Roumanie
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Devise nationale : nihil sine deo | |||
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Langue officielle | Roumain | ||
Capitale | ![]() 44° 25' N; 26° 06'E |
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Plus grande ville | Bucarest | ||
Président | Traian Băsescu | ||
Premier ministre | Călin Popescu-Tăriceanu | ||
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 78e 238 391 km² 3,0 % |
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Population - Totale (2000) - Densité |
Classé 49e 22 272 000 hab. 94 hab./km² |
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Indépendance - Date |
De l'Empire ottoman 9 mai 1877 |
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Gentilé | Roumains | ||
Monnaie | Nouveau leu roumain (lei au pluriel) ( RON ) |
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Fuseau horaire | UTC +2 (été +3) | ||
Hymne national | Desteapta-te, romane! | ||
Domaine internet | .ro, .eu | ||
Indicatif téléphonique |
+40 |
La Roumanie (en roumain România) est un État membre de l’Union européenne et de l'OTAN, situé au sud-est de l’Europe, bordé par la Hongrie, l’Ukraine, la République de Moldavie, la Bulgarie, la Serbie et la mer Noire. La Roumanie est le 7e pays le plus peuplé de l’Union européenne, et le 9e par sa superficie.
La création de la Roumanie date du XIXe siècle, son territoire actuel du XXe siècle, et résulte, comme dans le cas de l'Italie ou de l'Allemagne, de la réunion d'anciennes principautés médiévales : Valachie, Moldavie (1859) et Transylvanie (1918). Mais les Roumains, qui s'identifient volontiers à leur langue latine, se considèrent plus volontiers les héritiers de l'ancienne Dacie (pays des Thraces du nord, conquis par Trajan en 109) ou de l'Empire Romain. Une autre composante de l'identité s'enracine dans l'Empire romain d'Orient dit "empire byzantin" dont les Roumains ont hérité leur foi, orthodoxe à 80%. C'est toutefois la France des Lumières qui a inspiré la création de la Roumanie moderne avec ses idéaux d'émancipation et de progrès. Plusieurs influences moins démocratiques ont par la suite marqué le pays : celle intolérante et xénophobe des années 1930 et celle communiste de l'Union soviétique dans la seconde moitié du XXe siècle. La Roumanie a rejoint l'Union européenne le 1er janvier 2007.
Dans le roumain, de syntaxe latine, il y a environ 18% de mots venus des langues slaves voisines, mais 75 % du lexique est également d'origine latine. Les Roumains comprennent spontanément 80% de l'italien et encore plus le napolitain même sans les avoir appris, et plus d’un quart de la population roumaine comprend et parle le français. La Roumanie est donc un pays francophone, elle a d’ailleurs accueilli le XIe Sommet de la Francophonie en 2006[1].
Sommaire |
[modifier] Nom
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L’étymologie du nom de ce pays le relie à Rome, ancienne capitale de l’Empire romain et à l'Empire byzantin dont le nom officiel était Ρωμανία (Romania). On sait que les Grecs au moyen âge se définissaient eux-même comme Ρωμαίοι (Romées) ou Ρωμιοί (Romioi) et non Έλληνες (Hellènes, mot qui ne désignait alors que les grecs antiques) et encore moins Βυζαντινοί (byzantins, mot réinventé en 1557). En fait tous les habitants de l'Empire romain d'orient se définissaient comme Ρωμαίοι (Romées), qu'ils fussent Albanais, Arméniens, Aroumains, Grecs ou Roumains. C'est après la disparition de l'état byzantin au XVe siècle que les Grecs, toujours qualifiés de "Roumis" par les Turcs, vont se désigner comme Έλληνες (Hellènes), tandis que Roumains et Aroumains seront désignés comme "Valaques".
Le nom Român par le quel s'identifiaient les Roumains, ne désignait pas au moyen-âge une nationalité, mais simplement une origine commune. Les roumanophones s'identifiaient par leur origine géographique : moldovean (Moldave), ardelean (Transylvain), muntean (de Valachie centrale), oltean (d'Olténie), maramuresean (du Maramures), banatean (du Banat) ou dobrogean (de Dobrogée). Ce sont Émile Ollivier, Élisée Reclus et Edgar Quinet, inventeurs du principe politiquement correct selon lequel on doit désigner un peuple par le nom qu'il se donne lui-même, qui ont imposé dans les langues étrangères le terme de "Roumains" à la place de "Valaques", "Moldo-valaques", "Moldaviens", "Vlachs", "Volokhs", "Wallachiens" et autres "Romounes" devenus d'ailleurs flous et parfois péjoratifs (voir Origine du peuple roumain).
