Nîmes
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Nîmes | |
Pays | France |
---|---|
Région | Languedoc-Roussillon |
Département | Gard (préfecture) |
Arrondissement | Nîmes (chef-lieu) |
Canton | Chef-lieu de 6 cantons + Canton de La Vistrenque |
Code INSEE | 30189 |
Code postal | 30000 et 30900 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Paul Fournier 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Latitude | 43° 50' 16" Nord |
Longitude | 4° 21' 39" Est |
Altitude | 21 m (mini) – 215 m (maxi) |
Superficie | 161,85 km2 |
Population sans doubles comptes |
143 000 hab. (2005) |
Densité | 883 hab./km2 |
Nîmes est une ville du sud-est de la France. Elle est la préfecture du département du Gard, situé dans la région Languedoc-Roussillon. Située sur un axe Avignon/Arles/Marseille - Montpellier/Perpignan, à environ 715 km de Paris, Nîmes a une population permanente d'environ 143 000 habitants, à laquelle s'ajoutent de très nombreux touristes en période estivale. Ses habitants sont appelés Nîmois, Nîmoises. Son nom dérive du latin Nemausus qui devint en occitan médiéval Nimes ou Nemze.
"Posée au carrefour de l'Histoire et des relations humaines" (Christian Liger), la ville de Nîmes a une origine antique. Romaine et hispanique, camarguaise et cévenole, provençale et languedocienne, elle a une culture et une histoire particulièrement riches et reste une ville à forte identité. L'engouement pour le sud-est de la France et l'arrivée en 2001 de la Ligne à grande vitesse Méditerranée, mettant Nîmes à 2h52 de Paris en TGV, donnent un dynamisme nouveau à la commune et contribuent pour une bonne part à son essor démographique et économique. Nîmes a été promue Ville d'Art et d'Histoire.
[modifier] Géographie
L'altitude maximum est 215 mètres (116 m. en zone urbaine) et l'altitude minimum est de 21 mètres (45 m. en zone urbaine). Nîmes est située dans une « cuvette » — d'où les importantes chaleurs estivales et les fréquentes inondations — entre sept collines (en réalité, seulement trois grandes topographiquement), comme Rome. Cette particularité, ainsi qu'une histoire romaine très marquée, lui valurent l'appellation de « Rome française ». En pleine garrigue, elle se trouve à 35 km de la mer Méditerranée, à 20 km de la Camargue, à 35 km des Cévennes et à 20 km du Rhône. Elle marque la frontière entre la Provence (son extrémité ouest), et le Languedoc (son extrémité est). Nîmes est, en outre, proche d'autres grandes villes : Arles (27 km), Avignon (44 km), Alès (46 km), Montpellier (54 km), ou encore Orange (65 km), Sète (84 km), Aix-en-Provence (95 km) et Marseille (100 km). Nîmes est la 28e ville la plus étendue de France métropolitaine (161,85 km² ; Arles étant 1re et Paris n'étant que 50e) [6].
- Voies de communication
La ville jouxte les routes nationales 113 (Bordeaux - Marseille) et 86 (vers Avignon). Elle est desservie par les autoroutes A9 (la languedocienne : Orange - Espagne) et A54 (Nîmes - Salon-de-Provence).
- Plans et vues satellite
43° 49’ 59’’ N, 4° 21’ 00’’ E.
[modifier] Climat
La cité gardoise bénéficie d'un climat privilégié avec une température soutenue toute l'année et un ensoleillement exceptionnel. Cependant le mistral tend à relativiser les hivers doux. L'été, sa position topographique (au creux des collines de garrigues) retient parfois de fortes chaleurs.
Ensoleillement : 2 670 heures/an (moyenne nationale : 1973 h/an)
Pluie : 760 mm/an (moyenne nationale : 770 mm/an)
Neige : 3 jours/an (moyenne nationale : 14 j/an)
Orage : 24 j/an (moyenne nationale : 22 j/an)
Brouillard : 11 j/an (moyenne nationale : 40 j/an)
La moyenne des températures est de 6,5° en hiver et de 23,5° (une des plus élevées de France) en été avec en journée des pics réguliers à plus de 35°.
[modifier] Histoire
- Article détaillé : Histoire de Nîmes.
La ville de Nîmes est créée au sixième siècle avant Jésus-Christ. Son histoire est particulièrement riche et ancienne. La ville fut une des principales cités de la Gaule romaine, subit fortement les guerres médiévales, fut un théâtre important des guerres de religion entre Protestants (longtemps majoritaires) et Catholiques, fut très influencée par les idées révolutionnaires, connut la révolution industrielle, fut bombardé durant la seconde guerre mondiale et fut une cité d'accueil suite à la décolonisation.
[modifier] Héraldique
Le sceau de Nîmes au XIIIe siècle représentait les quatre Consuls, maîtres de la ville. Les armoiries de Nîmes étaient, au Moyen Âge « un simple champ de gueules ». En 1516, François Ier accorda aux consuls les armoiries suivantes : « de gueules, à un taureau d'or passant à dextre ». En 1535, les consuls obtinrent de François Ier de prendre pour blason de la communauté les insignes de la médaille de la colonie romaine : « de gueules, à un palmier de sinople, au tronc duquel est attaché, avec une chaîne d'or, un crocodile passant, aussi de sinople, et une couronne d'or liée d'un ruban de même, posée au premier canton du chef de l'écu. ». En héraldique, le blasonnement est le suivant : de gueules au palmier terrassé de sinople au fût duquel est attaché par une chaîne d’or en bande un crocodile passant contourné aussi de sinople, colleté d’or, surmonté des inscriptions COL à dextre et NEM à senestre du même, les branches du palmier soutenant au quartier dextre une couronne de lauriers liée d’or.
L’emblème nîmois est un crocodile attaché à un palmier, étrange relation entre l’Orient et cette cité réformée. L’explication est liée à la bataille d’Actium, où Octave, pas encore César Auguste, battit la flotte d’Antoine et de Cléopâtre, et assure définitivement son pouvoir sur le bassin méditerranéen et l’Empire. Or, Nîmes ou plutôt Nemausus, eut très rapidement la fabrique d’une monnaie importante (l'As de Nîmes) représentant sur la face l’empereur Auguste et son gendre Agrippa, et sur le revers, un crocodile attaché à un palmier couronné de laurier : symbole de l’Égypte vaincue et des deux chefs de guerre vainqueurs. Le revers portait également l’inscription « Col Nem : Colonia Nemausenssis », colonie nîmoise.
Il y eu trois tirages successifs de cette monnaie, qui fut largement répandue dans tout l’Empire. Alors, pourquoi associer Nîmes à cette lointaine victoire d’Actium ? Pendant longtemps, l’explication fut que l’empereur Auguste, pour récompenser ses capitaines fidèles de l’avoir aidé à prendre le pouvoir, leur avait distribué les terres nîmoises : Nîmes aurait été un territoire consacré aux anciens légionnaires du Moyen-Orient, d’où sa richesse et l’opulence de ses villas et de ses lieux publics. D’ailleurs, les inscriptions lapidaires font souvent allusion à de tels soldats. Cependant, les archéologues contemporains considèrent souvent que Nîmes n’aurait été qu’une fabrique de monnaie, sans que sa population ait eu des liens directs avec les batailles d’Égypte.
Reste que la pièce de bronze était bien connue des Nîmois, qui, au fil des siècles, la retrouvaient un peu partout dans leur terre. Les armes de Nîmes, pendant longtemps représentèrent trois consuls en robe. Puis ce fut un taureau d’or. C’est la visite de François Ier qui déclencha le processus. Les consuls nîmois[1] eurent l’idée de lui demander l’autorisation de prendre pour emblème de leur ville le crocodile et le palmier de la monnaie romaine. Le roi accorda l’autorisation officielle en 1536.
Conçu en 1985, le logo actuel de la ville a gardé la symbolique romaine, tout en modernisant le trait de manière plus lisible. Quant au drapeau nîmois, il est composé de deux couleurs disposées côte à côte à la verticale : le rouge et le vert.
[modifier] Urbanisme
A.E.F. (Arènes-Esplanade-Feuchères), est le projet phare de la Ville, initié sous Jean Bousquet (UDF-RPR-DL), choisi et lancé par l'équipe d'Alain Clary (PS-PC) et repris par celle de Jean-Paul Fournier (UMP-UDF). Il part des Arènes pour aller jusqu'à la gare de Nîmes, pour constituer à terme une des plus grandes places d'Europe.
La Ville entend aussi se pencher sur d'autres quartiers pour rééquilibrer vers l'est une ville qui s'est surtout développée à l'ouest, mais également pour étoffer l'offre de logements, car l'agglomération devrait compter 300 000 habitants dans moins de 10 ans, soit une hausse de sa population de près de 25%. Dans ce but, la Ville a ouvert 200 hectares à la construction. Ce qui semble pour le moment être un maximum : Nîmes ne peut s'étendre indéfiniment. Il faut donc semble-t-il redensifier l’habitat, les constructions éparses dans la garrigue augmentant les déplacements, donc les bouchons et la pollution. De plus, le coût des terrains est désormais trop élevé.
La ville doit donc se replier un peu plus sur elle-même. Pour loger plus de monde sur une surface guère plus grande, le dernier plan local d'urbanisme a autorisé l'ajout d'un étage dans certains quartiers, comme sur l’avenue Jean Jaurès (la plus longue (1,7 km) et la plus large du centre-ville). L’écusson (le vieux centre) est lui aussi densifié, grâce au bénéfice de la loi Malraux : les travaux dans les appartements pourront être défiscalisés, ce qui alimentera le marché en logements refaits à neuf. En revanche, concernant les quartiers sensibles, pour la Ville, il s'agit non pas de densifier, mais de diminuer largement la concentration de logements sociaux et d'améliorer le cadre de vie. Nîmes atteint aujourd'hui 24 à 25% de logements sociaux, mais de façon concentrée. Pour donner un peu d'air à Pissevin ou à Valdegour, de nouveaux lieux comme la Z.A.C. du Saut-du-Lièvre devraient accueillir de 10 à 20% de logements sociaux. Ce qui, pour certains, n’est pas suffisant.
