Bohemian Rhapsody
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Bohemian Rhapsody | |
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Chanson de Queen extraite de de A Night at the Opera |
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Date de sortie | 1975 Angleterre |
Durée | 5'51 |
Genre musical | Rock progressif |
Auteur | Freddie Mercury |
Compositeur | Freddie Mercury |
Bohemian Rhapsody est une chanson écrite par Freddie Mercury, enregistrée par le groupe Queen pour leur album A Night at the Opera sorti en 1975. La chanson est dans le style opéra rock et sa structure est assez inhabituelle pour une chanson de musique pop : elle est découpée en six parties principales, dépourvues de refrain, mais comportant des arrangements tantôt a capella, tantôt heavy metal. Malgré cette particularité, elle sort sous la forme d'un 45 tours et devient un immense succès commercial, marquant une étape décisive dans la carrière de Queen et préparant le terrain pour leur reconnaissance en tant que l'un des plus grands groupes de rock internationaux. Le morceau est accompagné d'une vidéo promotionnelle, ou clip, qui fixera les bases du langage visuel moderne dans cette discipline artistique. La chanson est, depuis lors, un incontournable des concerts du groupe, et jouit toujours d'une très grande popularité de par le monde.
Sommaire |
[modifier] Genèse du morceau et origine du nom
On en sait très peu sur l'origine du nom du morceau. Si l'on en croit ce que Brian May a dit dans un magazine et ultérieurement publié sur son propre site internet,[1] Mercury l'aurait trouvé assez tardivement au cours des sessions d'enregistrement. Selon un film documentaire de la BBC paru en 2004 et incluant des entretiens avec le producteur du morceau, Roy Thomas Baker, les premières bandes enregistrées étaient simplement étiquetées « Fred's thing » (« le truc de Fred », Freddie Mercury).
D'une façon générale, le titre évoque une chanson de format irrégulier à propos de quelqu'un ne respectant pas les règles de la société.[1]
Mercury compose le morceau sur un piano droit qu'il a installé dans son appartement londonien. Dans un entretien accordé en 2000, Reinhold Mack, producteur du groupe au début des années 1980, dira tenir de Mercury que ce dernier est « parti d'une idée de base, l'a peaufinée, puis a ajouté et enlevé des éléments jusqu'à obtenir exactement ce qu'il désirait ».
Dans un entretien de presse de 1976, Mercury précise que Bohemian Rhapsody n'était qu'un morceau parmi d'autres qu'il avait également préparés pour l'album. Il aurait ainsi été tenté de l'abandonner à un stade peu avancé, avant de réaliser son potentiel.[réf. nécessaire]
[modifier] Enregistrement
La chanson est enregistrée sur six semaines avec le producteur Thomas Baker. Le premier studio utilisé, le 24 août 1975, est le Rockfield Studio 1, près de Monmouth, après trois semaines de répétitions. Par la suite, quatre autres studios dans la même région sont eux aussi réservés - Roundhouse, SARM, Scorpion et Wessex.[2] Selon les trois autres membres du groupe, Mercury a, dès le début, la chanson définitive en tête et les dirige pendant tout l'enregistrement.
Brian May, Freddie Mercury et Roger Taylor chantent leurs parties vocales chaque jour pendant dix à douze heures jusqu'à obtenir 180 overdubs séparés.[3] Cependant, les studios de l'époque n'offrant que 24 pistes analogiques, les « choristes » doivent enregistrer plusieurs bandes, puis les regrouper sur une nouvelle, jusqu'à pouvoir faire tenir tous les chœurs et tous les instruments sur les 24 pistes disponibles.[4] Enfin, il faut couper les bandes au rasoir afin de sélectionner les parties désirées, avant de les recoller dans le bon ordre avec de la bande adhésive.