[modifier] Histoire
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
Les populations qui finiront par constituer les Roumains ont une longue histoire, depuis l'apparition des premiers Daces (Thraces du nord), conquis par l'Empire romain, dont la domination va durer 150 ans avant de se retirer au milieu du IIIe siècle. Au sud du Danube par contre, la domination romaine a duré six siècles. Les populations latinophones du bassin danubien et des Balkans, sujettes ou de l'Empire romain d'Orient (au sud du Danube) ou des royaumes "barbares" (au nord du Danube) n'auront pas d'état à elles avant 1186, date de la fondation du "Regnum Valachorum" (Royaume des Valaques) par les dynasties Deleanu, Caloianu et Asen. Peuplé pour moitié de Bulgares, ce royaume situé à cheval sur les deux rives du bas-Danube ne dure que 63 ans avant d'être remplacé par des Tzarats bulgares (au sud du Danube) et par des banats roumains vassaux de la Hongrie (au nord du Danube). La fusion et l'indépendance des banats nord-danubiens donnera au XIVe siècle les Principautés de Moldavie et Valachie qui, après 4 siècles d'autonomie sous l'influence ottomane, fusionnent à leur tour en 1859 pour former le Vieux Royaume de Roumanie, dont l'indépendance totale par rapport à l'Empire ottoman sera reconnue en 1878.
La fin de la Première Guerre mondiale voit la Transylvanie (hongroise depuis 1867 au sein de la monarchie austro-hongroise) rejoindre la Roumanie, suivie de la Bucovine, de la Bessarabie et d'une partie du Banat : la Grande Roumanie remplace le Vieux Royaume. Au début de la Deuxième Guerre mondiale la Roumanie est pro-Alliée avec son roi anglophile Charles II qui fait tirer sur les fascistes de la "Garde de fer", juger et exécuter leur chef Corneliu Zelea Codreanu, et qui fait garantir les frontières du royaume par l'Angleterre et la France. Par le Mer Noire, la Roumanie transfère l'armée et le gouvernement polonais en territoire britannique, à Alexandrie. Hitler et Staline, alors alliés, la considèrent comme une puissance hostile, et avec leurs alliés hongrois et bulgares, s'emparent de la Bucovine du nord, de la région de Herţa, de la Bessarabie (dont le centre formera la République de Moldavie), de la Transylvanie du nord et de la Dobrogée du sud. La Roumanie ne conserve que la moitié de son territoire de 1918. Ensuite Hitler et la "Garde de Fer" renversent le roi et le remplacent par le "Pétain roumain", le maréchal Antonescu, qui mènera la même politique que son homologue français et se rendra coupable du même genre de crimes (il sera jugé et exécuté à la fin de la guerre). Pour récupérer la Bucovine du nord et la Bessarabie, Antonescu engage la Roumanie aux côtés de l'Allemagne en juin 1941 ; ils est renversé par le roi Michel en août 1944, et la Roumanie déclare la guerre à l'Axe, engageant 550 000 soldats contre l'Allemagne (mais Staline mettra 3 semaines à signer l'armistice, et durant ces 3 semaines l'armée roumaine combattant les Allemands, était attaquée par derrière par les Soviétiques).
Le 6 mars 1945 un coup d'état communiste met fin au gouvernement issu de la résistance, et fin 1947, le roi Michel est forcé d'abdiquer: la dictature communiste s'abat sur le pays jusqu'en décembre 1989, faisant 2 millions de morts civils (chiffre officiel) en 45 ans, qui s'ajoutent aux 450 000 victimes civiles du régime Antonescu (dont 390 000 juifs). Fin 1989 le président communiste Nicolae Ceauşescu et sa femme sont fusillés par une "révolution" manipulée par l'ancienne nomenklatura dans le but de sauvegarder ses privilèges.
[modifier] Politique

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[modifier] Évènements historiques
Les Roumains ont eu une politique de survie en marge des intérêts des grands empires : romain, byzantin, mongol, ottoman, Autriche-Hongrie, URSS, pour aboutir de nos jours au sein de l'Union européenne.