Également, la Ville entend soutenir la vie culturelle, le développement universitaire et l'économie locale, donc l'essor de Nîmes. C’est pourquoi un important projet de campus universitaire au quartier Hoche-Sernam, ainsi que ses alentours (caserne, ancien hôpital...) voit le jour. Finalement, la Ville tend à raccommoder les différentes interventions historiques de la ville, de la Tour Magne à la plaine du Vistre.
Nîmes s'est étendue, après la période romaine, en deux grandes étapes, au XVIIIe siècle, puis au XIXe siècle. D'abord, les Jardins de la Fontaine, l'avenue Jean-Jaurès ou encore les canaux ; ensuite, la zone de la gare et de la préfecture. Vers 1850, l'avenue Feuchères a été construite pour relier le centre-ville à la gare, elle-même bâtie sur des arcades pour être "traversable".
Le projet principal actuel (« AEF ») n'est pour certains qu'une concrétisation des volontés du XIXe siècle. Il renoue avec l'idée d'une grande liaison entre la gare et le centre-ville, en conformité avec l'histoire de Nîmes. Ce quartier réaménagé devra être actif, la Ville compte y insérer des pavillons et des kiosques qui accueilleront, entre autres, des commerces. Pour la Ville, l'essor de la cité passe par la mise en réseau des espaces publics, c'est-à-dire des endroits où l'on circule. Une hiérarchie est donc mise en place : d'abord les piétons, qui devraient pouvoir aller de la gare aux arènes sans traverser une rue, ensuite les transports publics, puis les voitures. Mais ces ambitieuses politiques en matière d'urbanisme souffrent depuis trois années de critiques quant à leurs gestions financières, qui à l'image de nombreuses villes du sud-est, ne sont pas toujours transparentes.
- Les principaux projets de la Ville
- Quartiers Valdegour et Pissevin (Z.U.P.) : Environ 2 500 logements, dont les trois quarts à reconstruire dans le cadre d'un projet de renouvellement urbain financé par [. Budget : près de 55 millions d'euros, financés majoritairement par l'ANRU[2]. Plus à l'Ouest : ZAC du Saut-du-Lièvre (220 nouveaux logements. Travaux : de mi-2005 à mi-2006.
- AEF : Travaux de la première tranche en cours. Coût prévisionnel : 30 millions d'euros HT.
- Hoche-Sernam : Les travaux sont en cours.
- Le triangle de la gare : il porte sur 5 hectares. Il vise à implanter des immeubles destinés à accueillir des services, des hôtels, un palais des congrès et des logements.
- Le forum des arènes : confié à l'architecte Jean-Paul Viguier, il compte transformer en profondeur tout le quartier situé entre les arènes et la place Montcalm, avec la rue de la République pour axe central. Rendue piétonne, l'artère pourrait accueillir divers commerces et des logements. Des pourparlers ont été engagés avec Virgin. Le maire souhaiterait également voir s'installer un restaurant étoilé et, si possible, panoramique.
- Chemin bas d'Avignon. 2 000 logements, dont 1 500 à reconstruire (dispositif ANRU). Budget : environ 55 millions d'euros.
- Mas Lombard : 300 à 350 nouveaux logements.
- Autres projets immobiliers : mas d'Escattes (150 "villas"), bois des Espeisses et une centaine d'hectares au nord-ouest du pôle hospitalier.
[modifier] Démographie
Nîmes est la vingtième ville de France par sa population intra-muros : 143 000 habitants. La communauté d'agglomération Nîmes Métropole (23 communes) compte 206 616 habitants.
1881 | 1891 | 1901 | 1911 | 1921 | 1931 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
63552 | 71623 | 80605 | 80437 | 82774 | 89213 | 93736 | 89107 | 99775 | 123292 | 127933 | 124220 | 128471 | 133406 | 143000 |
Nombre retenu à partir de 1881 : Population sans doubles comptes |
- Superficie : 161,85 km²
- Densité : 824 hab/km²
- Population en Z.U.S. : 24 892 habitants
[modifier] Économie
Cette section composée d'une simple liste est à rédiger. Sa qualité peut être largement améliorée en la remplaçant ou en lui ajoutant un texte rédigé synthétisant les informations de manière encyclopédique.
Nîmes est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Nîmes-Bagnols-Uzès-Le Vigan . Elle gère notamment le port Ardoise.
[modifier] Données économiques
Emplois[5]:
Taux de chômage : environ 22% (estimation 2006). Le taux de chômage au niveau départemental est de 13,5%. Au niveau national, il est d'environ 9%.
Population active : 57 000 (42,5%, moyenne nationale : 45,5%).
Chômeurs : 12 000.
Taux d'activité entre 20 et 59 ans : 78% (moyenne nationale : 82,5%).
Retraités : 18,5% (moyenne nationale : 18,5%).
Jeunes scolarisés : 25,5% (moyenne nationale : 25%).
Autres personnes sans activité : 13,5% (moyenne nationale : 11,5%).
Agriculteurs : 0,5% (moyenne nationale : 2,4%).
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 6,6% (moyenne nationale : 6,4%).
Cadres et professions intellectuelles : 12,5% (moyenne nationale : 12,2%).
Professions intermédiaires : 22,4% (moyenne nationale : 22,1%).
Employés : 36,4% (moyenne nationale : 29,9%).
Ouvriers : 21,6% (moyenne nationale : 27,1%).
Revenus[6]:
Revenu moyen par ménage : environ 16 500 €/an. Au niveau national, ce revenu moyen est d'environ 21 000 €/an.
Nombre de redevables d'impôts sur la fortune (I.S.F.) : 680, soit 0,45% de la population totale.
Impôt moyen sur la fortune : 5 590 € (moyenne nationale : 5 685 €).
Patrimoine moyen des redevables de l'ISF : 1 482 000 € (moyenne nationale : 1 495 000 €).
Nombre de bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI) : 20 995, soit 14% de la population totale (contre 4% au niveau régional et 2% au niveau national)[7].
[modifier] Situation économique
Sans doute dopée par le succès de son pôle de biotechnologies (un des premiers de France), rajeunie par la création d'un centre universitaire autonome (sans doute le dernier qui sera crée en france afin d'éviter l'emiettement de l'offre universitaire et de son financement), et soutenue par la communauté d'agglomération, Nîmes entend afficher un visage neuf et dynamique depuis l’an 2000.
- Haute technologie :
A travers la reconfiguration urbaine (voir plus haut) et par l'amélioration du cadre de vie, la Ville cherche à attirer des entrepreneurs, et notamment ceux du secteur de la haute technologie. Avec, à ce jour, une vingtaine d'entreprises spécialisées dans les biotechnologies et 450 emplois directs créés, Nîmes a effectivement d'ores et déjà pris un virage high-tech assez inattendu.
Des moyens supplémentaires ont ainsi été récemment déployés : nouvel incubateur à la faculté des Carmes, installation sur la technopole d'un cyclotron fabriquant le fluor 18 capable de détecter les tumeurs cancéreuses, création d'autres filières spécialisées à l'université et à l'École des mines.
L'agglomération a pour sa part décidé de doubler la surface du parc technologique Georges-Besse (+ 25 hectares), où sont situées ces entreprises, pour l'étendre au-delà de l'autoroute d'ici quinze ans. Objectif : doubler, d'ici deux à trois ans, le nombre d'entreprises dédiées aux biotechs.
- Argument du foncier :
Hormis sa localisation géographique qui peut apparaître comme des plus enviables (au carrefour des autoroutes et du réseau ferroviaire, au centre de l’arc méditerranéen au sud de la vallée du Rhône), Nîmes semble disposer, d'un argument supplémentaire pour attirer de nouveaux établissements sur des zones d'activité élargies (Grézan, Bouillargues et Mitra, notamment). Domaine le plus convoité : l'agroalimentaire, qui compte pour 25 à 30% de l'économie locale.
- Possibilités offertes par la communauté d'agglomération :
La création en décembre 2001 de la communauté d'agglomération "Nîmes Métropole", son élargissement (de 14 à 23 communes aujourd'hui) offrent de grandes possibilités de développement. Pour certains, Nîmes a ainsi un grand potentiel à faire valoir, entre Montpellier et Marseille. Cela permet à la ville de bien se placer sur le plan économique et d'obtenir un meilleur aménagement du territoire.
La nouvelle structure permet également d'alléger la fiscalité des entreprises nîmoises. Priorité est aussi donnée au tourisme d'affaires. Un palais des congrès devrait voir le jour pour 2007 dans le secteur de la gare. La mairie espère voir s'y installer de nouveaux hôtels 3 et 4 étoiles.
- Tourisme :
Même effort pour le tourisme de loisirs. La Ville considère qu’il faut revaloriser son patrimoine, qui aux yeux de tous, est exceptionnel.
C'est sur le label de la Provence, si chère aux Anglo-Saxons, que Nîmes mise notamment. Une façon comme une autre de se démarquer de l'image trop peu payante du Languedoc-Roussillon.
Historiquement et culturellement, le Gard est un département à part, entre Languedoc et Provence, entre Cévennes et Camargue, avec un esprit de résistance (dû à la culture protestante) très fort. Nîmes est le lieu de toutes ces rencontres.