Mais auparavant, on procède à l'enregistrement d'une piste comprenant piano à queue (Mercury), basse (John Deacon) et batterie. De nombreux instruments sont utilisés, dont la célèbre guitare Red Special de May et un grand gong de marque Paiste. Mercury joue sur un piano Bechstein, qu'il utilisera à nouveau pour le clip vidéo et dans la tournée suivante, pour les concerts au Royaume-Uni.
Une fois terminé, le morceau est le plus cher jamais réalisé et demeure à ce jour l'un des plus élaborés dans l'histoire de l'industrie musicale.[5]
[modifier] Sortie commerciale
Lorsque Mercury demande à exploiter commercialement le morceau sous forme de 45 tours, il s'entend rétorquer qu'avec ses 5 minutes et 55 secondes, Bohemian Rhapsody est trop long et ne peut pas faire un succès. Mercury décide alors d'en donner une copie à son ami Disc jockey Kenny Everett, en prenant soin de l'informer, en appuyant ses dires d'un clin d'oeil amical, que le morceau réservé à une écoute personnelle et ne doit donc surtout pas être diffusé. Le plan fonctionne à merveille. Everett, qui a saisi le message, capte l'attention de ses auditeurs en passant des extraits du morceau pendant son show radiophonique. Finalement, il en arrive à passer le morceau jusqu'à quatorze fois par jour.[6] À partir de là, les grandes radios acceptent de diffuser Bohemian Rhapsody dans son entier. La chanson est un succès et sort donc en single selon les vœux de Freddie Mercury, avec le morceau I'm in Love with My Car de Taylor sur la face B.
[modifier] Structure du morceau
Le morceau est constitué de six sections distinctes : introduction, ballade, solo de guitare de May, partie opéra, partie rock et conclusion. Le même style, au stade embryonnaire, se retrouve dans de précédents morceaux du groupe, tels que My Fairy King, Liar ou encore March of the Black Queen. Ces trois titres composés par Mercury sont connus pour leurs quelques similitudes avec Bohemian Rhapsody en terme de style de composition musicale.
[modifier] Introduction (0:00-0:48)
La chanson commence en sol mineur, avec quatre parties a cappella très rapprochées, enregistrées en multipistes par Mercury. Le narrateur s'interroge sur la différence entre le "réel" et la "fantaisie", avant de conclure qu'on ne peut pas échapper à la réalité. Après 15 secondes, un piano de concert fait son entrée, et la voix solo de Mercury alterne avec les chorus. Le narrateur se présente comme un "pauvre gars", mais avertit qu'il ne souhaite pas qu'on lui témoigne de la pitié, parce que "rien n'est vraiment important": les jeux d'alternances chromatiques sur "easy come, easy go" souligne l'atmosphère onirique du morceau. Cette première partie prend fin avec l'entrée de la basse, et les jeux d'arpèges du piano, cette fois ci en si bémol.
[modifier] Ballade (0:48-2:36)
La basse de Deacon marque les premiers temps de chaque mesure, et l'harmonie est marquée par le piano de concert; mais les voix laissent leur place au solo passionné de Mercury. Le narrateur explique qu'il "vient de tuer un homme", et qu'il vient par là de foutre en l'air sa vie. Grâce à quelques passages chromatiques descendant, la basse amène une modulation en mi bémol, permettant l'entrée de batterie de Taylor vers 1:19. Le narrateur invoque pour la première fois sa "maman" dans la nouvelle tonalité, en transposant le thème original. Il explique ses regrets à la faire pleurer, en l'incitant à continuer, comme si "rien n'était vraiment important".
Comme la ballade en arrive à son deuxième verset, le narrateur montre qu'il est fatigué et abbatu par ses actions: May entre à la guitare, en imitant les arpèges aigües données par le piano (1:50). Il envoie également les "frissons dans le dos" en frottant les cordes de l'autre côté du chevalet. Le narrateur prend congé du monde et se prépare à "faire face à la vérité", en regrettant d'avoir à mourir, et espérant n'être jamais vraiment né.