Les communistes sont arrivés au pouvoir en 1945 au bout des baïonnettes de l'URSS alors que le pays avait commencé sa modernisation sous les divers gouvernements libéraux. Comme conséquence de la résistance à la collectivisation des terres mais aussi dans les régions montagneuses, la répression a été sanglante dans certaines régions rurales. Le communisme en Roumanie a connu trois périodes, correspondant à trois générations de communistes:
1)- la "revanche" (sur la société démocratique bourgeoise antérieure, mais aussi sur le fascisme), phase violente de terreur, d'arrestations massives, où les minorités du pays étaient majoritaires au Parti;
2)- la "normalisation", phase de développement de la "nomenklatura", où les opportunistes issus de la majorité orthodoxe rurale font carrière, marginalisent les camarades issus des minorités (dont beaucoup quittent le pays) et portent le Parti à trois millions de membres;
3)- le "national-communisme" xénophobe et mégalomaniaque qui se traduit par une accentuation de la misère populaire, un refus de la "perestroïka" et une coupure entre les "conservateurs" du régime et les "réformateurs" qui aspirent à en finir avec le communisme, et s'appuieront sur Gorbatchev et la France pour renverser Ceauşescu en 1989. Une fois cela fait, "conservateurs" et "réformateurs" font à nouveau bloc au sein du FSN ("Front de salut national") et gardent le pouvoir jusqu'en 1996.
Les élections de 1996 ont balayé la "nomenklatura" du pouvoir politique (mais pas du pouvoir économique), au profit d'une coalition des partis démocratiques (CDR ou Convention démocrate roumaine et USD, Union social-démocrate). Le président Constantinescu a été alors le premier président roumain à condamner officiellement les crimes commis par le régime Antonescu contre les juifs. Le FSN, rebaptisé PSD (Parti social démocrate), revient au pouvoir en 2000, mais subit une nouvelle défaite en 2004 face à l'Alliance D.A. (composée essentiellement des successeurs de la CDR, le Parti démocrate et le Parti national libéral).
En décembre 2006, quelques jours après la cérémonie d’entrée dans l’Union européenne, le président Traian Basescu a été le premier président roumain à condamner officiellement les crimes commis par le régime communiste.
[modifier] Politique interne
Les élections de 2004 ont élu le président Traian Băsescu du Parti Démocrate au centre contre son opposant socialiste. Au parlement, l'alliance D.A. (O.U.I. en roumain - Dreptate Adevăr voulant dire Droitesse/Justice Vérité) entre le Parti Démocrate et le Parti national libéral à pu fonctionner en compromis avec le but affiché de faire adhérer la Roumanie à l'Union Européenne.
Depuis l'été 2006, les confrontations entre Călin Popescu Tăriceanu, premier ministre libéral, et le président ont abouti en Avril 2007 à l'éclatement de l'alliance lorsque le premier ministre a exclu du gouvernement le Parti Démocrate. Selon lui, l'alliance ne pouvait plus fonctionner “à cause des démocrates” et d’un “président qui a fait passer ses intérêts politiques personnels devant les intérêts des Roumains”.
Le 3 Avril 2007, le parlement a voté d'urgence [2], avec 302 votes pour et 27 votes contre[3], un gouvernement minoritaire représentant 22% des parlementaires et formé entre les libéraux et les hongrois. Les socialistes en opposition ont soutenu ce gouvernement pour une durée limité et seulement pour permettre la sortie de la crise politique. Le Parti Grande Roumanie a annoncé voter contre à cause de la présence de l'alliance hongroise dans le nouveau gouvernement. Le grand perdant à court terme est le Parti Démocrate, qui devrait entrer en opposition et qui depuis 2006 fait appel aux élections anticipées.
[modifier] Politique relative à l'OTAN
La "nomenklatura" a toujours entretenu de bonnes relations avec tous les états du Tiers-monde, y compris avec ceux que les États-Unis classent comme "États-voyous". Les gouvernements successifs de la Roumanie n'avaient aucune raison de changer de politique, mais l'inquiétude suscitée par l'impérialisme russe et ukrainien en Mer Noire ont poussé la Roumanie à rejoindre l'OTAN en 2004.
