Serbie
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- Ne pas confondre avec la République serbe de Bosnie
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Devise nationale : | |||
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Langues officielles | Serbe | ||
Capitale | Belgrade 44° 83' N, 20° 50' E |
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Plus grande ville | Belgrade | ||
Gouvernement - Président - Premier Ministre |
République Boris Tadić Vojislav Koštunica |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 111e 88 361 1 km² 0,13 |
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Population - Totale (2007) - Densité |
Classé 81e 10 147 398 hab. 106,34 hab./km² |
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Indépendance - Formation Independance |
VIIIe siècle |
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Gentilé | {{{gentilé}}} | ||
Monnaie | Dinar serbe (hormis le Kosovo qui a adopté l'euro (CSD ) |
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Fuseau horaire | UTC +1 (été +2) | ||
Hymne national | Bože Pravde | ||
Domaine internet | .rs (.yu) 3 | ||
Indicatif téléphonique |
+ 381 |
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1 Kosovo inclu 2 populaton du Kosovo exclue 3 Le domaine .yu est une survivance de l'ancienne Yougoslavie. Le domaine .cs a été réservé pour l'union fédérale mais ne sera probablement jamais utilisé. L'introduction d'un nouveau domaine est probable. |
La Serbie, en serbe cyrillique Србија et en serbe translittéré Srbija, est un État de l'Europe du Sud-est, qui fait partie des Balkans occidentaux. La Serbie est frontalière de la Bosnie-Herzégovine, de la Croatie, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la République de Macédoine, de l'Albanie et du Monténégro. Sa capitale est la ville de Belgrade.
Sommaire |
[modifier] Histoire
- Article détaillé : Histoire de la Serbie.
Parmi les tribus en expansion au début du premier millénaire, on trouve les Sorabes dont l'origine est incertaine. Entre le I er siècle et le IV e siècle de notre ère, ils se déplacèrent vers l'ouest à travers la Pologne et la République tchèque actuelles. Ils s’établirent en Moravie septentrionale - plus exactement entre l’Elbe et la Saale (Allemagne actuelle) - dans une région appelée « Serbie blanche » (le blanc symbolise l’ouest chez les Slaves), et aujourd'hui connue sous le nom de Lusace. Ils y restèrent jusqu’au VIIe siècle, lorsque l’Empereur byzantin Héraclius demanda l’aide des Slaves du nord. Les Sorabes migrèrent en plusieurs vagues entre 610-641 et le XIIe siècle, vers la région centrale des Balkans où ils assimilèrent les Grecs, les Valaques et les Illyriens locaux, donnant ainsi naissance au peuple Serbe. Les descendants des Sorabes restés en Serbie blanche vivent encore aujourd'hui dans l'est de Allemagne.
Plusieurs principautés serbes furent fondés au IX e siècle mais se disloquèrent à la fin du XII e siècle. Le processus de christianisation fut engagé par les moines Cyrille et Méthode, qui évangélisèrent tous les peuples slaves de la Grande Moravie, y compris la Serbie, et qui inventèrent l'alphabet cyrillique à partir des lettres grecques. Les premiers prénoms chrétiens, comme Stefan ou Petar firent alors leur apparition.
Un Empire serbe fut constitué à la fin du XII e siècle, sous la dynastie des Nemanjić. L'apogée territoriale de la Serbie médiévale fut atteinte au XIV e siècle, sous le règne de l'empereur Stefan Dušan. Cet empire disparut sous le coup des invasions ottomanes. En 1371, un des rois de Serbie, Vukasin Mrnjavcevic, perdit, contre les Turcs, la bataille de la Maritza, ce qui entraîna la vassalisation de ses terres et la soumission de son fils Marko Kraljevic. La Serbie de Lazar s'effondra lors de la bataille de Kosovo Polje en 1389 ; le prince Lazar y perdit la vie. Le pays fut définitivement annexé par les Ottomans après la chute de Smederevo, en 1459.
Entre 1459 et 1804, la Serbie subit l'occupation de l'Empire ottoman ainsi que trois invasions autrichiennes destinées à chasser les Turcs de Serbie.
Une première révolte des Serbes eut lieu entre 1804 et 1813. Elle fut dirigée par Georges Petrović, surnommé Karageorges (« Georges le Noir »). Une seconde révolte eut lieu en 1815, sous la conduite de Miloš Obrenović, et elle aboutit à l'autonomie de la Serbie. En 1878, le Congrès de Berlin accorda son indépendance à la Serbie et, en 1882, le prince Milan IV Obrenović devint roi de Serbie sous le nom de Milan Ier.
