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Walter Lippmann

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Walter Lippmann, né à New York le 23 septembre 1889, mort le 14 décembre 1974, penseur et commentateur politique américain. Il fut journaliste au New Republic, au World, au New York Herald Tribune où il tint une colonne syndiquée, Today and Tomorow, et à Newsweek.

Sommaire

[modifier] Jeunes années

[modifier] Harvard

Lippmann est né à New York dans une famille aisée qui avait l’habitude de faire un voyage annuel en Europe. Il entre à Harvard en 1906, où il eut, notamment, comme professeur William James et George Santayana dont il fut l'assistant. Lecteur assidu d’auteurs de la Fabian Society (les Webb, Herbert George Wells ou George Bernard Shaw), rejetés des clubs élitaires de cette Université, il crée, en 1908, avec huit autres étudiants le Harvard Socialist Club dont il devint président. En 1910, Il suit les cours de Graham Wallas, un professeur de science politique de la London School of Economics (L.S.E) invité à Harvard. Cette rencontre est décisive et Lippmann, comme avant lui Graham Wallas, un ancien membre éminent de la Fabian Society, s'éloigne du socialisme pour se rapprocher du libéralisme.

[modifier] Herbert Croly et le New Republic

Après ses études, il devient l’assistant de Lincoln Steffens, un journaliste « muckraker » et participe à la campagne présidentielle de 1912 qui voit s’affronter un républicain William Howard Taft, Woodrow Wilson (1856-1924) et un ancien président républicain représentant l’aile progressiste Theodore Roosevelt (1858-1919), un oncle de Franklin Delano Roosevelt (1882-1945). Cette campagne intellectuellement intéressante marquera la vie politique américaine et l’œuvre de Lippmann. En effet, en toile de fonds on trouve d'une part la nécessité d’adapter la démocratie à la complexité de la vie économique moderne, et d'autre part, celle de mieux prendre en compte la réalité du suffrage universel. Deux projets structurés se font face : le programme de New Nationalism de Théodore Roosevelt et d'Herbert Croly, le programme de New Freedom élaboré par Wilson et son conseiller Louis Brandeis. Les deux premiers sont aussi favorables à un renforcement de l'Etat Fédéral qu'ils sont réservés vis-à-vis de la législation anti-trust. A rebours, Woodrov Wilson est favorable à un renforcement de la législation anti-trust, et réservé quant à un renforcement de l'Etat. Lippmann s’engage alors à côté de Theodore Roosevelt. A cela deux raisons semble-t-il : il aura toujours une certaine sympathie pour les personnalités politiques flamboyantes, sa foi dans la raison des entrepreneurs et des experts. La réalité sera, comme souvent, contrastée et finalement si Wilson renforcera les lois antitrust, il renforcera aussi le rôle du Président.

En novembre 1914, Walter Lippmann avec notamment Herbert Croly et Walter Weyl participe à la fondation du New Republic, un journal « assez à gauche du consensus libéral pour être stimulant (Steel, 1980, p.75)». Le journal aura assez vite une certaine influence et sera « un forum pour les esprits de langue anglaise les plus sérieux et les plus originaux (Steel, 1980, p.75) ». John Dewey, Charles Beard, James Bryce, George Bernard Shaw, Graham Wallas notamment y publièrent des articles. Au New Republic, Lippmann fut certainement celui qui se passionna le plus pour la politique étrangère. Il plaida assez rapidement pour les Etats-Unis abandonnent l’« isolationnisme » et s’impliquent plus fortement dans les affaires internationales. En 1916, Wilson qui a besoin des voix des progressistes pour l’élection présidentielle se rapproche d’eux. Walter Lippmann, très sollicité, devient en 1917, assistant du ministre de la guerre Newton Baker.

