Alphonse Daudet
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Alphonse Daudet, né à Nîmes le 13 mai 1840 et mort à Paris le 16 décembre 1897, est un romancier et conteur français. Il est inhumé au Cimetière du Père Lachaise.
Il effectue ses études secondaires à Lyon. À Paris, il occupait le poste de secrétaire auprès du duc de Morny, personnage influent du Second Empire, quand celui-ci mourut subitement en 1865 : cet événement fut le tournant décisif de la carrière d'Alphonse.
Après cet événement, Daudet ne se consacra plus qu'à l'écriture, non seulement comme chroniqueur au journal Le Figaro mais aussi comme romancier. Puis, après avoir fait un voyage en Provence, Alphonse commença à écrire les premiers textes qui feront partie des Lettres de mon Moulin. Il connaît son premier succès en 1862-1865, avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel - pseudonyme d'Ernest Lépine. Puis il obtint, par le directeur du journal L'Événement, l'autorisation de les publier comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales.
De nombreux textes sont attribués à Alphonse Daudet alors qu'il n'en est pas l'auteur ou qu'il les a écrits en collaboration avec d'autres. Exemples : Les premières Lettres de mon moulin publiées étaient signées de leurs deux auteurs : Paul Arène et Alphonse Daudet. Le Curé de Cucugnan, comme Daudet l'écrit lui-même dans le texte, est une simple traduction un peu abrégée d'une histoire écrite par Roumanille en provençal. Roumanille s'était lui-même inspiré d'un autre auteur, Blanchot de Brennas.
Certains des récits de ce recueil sont restés parmi les histoires les plus populaires de notre littérature, comme la Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet fut Le Petit Chose écrit en 1868. Il s'agit du roman autobiographique d'Alphonse dans la mesure où il évoque son passé de maître d'étude au collège d'Alès (dans le Gard, au nord de Nîmes). C'est en 1874 qu'Alphonse décida d'écrire des romans de mœurs comme : Fromont jeune et Risler aîné mais aussi Jack (1876), Le Nabab (1877), les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881) ou L'Immortel (1883). Pendant ces travaux de romancier et de dramaturge, il n'oublia pas pour autant son travail de conteur : il écrivit en 1872 Tartarin de Tarascon, qui fut son personnage mythique. Les contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-prussienne, témoignent aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.
Alphonse Daudet est le père de Léon et de Lucien Daudet. Il est le frère cadet d'Ernest Daudet.
Chaque année Radio Courtoisie remet le Prix Daudet à la personnalité qui a, selon les auditeurs de cette radio, le mieux servi la langue française, prix décerné en l'honneur d'Alphonse Daudet et de son fils Léon. On peut cependant douter que ce prix soit décerné à l'avenir puisque, le 31 mars 2007, l'héritier de la famille Daudet a publiquement retiré à cette radio l'autorisation qu'il lui avait donnée à de se servir de son nom[1].
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[modifier] Citations
- « La haine, c'est la colère des faibles. »
- « La gourmandise commence quand on n’a plus faim. »
- « La meilleure façon d’imposer une idée aux autres, c’est de leur faire croire qu’elle vient d’eux. »
- « Le jour, c'est la vie des êtres, mais la nuit, c'est la vie des choses. »
- « L’homme du Midi ne ment pas, il se trompe. Il ne dit pas toujours la vérité, mais il croit la dire. »
- « Le seul menteur du Midi, s'il y en a un, c'est le soleil. Tout ce qu'il touche, il l'exagère. »
- « Voyez-vous, mes enfants, quand le blé est mûr, il faut le couper, quand le vin est tiré, il faut le boire. »
- « Le prisonnier voit la liberté plus belle qu'elle n'est. »
- « Mon père m'a dit que l'aventure la plus grande est de trouver une femme. »
[modifier] Œuvres
Les œuvres marquées (livre électronique) sont librement disponibles dans un format électronique par Projet Gutenberg; suivez le lien pour les retrouver:
- Lettres de mon Moulin (1866) : recueil de textes épistolaires prenant la forme de contes, de récits brefs ou de nouvelles, suivant des structures enchâssées - version occitane en ligne
- Le Petit Chose (1868) : La première partie raconte l'histoire pathétique - et partiellement autobiographique - d'un adolescent, fils d'un industriel ruiné, embauché comme maître d'études. Dans la deuxième partie, après son renvoi du collège, le jeune homme, accueilli à Paris par son frère, raconte ses débuts dans la vie littéraire.
- Tartarin de Tarascon (1872) : le sympathique matamore d'une petite ville de Provence part à la chasse au lion dans l'Atlas
- Contes du Lundi (1875)
- La Belle-Nivernaise
[modifier] Références
[modifier] Liens externes
- Biblioweb
- Les ouvrages disponibles dans le Projet Gutenberg :
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- La Belle-Nivernaise : Histoire d'un vieux bateau et de son équipage
- Contes Français
- L'Immortel
- Le Nabab, tome I
- Le Nabab, tome II
- Le Petit Chose
- Lettres de mon Moulin
- Port-Tarascon Dernières aventures de l'illustre Tartarin
- Sapho
- Tartarin de Tarascon
- (fr) Ses livres sur Ebooks libres et gratuits
- la Bibliothèque électronique du Québec
- Nemausensis - La véritable histoire du Petit Chose à Sarlande
- (fr) Alphonse Daudet au cinéma
- (fr) Nouvelles en ligne sur la Bibliothèque électronique de Lisieux.
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