Olivier Postel-Vinay
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Olivier Postel Vinay est un journaliste et essayiste français.
[modifier] Etudes
Né en 1948 à Paris, fils aîné d'Anise et André Postel-Vinay, Olivier Postel-Vinay suit des études de lettres (classes préparatoires des lycées Louis-le-Grand et Fénelon) et de philosphie (maîtrise de logique et épistémologie de La Sorbonne), avant d'intégrer l'Institut d'études politiques de Paris.
[modifier] Carrière
Il entame une carrière de grand reporter au quotidien Le Monde (1974-1976), puis participe à la création du Matin de Paris (1976-1977).
Attaché culturel et scientifique à l'ambassade de France au Danemark (1977-1979) puis secrétaire général de l'association SOS Amitié (1979-1980), il revient à la carrière journalistique, au sein du quotidien franco-africain Le Continent (1980-1981), puis à Sciences & Avenir (1981-1983), aux Nouvelles (1983-1984), à Science & Vie, et comme chroniqueur hebdomadaire dans Les Echos (1985-1991).
Il est ensuite successivement rédacteur en chef de Dynasteurs (devenu Enjeux Les Echos [1]) (1987-1991), de Science & Vie (1992-1993), de Courrier International (1993-1994) et de La Recherche (1995-2002).
En 2000, il cofonde la société Arborescience [2].
Depuis 2002, il est conseiller pour le groupe Le Point.
Dans son livre Le grand gâchis (2004), Olivier Postel-Vinay développe une critique du système français de recherche et d'enseignement supérieur. Dénonçant la mauvaise utilisation des sommes allouées par l'Etat à la recherche publique, il recommande de permettre aux universités de sélectionner leurs étudiants et leurs enseignants-chercheurs, d'abandonner le système des chercheurs fonctionnaires (voir CNRS) et de financer la recherche par projets sur la base d'une évaluation par les pairs.
[modifier] Oeuvres
- Danemark (collection Petite Planète, 1982)
- Le taon dans la cité - Actualité de Socrate (Descartes & Cie, 1994)
- Le grand gâchis - Splendeur et misère de la science française (Eyrolles, 2002)
- La revanche du chromosome X - Enquête sur les origines et le devenir du féminin (JC Lattès, 2007)