[modifier] Des Quatorze Points au Traité de Versailles

Assez rapidement, en septembre 1917, il est nommé secrétaire général de l’Inquiry, une commission de spécialistes formée par Woodrow Wilson et le Colonel House afin d’étudier les problèmes des nationalités en Europe et de réfléchir sur la façon dont pourrait être redessiné le paysage européen après-guerre. Lippmann à l’Inquiry participa activement à l’élaboration de huit des Quatorze points de Wilson (points 6, 7, 8,9,10, 11, 12, 13). Fin 1918, membre de la délégation américaine à la conférence de Paris, il sera chargé de réaliser l'exégèse officielle de ces mêmes Quatorze Points. Il quittera rapidement Paris, fin janvier 1919, car il vit qu'il ne pouvait y être d'aucune utilité d'autant que son mentor, le Colonel House, était lui-même marginalisé par la venue de Wilson à Paris. Le seul aspect positif de son séjour parisien fut sa rencontre avec Keynes (Goodwin 1995, p. 336) et Bernard Berenson avec lesquels il entretint par la suite une amitié durable. A Paris, Keynes peu écouté de son chef de délégation quitta également la scène avant la fin de la pièce.

Lippmann revenu aux Etats-Unis s'opposera, avec les autres éditeurs du New Republic, à la ratification du Traité de Versailles. Ils étaient notamment opposés à la « balkanisation de l’Europe centrale » et aux réparations de guerre (Steel, 1980, p.158). Il obtint de Keynes l'autorisation de publier certains extraits des Conséquences économiques du Traité de Versailles dans le numéro de Noël 1919 du New Republic. Le féroce portrait que Keynes dresse de Wilson servit ceux qui, au Sénat, s'opposaient à la ratification du Traité de Versailles (Steel, 1980, pp. 164-165). Plus tard, Lippmann semble avoir regretté son geste et souligné l'influence de Croly dans sa décision (Steel, 1980, p.166). Quoiqu’il en soit en ce début des années vingt, une page se tourne pour le monde et pour Lippmann. Début 1922, il quitte le New Republic pour the World de Ralph Pulitzer. Professionnellement installé dans ce qui sera son métier sa vie durant, il passe à une nouvelle étape de sa vie non sans avoir livré une de ses œuvres majeures Public Opinion (1922), un livre où il développe la notion de stéréotype dont il est l’inventeur et celle voisine de Pictures in Our Heads. Ce livre fut suivi en 1925 de The Phantom Public. Pendant le restant de sa vie active, il assouvira sa passion pour les affaires du monde grâce à son métier de journaliste et à sa participation aux travaux et débats du Council on Foreign Relations.

[modifier] Le libéralisme de la Cité Libre et le colloque Walter Lippmann

A la fin des années vingt, Lippmann écrit A Preface to Morals. Ce n’est qu’après la Conférence Economique de Londres de juillet 1933 qu’il va vraiment s'intéresser au libéralisme alors contesté et menacé de toutes parts. Ses recherches aboutiront à la publication en 1937 de son livre The Good Society dont la traduction française La Cité Libre sera l’élément déclencheur du colloque Walter Lippmann. L’examen du libéralisme de Lippmann s'articulera autour de trois axes : son opposition au laissez faire, l'importance qu'il accorde à conception de la loi, son analyse du gouvernement libéral. Le second point est peut être le plus difficile à appréhender tant l’image de la loi dans notre tête (picture in our head), pour reprendre une des expressions clés de son livre Public Opinion, peut être différente de la sienne et de celle des juristes cités.

[modifier] Libéralisme et laissez faire

Selon Clavé (2005, p. 91) « une des questions clés du livre la Cité Libre peut être ainsi formulée : pourquoi le libéralisme, qui a été le moteur de la grande Révolution (la révolution industrielle) et "a eu pour mission historique de découvrir la division du travail", n'a-t-il été vraiment "l'étoile polaire de l'esprit humain" que jusque vers 1870 ? ». S’il se pose cette question c’est qu'il estime qu’après a lieu une double réaction. D’une côté à droite on a assisté à une alliance des militaires et des politiciens visant à substituer au marché l’autorité de l’Etat. De l’autre, à gauche, à une réaction socialiste également étatiste. Devant ce dilemme pour lui les derniers libéraux, il pense notamment à Herbert Spencer (1820-1903) n’ont pas été à la hauteur. Lippmann (1937, p.223) note que « du moment que les marxistes et les derniers libéraux partaient des mêmes prémisses, à savoir que l'ordre social du XIX° siècle était l'ordre nécessaire, l'ordre approprié, qu'il était le reflet parfait du nouveau mode de production, toute leur querelle consistait à décider si l'ordre en question était bon ou mauvais ». Pourquoi, selon lui, en est-on arrivé là ?

