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Les traités de Westphalie conclurent la guerre de Trente Ans et la guerre de Quatre-Vingts ans le 24 octobre 1648.
Catholiques et protestants ayant refusé de se rencontrer, les négociations se tinrent à partir de décembre 1644 à Münster pour les premiers et à partir de 1645 à Osnabrück pour les seconds. Cette solution avait été proposée par la Suède et préférée à l'alternative française qui suggérait Hambourg et Cologne.
Les pourparlers de Münster
[modifier] Participants aux négociations
Les pourparlers de Münster opposaient les Provinces-Unies (les Pays-Bas) à l'Espagne et la France au Saint Empire romain germanique. Ceux d'Osnabrück, la Suède à l'Empire. Les principaux bénéficiaires furent la Suède, les Pays-Bas et la France. Côté français, la diplomatie initiée par Mazarin fut décisive.
[modifier] Remodelage de la carte de l'Europe
Carte simplifiée de l'Europe après la Paix de Westphalie en 1648
Saint-Empire romain germanique en 1648
Les décisions remodèlent l'Europe pour de longues années. Les grandes lignes sont :
L'Empire se trouva morcelé en 350 petits États, sonnant le glas de la puissance des Habsbourg.
Le traité a également érigé l’État-nation souverain comme socle du droit international, mettant fin (en théorie) au droit du plus fort. Ce fut une nouvelle conception de la souveraineté.
[modifier] Aspects religieux
Les traités reconnaissaient les trois confessions, catholique, luthérienne et calviniste dans le Saint-Empire, les princes conservant le droit d'imposer leur religion à leurs sujets.
Les contestations les plus virulentes vinrent du Saint-Siège, qui perdait là une grande partie de son influence sur la politique européenne, et de l'Espagne qui poursuivit la lutte contre la France jusqu'au traité des Pyrénées en 1659.
[modifier] Articles connexes
- Münster, ville où se trouve la salle de la paix dans laquelle furent signés les Traités de Westphalie
[modifier] Liens externes
[modifier] Notes et références