André Santini
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André Santini est un homme politique français, né le 20 octobre 1940 à Paris. Il est le frère de Dominique Santini.
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[modifier] Portrait
André Santini se taille une réputation dans la Salle des quatre colonnes de l'Assemblée nationale où les journalistes relèvent ses jeux de mots et ses bons mots en destination tant de ses opposants que de ses camarades : il est plusieurs fois de suite élu par la presse « député le plus drôle », en étant gratifié du prix de l'humour politique. « Bon client » pour les médias qui l'invitent souvent, il publie régulièrement des ouvrages politiques ou même un recueil de blagues corses.
En 1991, il crée le Club des parlementaires amateurs de havane, dont il est président à vie. À ce sujet, il fait scandale en 2003 en déclarant consacrer 1000 euros par mois pour l'achat de ses cigares.[1]
Il conduit la liste UDF aux élections régionales de 2004, qui arrive en 3e position. Durant ce scrutin, il a inventé, avec son équipe de campagne composée de Denis Larghero, conseiller général des Hauts-de-Seine, Benjamin Ferniot, directeur de cabinet de François Bayrou et Frank Cecconi, secrétaire général du groupe UDF au conseil régional d'Île-de-France, la fameuse "dédémobile".
Cultivant son image débonnaire, passionné de culture asiatique, devenu le « cyber-maire » en raison de son action pour l'utilisation d'Internet dans sa commune. Successivement secrétaire général puis président du PSD, il est aujourd'hui président du Mouvement national des élus locaux (MNEL) et du Global cities dialogue.
En février 2007, il choisit de soutenir Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle, ce qui lui vaut d'être suspendu de l'UDF[2].
[modifier] Elu
En tant que député, André Santini, est vice-président du groupe d'étude sur les problèmes de l'eau et vice-président du groupe d'étude sur les voies d'eau et les voies navigables.
Il est également Président de comité de bassin Seine-Normandie (Agence de l'eau Seine-Normandie) depuis septembre 2005, Président du Syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF) [3]-[4] depuis 1983 et Vice-Président du SYCTOM. Il est à noter que les liens entre le SEDIF et Vivendi-Veolia furent critiqués par plusieurs instances de contrôle et que le frère d'André Santini, Dominique Santini, fut un ancien salarié du groupe Vivendi.
Depuis 2000, il co-préside avec Charles Pasqua le syndicat mixte de l'île Saint-Germain, fondé pour gérer le projet de musée d'art contemporain, la Fondation Hamon dont la gestion fait actuellement l'objet d'une procédure judiciaire. Dans cette affaire, André Santini a été mis en examen le 3 juin 2006 par un juge d'instruction du tribunal de Versailles (Yvelines) pour « prise illégale d'intérêt »[5].
[modifier] Corse
Issy-les-Moulineaux est le fief d'André Santini grâce en partie au rôle politique de la communauté corse qui réside sur la commune. Selon André Santini, les Corses seraient environ 1.500 sur une population totale de 46.000 habitants [6].
[modifier] Autres
Il est aussi Président de la communauté de communes Arc de Seine (Issy les Moulineaux, Meudon, Vanves, Ville d'Avray et Chaville), vice-président du Syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine et est en outre vice-Président des groupes d'amitié avec l'Arménie (fervent soutien de la cause arménienne), la Chine, l'Iran et Cuba en plus d'être Président du groupe d'amitié entre la France et la Corée du Sud à l'Assemblée nationale.