Les intérêts de la Roumanie ne sont pas toujours les mêmes que ceux des partenaires historiques comme la France et cette implication en Irak avait fait réagir la France. Selon le président Traian Basescu, « la démocratie ne peut pas être protégée sans l'OTAN et l'UE » et l'alliance avec les États-Unis ne remet pas en cause l'engagement européen de la Roumanie. Il a aussi déclaré que l’OTAN resterait, après l’adhésion du pays à l’UE, le principal moyen de maintenir la sécurité du pays.
[modifier] Politique dans l'Union européenne
La Roumanie est le premier pays de l'Europe centrale et de l'est qui a établi des relations avec la Communauté européenne, depuis 1974. Après son adhésion à l'Union européenne le 1er janvier 2007, en même temps que la Bulgarie, la plupart de ses parlementaires ont rejoint le groupe des libéraux européens (qui voient ainsi leur nombre augmenter de 17%) et les partis de centre-droite; un moindre nombre a rejoint le groupe socialiste, et quelques-uns, l'extrême-droite européenne qui a ainsi pu se constituer en groupe. La plupart de ces euro-députés, quel que soit leur engagement actuel, ont un passé communiste.
Selon le président roumain, l’extension et l’approfondissement de l'UE peuvent se dérouler simultanément, et la Roumanie soutiendra très fortement les partenariats avec la République de Moldavie et avec les États des Balkans de l’Ouest (Albanie, pays de l'ex-Yougoslavie)[4]. La Roumanie va donner des visas gratuits pour les citoyens de République de Moldavie et pour ceux de la Serbie.
Le premier ministre italien Romano Prodi, et son homologue roumain Calin Popescu-Tariceanu, ont signé le 16 janvier 2007 à Bucarest une déclaration politique commune. Compte tenu des relations excellentes entre ces deux pays, ils s’engagent à ce que leurs gouvernements coordonnent les démarches dans le cadre de l’Union européenne, notamment en ce qui concerne la constitution et l'intégration des pays des Balkans occidentaux.
Cette déclaration se fait alors que les deux pays fêtent 10 ans depuis la signature du Partenariat stratégique commun. Destination préférée des Roumains (devant l'Espagne), environ 300 000 Roumains ont travaillé en Italie en octobre 2006, sans compter les travailleurs clandestins. L'Italie est le principal investisseur en Roumanie et le plus grand importateur (19,4% des importations) et exportateur (15,6% des exportations).
La Roumanie souhaite être au cœur de la stratégie énergétique de l’Union européenne[5]. Désormais des pays pétroliers comme le Kazakhstan et l'Azerbaidjan sont à proximité de la frontière maritime de l'UE. La mer Noire est vue à Bucarest comme une priorité qui peut permettre de réduire la dépendance énergétique de l'UE, des Balkans occidentaux et de la République de Moldavie à l’égard de la Russie. De ce fait, la Roumanie devrait permettre à l'UE de mieux négocier le futur accord énergétique avec la Russie dont les discussions ont débuté en 2006.
La Roumanie se propose d’être leader régional, a déclaré le président Traian Basescu, au débat "La Roumanie européenne, la Roumanie euro-atlantique, la Roumanie dans la sphère des relations internationales", organisée par l’Association George C. Marshall et l’Administration présidentielle.
Les premières élections pour élire les 35 euro-parlementaires doivent avoir lieu le 13 mai 2007. Le premier ministre Calin Popescu-Tariceanu, qui pourtant avait soutenu cette date au début, propose un report de l'élection. Son opposant politique, le président, pense qu'il n'est plus possible de la retarder vu que l'argent pour l'organiser a déjà été dépensé.
[modifier] Géographie
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
- Situation géographique : Sud-est de l'Europe, frontières avec la Hongrie, la Serbie, la Bulgarie, la Moldavie et l'Ukraine. Côte maritime sur la Mer Noire.
- Coordonnées géographiques : 45° 00' N, 25° 00' E.
- Superficie :
- Total : 238 391 km²
- Terre : 231 231 km²
- Mer : 7 160 km²
- Frontières :
- Longueur de la côte : 225 km
- Info écologie : la Roumanie est le premier pays du monde à avoir signé le Protocole de Kyoto.
Régions historiques :
- La Transylvanie (en roumain : Transilvania) composée de :
- la Transylvanie centrale, (en roumain : Ardeal) au sud-est ;
- la Crisanie (en roumain : Crişana) à l'ouest ;
- la Marmatie (en roumain : Maramureş) au nord.