En 1914, le double assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, et de son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, à Sarajevo, le 28 juin 1914 par Gabriel Princip, fut l'événement prétexte qui déclencha la Première Guerre mondiale. En 1915, le royaume fut envahi par les puissances centrales lors de la Campagne de Serbie. Mais le pays fut finalement libéré en 1918 par l'armée serbe soutenue par les forces alliées, dont l'armée d'Orient Française.
La Serbie fit partie de la première Yougoslavie, créée en 1918 sous le nom de Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, puis rebaptisée en 1929 Royaume de Yougoslavie. D'abord neutre, le Royaume de Yougoslavie fut envahi par l'Allemagne nazie. Un gouvernement fasciste fut mis en place. Néanmoins, un double mouvement de résistance s'organisa ; celui des partisans communistes dirigés par Josip Broz, dit Tito, et celui des tchetniks, dirigé par Draža Mihailović. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie fut le seul pays à se libérer sans l'intervention de l'Armée rouge.
Une nouvelle Yougoslavie, communiste, fut formée en 1945, la Serbie constituant l'une de ses Républiques fédérées. Après la mort de Tito en 1980, les tensions se firent jour, caractérisées par la montée du nationalisme dans les différentes républiques fédérées, nationalisme longtemps contenu et canalisé par le pouvoir central. Slobodan Milošević, alors numéro deux du régime yougoslave, profita de la montée des tensions au Kosovo pour se faire élire président de la Serbie en mai 1989. La Slovénie et la Croatie déclarèrent leur indépendance le 25 juin 1991, suivies fin 1991 par la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine. Ceci aboutit à la constitution d'une nouvelle Yougoslavie fédérale en 1992 qui fut impliquée dans les Guerres de Yougoslavie (1992-1995). En 1999, la guerre larvé au Kosovo éclata au grand jour avec l'intervention de l'OTAN ; ce fut la guerre du Kosovo. En octobre 2000, Slobodan Milosevic et son régime furent renversés. Le 4 février 2003, le Parlement accepta la création d'une nouvelle fédération aux liens très lâches, limitée aux deux États restants, sous le nom de Serbie-et-Monténégro. Suite à l'indépendance du Monténégro, proclamée le 3 juin 2006, le Parlement serbe a adopté dès le 5 juin 2006 une déclaration faisant officiellement de l'État serbe le « successeur » de l'ancien État commun de Serbie-et-Monténégro, ce qui équivaut de facto à proclamer l'indépendance de la Serbie et à reconnaître celle du Monténégro. Le 15 juin 2006, l'ex-Ministre fédéral des Affaires Étrangères Vuk Drašković, devenu Ministre des Affaires Étrangères de Serbie, reconnaît officiellement l'indépendance du Monténégro et signe le 22 juin, avec son homologue monténégrin, un protocole d'accord pour l'établissement de relations diplomatiques entre les deux États.
[modifier] Géographie
- Article détaillé : Géographie de la Serbie.
La Serbie présente des paysages variés. Au nord, en Voïvodine (Војводина en serbe), se trouve la grande plaine pannonienne, véritable poumon agricole du pays, séparé du reste du pays par la rivière Save et le Danube. Plus au sud, on trouve les régions de basses-montagnes, Šumadija et Podrinje, régions traversées respectivement par la rivière Drina et par la Morava. À l'est se dressent les régions de Stig, Negotinska Krajina (la « Marche de Negotin ») et, au sud-est, la Južna Srbija (« Serbie du sud »), régions plus montagneuses. À l'ouest de la Serbie, on trouve les montagnes dinariques, essentiellement dans les régions du Sandjak (auquel certains donnent de plus en plus son ancien nom de Rascie (Рашка— en serbe) et du Kosovo.
Les principales villes sont Belgrade (en serbe Beograd, capitale de la Serbie), Novi Sad (chef-lieu de la Voïvodine), Niš, (Priština , chef-lieu du Kosovo), Kragujevac, Subotica
Voir aussi les articles suivants :
- Régions géographiques de Serbie
- Cours d'eau de Serbie
- Liste des parcs nationaux de Serbie
- Montagnes de Serbie
- Villes de Serbie
[modifier] Politique
- Article détaillé : Politique de la Serbie.
La République de Serbie vit sous un régime parlementaire avec une chambre de 250 membres.
