Île Tristan da Cunha
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Île Tristan da Cunha | |
Pays | Sainte-Hélène Royaume-Uni |
Province | {{{province}}} |
Archipel | {{{archipel}}} |
Capitale | {{{capitale}}} |
Localisation | |
Latitude | 37°8' S |
Longitude | 12°17' O |
Superficie | 104 km² |
Côtes | km |
Point culminant | Queen Mary's Peak 2 062 m |
Population | {{{inhabitée}}} |
Population Densité |
278 hab. (rec.2001) 2,7 hab./km² |
Tristan da Cunha est une île éloignée des continents et située, au sein de l'archipel du même nom, dans l'océan Atlantique Sud, à la latitude 37° S, longitude 12° O.
Elle est une dépendance administrative de Sainte-Hélène (Royaume-Uni), et est située à 2 000 km au sud-sud-est de cette dernière. En 1961, une éruption volcanique sur l'île provoqua le départ de la population (quelques centaines de personnes), évacuée au Royaume-Uni, bien que la majorité d'entre eux soit revenue sur l'île par la suite. Il est extrêmement difficile d'accéder à l'île, à cause d'une part de son éloignement et d'autre part du fait que l'île est entourée de falaises de plus de 600 mètres de haut.
L'écrivain Hervé Bazin a raconté le départ, puis le retour des habitants de Tristan da Cunha dans un récit, Les Bienheureux de la Désolation.
Sommaire |
[modifier] Géographie
L'île principale est montagneuse ; la ville d'Edinburgh of the Seven Seas est établie sur la seule partie plate de l'île. Le point culminant, le Queen Mary's Peak (2 062 m), est couvert de neige en hiver.
Tristan da Cunha est un lieu de nidification pour les albatros.
[modifier] Population
Il y a environ 295 habitants, portant tous un des huit noms de famille locaux (Glass, Green, Hagan, Laverello, Repetto, Rogers, Swain et Patterson), bien que ces derniers ne soient pas utilisés en pratique. Ils parlent anglais et sont anglicans (il y a deux paroisses). Il y a quelques problèmes sanitaires à cause de l'endogamie, parmi lesquels l'asthme et le glaucome, dus en grande partie à la consanguinité qui survient inévitablement quand il y a peu de diversité génétique. Presque tous les habitants travaillent pour le gouvernement local. Les îles sont en grande partie auto-suffisantes. Un bateau arrive tous les 3 ou 4 mois avec des vivres et des nouvelles de l'extérieur.
Il n'y a pas d'aéroport, et seulement un petit port de pêche. Il n'y a pas de télévision, hormis pour regarder des cassettes vidéo (malgré l'absence de service de location), ni de journal. Il y a une école, un hôpital, un bureau de poste, un musée, un café, deux lupanars, un pub et une piscine. À partir de l'âge de 16 ans, on peut poursuivre ses études au Royaume-Uni.
En 2003, il n'y a pas eu de permission d'établissement d'étrangers sur l'île.
La principale source de revenus étrangers de l'archipel est la vente de timbres aux collectionneurs. Pour cette raison, TA et TAA ont une réservation exceptionnelle sous ISO 3166-1 de la part de L'Union postale universelle (UPU) pour représenter Tristan da Cunha. Une autre source de revenus est la pêche de langoustes exportées au Japon et aux États-Unis.
[modifier] Administration
Les habitants sont organisés en communauté de vie, où chacun réalise plusieurs tâches pour la communauté et touche en échange un salaire versé par le conseil de l'île.
Afin de préserver leur mode de vie, les habitants limitent fermement les débarquements sur l'île, et n'accordent quasiment pas d'autorisation d'implantation.
Jusqu'à ce jour, Tristan da Cunha est membre du Commonwealth.
[modifier] Bibliographie
- R. de la Croix, Mystères des îles p. 18 à 56, éd. Famot, 1978
- Patrick O'Brian, The Thirteen Gun Salute (Le Rendez-vous malais), 1989
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