- La Moldavie (en roumain : Moldova) dont seule la moitié Ouest fait actuellement partie de la Roumanie, entre les Carpates orientales et la République de Moldavie (qui est la moitié Est).
Divisions administratives :
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Les subdivisions administratives utilisées aujourd'hui sont les 41 judeţe (judeţ, au singulier du latin judicium, ou « juge ») qui sont détaillés dans l'article de fond. De plus, la capitale, Bucarest, compte aussi comme subdivision administrative autonome, mais depuis 1997 il est inclus dans un nouveau judeţ, le judeţ de Ilfov tout en gardant son autonomie. Les Roumains appellent cette subdivision « le municipe de Bucarest » (municipiul Bucureşti du latin municipium).
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[modifier] Démographie
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- Évolution de la population (recensements)
- 1859 - 8 600 000 (Valachie et Moldavie sans la Bessarabie et la Bucovine)
- 1912 - 12 923 600
- 1930 - 18 052 896 (la Grande Roumanie ; 71,9 % Roumains)
- 1948 - 15 872 624 (territoire actuel de la Roumanie)
- 1956 - 17 489 450
- 1966 - 19 103 163
- 1977 - 21 559 910
- 1992 - 22 810 035
- 2002 - 21 698 181
- 2007 - 22 350 000 (est. CIA)
[modifier] Économie

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La monnaie roumaine est le leu (l'appellatif technique est RON, 1€ = 3,33 RON au 20 mars 2007). Le salaire mensuel moyen net est d’environ 419,38 € (US$545,36) [6] en décembre 2006 (le salaire minimum garanti par la loi est de 131 euro), avec un impôt unique sur le revenu de 16%, et un montant moyen des retraites d'environ 130 €.
Le PIB de la Roumanie (113 milliards € fin 2006) dépend des services pour 55,2%, de l'industrie pour 34,7% et de l'agriculture pour 10,1% pour une population quasi-égale dans les trois secteurs. Le rythme de croissance économique a été de + 8% en 2006. L'inflation en rythme annuel en avril 2007 est à 3,66%, le déficit budgétaire de 1% du PIB et l'endettement de l'État est de 25% du PIB.
Le classement publié le 16 septembre 2006 par UNCTAD situe la Roumanie à la 24e place (sur 141 pays) au regard de l'attractivité pour les IDE et la dette publique représente moins de 20% du PIB. Cinq compagnies de Roumanie ont un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros (Petrom groupe OMV, Rompetrol, Mittal Steel ancien Sidex groupe Arcelor-Mittal, Metro Romania groupe Metro AG et Automobile Dacia groupe Renault, Orange Romania, Vodafone Romania).
Après une décennie de stagnation et un décollage lent à partir de la fin des années 1990, l'économie roumaine est en très forte croissance depuis l'année 2000 (6 à 8% par an). L'économie roumaine a été déclarée économie de marché fonctionnelle par la Commission européenne en octobre 2004. Son PIB en parité de pouvoir d'achat (254 milliards de dollars) place la Roumanie au 43e rang mondial en 2006, au niveau du PIB portugais, tchèque ou danois.
La majorité au pouvoir a mis en place une politique économique d'inspiration libérale, visant à réduire le nombre des entreprises d'état (moins de 20% du PIB en 2006), attirer plus d'investissements étrangers (IDE réalisés - 15 milliards euro en 2005 et 2006), réduire la fiscalité et le chômage (5,1% fin novembre 2006 et 2,4% à Bucarest) pour pouvoir faire face à la concurrence à l'intérieur de l'Union européenne, dont la Roumanie est membre depuis le 1er janvier 2007.
[modifier] Développement

[modifier] Tourisme

Stations touristiques de la mer Noire
Les stations du littoral s'étalent sur une frange côtière allant du sud de la ville de Constanţa jusqu'à la frontière bulgare. Elles bénéficient d'un long ensoleillement et d'une chaleur tempérée, la moyenne étant de 25°C en été. En 2006, il y avait 250 254 de touristes et les prévisions pour 2007 sont encore plus optimistes.
Constanţa, Costinesti, Eforie, Mamaia, Mangalia, Neptun, Olimp, Saturn, Vénus. Vama Veche
Stations touristiques de montagne
Poiana Braşov, Sinaia, Buşteni, Borşa. Autres régions touristiques de montagne : Apuseni, Parâng, Retezat
Le delta du Danube
Le delta du Danube est un endroit unique en Europe, déclaré réserve naturelle par l'UNESCO.