Le gouvernement de la république de Serbie, formé le 3 mars 2004 est présidé par le Premier ministre, Vojislav Koštunica. Le président de la république de Serbie est Boris Tadić.
Deux Anciens ministres de la Communauté d’Etats de Serbie-et-Monténégro nommés, à titre provisoire, ministres de la république de Serbie en juin 2006. Il s'agit du ministre des Affaires étrangères (Vuk Drašković) et du ministre de la Défense (Zoran Stanković).
Des élections législatives ont eu lieu le 21 janvier 2007.
[modifier] Fêtes nationales
Date | Nom | Commentaires |
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1er et 2 janvier | Nouvel An | |
7 janvier | Noël orthodoxe | |
14 janvier | Nouvel An orthodoxe | Selon le calendrier julien - Jour ouvré |
27 janvier | Saint Sava | Jour ouvré mais férié pour les écoles |
15 février | Fête Nationale | |
Grand Vendredi | ||
Pâque orthodoxe | ||
Grande fête | ||
1er et 2 mai | Fête du travail | |
9 mai | Jour de la Victoire | |
28 juin | Vidovdan | Saint Vit est fêté le 15 juin dans le calendrier julien |
[modifier] Subdivisions administratives
- Article détaillé : Subdivisions de la Serbie.
La Serbie, de même que les autres États issus de l'ex-Yougoslavie, a hérité des frontières délimitées par le régime titiste, incluant les deux « Provinces autonomes » du Kosovo et de la Voïvodine. La Constitution yougoslave de février 1974 donnait à ces deux provinces une autonomie totale vis-à-vis de la Serbie dite intérieure et une représentation directe, à « égalité de droits », dans les instances fédérales.
Slobodan Milošević a mis fin à cette autonomie, en Voïvodine en 1988 par un coup d'État dit « Révolution des yaourts », et en mars 1989 au Kosovo par un coup de force militaro-policier dit « Suspension de l'autonomie du Kosovo ». La Constitution de la République de Serbie, mise en vigueur en 1990 alors qu'il était son président, entérine cette double annexion, rétablissant l'ancienne appellation du Kosovo, supprimée en 1968 par le régime communiste : « Kosovo et Métochie » (Косово и Метохија) – en français : Kosovo signifie « Pays des merles » et Métochie, mot d'origine grecque, désigne les possessions territoriales de l'Église. Il y a donc officiellement une « Province autonome du Kosovo et de la Métochie » (Аутономна Покрајина Косово и Метохија) et une « Province autonome de Voïvodine » (Аутономна Покрајина Војводина).
Certains élus de Voïvodine réclament un retour à une plus grande autonomie, refusée par Belgrade qui évoque le projet de nouvelle Constitution pour la Serbie. Pour leur part, une majorité d'Albanais du Kosovo réclame, en application supposée du texte de 1974, une indépendance, proclamée en octobre 1991 à l'issue d'un référendum parallèle tenu en septembre mais non reconnu par la « Communauté internationale ». Depuis la résolution 1244 du 10 juin 1999, le Kosovo est géré par la MINUK (UNMIK en anglais), administration de l'ONU et, en vertu des Accords de Kumanovo, occupée par la KFOR, 18 000 hommes issus de l'OTAN. La résolution 1244 reconnaît l'appartenance du Kosovo à la République fédérale de Yougoslavie dont la Serbie est l'État successeur. Par ailleurs, elle présente ce statut comme provisoire.
D'un point de vue administratif, la Serbie est divisée en 29 districts (округ, pluriel окружи) eux-mêmes divisés en 186 communes (општина, pluriel општине) et 5 villes (град, pluriel градови).
- Article détaillé : [[Districts de Serbie]].
[modifier] Économie
- Article détaillé : Économie de la Serbie.
La Serbie possède une économie fondée sur les services, l'industrie et l'agriculture.
[modifier] Quelques données
[modifier] Agriculture
Agriculture autosuffisante :
- Blé : 1,4 million de tonnes
- Maïs : 4 millions de tonnes
- Bovins : 1,5 million
- Porcs : 3,6 millions
[modifier] Ressources naturelles
- Production de pétrole : 1 million de tonnes (environ).
- Lignite : 35 millions de tonnes.
- Production hydro électrique importante : 10 milliards de kWh avec le barrage des "Portes de Fer".
[modifier] Industrie
Plusieurs complexes industriels : sidérurgie, automobile, agro alimentaire.
[modifier] Finances
- PNB : 12 Mds $ (estimation).
- Par habitant : 1 500 $ (évaluation)
- Exportations : 2,4 Mds$.