Tout en misant sur le renouveau des arènes et de la Feria, la Ville souhaite instaurer un « pass monuments » commun avec Arles et Avignon, deux villes ayant également un important patrimoine et se situant très près.
- Précarité :
Il est enfin important de constater que, comme au niveau national, le nombre ici très important de bénéficiaires du RMI augmente sensiblement depuis 2002. [7]
[modifier] Administration
Maires de Nîmes de l'après guerre (deuxième guerre mondiale) à aujourd'hui (pour la liste exhaustive des Maires de 1790 à 1945, voir plus bas) :
- 1945-1947 : Léon Vergnoles (PCF)
- 1947-1965 : Edgar Tailhades (SFIO)
- 1965-1983 : Émile Jourdan (PCF)
- 1983-1995 : Jean Bousquet (UDF)
- 1995-2001 : Alain Clary (PCF, premier adjoint PS)
- 2001-2008 : Jean-Paul Fournier (UMP, premier adjoint UDF)
Nîmes est divisée en sept cantons. Six d'entre eux ont Nîmes pour chef-lieu et sont formés d'une partie de la commune :
- Le canton de Nîmes-1
- Le canton de Nîmes-2
- Le canton de Nîmes-3
- Le canton de Nîmes-4
- Le canton de Nîmes-5
- Le canton de Nîmes-6
- Le canton de La Vistrenque (la 7e fraction de Nîmes en fait partie)
Nîmes est le siège de la Cour d'Appel du Gard, de l'Ardèche, du Vaucluse et de la Lozère.
Nîmes est également le siège du Tribunal Administratif du Gard, du Vaucluse et de la Lozère.
[modifier] Gastronomie
Il existe pour certains produits locaux l'appellation d'origine contrôlée « de Nîmes ».
- La brandade de Nîmes
Plat typiquement nîmois, la brandade de morue est signalé dès 1786. Ce mets a acquis son titre de noblesse en 1830, grâce au célèbre cuisinier Durand. La brandade de Nîmes est faite de morue dessalée que l'on monte avec de l'huile d'olive et un peu de lait. Servie de préférence chaude, la brandade se mange également en feuilleté.
- L'olive et l’huile d’olive de Nîmes
L'olive de Nîmes est une picholine. Sa chair abondante, ferme et douce se croque verte. Son huile au goût très fruité provient de fruits murs récoltés en décembre et janvier.
- La tapenade
C'est une pâte d'olives noires ou vertes que l'on pile avec des anchois, des herbes de Provence et de l'huile d'olive. On la déguste froide, tartinée sur du pain grillé.
- L'agneau de Nîmes
L'agneau de Nîmes est élevé sous la mère. Son âge ne doit pas dépasser trois mois. Ainsi, sa viande très blanche reste particulièrement goûteuse et appréciée des gourmets.
- Le croquant Villaret
Sa recette tenue secrète par la famille Villaret et ses successeurs n'a pas changé depuis 1775. C'est un biscuit mince et doré fait à base de farine, de sucre, d’eau, de fleur d’oranger, d’extrait de citron et d’amandes, et particulièrement dur.
- Le petit pâté nîmois
C'est une croûte blonde, petite boîte ronde qui cache sous son couvercle un pâté réputé. On le trouve aux halles de Nîmes, dans quelques charcuteries et pâtisseries et on le déguste chaud.
- La fraise de Nîmes
Disponible dès le 15 mars, la "fraise de Nîmes" est la première fraise printanière de France. De forme allongée et élégante, les deux variétés "Gariguette" (qui n'est pas strictement une spécialité nîmoise) et "Ciflorette" sont précoces, cultivées en pleine terre, et particulièrement parfumées.
- Les Costières de Nîmes et les Coteaux du Languedoc
Le vignoble des Costières de Nîmes s'étend au sud de la Ville sur 12 000 hectares. Celui des Coteaux du Languedoc s’étend plus à l’ouest de la ville. Rouge rosé ou blanc, la qualité de ces vins AOC n'ont cessé de s'améliorer ces vingt dernières années, permettant à certains Costières de Nîmes et Coteaux du Languedoc de figurer parmi les meilleurs vins français. Les vins de Nîmes, plus particulièrement de Langlade (village en bordure de Nîmes), sont loués par des chants provençaux.
- La zarzuela
Spécialité espagnole adaptée à Nîmes, la zarzuela est une sorte de ragoût espagnol importé par les immigrants ibériques venus s’installer en masse dans la ville, fuyant le franquisme ou la misère. La colonie espagnole est importante à Nîmes et a amené avec elle de nombreuses traditions et coutumes adoptées et adaptées par une ville que les traditions taurines rapprochent de ce qui vient de la péninsule.
- La gardianne de Taureau
En Camargue, la viande de taureau, viande corsée, se déguste en "gardianne", c'est à dire, marinée dans du vin. Elle peut également se déguster en grillade, notamment lors des ferrades et fêtes champêtres en Camargue.
- La minerve
Cette spécialité n'est pas strictement de Nîmes mais plutôt du sud (Gard et Hérault essentiellement). C'est un gâteau qui serait né à l’occasion de l’épiphanie. Les gâteaux des rois invendus par les boulangers auraient été découpés en tranche et recouverts d’une croûte sucrée donnant ainsi la minerve.
- L'oreillette
Fameux beignet gardois, l’oreillette demeure une fabrication très artisanale. Sa forme évoque pour certains le pavillon d’une oreille. Ce beignet est traditionnellement préparé dans les familles et consommé pendant toute la période du carnaval.
- La fougasse d'Aigues-Mortes
Fougasse de la cité médiévale d'Aigues-Mortes, non loin de Nîmes et que l'on peut également trouver dans cette ville. Une brioche glacée au sucre et levée à la fleur d'oranger. La recette reste secrète car cette fougasse est unique dans la région. De nombreuses boulangeries en préparent dans le Gard.
- La rouille d'Aigues-Mortes
Rouille de la même cité gardoise avec du poulpe, de la pomme de terre et de l'aïoli, et que l'on retrouve également dans les restaurants nîmois.
- L'asperge des sables
Elle est produite en Petite Camargue, dans la vallée du Rhône et dans la plaine de Beaucaire, près de Nîmes.
[modifier] Quartiers (liste non exhaustive)
Comme toutes les villes, Nîmes se décline dans ses quartiers, véritables repères géographiques, économiques, sociologiques et politiques à l’influence certaine par l’intermédiaire des Comités de Quartier, qui en comptent 50 à ce jour, regroupés en une active Union réussissant apparemment le tour de force de réunir quartiers chics et populaires sous une même bannière.
Voici une énumération des quartiers les plus connus de la ville :
- Les Amoureux : Situé au sud du viaduc SNCF, ce quartier est composé de nombreuses maisons individuelles et villas. L’appellation fut contestée au siècle dernier, on rebaptisa même la rue des Amoureux, rue Sainte-Félicité.
- Camplanier : Au nord-ouest de la ville, le terme est très ancien et signifie champ plat.
- Castanet : Ce quartier situé vers la route de Sauve à l’ouest de Nîmes, porte le nom du propriétaire d’une guinguette très fréquentée au début du siècle.
- Courbessac : À l’extrémité est de la ville, le quartier est marqué par la base aérienne. Le terme Courbessac est très ancien. Près de la route d’Avignon en bordure du terrain d’aviation, un menhir oublié se dresse dans un terrain vague.
- La Placette : Historiquement, quartier populaire protestant, la « Placette » est aujourd'hui le quartier où vivent des Gitans sédentaires, des commerçants, des boulistes. Un village au cœur de Nîmes.
- L’eau Bouillie : Situé sur la route d’Alès, ce quartier porte le nom de la fameuse soupe provençale faite d’ail et d’huile d’olive. Un mas est à l’origine du nom. C’est vers ce quartier que les protestants se réunissaient au temps du désert. Ils eurent de nombreuses cachettes au cours des âges; la grotte des Fées, les carrières de Barutel puis de Lecques, le Creux de l’Assemblée, etc.
- Le Vieux Nîmes (l'écusson) : centre-ville historique, où se trouvent de splendides demeures médiévales et hôtels particuliers du 17, 18 et 19e siècle. Il est encadré par les boulevards Victor Hugo, Alphonse Daudet, Gambetta, Amiral Courbet, de Prague, de Bruxelles.
- Grézan : Ce quartier situé au sud-est de Nîmes près de la route de Beaucaire, porte le nom d’une ancienne ferme. Le terme vient de la nature gréseuse du terrain. C’est ici que fut retrouvée une magnifique statue-menhir exposée maintenant au musée archéologique.
- L'Îlot Littré : La restauration récente de ce quartier de l'écusson, habité par artisans teinturiers à partir du Moyen Âge est une réussite. Fer forgé, façades colorées, patios et terrasses l’ont patiné du charme d’un village provençal.
- Mas de Mingue : Avant Courbessac vers l’est, le quartier porte le nom de l’un des mas situés autrefois à la périphérie de Nîmes. Le sanctuaire Notre-Dame-de-Santa-Cruz attire un grand nombre de Pieds-noirs lors du pèlerinage, le jeudi de l’Ascension. Le quartier connaît un fort taux de chômage (environ 25%). Actuellement, les résidents reprochent largement à la municipalité d'"abondonner le quartier".
- Montaury : C’est une des sept collines nîmoises, elle culmine à 105 mètres. L’appellation viendrait de la couleur dorée qu’elle prenait au soleil levant autrefois.
- La Planète : C’est le quartier nord de Nîmes. Le nom vient de la topographie des lieux; un vaste terrain plat (planet).
- Pissevin : Le terme vient de la viticulture. Un pissevin est un sarment taillé plus long. C'est notamment ici que s'est construit la Z.U.P. (zone à urbaniser en priorité), caractérisée par des tours de béton difficiles à vivre pour environ 9 600 habitants (le taux de chômage y est de 20%).