[modifier] Solo de Guitare (2:36-3:02)
Avec cette dernière réplique, la musique gagne en intensité, laissant la place à la guitare solo de Brian May, qui sert de pont de la ballade à l'opéra. Le solo de guitare gagne en intensité, évoluant à travers des gammes modifiées de si bémol, pour s'envoler dans les aigües. En contrepoint, la basse achève une descente chromatique pour introduire une nouvelle modulation, lorsque l'orchestre s'interrompt brutalement (3:02), ne laissant qu'un accord de la majeur (la nouvelle tonalité) marqué sur des croches fuyantes: l'opéra a commencé. En concert, la scène s'éteignait et les membres du groupe sortaient brièvement, pour laisser le playback prendre en charge cette section devenue impossible à jouer en direct, tant les voix s'étaient complexifiées grâce au multipistes.
[modifier] Opera (3:02-4:07)
“ A chaque fois, Freddie venait avec un nouveau 'Galileo', qui venait compléter la bande d'enregistrement déjà existante... Cette partie du morceau a pris environ trois semaine pour être enregistrée à elle toute seule, ce qui, en 1975, correspondait au temps moyen pour l'enregistrement d'un album entier! – Roy Thomas Baker "
[modifier] Interprétation des paroles
Depuis l'époque de la sortie de Bohemian Rhapsody, nombreux sont ceux qui se perdent en conjectures quant à la signification réelle des paroles. Certains pensent qu'elles décrivent les moments précédant une exécution, citant L'Étranger d'Albert Camus comme une possible source d'inspiration. D'autres croient que le morceau évoque plutôt un appelé lors de la Guerre du Vietnam, pris entre ses conflits intérieurs et la protestation aux États-Unis d'Amérique. Enfin, il en est pour dire que les paroles ont simplement été écrites pour coller au mieux avec la musique. C'est cette dernière théorie qu'Everett soutient, car Mercury lui aurait dit des paroles de sa Rhapsody qu'elles ne sont que « du pur non-sens qui rime ».
Mercury, pour sa part, s'est toujours montré évasif quand il s'est vu directement interroger sur le sens des paroles. Contrairement aux autres membres du groupe, qui se laissent facilement aller à parler de leurs sources d'inspiration quand il s'agit d'écriture, il n'aimait pas trop se livrer à l'analyse de ses créations, préférant que chacun puisse construire son interprétation personnelle. Ce qui est acquis, car souvent confirmé par May, Taylor ou Deacon, c'est que Mercury se sentait intimement lié à cette composition. Il en dira simplement : « C'est une de ces chansons qui véhiculent un sentiment de fantastique. Je crois que les gens devraient simplement l'écouter, y penser, puis se faire leur propre idée sur ce que ça leur raconte. »[7] « Bohemian Rhapsody n'est pas simplement venue de nulle part. J'ai fait quelque chose d'un peu recherché, bien que ça ait un côté irrévérencieux et opéra de pacotille. Pourquoi pas ? »[8] [9]
[modifier] Le clip vidéo
Le clip du morceau est dirigé par Bruce Gowers[10], qui met en image les idées du groupe. Cette vidéo est particulièrement destinée à promouvoir les tournées du groupe et à leur permettre de faire une apparition dans l'émission Top of the Pops. Tournée en un peu plus de quatre heures sur le plateau de répétition du groupe à l'aide du camion de tournage d'un des managers du groupe, il coûte 4 500 £ à produire.[11]
Tous les effets visuels sont réalisés lors du tournage. L'effet de zoom arrière sur le visage est obtenu en intercalant le sujet filmé (en l'occurrence, Mercury) entre la caméra et un moniteur, placé dans l'axe, reproduisant l'image filmée. Il suffit alors de décaler légèrement ledit moniteur, qui se retrouve dans le champ de la caméra, pour un effet de multiplication à l'infini.
