1393

Cette page concerne l'année 1393 du calendrier julien.

Sommaire

Une escadre espagnole razzie Lanzarote aux Canaries. Elle ramène de la cire, des peaux de boucs et des animaux vivants.

Le roi d’Aragon, après le massacre et le départ de nombreux Juifs, les plus imposables de ses sujets et les plus capables de tenir ses finances, demande à Hasdaï Crescas d’organiser le repeuplement de la juderia de Barcelone, aidé de deux Juifs de chaque communauté demeurée intacte, Saragosse, Huesca, Catalayud, Daroca, en Aragon, Lérida et Gérone en Catalogne, Murviedro à Valence.

28 janvier : Bal des ardents, au cours d'une fête le roi Charles VI manque de périr brûlé.
Juin : Nouvelle crise de folie du roi Charles VI.
Guerre entre Olivier de Clisson et le duc Jean IV de Bretagne, protecteur de Pierre de Craon (fin en 1395).

De 1493 à 1516, Pérouse connaît quatre régimes seigneuriaux différents. Cette instabilité entraîne la volonté des nouveaux maîtres d’enraciner leur pouvoir dans une légitimité souvent fabriquée de toute pièce, en gardant intact en apparence les organes de la cité.

Venceslas IV de Bohême, fils de l’empereur Charles IV, entre en conflit avec l’archevêque de Prague qui veut une collaboration étroite avec les seigneurs laïques. Il fait arrêter le vicaire général de Prague, Jean de Nepomuk, qui est torturé et jeté dans la Vltava. Considéré comme un martyr, il sera canonisé en 1729 (saint Jean Népomucène).
- Ce conflit entre le roi et l’archevêque est l’indice d’une crise religieuse grave : l’Église de Bohême, très riche, possède près de la moitié des terres et des forêts du pays, alors que la couronne n’en a qu’un sixième. Les charges ecclésiastiques sont très convoitées par la noblesse, tandis que le bas clergé, misérable, rêve d’un partage des richesses.

Bayazid Ier achève de conquérir la Serbie, la Thessalie et la Bulgarie (prise de Tarnovo) de 1393 à 1395.

Rédaction du Mesnagier de Paris, ouvrage culinaire.
L’université d’Avignon reçoit des étudiants provenant de 175 diocèses.
Les savants Bulgares émigrent vers la Russie et la Serbie. L’un d’eux, Constantin le Philosophe, écrira l’histoire de la Serbie au XIVe et XVe siècles.