Au centre, se trouve la question du laissez faire qui aboutit à distinguer un champ de l’économie, lieu des lois naturelles et une sphère de la politique régie par les lois des hommes. Si Lippmann (1937, p.323) est si sensible à ce sujet, qu'il nomme le "dilemme de Burke" [1] c’est qu’au Etats-Unis, il y a eu, à la fin 19°siècle et au début du 20° siècle, un conflit féroce entre la Cour Suprême qui soutenait que l’Etat ne devait pas intervenir dans l’économie car celle-ci était réglée par des lois naturelles et des hommes politiques qui soutenaient le contraire. Cette opposition ne portait pas seulement sur la volonté d'améliorer la situation ouvrière, elle portait également sur la façon de concevoir la loi. Pour les juristes et certains économistes opposants au laissez faire l’architectonique des lois de cette forme de libéralisme, n’était pas conforme à la tradition anglaise juridique issue de Lord Coke et de la lutte contre la monarchie absolue. Durant le colloque Walter Lippmann ce problème architectonique sous-jacent au libéralisme de laissez faire sera évoqué avec force par Michaël Polanyi et Alexander Rüstow avec, dans ce denier cas, des solutions forts différentes de celles de la Cité Libre. [2].

[modifier] Lippmann et la tradition juridique anglaise du XVIIe siècle

Pour Walter Lippmann, comme pour Roscoe Pound, un juriste de Harvard, les lois peuvent être entendues soit comme des commandements (tradition autoritaire), soit comme étant l'expression de relations entre des êtres humains ou des choses (tradition libérale). Pour expliquer cette opposition, Lippmann revient au conflit qui a opposé, au XVIIe siècle, le roi Jacques Ier au Parlement anglais et à Lord Coke. Pour le roi, la loi était « l'émanation de la volonté du souverain (Lippmann 1937, p. 404) ». En face, Lord Coke répliqua que le roi « est soumis à Dieu et à la loi ». Pour Lippmann, le grand juriste anglais signifie par cette phrase que : « la loi est conçue comme tirant son origine de la nature des choses et le rapport du roi à ses sujets, et de tout homme avec les autres, est considéré comme établi par des lois impersonnelles qui obligent tout le monde (Lippmann 1937, p. 404) ». Lippmann voit ce conflit comme un archétype de l'opposition entre « la logique de l'autorité » défendue par le roi et la logique libérale défendue par Lord Coke. Penser la loi en termes de relations présente pour Lippmann deux autres avantages. Tout d’abord, le domaine de la loi n’est plus vertical, du pouvoir vers la masse, mais multidimensionnel. Par ailleurs, de cette façon on ne peut pas traiter les individus comme s’ils étaient isolés comme s’ils étaient des « Robinson Crusoë avant l'apparition de Vendredi » puisque l’important réside dans le traitement des interactions.

On peut percevoir que pour lui, les économistes classiques à partir de Ricardo ont cédés à la tentation autoritaire. En effet, il les accuse d’avoir conçu « un ordre social imaginaire », « le monde tel qu'il faudrait le refaire » à coup d'hypothèses, dans lesquelles il ont souvent introduit « les conclusions qu'ils prétendaient en tirer ». A la limite, pour lui, leur démarche aurait pu être intéressante si elle avait servi de base à une étude critique des divergences entre cet idéal et la réalité ce n’a pas été le cas. En réalité Walter Lippmann s’oppose à la méthode hypothético-déductive et préfère en disciple de Wallas se placer dans le cadre de la rationalité limitée. C’est ainsi qu’il est reconnaissant aux pères fondateurs des Etats-Unis d’avoir compris que, si le peuple pouvait se gouverner, il ne savait pas le faire naturellement. Il les félicite d'avoir rédigé une constitution destinée à « affiner » le pouvoir du peuple.

