population de la ville était alors essentiellement composée de militaires en garnison et de fonctionnaires. Le 8 août 1808, face à la lenteur des travaux de construction de « sa » ville, Napoléon Ier dira : « J'ai répandu l'or à pleines mains pour édifier des palais, vous avez construit une ville de boue ». Certains travaux seront finis après la chute du premier Empire, comme l'Eglise Saint-Louis, commandée en 1804 et terminée en 1830.
La ville s'est développée petit à petit, jusqu'à atteindre les limites du territoire de la commune.
La ville s'est appelée successivement :
- Napoléon (pendant le Premier Empire)
- Bourbon-Vendée (pendant la Restauration)
- La Roche-sur-Yon (pendant la Deuxième République)
- Napoléon-Vendée (pendant le Second Empire)
- La Roche-sur-Yon (depuis 1870).
La ville fête en 2004 le bicentenaire de sa fondation par Napoléon Bonaparte.
[modifier] Blasonnement
Malte-brun rapporte, dans la France illustrée, tome V (1884), que « cette ville n'a pas d'armes officiellement reconnues ; mais un ancien sceau de ses archives représente : »
- un écu chargé mi-partie d'une croix potencée, cantonnée de quatre croisettes, qui est de Jérusalem, et semée de fleurs de lis, au lambel de trois pendants, qui est d'Anjou.
Le Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes, quant à lui, rapporte ce blasonnement :
- De gueules à une ville d'argent sur un rocher de sinople accompagnée en chef d'une foix d'or, au franc-canton des villes de second ordre, qui est à dextre, d'azur à la lettre capitale N d'or surmontée d'une étoile rayonnante du même.
La ville d'argent sur un rocher représente la Roche-sur-Yon, construite sur un rocher dominant l'Yon à 75 m. La lettre N en or représente Napoléon Ier et les deux mains serrées à côté du N représentent l'accord passé entre l'Empereur et la ville.
[modifier] Bicentenaire
La ville a célébré tout au long de l'année 2004 le bicentenaire de sa création par Napoléon 1er,le 5 prairial an XII, soit le 25 mai 1804. La singularité première de la ville nouvelle décrétée par Napoléon réside en son tracé géométrique en forme de pentagone, son maillage en forme de grille (ou damier)et sa division en quatre quartiers organisés autour d'une grande place centrale. La création de cette ville nouvelle résulte du transfert du chef-lieu initialement choisi : Fontenay le Comte, ancienne capitale du Bas-Poitou.
Outre les nombreuses manifestations organisées à cette occasion, ont été commandées plusieurs œuvres pour laisser une trace significative de cet événement : une tapisserie monumentale réalisée par Jacques Brachet, une sculpture de Jean-Pierre Viot, et une médaille créée par Thérèse Dufresne.
Une Fédération des cités napoléoniennes d'Europe a été constituée, parmi lesquelles Ajaccio, Iéna, Pontivy, Putulsk, Waterloo… et bien sûr La Roche-sur-Yon.
[modifier] Économie
Cette ville neuve, située en plein centre d'un département très rural, ne possède que peu d'industrie. Cependant quelques grandes usines sont présentes notamment dans le domaine électrique et électronique, mais aussi pneumatique. L'agglomération est desservie par le petit aéroport de La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs.
La majeure partie des emplois proviennent du secteur tertiaire, très développé, qui fait de La Roche-sur-Yon, une ville de services (santé, conseils, banque, commerces…)
Répartition des actifs (en 1999, d'après l'INSEE):
- Primaire : 0,9 % ;
- Secondaire (industrie + bâtiment): 19,2 % ;
- Tertiaire (commerces + services): 79,9 % ;
- Chômage : environ 8 % en 2001.
La Roche-sur-Yon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée. Elle gère le port des Sables d’Olonne, de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, de pêche de l’Ile d’Yeu, de l’Herbaudière, de plaisance de l’île d’Yeu, des Brochets, de l’Epoids, des Champs et le Marché de Gros de Fruits et légumes des Sables-d’Olonne.
[modifier] Administration
Le maire de la Roche-sur-Yon est Pierre Regnault depuis le mois d'avril 2004, à la suite de la démission constatée d'office par le préfet de son prédécesseur Jacques Auxiette (PS), ce dernier ayant été élu président de la région Pays de la Loire. Jacques Auxiette était maire depuis 1977.
Voir aussi : liste des maires successifs.
La Roche-sur-Yon est chef-lieu de deux cantons :
- Le canton de La Roche-sur-Yon-Nord est formé d'une partie de La Roche-sur-Yon et des communes de Mouilleron-le-Captif et Venansault (29 789 habitants);
- Le canton de La Roche-sur-Yon-Sud est formé d'une partie de La Roche-sur-Yon et des communes d'Aubigny, Chaillé-sous-les-Ormeaux, La Chaize-le-Vicomte, Les Clouzeaux, Fougeré, Nesmy, Saint-Florent-des-Bois, Le Tablier et Thorigny (40 920 habitants).
[modifier] Enseignement
La Roche-sur-Yon est le siège de plusieurs établissements d'enseignement superieur:
- L'Institut Superieur de Technologie (IST)
- L'Ecole de Gestion et de Commerce (EGC)
mais aussi d'une antenne délocalisée de l'Université de Nantes délivrant notament des licences ainsi qu'un DUT.
Cette ville propose également un enseignement privé à l'ICES (Institut Catholique d'Etudes Supérieures)
[modifier] Monuments et lieux touristiques
- Place Napoléon avec la statue équestre de l'empereur en son centre (œuvre du comte de Nieuwerkerke)
- Église Saint-Louis (1830)
- Maison Renaissance (1566, plus vieux bâtiment de la ville actuelle)
- Haras national (XIXe siècle)
- L'abbaye des Fontenelles aux abords de la ville (XIIIe siècle)
[modifier] Personnalités
- Émile Faguet natif de La Roche-sur-Yon en 1847, écrivain et critique littéraire.
- André-Charles Nauleau né à La Roche-sur-Yon 1908 - 1986 peintre
- Benjamin Rabier, né le 30 décembre 1864 à La Roche Sur Yon, peintre et dessinateur, célèbre pour le dessin de "La Vache Qui Rit"
[modifier] Jumelages
La Roche-sur-Yon est jumelée avec cinq villes, mais elle a aussi signé des pactes d'amitié avec trois autres villes. Elle participe également aux projets de développement locaux de trois autres villes. La Roche-sur-Yon fait partie du réseau REVE qui regroupe 10 villes d'Europe afin de faciliter la mobilité des jeunes en formation professionnelle et de pratiquer au quotidien de la citoyenneté européenne.
[modifier] Jumelages
Tizi-Ouzou, Algérie depuis 1989
Gummersbach, Allemagne
Coleraine, Royaume-Uni
Cáceres, Espagne
Drummondville, Québec
[modifier] Pactes d'amitié
Burg, Allemagne
Afandou, Grèce
Zibo, République populaire de Chine
[modifier] Projets de développement locaux
Tambacounda, Sénégal
Costache Negri, Roumanie
El Yamoun, Palestine
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la ville de la Roche-sur-Yon
- Site officiel du Pôle Universitaire Yonnais (Université de Nantes)
- Site officiel de l'ICES
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