- Importations : - 6,3 Mds $.
- Balance des paiements : - 1,4 Md $.
- Taux d’inflation : 6 %.
- Taux de chômage : 20 % environ.
- Monnaie : le nouveau dinar.
[modifier] Évolution
Vers la fin des années 80, au début du processus de "transition économique", la situation économique de la Serbie était favorable. Mais elle a été gravement affectée par les sanctions économiques des Nations unies en 1992-1995 et par les dommages causés aux infrastructures et à l'industrie par les raids aériens de l'OTAN en 1999 Ces difficultés ont été encore accentuées par la perte des marchés de l'ex–Yougoslavie et du SEV. Les problèmes économiques actuels s'expriment par un taux de chômage élevé (20% en 2005). Ils peuvent être attribués à un certain manque de réformes économiques.
Après le départ de Slobodan Milosevic en octobre 2000, la croissance économique du pays fut importante (6,3% en 2006). Le pays s'attend à un taux de croissance élevé pour les années à venir. Par ses résultats économique, la Serbie a parfois été surnommée « le tigre balkanique », en référence aux « tigres » de l'Asie de l'Est. Néanmoins, le PIB du pays est toujours bien en-dessous du niveau de 1990. En 2006, il était estimé 47,77 milliards de $, soit 5 713 $ par habitant. Le taux de croissance du PIB était de 5,9% en 2005.
La Serbie s'était préparée à adhérer à l'Union européenne, son partenaire commercial le plus important. Mais le pays souffre du déficit élevé de son commerce extérieur et d'une dette considérable.
[modifier] Démographie
- Article détaillé : Démographie de la Serbie.
[modifier] Culture
La langue officielle de la Serbie est le serbe
L'écrivain Dositej Obradović (1742-1811) renonça au slavon, la « langue savante », et choisit d'utiliser le serbe comme langue littéraire. Les Serbes le considèrent comme le premier grand auteur ayant écrit dans la langue de leur pays.
L'écrivain et linguiste Vuk Stefanović Karadžić (1787-1864) est l'auteur du slogan : « Écris comme tu parles » (en serbe « Пиши као што говориш »). Par ce slogan, il joua un rôle important dans la réforme de la langue littéraire serbe.
Đura Jakšić (1832-1878) fut une personnalité marquante du romantisme serbe. Il fut à la fois écrivain, poète et peintre.
Parmi les écrivains du XXe siècle, on peut signaler les romanciers Dobrica Ćosić et Milorad Pavić, le poète et dramaturge Ljubomir Simović ou encore le poète Milosav Tešić.
Depuis 1886, à l'instigation du roi Milan Ier, il existe une Académie serbe des Sciences et des Arts.
[modifier] Serbes célébres
- Nikola Pašić(1845-1926)Homme politique, plusieurs fois Président du Conseil du Royaume de Serbie, puis du Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, fondateur du Parti Radical Serbe.
- Stefan Uroš IV Dušan Nemanjić(1308-1355) (serbe cyrillique : Стефан Урош IV Душан, en français on peut voir aussi Étienne Douchan) (1308 – 20 décembre 1355), fut le roi serbe de 1331 à 1345 et empereur serbe de 1346 à 1355. Il est le fils du roi Stefan Uroš III Dečanski.
[modifier] Gastronomie
Les plats serbes sont en grande partie composés de viandes de toutes sortes.
GIBANICA, pâte feuilletée légèrement cuite mélangée avec du fromage et des oeufs. Cela devient le burek si on y ajoute de la viande hachée et des oignons, la zeljanica avec des épinards ou bien la krompiruša avec des pommes de terre.
CEVAPCICI, petits rondelés de viande de bœuf, cuits au feu de bois et servis avec des oignons. La même présentation se fait avec les pljeskavice, hamburger national fait de viande de bœuf et de porc.
SARMA, feuilles de vigne très fines ou feuilles de choux contenant de la viande de bœuf et du riz. Les punjene paprike les accompagnent souvent car ce sont des poivrons farcis à la viande hachée.
CORBA, soupes de légumes assez relevées et riches de morceaux de viande (mouton, poulet ou porc, selon la région).
BAKLAVA, feuilletés aux noix à l’huile, moins sucrées qu’en Afrique du Nord.
[modifier] Liens externes
- Site officiel du Gouvernement
- Site officiel du Parlement
- La Serbie, des Slavinies à la Yougoslavie par Georges Castellan, professeur honoraire à l’Institut national des langues et civilisations orientales.
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