Organisme public civil de recherche français
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La recherche publique française est essentiellement basée sur trois types d'établissements publics :
- Les Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP). Ce sont des établissements dont la recherche n'est qu'une des missions, comme les écoles d'ingénieurs et les Universités.
- Les Établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST)
- Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts (CEMAGREF)
- Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Institut national d'études démographiques (INED)
- Institut national de recherche agronomique (INRA)
- Institut de recherche pour le développement (IRD, ex-ORSTOM)
- Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS)
- Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)
- Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)
- Laboratoire central des ponts et chaussées (LCPC)
- Les Établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC)
- Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)
- Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)
- Commissariat à l'énergie atomique (CEA)
- Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)
- Centre national d'études spatiales (CNES)
- Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER)
- Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV, ex-IFRTP)
Plusieurs organismes peuvent s'associer pour former des unités mixtes de recherche (UMR), comme la plupart des laboratoires du CNRS ou des instituts fédératifs de recherche (IFR), comme pour l'INSERM.
Enfin, certains organismes de type Établissement_public_à_caractère_administratif se rattachent directement à l'activité de la recherche comme le Cines pour la mise à disposition de gros moyen de calcul.
Le type société civile est aussi quelque fois utilisée pour lancer un gros projet commun comme ce fut le cas pour le Synchrotron_Soleil
[modifier] Auto-organisation de la communauté
Pendant l'année 2004, la communauté des chercheurs français s'est engagée dans une lutte socio-politique avec le gouvernement français, concernant en particulier son budget et le nombre d'emplois à durée indéterminée dans la recherche française.
Parmi d'autres moyens de pression, une de ces actions les plus spectaculaires a été la démission en masse de leurs fonctions de direction de plus de 976 directeurs d'unités de recherche et de 1110 chefs d'équipes, le 9 mars 2004 [1], faite à la suite d'une campagne coordonnée en partie par l'internet, mais formellement décidée au terme d'une « discussion approfondie » à l'Hôtel de Ville de Paris.
D'après l'association « Sauvons la recherche », tous les buts « d'urgence » ont été obtenus par la suite.
Un but à plus long terme, l'organisation des « États généraux de la recherche », a débuté pendant le printemps 2004.
Le mouvement des chercheurs à donné lieu à la loi de programme pour la recherche, votée en 2006, qui ne satisfait toutefois pas totalement les personnes engagées dans ces mouvements de revendication.