Dracula
Il est difficile de parler de la Roumanie, sans parler du célèbre comte Dracula popularisé par l'écrivain irlandais Bram Stoker et des dizaines d'œuvres de l'industrie cinématographique américaine. Grâce à lui, l'image de la Roumanie est associée aux mythes des vampires et de ce Dracula, figure légendaire associée au personnage historique du prince de Valachie Vlad III l'Empaleur (Vlad Tepeş), et la ville médiévale de Sighişoara ou le château de Bran, que celui-ci aurait fréquentés, sont devenus des destinations touristiques importantes, au détriment d'autres richesses plus authentiques.
[modifier] Sport
Le football et la gymnastique y sont extrêmement populaires et sont des sports dans lesquels s'illustrent les Roumains.
- En rugby à XV, la Roumanie a souvent mis en difficulté le XV de France.
Depuis la fin du régime communiste, le pays connaît une période d'effacement de sa présence sur la scène sportive internationale. Cela serait dû à ses difficultés économiques.
Sur le plan interne, la scène sportive est dominée par quelques personnes très médiatisées, comme Gheorghe Hagi et Gigi Becali.
[modifier] Culture
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Les Roumains décrivent souvent leur pays comme une "île de latinité dans un océan slave", avec un bémol sur la Hongrie qui ne fait pas partie des pays slaves. À peu près 15 % de la population roumaine comprend et parle le français, en partie grâce à l'héritage latin commun aux deux langues.
La musique roumaine est une douce alchimie entre les différentes cultures qui l'ont influencée. En plus de cette musique, il existe un autre type de musique, les colinde. Parmi les Roumains et autres ethnies qui vivent en Roumanie, 87% sont orthodoxes, 6% catholiques et 7% protestants. L'Église orthodoxe a fait un retour en force depuis la chute du communisme, les fêtes religieuses sont suivies avec assiduité et plus de mille nouvelles églises ont été construites dans le pays.
Des grands noms roumains :
- Mihai Eminescu, "poète national" de la Roumanie et de la République de Moldavie
- George Enescu, compositeur et violoniste
- Mircea Eliade, écrivain, essayiste et historien des religions
Certains sont aussi des grands nom français :
- Emil Cioran, écrivain et philosophe - connu sous le nom Émile Michel Cioran en France
- Eugen Ionescu, dramaturge - connu sous le nom Eugène Ionesco en France
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er et 2 janvier | Nouvel an | Anul nou | |
Pâques | Paşte | La Pâques orthodoxe ne correspond pas toujours à la fête de Pâques catholique | |
1er mai | Jour du travail | Ziua muncii | |
1er décembre | Jour de l'Union | Ziua Unirii | C'est le jour de la fête nationale roumaine. Il célèbre l'union des différentes parties du pays |
25 - 27 décembre | Noël | Naşterea Domnului (Crăciun) |
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
Liens officiels
- (fr)(ro)(en) Portail officiel du gouvernement roumain
- (fr)(ro)(en) Portail officiel du président de la Roumanie
- (fr)(ro)(en) Portail officiel du Sénat
- (fr)(ro)(en) Portail officiel de la Chambre des Députés
- (fr)(ro)(en) Portail officiel du ministère des Affaires étrangères
- (ro) Portail officiel du ministère du Tourisme
Divers
- Fiche pays avec statistiques et cartes
- Jurispedia/Le droit roumain
- SurpriseRoumaine photoblog de Roumanie-photos artistiques
[modifier] Notes
- ↑ Sommet de la Francophonie 2006
- ↑ http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-891195@51-750377,0.html La Roumanie se dote d'un gouvernement minoritaire
- ↑ http://www.lepetitjournal.com/content/view/13381/1231/ e gouvernement restructuré du Premier ministre Calin Tariceanu a été approuvé
- ↑ article sur armees.com
- ↑ voir article sur Roumanie.com
- ↑
[pdf] http://www.insse.ro/statistici/comunicate/castiguri/a06/cs12r06.pdf Câştigul salarial mediu nominal brut=1481 RON
- ↑ http://www.formonline.se/kyrkor/Voronet/Voronet_last_judgement02.html des images plus grande résolution du zodiaque sur la monastaire Voroneţ
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