- Préfecture : Au XIXe siècle, dès que la décision de faire passer la ligne au sud de la ville fut connue, un ingénieur des ponts et chaussées, Didion, fut chargé de dessiner un nouveau quartier entre la gare, dont il détermina l'emplacement, et la vieille ville. Les normes constructives furent strictes pour les hôtels particuliers et bâtiments (hauteur minimale, grille en ferronnerie, etc.) afin d'affirmer l'élégance du quartier. La volonté de construire l'hôtel de la préfecture sur l'avenue centrale du quartier (avenue Feuchères) consacra le caractère prestigieux et résidentiel du quartier. Aujourd'hui encore, ce quartier est un des plus prestigieux de Nîmes.
- Puech du Teil : Ce sommet culminant à 98 mètres est situé à l’ouest de la ville entre l’avenue Jean-Jaurès et la ZUP Le Teil c’est le tilleul. Une magnifique source, blottie au fond d’une grotte, a été réaménagée en 1995.
- Quais de la Fontaine : Quartier prestigieux situé entre le centre-ville et les Jardins de la Fontaine (un des plus beaux parcs publics français) et longeant le canal de la Fontaine du Square Antonin à la Maison de Santé Protestante.
- Quartier d’Espagne : Situé sur la route d’Alès, ce quartier porte le nom d’une fontaine. C’est là bas que se trouvait la carrière de Lecques dans laquelle les protestants célébraient le culte au temps du Désert.
- Saint-Césaire : Ce village rattaché à Nîmes, forme l’extrémité ouest de la ville. Le hameau est partiellement occulté par les zones industrielles et le marché.
- Serre Paradis : Ce petit coin de paradis culmine à 106 mètres. L’origine du terme vient peut-être de la qualité de la vie sur cette colline.
- Valdegour : Ce vallon caractérisé par des gours a vu émerger les tours de la Z.U.P. Aujourd'hui, il n'existe plus de gours, ces trous d’eau du torrent dans lesquels il devait faire bon se baigner. Il reste le Gardon mais il est malheureusement bien loin de ces masses verticales où la vie est difficile pour environ 6 000 habitants (le taux de chômage y est de 37%).
Les sept collines de Nîmes sont les suivantes : Puech du Teil, Montaury, Mont Duplan, Mont Cavalier, Canteduc, La Croix de Fer, Mont Margarot.
Vous pouvez les retouver sur le site de l'UNION http://www.ucqnm.org/
[modifier] Monuments et lieux touristiques (liste non exhaustive)
Nîmes est classée ville d'art et d'histoire.
Connue sous le nom de Colonia Nemausa à l'époque romaine, Nîmes possède de nombreux monuments romains : portes, temples — comme la célèbre « Maison Carrée » —, amphithéâtre, tours et remparts. L'aqueduc du pont du Gard a été construit au premier siècle de l'ère chrétienne pour alimenter la ville en eau depuis une source près d'Uzès. La ville possède également des édifices religieux, hôtels particuliers, places et musées prestigieux.
L'amphithéâtre romain : « Les Arènes »
Construit à la fin du premier siècle après J-C, l’amphithéâtre de Nîmes, l'un des mieux conservé au monde, mesure 133 mètres de long et 101 mètres de large. La façade, haute de 21 mètres, est composée de deux niveaux de 60 arcades chacun. À l’intérieur, près de 25 000 spectateurs pouvaient assister aux combats d’animaux et de gladiateurs. Aujourd’hui, les arènes, lieu de prestige, se transforment régulièrement en une grande salle de spectacle où artistes nationaux et internationaux viennent se produire. Elles constituent de même le cœur des ferias de Nîmes, où des corridas réunissent des milliers de spectateurs venus du monde entier.
Une légende affirme qu'un tunnel relierait les arènes de Nîmes à celles d'Arles (à 25 km). Ce tunnel traverserait ainsi le Rhône. En réalité, de nombreux tunnels existent sous les arènes, correspondant à un système très perfectionné d'égouts romains.
Construit au Ier siècle après J.-C., ce temple romain, exceptionnel par son état de conservation, dominait le forum de la ville antique. Dédié à Caius et Lucius César, petits-fils et fils adoptifs de l’empereur Auguste, la Maison Carrée est le seul temple du monde antique entièrement conservé (ses façades sont en cours de restauration). La Maison Carrée est entourée d'une colonnade, élevée sur un podium et marquée dans son architecture classique par une influence grecque. Elle appartenait autrefois à un important ensemble immobilier.
Le Carré d'Art
Face à la Maison Carrée,en lieu et place de l'ancien théâtre detruit par les flammes en 1952,se trouve le Carré d'Art conçu par l'architecte lord Foster. le Carré d'Art regroupe une bibliothèque de plusieurs milliers d’ouvrages, une audiothèque, une médiathèque et un musée d’art contemporain. La collection réunie comprend près de 370 œuvres et offre un panorama de la création contemporaine des années 1960 à nos jours[8].
Les Jardins de la Fontaine
Aménagés au XVIIIe siècle, les Jardins de la Fontaine constituent l’un des premiers jardins publics d’Europe. Respectant le plan du sanctuaire antique autour de la source fondatrice de la ville (Nemausus), J-Ph. Mareschal et Gabriel Dardailhon ont dessiné (sous l'influence de Le Nôtre) un jardin à la française où sont actuellement rassemblées de nombreuses espèces végétales méditerranéennes. Dans sa partie basse, se dresse le temple de Diane. Certainement associé au sanctuaire impérial, sa fonction exacte reste partiellement inconnue.
La tour Magne
La tour Magne domine les jardins de la Fontaine sur le mont Cavalier. Octogonale, la plus haute et la plus prestigieuse des tours de l’enceinte romaine Augustéenne se composait de trois niveaux au-dessus d’un soubassement. Aujourd’hui, le dernier étage a disparu et elle s’élève à 32 mètres au-dessus de son écrin de verdure. Par beau temps, elle constitue un point de vue permettant d’apercevoir le mont Ventoux, les Alpilles, les Cévennes, le mont Aigoual, le pic Saint-Loup et la plaine du Vistre, sans oublier la garrigue avoisinante.
Le Castellum divisorium
Situé dans le quartier du boulevard GAMBETTA, au pied de l'ancien Fort Vauban, devenu université, ce bassin de distribution d’eau arrivant d’Uzès via le Pont du Gard est unique. De ce bassin circulaire (5,90 mètres de diamètre – 1,40 mètre de profondeur) taillé dans le roc, des canalisations en plomb acheminaient l’eau vers les monuments, les fontaines et les différents quartiers de la cité antique.
La porte d'Auguste
Dite également « porte d'Arles », la Porte Auguste est une porte romaine de la ville, sur la Voie Domitienne qui fut une de ses portes principales et faisait partie des remparts. Sa borne militaire était le point de départ de la Via Domitia de Nîmes à Beaucaire.
La Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes
Edifice roman flanqué d'une tour massive ayant subit les assauts des guerres de religion, l'intérieur a été entiérement remanié au XIXème siècle. On remarquera cependant la chapelle du Rosaire, trés bel exemple baroque du XVIIème, un sarcophage paléochrétien et la frise du grand fronton de la façade extérieure, chef-d'oeuvre de sculptute de l'art roman
Le Musée des Beaux-Arts
Construit en 1907 sur les plans de l'architecte nîmois Maximilien Raphel, il a été réaménagé en 1986-1987 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Le musée abrite, outre de nombreuses peintures françaises, flamandes et hollandaises, des œuvres italiennes des XVIe siècle et XVIIe siècles, et une collection de peintures françaises des XVIIIe siècle et XIXe siècles.
Le musée du Vieux Nîmes
Il est installé dans l’ancien palais épiscopal qui date de la fin du XVIIe siècle. Les collections présentent la vie à Nîmes depuis la fin du Moyen Âge.
Le musée des Cultures taurines
Inauguré en mai 2002 dans l'ancien bâtiment du Crédit municipal (anciennement « Le Mont de Piété »), ce lieu unique en France permet de découvrir une culture vivante qui perdure depuis l’Antiquité autour du culte du taureau et offre un véritable panel des traditions régionales (très présentes) et internationales.
Le Musée archéologique
Installé dans l'ancien collège des Jésuites (17e), il présente des collections de l’âge du fer à l’époque gallo-romaine : céramiques sigillées, vaisselles en bronze, parures, objets artisanaux, collections d’inscriptions latines et verreries romaines.
Le muséum d’histoire naturelle
Également installé dans l'enceinte du collège des Jésuites, ce musée fut aménagé en 1892. Il abrite de très riches collections relevant des domaines des sciences de la nature, et des sciences de l’homme (il se classe au septième rang national pour la richesse de ses collections).
La chapelle des Jésuites
Datant du XVIIe siècle et classée au titre des monuments historiques, elle accueille aujourd’hui des expositions temporaires et des manifestations culturelles.
La fontaine de Pradier et l'Esplanade.
Monumentale fontaine (1851) au centre de l'Esplanade œuvre du sculpteur J. Pradier. La figure féminine représente la ville de Nîmes couronnée des arènes et des colonnades de la Maison Carrée, du palais de justice et de l'ancien théâtre. Elle est entourée de personnages allégoriques symbolisant le Gardon, le Rhône, la fontaine d'Eure et la fontaine de Nîmes. L'esplanade est dominée à l'est par la haute flèche de l'église Sainte Perpétue, au nord ouest par la palais de justice avec sa colonnade puis, en arrière, par les imposantes arènes. Au sud le depart de la tres large avenue Feuchères vers la grande gare ( 1842-1844) confère au site un aspect trés monumental.