[modifier] Citations
- « Vous êtes intelligents, la preuve vous êtes dans les affaires, nous on ne sait rien, la preuve on est dans la politique. »
- « Barre c'est mon compagnon de chambre : il dort à côté de moi à l'Assemblée »
- « Je crois qu'on en a fait un peu trop pour les obsèques de François Mitterrand. Je ne me souviens pas qu'on en ait fait autant pour Giscard »
- « Monseigneur Decourtray n'a rien compris au préservatif, il le met à l'index. »
- (À propos d'Édith Cresson) : « à force de descendre dans les sondages, elle va finir par trouver du pétrole »
- (À propos de Raymond Barre) : « quand je le vois roupiller à l'Assemblée nationale et qu'il ne roupille pas, il se tourne les pouces et je me dis : tiens il fait son jogging »
- « La droite a touché le fond de la piscine : maintenant, elle creuse. »
- « Si Saint Louis rendait la justice sous un chêne, Arpaillange la rend comme un gland. »
- « La différence entre un cocu et un député, c'est que le premier n'est pas obligé d'assister à la séance »
- « Si l'éclipse était de gauche, Jack Lang l'aurait organisée. »
- (À propos d'Alain Juppé) : « Le Premier Ministre souhaite un Gouvernement ramassé ; il a parfaitement réussi. »
- (À propos d'Alain Juppé) : « Avant, le Gouvernement allait dans le mur, maintenant il klaxonne. »
- (À propos de la Corse) : « les grandes douleurs sont muettes. »
- (À propos de Lionel Jospin) : « Je crois qu'il lui manque une case. C'est celle de l'oncle Tom. »
- « Les experts naquirent du grand besoin qu'ils avaient d'eux-mêmes. »
- " Lorsque je soutiens quelqu'un ... il est toujours perdant"
[modifier] Mandats
- 1971-1977 : maire-adjoint de Courbevoie (Hauts-de-Seine)
- 1980-1983 : maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)
- 14/03/1983 - 19/03/1989 : maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)
- 20/03/1986 - 29/09/1987 : Secrétaire d'État aux rapatriés du gouvernement Jacques Chirac (2)
- 29/09/1987 - 10/05/1988 : Ministre délégué auprès du ministre de la Culture et de la Communication, chargé de la Communication du gouvernement Jacques Chirac (2)
- 13/06/1988 - 01/04/1993 : député
- 20/03/1989 - 18/06/1995 : maire d'Issy-les-Moulineaux
- 02/04/1993 - 21/04/1997 : député
- 19/06/1995 - 18/03/2001 : maire d'Issy-les-Moulineaux
- 01/06/1997 - 05/04/2001 : député
- 19/03/2001 - 15/07/2002 : vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine
- 19/03/2001 : maire d'Issy-les-Moulineaux
- 16/06/2002 : député pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine.
- 2004 : président de la Communauté d'agglomération Arc de Seine (Hauts-de-Seine).
- 1993-1994 : président de la commission aux productions et échanges de l'Assemblée
[modifier] Références
- ↑ Les 1 000 euros de Santini, Le Parisien, 31 octobre 2003
- ↑ André Santini apporte son soutien à Nicolas Sarkozy (boursier.com)
- ↑ Sedif : L'eau de Santini pas assez transparente, Libération, 12 novembre 2005
- ↑ Sedif : La gestion de l'eau en Île-de-France sur la sellette, Le Monde, 7 octobre 1995
- ↑ André Santini mis en examen dans l'affaire de la fondation Hamon, AFP, 3 juin 2006
- ↑ Emmanuel Bernabéu-Casanova, De l’île de Corse à l’Ile-de-France, les élus d’origine corse à Paris et dans les Hauts-de-Seine, revue Hérodote, 4ème trimestre 1999
[modifier] Ouvrages
- L'Aide de l'État à la presse, PUF ;
- L'État et la presse, Litec ;
- Le Régime fiscal des sociétés étrangères en droit comparé, éditions A. Pedone ;
- De tabou à boutade : le véritable dictionnaire du politiquement correct, Michel Lafon
- C'est mon opinion et je la partage, Albin Michel
- Ces imbéciles qui nous gouvernent ;
- La Gaule racontée aux Gaulois ;
- Des vessies et des lanternes - Pour en finir avec la république des experts, Editions N°1 ;
- Bestiaire politique : le carnaval des animaux, Plon ;
- Ô Corse, île d'humour, avec Pierre Dottelonde, Le Cherche-midi ;
- Mieux vaut en rire : défense et illustration de l'humour en politique ;
- Clés pour Internet, Economica (préface).
[modifier] Liens externes
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