Le clip de Bohemian Rhapsody est souvent cité, par erreur, comme « la toute première vidéo promotionnelle ». Queen avait déjà fait réaliser des clips auparavant, ainsi que bien d'autres groupes. Cependant, il est vrai que le succès du morceau et de son clip a fortement contribué à généraliser ce mode de communication chez les majors du disque et les labels plus modestes. Ce type de vidéo permet à l'époque de présenter les nouveautés dans des émissions comme Top of the Pops sans que les artistes aient besoin d'être physiquement présent. En outre, l'avènement du clip permet aux musiciens de choisir eux-mêmes l'accompagnement visuel de leurs morceaux, plutôt que de le confier à des troupes de danseurs spécialisées.[12]

[modifier] Popularité
En 1977, seulement deux ans après sa sortie, Bohemian Rhapsody est élue « meilleur single des 25 dernières années » par le BPI.[13]
Bohemian Rhapsody est le seul single a avoir été deux fois premier des classements du Royaume-Uni à l'occasion des fêtes de Noël, une première fois l'hiver 1975-1976, une seconde fois en 1991-1992, avec sur le même disque un succès de l'époque, These Are the Days of Our Lives, suite à la mort de Mercury. Au moment de sa première sortie, le titre reste premier des classements pendant neuf semaines d'affilée - durée alors inégalée depuis 1957 - et encore cinq semaines de plus pour la réédition de 1991. Cela en fait le 4e single demeuré le plus longtemps dans l'histoire des classements du Royaume-Uni. En outre, c'est le seul single du Royaume-Uni a s'être vendu à deux reprises à plus d'un million d'exemplaires. C'est à ce jour le troisième plus grand succès pour un single dans ce pays.[14]
La chanson se classe régulièrement assez haut dans les sondages concernant le « meilleur single de tous les temps ». En 2002, elle arrive en première place du sondage Guinness Hit Singles, désignant le meilleur single britannique de tous les temps, et en 10e position dans un sondage de la BBC consistant à trouver la « chanson la plus appréciée de par le monde ».[15] En 2000, elle arrive en seconde place, juste derrière Imagine de John Lennon, dans un sondage télévisé organisé par la chaîne Channel 4 classant les « 100 meilleurs N°1 [des classements britanniques] ». En Hollande, Bohemian Rhapsody apparaît systématiquement dans les cinq premiers du classement annuel Top 100 Aller Tijden (« les 100 meilleurs singles de tous les temps ») depuis 1977, et s'est retrouvée en tête huit fois.[16] De plus, dans le classement hollandais Top 2000 qui existe depuis 1999, la chanson est arrivée première chaque année jusqu'en 2005 où elle retombe en seconde place, pour la reprendre en 2006. Bon indice de la popularité de ce classement : en 2005, 60% de la population hollandaise a suivi l'émission.