La place d'Assas
Place du centre ville avec une importante fontaine. Elle fut imaginée par l'artiste Martial Raysse.
La place du Marché
Place au palmier magistral, animée par la fontaine au crocodile, créée par les artistes Martial Raysse, Silvio et Vito Tongiani. Le crocodile qui se rafraîchit dans l'eau du bassin en marbre et le palmier rappellent les armoiries de la ville. Il s'agit du seul endroit de Nîmes où figure une plaquette de nom écrite en occitan (Plan dau mercat)
La porte de France
Dite porte d'Espagne, elle compte une seule arcade en plein cintre surmontée d'une galerie aveugle décorée de pilastres toscans. Durant l'Antiquité, elle était flanquée de deux tours semi-circulaires. Visible de loin, elle signalait la présence de la Cité et du sanctuaire impérial située au pied de la colline autour de la Source.
L'avenue Carnot
Philippe Starck y a aménagé en 1987 un abribus, monumental cube en marbre vert, au dessus duquel on retrouve la figure emblématique du crocodile.
Hôtels particuliers notoires
- Hôtel de la Baume
- Hôtel de l'Académie
- Hôtel Boudon
- Hôtel Colomb de Daunant, anciennement Hôtel Foulc
- Hôtel Fontfroide
- Hôtel Meynier de Salinelles
- Hôtel Novy de Caveirac, dit Chouleur
- Hôtel Rivet
- Hôtel Régis
- Hôtel de Bernis
- Hôtel de Rozel
Édifices religieux notoires
- Le Petit Temple
- Le Grand Temple
- L'Oratoire
- La cathédrale Saint Castor
- La Chapelle Sainte Eugénie
- L'église Saint-Paul
- L'église Saint Charles
- L'église Sainte Perpétue
- L'église Saint Baudile
- La Synagogue
[modifier] Événements culturels et festifs
La ville, depuis quelques années, entreprend la création de nouvelles animations et festivités. En effet, Nîmes a depuis longtemps le surnom de « belle endormie ». Cependant, il est manifeste que les fonds alloués aux associations, autrefois très importants pour une ville de cette taille, sont depuis 2002 en forte baisse.
- La ville est connue pour ses feria (qui existent officiellement depuis 1952) :
- la feria de Pentecôte, dite Feria de Nîmes, du mardi au lundi qui suit (fin mai - juin)
- la feria des Vendanges en septembre (second week-end, trois jours)
- la feria de Primavera, en février (deux jours). Celle-ci n'existe plus aujourd'hui car une toile appellée "la bulle" par les nîmois recouvrait les arenes et protégeait ainsi les spectacles de l'hiver, cette bache n'est plus installée d'où la suppression de la feria de primavera.
À cette occasion, des corridas, qui se pratiquent officiellement à Nîmes depuis 1853 (il y avait des courses de taureaux depuis bien plus longtemps) sont organisées, avec ou sans mises à mort, dans les arènes romaines. Les rues sont envahies par des peñas (orchestres de rue d'origine espagnole), et des bodegas (bars souvent temporaires) ouvrent au centre ville en caves ou en extérieurs.
La feria de Pentecôte constitue la première fête populaire d'Europe (en terme de fréquentation : entre 700 000 et 1 200 000 personnes) sur trois jours. [8]
Agenda annuel des principales manifestations culturelles et festives :
- Festival de la biographie : chaque année en janvier. [9]
- Tournoi européen de tir à l'arc : chaque année en fin janvier. [10]
- Épreuves de la Coupe du monde d'escrime : chaque année. [11]
- Différentes épreuves sportives nationales ou internationales : chaque année en février.
- Festival des auteurs psy : chaque année en mars. [12]
- Salon européen de la BD : chaque année en mai. [13]
- Les journées méditerranéennes de l'olivier en mai (dates et le programme ici)
- Les journées de l'environnement et du développement durable : chaque année en mai.
- Le Temps des Jardins : festival culturel et musical chaque année en juin.
- Salon du livre d'artiste : chaque année en juin.
- Les jeudis de Nîmes : tout l'été de chaque année, marchés ouverts en plein air durant la soirée. [14]
- L'Université Occitane d'Eté : chaque année au mois de juillet, les associations M.A.R.P.OC. (Maison pour l'Animation et la Recherche Populaire OCcitane) et I.E.O. 30 (Institut d'Estudis Occitans) organisent une semaine de conférences, de colloques et de spectacles dont le thème central est l'Occitanie. [15]
- Festival de Nîmes : festival de musique où se retrouvent de nombreux groupes et artistes d'envergure internationale, en juillet de chaque année. [16]
- Festival Flamenco : chaque année. [17]
- L'exposition annuelle du musée archéologique de Nîmes. [18]
- ARTéNIM : Foire d'Art contemporain, chaque année en fin septembre. [19]
- Nimagine : salon de l'artisanat, pendant huit jours à la mi-novembre de chaque année.
- Salon des Antiquaires : première quinzaine de décembre, chaque année. [20]
- Théâtre : riche programmation tout au long de l'année. [21]
- Le Carré d'Art : musée d'art contemporain ayant une des plus importantes collections de France. [22]
- De nombreuses autres manifestations et festivals ponctuels, se renseigner auprès de l'office de tourisme
[modifier] Culture et Loisirs
Cette liste tend à énumérer les lieux culturels fréquemment visités, importants et/ou ayant une certaine influence sur les résidants et/ou les "élites" de la ville :
Sociétés savantes, culturelles, religieuses :
- Académie de Nîmes (société savante) : une des plus anciennes de France. Officiellement reconnue par Louis XIV, l'Académie royale de Nîmes s'est vue conférer, par lettres patentes d'août 1682 « les honneurs, privilèges, facultés, franchises et libertés » dont jouissait depuis 1635 l'Académie française. Fidèle à ses traditions, elle travaille à l'enrichissement du patrimoine culturel, local (Nîmes, Gard), régional (Languedoc-Provence) et national. Sans jamais oublier la devise inscrite au fronton de son hôtel du 16 de la rue Dorée : NE QUID NIMIS (Rien de trop). [23]
- Maison du Protestantisme : Centre de rencontres, d’accueil et d’échanges, la Maison du Protestantisme se veut la vitrine nîmoise des Réformés et de leur histoire, très liée à la cité. Située à deux pas de la Maison Carrée et du Carré d’Art, elle a vocation à recevoir les visiteurs en organisant des circuits touristiques protestants. Quelques vitrines donnent un aperçu des collections du patrimoine réformé, qui manquent d’un espace permanent d’exposition au Musée du Vieux-Nîmes. La Maison du Protestantisme (qui n’est pas un temple) est selon ses responsables, une « expérience de médiation entre une confession religieuse et son environnement urbain ». À l’échelle du département, elle met en place des itinéraires : « Sur les traces des huguenots, des Cévennes à la Méditerranée ». [24]
Bibliothèques et médiathèques :
- Bibliothèque Jean-Paulhan [25]
- Bibliothèque municipale du Carré d'Art [26]
- Médiathèque Marc-Bernard [27]
Musées :
- Museum de Nîmes d'histoire naturelle : collections relevant de tous les domaines des sciences de la nature et de certains secteurs des sciences de l'Homme [28]
- Musée Archéologique : Un des plus importants de France avec une très riche collection antique [29]
- Musée d'Art Contemporain du Carré d'Art : panorama de la création des années 1960 à nos jours [30]
- Musée des Beaux-Arts : collection remarquable de peintures françaises (XVIIIe et XIXe siècle), flamandes et hollandaises, œuvres italiennes du XVIe et XVIIe siècle [31]
- Musée des cultures taurines : collections autour du « culte » du taureau. À Nîmes, la culture taurine et plus spécifiquement la tauromachie, est extrêmement marquée. On peut constater l'ancienneté de ce rite en observant attentivement l'amphithéâtre romain : deux avant-corps de taureaux, émergeant d’un frontispice, rappellent l’univers des jeux taurins de l'époque. Leur présence s’expliquerait par le goût de l’empereur Auguste pour cet animal, car ses ancêtres venaient de la ville qui l’honorait, Thurium. Aujourd'hui, si la corrida est le spectacle le plus prisé des arènes et le plus présent, il en est d’autres très appréciés : outre certains combats sans « mise à mort », les courses à la cocarde, ou courses camarguaises, connaissent un grand succès. Ce jeu réunit dans l’arène taureau ou vachette d’une part, et razetteurs d’autre part ; il s’agit pour ces derniers de décrocher, à l’aide d’un peigne, la cocarde fixée entre les cordes de l’animal. Ce jeu demande beaucoup de souplesse et de vivacité pour les razetteurs qui doivent éviter les charges et les cornes de l’adversaire en sautant sur les barricades qui entourent la piste. [32]
- Musée du Vieux Nîmes : présente la vie de Nîmes depuis la fin du Moyen Âge [33]
- Musée des Antiques : à l'intérieur de la Maison Carrée, archéologie gallo-romaine
- Musée du Chemin de fer : exposition, locomotive électrique, documentation [34]
Galeries, salles d'expositions :
- Chapelle des Jésuites : expositions temporaires [35]
- Galerie 4 : galerie d'Art
- Galerie Anne Paulin : Galerie d'Art
- Galerie Jules Salles : Galerie d'Art
- Galerie des Arènes : Galerie d'Art
Théâtres et salles de spectacles :
- Théâtre ATP
- Opéra La Calade [36]
- Théâtre Mobile Homme
- Théâtre Beau Parleur
- Théâtre l'Armature
- Théâtre Télémac
- Théâtre de l'Odéon
- Théâtre du Périscope
- L'Odéon : salle de spectacle
- Comédia 7 : salle de spectacle
Cinémas :
- Cinéma complexe Forum
- Cinéma d'Art et d'Essai Le Sémaphore
- Cinéma multiplexe Forum Kinépolis
Divers :
- Centre culturel et sportif Pablo Neruda
- Planétarium du Mont Duplan : reproduction et simulation de phénomènes astronomiques [37]
- Palais des Expositions [38]
[modifier] Nîmes dans la littérature
- Le Charroi de Nîmes (chanson de geste)
- A la Font de Nîmes (chanson provençale)
[modifier] Marchés
Les marchés de Nîmes participent incontestablement à l'animation de la ville. Lieu de vie, lieu de rencontre, lieu d'échange, le marché est considéré ici comme étant indispensable à la cohésion sociale et au développement économique des quartiers.