Un autre élément est récurrent dans son œuvre et dans celle de Wallas, même si chez Lippmann l'explicitation est parfois un peu confuse. Une bonne loi n’est pas seulement celle qui satisfait le mieux la vie matérielle des hommes, il faut aussi qu’elle leur apporte une harmonie intérieure. S'il y a chez eux une idée de loi naturelle, ce n'est pas au sens de lois physiques mais de lois morales entendues comme respectueuses de la nature profonde, de l'intériorité, de l'être humain.

[modifier] Le gouvernement libéral

Pour certains, Lippmann dans deux de ses ouvrages, Public Opinion (1922) et The Phantom Public (1925) auraient des doutes sur la possibilité d’une « vraie démocratie dans la société moderne ». En fait, le problème se pose différemment. Elie Halévy (1904, p.121) oppose le mécanisme constitutionnel des libéraux fondés sur un pessimisme moral qui les pousse à mettre un ensemble de pouvoir législatif, judiciaire, exécutif de poids sensiblement égaux afin qu’ils se limitent les uns les autres sans se détruire, au mécanisme de l’Etat radical de Jeremy Bentham. Dans ce dernier cas, si nominalement le peuple à le pouvoir, il doit le déléguer à l’Etat et les contre-pouvoirs ne sont pas destinés à limiter et contrôler l’appareil étatique mais au contraire à contrecarrer toute expression « partielle » ou « catégorielles » du peuple. Ce cadre de pensée extrêmement répandu dans certains pays n’est pas celui de Lippmann. En effet, sa conception de la nature humaine qui dérive de celle exposé par Graham Wallas dans Human Nature in Politics l'amène à raisonner dans un cadre libéral au sens d’Elie Halévy [3] (un ami de Graham Wallas). En fait dans les deux livres cités, il cherche à comprendre comment faire participer le mieux possible les citoyens étant donnés les limites des êtres humains. S’il n’a pas recours à un concept très abstrait du type « volonté générale » c’est d’une part qu’il y voit qu'un retour aux prérogatives des anciens seigneurs et maîtres et donc au principe d’autorité. C’est aussi que de tels concepts ne disent rien sur la réalité des choses. Or, c’est justement de l’étude des faits qu’il attend des possibilités d’amélioration. Dans une même veine, Graham Wallas, qu’il désigne en introduction de la Cité Libre comme étant son maître, aimait en Jeremy Bentham la capacité d’invention, l’envie de progrès, mais pas les conceptions utilitaristes.

Ce mélange de désir benthamien d’innovation et de conception libérale de l’homme va le pousser à la fois à accepter une intervention plus grande du gouvernement dans l’économie et à réfléchir sur les moyens institutionnels aptes à endiguer les abus et les effets pervers. Dans Les Godkin lectures qu'il donna à Harvard en mai 1934 (publiées sous le titre de Method of Freedom), il constate l'impossibilité de restaurer l'économie mondiale sur la base des principes d'avant-guerre car les hommes n’acceptent plus sans réagir les purges occasionnées par les cycles économiques. Pour lui, la grande nouveauté de l'entre-deux-guerres réside le fait que l'Etat a maintenant des responsabilités économiques. C’est le Nouvel impératif (1935). Dans ce nouveau rôle, selon lui, l’Etat a le choix entre deux solutions : le système d'économie dirigée ou collectivisme absolu et le système d'économie compensée qu'il appelle aussi collectivisme libre. Du collectivisme libre, il écrit : « sa méthode consiste à redresser la balance des actions privées par des actions publiques de compensation. (Lippmann 1935, p. 46)».

Dans la Cité Libre, il ne reprend pas ces thèmes, il ne parle plus de collectivisme libre mais il accepte certains des apports de Keynes qui vont dans le même sens. Sur le fond, il n’y a pas, semble-t-il, grand changement. Par contre, comme dans les deux ouvrages précités, le rôle accru du gouvernement dont il craint qu'il conduise à une multiplication de revendications catégorielles, l'inquiète. Pour faire face à cette menace, il suggère que « la première tâche de la politique libérale consiste à juger les revendications des intérêts particuliers qui demandent des révisions des lois, et à s'efforcer de rendre des décisions équitables entre ces revendications contradictoires (Lippmann 1937, p. 338)». A cette fin, il propose d’intégrer dans une constitution libérale un principe directeur qui obligerait à ne légiférer qu'au moyen de lois traitant de façon générale des rapports des hommes entre eux. Le rôle des experts est un de ses autres sujets d'inquiétude. Dans la Cité Libre, il note que « l'Etat-Providence de l'avenir possédera toute l'autorité du plus absolu des Etats du passé, mais il sera très différent; les techniciens consacrés remplaceront les courtisans et les favorites des rois et le gouvernement, armé d'un pouvoir irrésistible, disposera à son gré de l'humanité (Lippmann 1937, p. 43-44) ». Pour contrecarrer cette tentation, il semble préconiser de faire rentrer les experts dans le champ des pouvoirs soumis au processus du « check and balance »