En 1992, la chanson retrouve une notoriété internationale en tant qu'élément de la musique du film Wayne's World. Une nouvelle vidéo est alors tournée, intercalant des scènes du film et des prises de vue live de Queen. La scène finale est intéressante puisque la fameuse image du quatuor, tirée de la vidéo de 1975, se transforme par morphing en une photo de 1985 sur laquelle ils prennent une pose identique. Cette dernière image avait été originellement utilisée pour le clip du morceau One Vision. En outre, en 2004, la chanson entre au Grammy Hall of Fame. La même année, Bohemian Rhapsody est la seconde chanson la plus diffusée à la radio britannique.[2]
Précédé de : Billy Connolly D.I.V.O.R.C.E. |
single numéro 1 au Royaume-Uni 1975 |
Suivi de : ABBA Mamma Mia |
Précédé de : George Michael et Elton John Don't Let The Sun Go Down On Me |
single numéro 1 au Royaume-Uni 1991 |
Suivi de : Wet Wet Wet Goodnight Girl |
Précédé de : Mud Lonely This Christmas |
single de Noël numéro 1 au Royaume-Uni 1975 |
Suivi de : Johnny Mathis When A Child Is Born |
Précédé de : Cliff Richard Saviour's Day |
single de Noël numéro 1 au Royaume-Uni 1991 |
Suivi de : Whitney Houston I Will Always Love You |
[modifier] Bohemian Rhapsody en concert
L'introduction a capella étant trop complexe pour être reprise en concert, bien que certains affirment que le groupe s'y soit essayé peu de temps après la sortie du morceau, il n'en existe pas d'enregistrement live. En lieu et place, Freddie Mercury essaye différents lancements pour Bohemian Rhapsody lors des concerts de Queen. Quand la chanson Mustapha devient incontournable en tournée, Mercury entonne souvent l'introduction de ce morceau, plus facile à chanter puisqu'écrite pour une seule voix. Lors du Hot Space Tour ainsi qu'à d'autres occasions avérées, il démarre sur une improvisation au piano, généralement basée sur l'introduction du morceau Death on Two Legs, et la finit sur le premier couplet de Bohemian Rhapsody. Cependant, la plupart du temps, il se contente de s'installer au piano et de jouer les premières notes, ajoutant parfois quelques mots à l'intention du public.
La section « opéra », vers le milieu du morceau, pose toutefois d'autres difficultés au groupe. À cause de la complexité des techniques d'enregistrement utilisées en studio, il n'y a aucun moyen de jouer cette partie sur scène. De plus, le peu de répit entre les tournées Sheer Heart Attack et A Night at the Opera ne leur permet pas de chercher une solution viable. Ils coupent alors le morceau en trois parties ditinctes, jouées séparément durant les concerts. Les ballades du début et de la fin sont insérées dans un medley, les morceaux Killer Queen et March of the Black Queen remplaçant respectivement les parties opéra et hard rock. Ces deux sections, mises de côté, sont jouées au tout début des concerts, suivies par Ogre Battle. Cela permet au groupe de jouer la partie opéra sur bande magnétique pendant qu'ils s'installent sur scène, Mercury chantant souvent les premières paroles.
À partir de la tournée A Day at the Races, Queen adopte ce qui deviendra une façon durable et éprouvée d'aborder ce morceau en concert. La ballade d'introduction est jouée sur scène et juste après le solo de guitare de Brian May, les lumières baissent. Le groupe quitte la scène pour un rapide changement de costume, tandis que la section opéra est jouée sur bande. Un jeu pyrotechnique, lancé immédiatement après le dernier « for me... » de Taylor, annonce le retour des musiciens et le début de la section hard rock. Cette solution est adoptée pendant dix ans, jusqu'au Magic Tour de 1986.
Le 20 avril 1992, Elton John et Axl Rose jouent le morceau avec les membres restants du groupe lors du Freddie Mercury Tribute.
Sur la tournée 2005-2006 de Queen + Paul Rodgers, une vidéo de Mercury filmée lors du célèbre concert de Wembley en 1986 est diffusée sur écran géant pour la première partie. Mercury joue la partition piano et chante, les autres membres se calent sur la vidéo et Rodgers, quant à lui, s'éclipse un moment. La section opéra est laissée aux bons soins de l'enregistrement studio tandis qu'une vidéo-souvenir de Mercury passe sur les écrans à son tour. À ce moment, tout le groupe quitte la scène, laissée totalement sombre. Au moment de la section hard rock, le groupe revient au complet avec Rodgers au chant principal. La voix de Mercury est enfin utilisée pour un duo avec Rodgers sur la partie finale. Rodgers répète les dernières paroles avant que le concert ne prenne fin sur une image de Mercury souriant au public.
[modifier] Sélection de reprises
- Fuzzbox : sur les singles What's the Point (1987) et Self (1989). Leur version a capella est une des premières reprises du morceau.