Ainsi, chaque jour un marché est installé dans un quartier différent de la ville. Marché à thème (fleurs, puces, arts...) ou tout simplement marché pour profiter des produits de saison.
Le principal marché, celui du vieux Nîmes, reste celui des Halles. Ouvert 7 jours sur 7 et 364 jours par an, ses étals exposent effectivement les meilleurs produits régionaux.
Voici donc une liste de ces importants marchés :
- Les Halles de Nîmes : Marché alimentaire couvert (poisson, volaille, fromage, olives, charcuterie, fruits et légumes, pain...) avec de nombreuses spécialités nîmoises et provençales, sans doute un des meilleurs marchés de tout le sud de la France
- Stade des Costières : Articles de marché, habillement, bonbons, textiles, fleurs ; pépiniéristes, arboriculture ; Marché aux puces et aux véhicules d'occasion
- Boulevard Jean-Jaurès Sud : Brocante, expo-vente matériel agricole, loisirs, aménagements de la maison ; producteurs agricoles.
- Chemin Bas d'Avignon : producteurs agricoles, articles de marché, démonstration, postiches
- Place Pierre de Fermat : tous commerces
- Debussy : tous commerces
- Mas de Mingue - Jean Paulhan : tous commerces
- Place du Griffe - Saint-Cézaire : alimentaire (coquillages, poisson, volaille, fromage, huile, olives, fruits secs, vins, charcuterie, fruits et légumes, miel, pain)
- Esplanade : livres et disques
- Boulevard Gambetta : marché de la création, Artisanat d'Art.
[modifier] Sport
[modifier] Infrastructures
Nîmes a construit d'assez importantes infrastructures. En voici la liste :
- 32 complexes, stades ou gymnases
- 3 salles omnisports et spécialisées (dont un boulodrome couvert ultra moderne)
- 4 piscines couvertes
- 1 piscine olympique (en construction)
- 1 hippodrome (Hippodrome des Courbiers)
- 1 circuit automobile (Circuit de Lédenon)
- 1 aérodrome (aérodrome de Courbessac)
[modifier] Principaux clubs (liste non exhaustive)
Il existe de très nombreux clubs sportifs, ci-dessous sont énumérés ceux ayant le plus d'adhérents (ou de supporters) dans chaque discipline et étant assez présents sur la scène locale :
- USAM(handball)[Voir le site non officiel de l'USAM] plusieurs fois champions de France
- Nimes Olympique (football)
- Handball Cercle Nîmes [39]
- RCN (Rugby Club de Nîmes) [40]
- Arc Club de Nîmes [41]
- Sun omnisports de Nîmes (Club universitaire de sports) [42]
- Société d'escrime du Stade des Costières [43]
- Rythmique Club de Nîmes (Gymnastique) [44]
- École taurine de Nîmes [45]
- JSCBA (Basket)
- Fédération française de pétanque et jeu provençal
- Joutes du Gard
- Fédération française de courses camarguaises
- FFJDA (Judo)
- Centre de karaté nîmois
- Club nîmois de water-polo
- Club nîmois de bowling
- Équipe de Base Ball de Nîmes
- Club de rollers de Nîmes
- Nautic Club Nîmois (Natation)
- CPAL (Parachutisme)
- ASN (Club de spéléologie)
- 3 Golfs Clubs (Club de Nîmes Campagne, Golf Club de Nîmes Vacquerolles, Ligue du Languedoc-Roussillon de Golf)
- Fédération Gardoise de Pêche
- Ski Club de Nîmes
- Boxing Club Nîmois
- Association de chasse
- Aéro Club de Nîmes Courbessac
- Squash Club des Arènes
- 5 Tennis Clubs (Club des Hauts de Nîmes, Club du Mas de Galoffre, Club de la Cigale, Club du Bas Rhône, Club de Ventabren)
- Tennis de table gardois
- Amicale Nîmes Volley Club
- Club Tour Magno Gardiano, équitation
- Club d'Athlétisme du CACG30
- SSN (Soleil Sport Nature, canyoning)
- Club Nîmois de Hockey sur glace
- Nîmes Métropole Sports de glace
- Black Bunny Scuba Dive (Plongée)
- SPB (Snooker, Pool et Billards)
- Comité Départementale de Randonnée pédestre
- Sport Moteur Association (sport auto)
- Moto Club des Costières
- Centurions Nîmes (football américain)
- SNT (Société nîmoise de tir)
[modifier] Éducation
Nîmes devient une vraie ville universitaire autour des sites de Vauban, des Carmes et du nouveau site Hoche, où 10 000 à 12 000 étudiants sont prévus d'ici 2010.
Derrière la fidélisation des jeunes à Nîmes, l'objectif avoué était d'y obtenir la création d'une véritable université de plein exercice. Ce qui a été obtenu en 2006, pour la rentrée universitaire 2007.
[modifier] Enseignement supérieur (liste non exhaustive)
L'enseignement supérieur à Nîmes tend à se développer rapidement, suite à une forte volonté politique et à une demande croissante de la part d'une population locale qui ne cesse d'augmenter. À l'heure actuelle, la population étudiante de Nîmes est d'environ 8 000 étudiants, dont près de 5000 au Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes
- Enseignement supérieur public
- Site Vauban (Arts, Droit, Économie, Lettres, Sciences Sociales, Psychologie - Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes) [46]
- Site des Carmes (Sciences - Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes) [47]
- UFR de Médecine site de Nîmes (Université Montpellier 1) [48]
- Institut universitaire de technologie (IUT) (Université Montpellier 2)[49]
- Parc scientifique et technique Georges-Besse (Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes et CCI de Nîmes) [50]
- École d'infirmières (CHU de Nîmes)
- École de sages-femmes (Université Montpellier 1)
- Institut Universitaire Formation des Maîtres (IUFM) [51]
- École de Notariat
- École des Beaux-Arts [52]
- École des mines d'Alès, Institut EERIE [53]
- École nationale de musique [École nationale de musique Nîmes]
- École nationale de Police
- École des employés territoriaux
- BTS (dans la plupart des lycées publics de la ville)
- Centre national des arts et métiers (CNAM Nîmes)
- Enseignement supérieur privé
- Institut Vatel [54]
- IFCE Nîmes (baccalauréat professionnel, BTS et formations supérieures) [55]
- IFAG Nîmes (École supérieure de commerce) [56]
- IFSI Croix rouge
- BTS (Institut Emmanuel d'Alzon)
- Management industrielle QSE
- IPESUD
- Pigier (formation initiale/formation en alternance) [57]
- Soforma (BTS) [58]
- Maison des Compagnons [59]
- École de l'ADN [60]
- Formatic Santé [61]
[modifier] Autres
- 42 écoles maternelles publiques
- 43 écoles primaires publiques
- 12 écoles élémentaires privées
- 12 collèges publics
- 6 lycées publics
- 4 lycées et collèges privés
- 4 lycées d'enseignement professionnel publics
[modifier] Principales personnalités (ordre chronologique)
Voici une liste non exhaustive des personnalités locales qui sont nés à Nîmes, ou d'origine nîmoise, ou qui ont joué un rôle important au sein de la commune.
Aucune de ces personnalités n'est une simple personnalité "de passage" dans la cité "romaine".
- Domitius Afer (décédé en 60) : orateur et avocat romain, né à Nemausus (Nîmes),
- Titus Aurelius Fulvius, grand-père paternel de l'empereur romain Antonin le Pieux. Nîmes lui doit son titre de "Cité des Antonins",
- Guy Foulques (XIIIe siècle), né à Saint-Gilles, élu pape sous le nom de Clément IV. Mort en 1268,
- Jean Nicot, (1530-1600), diplomate, il fut le premier à réellement importer le tabac en Europe, quatre ans après que le moine Angoumois André Thevet a ramené pour la première fois quelques graines du tabac, et à le développer, croyant en l'effet curatif de la plante.
- Jean Cavalier (1689-1740), né à Ribaute, le plus célèbre des chefs camisards.
- Charles-Joseph Natoire (1700-1777), peintre français qui fut notamment directeur de l'Académie de France à Rome.
- Louis-Joseph de Montcalm (1712-1759), général, participa activement aux batailles d'Amérique du Nord.
- Paul Rabaut (1718-1794), célèbre pasteur nîmois qui contribua à la paix civile à Nîmes au XVIIIe siècle siècle.
- Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne (1743-1793), pasteur protestant nîmois a été député du tiers état aux États généraux de 1789. Co-rédacteur de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, président de l'Assemblée constituante en 1790, exécuté en 1793,
- François Guizot, né à Nîmes en 1787, issu d'une grande famille protestante nîmoise ; haut fonctionnaire, conseiller d'État, ambassadeur, ministre plusieurs fois, député et président du Conseil. Homme de lettres, académicien, historien, théoricien, écrivain et professeur.
- Paulin Talabot (1799-1885), industriel né à Limoges, il construit le premier chemin de fer gardois (Alès-Nîmes-Beaucaire). Il est élu président du conseil général du Gard de 1865 à 1870.