[modifier] Lippmann après la seconde guerre mondiale

Après la seconde guerre mondiale, Walter Lippmann soutient contre toute évidence dans de nombreux articles qu'il n'y aura pas division de l'Allemagne. Raymond Aron critique dans ses Mémoires son aveuglement et l'explique par le dogmatisme de sa «thèse de la primauté de la nation sur l'idéologie».

Journaliste au sommet en 1947, il publie une série d’articles qui seront également publiés sous forme de livre sous le titre The Cold War (la guerre froide). Cela ne l'empêcha pas de s'opposer à la guerre de Corée et au maccarthisme.

Pour Steel (1980, p.441), Walter Lippmann, un ami de Jean Monnet, fut de ceux qui plaidèrent en faveur du plan Marshall et de la constitution d’une union économique en Europe.

En 1955, il publie sa dernière œuvre ambitieuse Public Philosopher un livre qui n’est pas sans intérêt mais qui ne semble pas avoir été à la hauteur de ses espérances, ce dont il souffrit. Charles de Gaulle fut un des rares à avoir apprécié ce livre traduit en français sous le titre de Crépuscule des démocraties ce qu'il apprécia.

En 1960, à l’arrivée de John Kennedy à la présidence, il fut question de nommer Lippmann ambassadeur à Paris. L’affaire ne se fit pas. Après avoir soutenu dans un premier temps Lyndon Johnson, il s’apposa à lui sur la guerre du Viêt Nam.

En 1962, dans L'Unité occidentale et le Marché commun, il se retourne contre le Général De Gaulle, critiquant vivement la remise en cause du monopole atomique américain au sein du camp occidental.

[modifier] Oeuvres

  • 1913 A Preface to Politics
  • 1914 Drift and Mastery
  • 1915 The Stakes of Diplomacy
  • 1922 Public Opinion
  • 1925 The Phantom Public
  • 1929 A Preface to Morals
  • 1934 The Method of Freedom, George Allen & Unwin LTD.
  • 1935 The New Imperative, The Macmillan Company.
  • 1937 The Good Society
  • 1937 La cité libre, Librairie de Médicis, 1946.
  • 1943 US Foreign Policy
  • 1944 US War Aims
  • 1955 Essays in the Public Philosophy
  • 1962 Western Unity and the Common Market (L'Unité occidentale et le Marché commun)

[modifier] Notes et références

  1. Pour Lippmann (1937,p.338) le dilemme de Burke suppose que l'Etat doit ou bien intervenir ou bien s'abtenir
  2. Pour une étude plus en profondeur des problèmes architectoniques, on peut se référer à Clavé Francis Urbain (2005) "Smith face au système de l'optimisne de Leibniz" Revue de philosophie économique n°12
  3. Trois participants au colloque Lippmann, Raymond Aron, Robert Marjolin et Etienne Mantoux étaient membres de la Société des amis d'Elie Halévy présidée par Célestin Bouglé
  • Clavé Francis Urbain (2005), « Walter Lippmann et le néolibéralisme de la Cité Libre », Cahiers d’économie politique, n°48, pp.79-110.
  • Aron Raymond, 1983,Mémoires, Julliard.
  • Halévy Elie (1904), Le radicalisme philosophique, PUF, 1995.
  • Goodwin Craufurd.D. (1995), “The Promise of expertise: Walter Lippmann and policy sciences”, Policy Sciences, 28, p 317-345, Kluwer Academic Publishers, Netherlands.
  • Steel Ronald. (1980), Walter Lippmann and the American Century, Transaction Publishers, London 1998.
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