- Bad News : album Bad News (1987). Ce groupe de rock créé pour l'émission de la chaîne de télévision britannique Channel 4 The Comic Strip Presents... sort également Bohemian Rhapsody sous forme de single. Cette verion est produite par Brian May.
- Royal Philharmonic Orchestra - album Royal Philharmonic Orchestra Plays Queen (1995).
- Montserrat Caballé - album Friends for Life (1997), Duo avec Bruce Dickinson, chanteur du groupe Iron Maiden.
- California Guitar Trio - version instrumentale sur l'album Rocks the West (2000).
- The Flaming Lips - album Killer Queen (2005). Cette reprise est aussi jouée lors des concerts du groupe.
- Dream Theater a repris la section hard rock à l'occasion de medleys.
[modifier] Références, notes, liens
[modifier] Notes
- ↑ Le dictionnaire Trésor de la langue française donne ces définitions :
bohémien : artiste, littérateur, personne vivant sans règles, au jour le jour, hors des cadres sociaux ;
rhapsodie : œuvre instrumentale ou orchestrale de forme libre, composée de thèmes juxtaposés. - ↑ Voir cet article issu du magazine britannique Sound on Sound d'octobre 1995.
- ↑ Cette technique de studio consiste à ajouter des pistes supplémentaires sur un travail précédemment enregistré, permettant ainsi de multiplier virtuellement (et potentiellement, à l'infini) les instruments ou parties vocales.
- ↑ C'est la technique du submix, ou sous-mixage. Toujours selon Sound on Sound, dans le numéro de juin 2002, les bandes, initialement opaques, sont alors passées tant et tant de fois devant les têtes d'enregistrement qu'on pouvait voir à travers.
- ↑ Sound on Sound, oct. 1995 - voir note N°1.
- ↑ Voir, au sujet de cette anecdote, cette section de l'article anglais concernant Everett.
- ↑ Dans le texte original : « It's one of those songs which has such a fantasy feel about it. I think people should just listen to it, think about it, and then make up their own minds as to what it says to them. »
- ↑ Dans le texte original : « Bohemian Rhapsody' didn't just come out of thin air. I did a bit of research although it was tongue-in-cheek and mock opera. Why not? »
- ↑ On retrouve ces citations (en) sur le site Queen Museum.
- ↑ Il collabore plusieurs fois avec Queen les années suivantes et Taylor et Deacon le retrouveront, toujours en tant que réalisateur, pour l'émission American Idol à laquelle ils participent en 2006.
- ↑ Voir Queen Musichall
- ↑ Dans l'émission Top of the Pops, c'est la troupe Pan's People qui se charge, pendant des années, d'assurer ce genre de performances.
- ↑ Association britannique des professionnels du disque. Pour avoir un aperçu du palmarès récolté par le groupe à cette époque, [voir http://www.astra-broker.ru/section10/index.htm cette page] sur Astra-broker.ru. (texte en en, navigation en ru).
- ↑ Voir l'article anglais List of best-selling singles (UK) pour un classement plus exhaustif.
- ↑ Vous trouverez plus d'informations et de références au sujet de ces divers sondages dans l'article Queen.
- ↑ Voir le site du Top 100 Aller Tijden.
[modifier] Liens externes
Les sites listés ci-dessous sont en langue anglaise.
- Paroles LyricsFreak - paroles du morceau
- The Royal Legend - analyse détaillée du morceau
- Queen Picture Hall - catalogue de reprises
- Blender, February/March 2002: The Greatest Songs Ever! Bohemian Rhapsody - « les meilleures chansons de tous les temps, Bohemian Rhapsody »
- The New York Times, December 27, 2005 : Unconventional Queen Hit Still Rocks After 30 Years - « le hit non conventionnel de Queen fonctionne toujours trente ans plus tard »
- Queen Museum : The Blue Bohemian Rhapsody (incluant un article tiré de Record Collector, juin 1993)
- « Rhapsodie en Bohème » : programme radio de la BBC à propos du morceau
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