- Adolphe Crémieux, né en 1796, fils d'un commerçant nîmois juif modeste ; juriste, philanthrope et franc-maçon, ministre de la justice dans le Gouvernement de Défense nationale de 1870 — après la défaite de Sedan.
- Alphonse Daudet (1840-1897), célèbre écrivain,
- Paul Soleillet explorateur célèbre, né en 1842,
- Louis-Nathaniel Rossel, né en 1844 à Saint-Brieuc issu d'une grande famille protestante nîmoise et de Saint-Jean-du-Gard, descendant de Camisards. Ministre de la Guerre de la Commune de Paris. Fusillé par les "Versaillais" en novembre 1871.
- Ernest Denis, historien spécialiste de la Tchécoslovaquie considéré comme co-fondateur du nouvel État tchécoslovaque en 1918.
- Charles Gide (1847-1932), originaire d'Uzès, oncle d'André Gide, théoricien du mouvement coopératif, fondateur de l’« École de Nîmes »,
- Gaston Doumergue, né à Aigues Vives près de Nîmes, résidant dans la « ville romaine », président de la République entre 1924 et 1931.
- Edouard Daladier, homme politique célèbre, a fait ses études secondaires à Nîmes mais était originaire du Vaucluse à une trentaine de kilomètres. Président du Conseil de 1938 à 1940,
- Jean Paulhan (1884-1968), écrivain, critique, éditeur,
- Jean Carrière (1934-2005), célèbre écrivain.
[modifier] Autres personnalités (par catégorie)
Voici une liste non exhaustive des personnalités locales qui sont nés à Nîmes ou dont la famille est tout à fait nîmoise ou qui ont joué un rôle important au sein de la commune.
Aucune de ces personnalités n'est une simple personnalité "de passage" dans la cité "romaine".
Artistes divers
- Léonce Bénédite (1859-1925), critique d'art,
- Jean Bosc (1924-1973), dessinateur,
- Marc Dautry (1930- ), illustrateur,
- Albert Dubout, dessinateur, sculpteur,
- Charles Durand (1766-1854), cuisinier, gastronome,
- Jacques Espérandieu (1829-1874), architecte,
- Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur,
- Bernadette Lafont (1938-), comédienne,
- Christian Montcouquiol dit "Nimeño II", matador.
- Léopold Morice (1846-1919), sculpteur
- Antoine Renard (1825-1872), ténor
- Philibert Rouvière, comédien
- Jehan Testevuide, caricaturiste
- Hugot, dessinateur
- Patrick Laviosa, comédien
Écrivains
- Elisabeth Barbier, romancière
- Henry Bataille (1872-1922), dramaturge et poète célèbre,
- Bartolomé Bennassar (1929- ),
- Marc Bernard, écrivain et prix Goncourt 1942, avec Pareil à des enfants.
- Paul Bonnetain, écrivain
- Jean Carrière (1934-2005), prix Goncourt 1972 avec l'Épervier de Maheux
- Jacques Cassagne, abbé
- André Chamson (1900-1983),
- Denys Colomb de Daunant (1922-2006), co-auteur de "Crin-Blanc" notamment
- Antoine Court de Gébelin, écrivain
- Ernest Daudet, écrivain et journaliste
- Alphonse Daudet, auteur notamment des Lettres de mon moulin et de Tartarin de Tarascon
- Léon Daudet, fils du précédent
- Jean-Pierre Claris de Florian (1757-1794), écrivain et fabuliste,
- Christian Giudicelli (1942- ) : écrivain, poète, chroniqueur littéraire
- Frédérique Hébrard (1927- ),
- Barthélemy Imbert, poète et dramaturge
- Bernard Lazare (1865-1903), journaliste et écrivain, qui le premier prendra la défense du capitaine Alfred Dreyfus en 1895.
- Christian Liger (1937-2002), romancier
- Jean-Max Méjean (1948), écrivain de cinéma et critique
- Frédéric Mistral (n'est pas né à Nîmes mais y vécut, y passa son baccalauréat)
- Jean Paulhan (1884-1968), issu de grandes familles protestantes, illustre écrivain, critique et éditeur, créateur de la « NRF » - La Nouvelle Revue Française. Membre de l'académie française,
- Carlo Rim (1902-1989), romancier, essayiste, scénariste et réalisateur,
- Antoine de Rivarol (1753-1801), écrivain
- Alexandre Vincens-Valz, érudit écrivain
Entrepreneurs
- Famille André, grands industriels du textile et de la soie puis banquiers
- Jean Bousquet, fondateur de la marque de vêtements de prêt à porter Cacharel, couturier
- Famille Colomb de Daunant, grands industriels de la soie
- Edmond Foulc, entrepreneur textile, collectionneur et mécène
- Paulin Talabot, créateur de la société "PLM" (Société des chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée)
Juristes
- Domitius Afer, célèbre avocat et orateur romain
- Henri Donnedieu de Vabres, qui fut le seul avocat représentant la France au procès de Nuremberg, et le grand-père de l'actuel ministre de la culture (gouvernement de Dominique de Villepin 31 mai 2005-?)
Militaires
- Jean Cavalier, Chef Camisard
- Gabriel Donnadieu, général
- Louis-Joseph de Montcalm, général
- Rolland, Chef Camisard
- Louis-Nathaniel Rossel, colonel, ministre délégué à la guerre de la Commune de Paris
Musiciens
- Bruno d'Auzon, compositeur
- Jules Duprato, compositeur
- Marguerite Long, pianiste
- Etienne Ozi, bassoniste
- Ferdinand Poise, compositeur
- Patrick Laviosa, pianiste, arrangeur, compositeur, interprète
Peintres
- Auguste Chabaud (1882-1955),
- Paul Colin,
- Charles Jalabert, (1819-1901),
- Lucien Lautrec (1909-1991),
- Adolphe Perrot,
- Jules Salles-Wagner,
- Claude Viallat, né en 1936, co-fondateur et animateur du mouvement "Support-Surface".
Personnalités politiques
- Édouard André, député du Gard
- Ernest André, député du Gard
- Jean Bousquet, député-maire de Nîmes
- Gaston Crémieux, révolutionnaire
- Gaston Defferre, ministre et maire de Marseille, n'est pas né à Nîmes mais y fit ses études au lycée
- David Dombre, révolutionnaire et banquier
- Emile Jourdan, député-maire de Nîmes
- François Guizot, ministre
- Adrien Victor Feuchères, baron d'Empire
- Jean Nicot, diplomate qui importa le tabac en France en 1560 et donna son nom à la nicotine,
- Elie Peyron(1857-1941), avocat, co-fondateur de la Revue Socialiste, membre de l'académie de Nimes
- Jean-Paul Rabaut Saint-Étienne, pasteur député membre de la Constituante
- Louis-Nathaniel Rossel, ministre délégué à la guerre de la Commune de Paris
- Edgar Tailhades, sénateur-maire de Nîmes
- Jean Valz, membre du Club de la Constitution, administrateur de la ville
Poètes
- Antoine Hippolyte Bigot, poète occitan provençal
- Jean Reboul (1796-1864), poète-boulanger
- Louis Roumieux, poète occitan provençal
- Joseph Roustan, poète occitan provençal
Théologiens et religieux
- Claude Brousson, pasteur
- Saint Léonce, prélat
- Abraham Mazel, prophète du "Désert"
- Elie Marion, prophète du "Désert"
- Paul Rabaut, pasteur du "Désert"
- Jean-Paul Rabaut Saint-Étienne, pasteur
- Samuel Vincent, théologien protestant
Scientifiques et Philosophes
- Claude Baduel, professeur
- Pierre Baux (premier du nom), médecin
- Pierre Baux, médecin, météorologue, botaniste, naturaliste
- Roger Bastide, sociologue
- Gaston Darboux, mathématicien
- Ernest Denis, historien spécialiste de la Tchécoslovaquie considéré comme co-fondateur du nouvel État tchécoslovaque en 1918. Un buste le commémore sur une place de Prague.
- Charles Célestin Dombre, ingénieur ferroviaire
- Charles Léon Dombre, ingénieur hydraulique, président de la Chambre de commerce
- Louis Dumas, musicographe
- Louis Massebieau, historien
- Jean-François Séguier, botaniste
- Benjamin Valz (1787-1867), astronome
Sportifs
- Isabelle Blanc, snowboardeuse
- Emmanuel Boileau de Castelnau, alpiniste
- Didier Camberabero, joueur de rugby
- Kader Firoud, footballeur
- Virginie Razzano, joueuse de tennis
- Eva Serrano, gymnaste
- Damien Tixier, footballeur
[modifier] Les Maires de Nîmes de 1790 à 1945
Source : archives Municipales de Nîmes.
- Jean-Antoine Teissier, baron de Marguerittes : 3 février 1790
- Murjas, Duroure, Ferrand de Missols, Perrin, présidents dès juillet 1790 de l'administration municipale
- Jean-Scipion Lagarde : 2 avril 1791
- Étienne-David Meynier de Salinelles : 6 janvier 1793
- Joseph-Antoine Courbis : 7 septembre 1793
- Léon Teissier, faisant fonction de maire : 15 septembre 1794
- Montaud, faisant fonction de maire : 24 octobre 1794
- Pépin, faisant fonction de maire : 21 novembre 1794
- Archinard, faisant fonction de maire : 19 février 1795
- Alison : 23 mars 1795
- Vincent Valz, premier officier municipal : 14 mai 1795
- Vincent Valz : 27 mai 1795
- Antoine Allut, président de l'administration municipale : 3 mai 1796
- Paris, président de l'administration municipale : 2 mars 1798
- Aurivel, président de l'administration municipale : 1799
- Blachier, président de l'administration municipale : 9 janvier 1800
- Dominique-Casimir Fornier de Valaurie : 8 mars 1800
- Perrin de Vertz, adjoint faisant fonction de maire : septembre 1811
- Scipion-Charles Barnabé Boileau de Castelnau : mai 1812
- Scipion-Charles Barnabé Boileau de Castelnau : 25 mai 1813
- Paul-Guillaume de Daunand : 19 juillet 1814
- Louis-Marie-Casimir de Vallongue : juillet 1815
- Charles de la Boissière : décembre 1817
- Augustin-Antoine Cavalier : 15 mars 1819
- Louis-Marie-Casimir de Vallongue : 21 août 1824
- Eugène de Cabrières, adjoint faisant fonction de maire : avril 1825
- Marie-Joachim-Isidore de Chastellier : 19 mai 1825
- Ferdinand Girard : 19 janvier 1832
- Ferdinand Girard : 12 février 1835
- Ferdinand Girard : 21 février 1838
- Ferdinand Girard : octobre 1840
- Ferdinand Girard : 30 octobre 1843
- Ferdinand Girard : 22 novembre 1846
- Émile Causse, président de la commission municipale : 26 février 1848
- Octavien Troupel, président de la commission municipale : 8 avril 1848
- Frédéric Fargeon, adjoint faisant fonction de maire : juin 1848
- Philippe Eyssette : 23 août 1848
- Frédéric Vidal, adjoint faisant fonction de maire : février 1851
- Frédéric Vidal : 24 juillet 1852
- Jacques-Philippe Pérouse : 29 décembre 1854
- Jacques-Philippe Pérouse : juin 1855
- Jean Duplan, adjoint faisant fonction de maire : 21 août 1856
- Jean Duplan : 12 août 1857
- Jean Duplan : 14 juillet 1860
- Fortuné Paradan, adjoint faisant fonction de maire : janvier 1861
- Fortuné Paradan : 28 décembre 1861
- Auguste Fabre : 26 août 1865
- Gaston Balmelle, adjoint faisant fonction de maire : décembre 1867
- Gaston Balmelle : 20 février 1869
- Auguste Demians : 6 septembre 1870
- Perrier, faisant fonction de maire : 24 janvier 1871
- Irénée Ginoux, adjoint faisant fonction de maire : mars 1871
- Hyacinthe Lamarque, cons munic fonction de maire : avril 1871
- Adolphe Blanchard : 28 mai 1871
- Adolphe Blanchard : 31 janvier 1874
- Adolphe Blanchard : 28 janvier 1878
- Louis Monteils-Nougarède, premier conseiller municipal, maire : 10 juillet 1880
- Ali Margarot, président de la délégation municipale : 5 novembre 1880
- Ali Margarot : 6 février 1881
- Ali Margarot : 1er mai 1882 (Premier maire élu par le conseil municipal)
- Ali Margarot : 18 mai 1884
- Henri Bertrand, adjoint faisant fonction de maire : avril 1885
- Gaston Maruejol : 5 juin 1885
- Numa Gilly : 20 mai 1888
- Alexandre Bouchet, président de la délégation municipale : 15 décembre 1888
- Numa Gilly : 24 janvier 1889
- Lucien Pascal, adjoint faisant fonction de maire : février 1889
- Lucien Pascal : 6 avril 1889
- Jules Delon-Soubeyran, président de la délégation municipale : 6 septembre 1890
- Numa Gilly : 24 octobre 1890
- Antoine Allemand : 21 décembre 1890
- Jules Delon-Soubeyran, président de la délégation municipale : 26 février 1891
- Alexandre Bouchet : 22 mars 1891
- Émile Reinaud : 15 mai 1892
- Émile Reinaud : 17 mai 1896
- Gaston Crouzet : 20 mai 1900
- Gaston Crouzet : 15 mai 1904
- Jules Pieyre : 17 mai 1908
- Marius Valette : 6 juin 1909
- Hubert Rouger, adjoint faisant fonction de maire : juillet 1909
- Hubert Rouger : 9 août 1909
- Charles Vauriot, adjoint fonction de maire : août 1910
- Marius Valette : 30 octobre 1910
- Marius Valette : 18 mai 1912
- Élie Castan : 27 mai 1914
- Gustave Domjean, adjoint faisant fonction de maire : 20 septembre 1919
- Josias Paut : 10 décembre 1919
- Hubert Rouger : 17 mai 1925
- Hubert Rouger : 19 mai 1929
- Hubert Rouger : 19 mai 1935
- Étienne Velay, président de la délégation spéciale : 14 novembre 1940
- Étienne Velay, nommé maire : 10 mars 1941
- Paul Cabouat, président du comité local de Libération : 24 août 1944
- Georges Bruguier, président de la délégation spéciale : 5 janvier 1945
[modifier] Jumelages
- Preston (Angleterre) ((en) Site officiel), depuis 1955
- Vérone (Italie) ((it) Site officiel), depuis 1960
- Brunswick en Basse Saxe (Braunschweig, Allemagne), depuis 1962
- Prague (République tchèque) ((en) Site officiel), depuis 1967
- Francfort-sur-l'Oder (Allemagne) ((de) Site officiel), depuis 1976
- Salamanque (Espagne) ((es) Site officiel), depuis 1979
- Rishon LeZion (Israël), depuis 1986
- Meknès (Maroc) (Site de la ville), depuis 2005
Une convention de parrainage lie la municipalité à la frégate anti-sous-marine Montcalm (Marine nationale française)
[modifier] Transport
- 2 autoroutes : A9 et A54
- 3 routes nationales : RN 106, RN 113, RN 86
- 1 ligne TGV : 2h52 de Paris
- 2 aérodromes dont 1 aéroport : "Nîmes Arles Camargue", situé à Garons à 10 km de Nîmes et à 15 km d'Arles
- Les transports urbains sont assurés par TCN
[modifier] Principaux médias locaux
- Le Midi Libre : journal quotidien le plus distribué.
- La Marseillaise : version gardoise du quotidien provençal
- La Gazette de Nîmes : hebdomadaire.
- Télé Miroir : télévision locale dont l'audience et l'activité ne cessent d'augmenter.
- France Bleu Gard Lozère : du réseau Radio France
- Radio Alliance (fréquence 103.1) : radio protestante locale
- RAJE (fréquence 102.5) : radio jeune axée sur les musiques actuelles, l'information locale et la culture.
[modifier] Sources
[modifier] Bibliographie et références (liste non exhaustive)
- Nouvelle histoire de Nîmes, Roland Andreani, Collectif, Privat (fin 2005)
- Nîmes Antique, Dominique Darde, Patrimoine (2005)
- Il était une fois...Nîmes, Dominique Balaÿ, Livre Jeunesse, Editions des Falaises(2005)[62]
- Nîmes, Pays Gardois, Collectif, Déclic (2002)
- Nîmes sans visa, portrait d’une ville, Christian Liger, Robert Laffont (1987 - 2001)
- Nîmes et le rail, de la « bricole » au TGV, Mazier et Pignède, Du cabri (2001)
- Nîmes, le choc de la modernité, Bernie-Boissard, L’Harmattan (2000)
- L’enceinte gallo-romaine de Nîmes : les murs et les tours, Pierre Varène, CNRS Editions (1999)
- La rumeur de Nîmes, dix ans après l’inondation, Domergue, Edisud (1998)
- Recherches sur Nîmes préromaine : habitats et sépultures, Py, CNRS Editions (1998)
- Journées révolutionnaires à Nîmes, Anne-Marie Duport, Chambon (1998)
- Nîmes, Jean-Luc Fiches, Académie des belles lettres (1997)
- L’Arène de Nîmes, Fraigneau, (1997)
- Le guide de Nîmes, Christian Liger et Claudette Déom, La Manufacture (1989)
- Nîmes, Arles et la Camargue, Benoît, Alpina (1946)
- Nîmes, vingt siècles d’histoire, Jean Vieilleville (1941)
- Nîmes, son histoire, ses monuments, Igolen, Louis Salles (1939)
- Frédéric Mistral et l'Académie de Nîmes, Charles Terrin, (1930)
[modifier] Notes
- ↑ Liste des consuls de Nîmes de 1144 à 1789 par Léon Ménard 1758
- ↑ NOTA : [pdf] Document de présentation du projet de rénovation urbaine de l'agglomération.
- ↑ [1] Recensement Insee
- ↑ [2]Recensement Insee
- ↑ [3] Insee - données économiques
- ↑ [4] Insee - Revenus
- ↑ CNAF cnaf.fr
- ↑ La liste des œuvres est disponible sur un site externe : [5]
[modifier] Articles connexes
- Saint-Césaire-lès-Nîmes, fraction de la commune de Nîmes ayant une identité historique propre sans avoir de personnalité juridique.
- Nîmes Olympique, le club de football nîmois, évoluant en National.
- USAM Nîmes, le club de handball masculin nîmois, évoluant en championnat de France de 1ere Division.
- HBC Nîmes, le club de handball féminin nîmois, évoluant en Championnat de France de handball féminin.
- Rugby club Nîmes Gard, le club de rugby jouant actuellement en Fédérale 1.
- Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes : Université de Nîmes
- L'École de Nîmes
- Gard
- Tauromachie
- Camargue
- Provence
- Languedoc
- Cévennes
- Protestantisme
- Vaunage
- Désert
- 2e régiment étranger d'infanterie
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la ville de Nîmes
- Site de l'office de tourisme de Nîmes
- Site des sorties et loisirs pour découvrir Nîmes
- Site non officiel de l'USAM
- Site de découverte de la Ville de Nîmes et du Gard
- le site officiel des Arènes de Nîmes
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Plus de 200 000 : Bordeaux | Lyon | Marseille | Montpellier | Nantes | Nice | Paris | Rennes | Strasbourg | Toulouse |
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