Chant mozarabe
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Chant grégorien |
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![]() |
Plain-chant |
Latin ecclésiastique - Rythmique grégorienne
♦Précurseurs: Chant messin - Chant mozarabe - Gallican ♦Styles: Psalmodique - Syllabique - Neumatique - Mélismatique ♦ Organum |
Neumes |
Modalité grégorienne |
Répertoire grégorien |
Articles sur la musique sacrée |
Le chant mozarabe, qui devrait être connu comme Wisigothique ou hispanique, est l'expression musicale associée à la liturgie hispanique, propre de l'Église Wisigothe espagnole et qui survit jusqu'à nos jours.
Sommaire |
[modifier] Histoire du chant hispanique
L'histoire de ce système musical est intimement unie au développement de la liturgie qu'il sert.
[modifier] Origine du chant hispanique
On sait peu sur l'origine et la formation de la liturgie hispanique et sur le chant associé à elle. Évidemment, l'origine se trouve lié à l'expansion du christianisme dans la péninsule ibérique pendant les premiers siècles de notre ère. La province d'Hispanie fut une des premières de la partie occidentale de l'Empire romain à être chistianisées, fait favorisé par trois causes importantes:
- L'existence de riches communautés juives anciennes.
- La nombreuse population d'origine romain.
- La prompte activité évangélisatrice en Hispanie
[modifier] L'influence de la liturgie sinagogale
L'importance du culte sinagogal dans la liturgie chrétienne et dans son expression musicale est évidente, surtout, dans deux aspects :
[modifier] Relation avec d'autres systèmes musicaux chrétiens
À part de la liturgie juive, il y eut d'autres facteurs qui influencèrent la formation et configuration de la liturgie et du chant hispanique. Parmi ceux-ci on peut citer des éléments préromains et romains. Les diverses liturgies religieuses de l'Antiquité contînrent, toutes, des systèmes de récitation et d'organization tonale. L'interrelation culturelle produite dans le territoire de l'Empire romain rend très difficile le tâche de distinguer les unes des autres, surtout quand entrent en contact chrétiens des autres régions de l'Orient et l'Occident. Dès lors se peut apprécier un substrate commun dans les liturgies chrétiennes des diverses régions de l'Empire, surtout parmi les occidentales qui nous sont arrivées plus complètes : la romaine-grégorienne, la milanaise ou ambrosienne et l'hispanique. Ce substrate commun se voit réfléchi, surtout, dans l'évolution des responsoires, chants psaumodiques d'origine juif qui étaient syllabiques et qui dans cettes trois liturgies se transforment en mélodies très mélismatiques et ornées.
Un autre exemple est l'évolution commune du récitatif, qui dans les trois liturgies part d'une « corde mère » sur Ré, suivant un schème d'ascent-descent Do-Ré, Ré-Do.
[modifier] La fixation du chant hispanique
Par moyen de l’instauration du Royaume wisigothique de Tolède dans la plupart d’Hispanie et l’extrême sud-est de la Gaule se consolida l’unité et la spécificité de l’Église espagnole, empruntée de la tradition latine et en lutte continue qvec l’arrianisme des nouveaux gouvernants wisigoths. La filiation du clegé catholique hispanique à la population romaine, opposé au clergé arrien, d’origine germanique, a fixé dans la péninsule ibérique, plutôt qu’en tout autre lieu d’Occident, les traditions culturelles de l’empire. En fait, le cas espagnol est une exception de développement culturel en ces temps troublés, qui est terminée en succès pendant le Troisième Conseil de Tolède, quand le roi Recarède s’est converti, avec ses nobles wisigoths, au catholicisme.
La fixation du chant hispanique est restée réfléchie dans les canons conseillers et dans les écritures ecclésiastiques. Le système musical gréco-romain s’est définitivement incorporé par moyen des œuvres de Boèce, Cassiodore et Marciano Capella, popularisés dans les Étymologies de saint Isidore de Séville, et l’organisation des chants distincts s’assume dans les diverses missaux, codices liturgiques règles monastiques.
Dans ce période cristallise aussi l’influence des autres liturgies chrétiennes : de l’Ambrosien se repère l’Hymne, plusieurs composés par les pères espagnols ; s’incorporent traditions, comme la Schola, de la liturgie romaine ; et les mélodies mélismatiques d’origine oriental se multiplient par la présence byzantine sur le côte oriental de la pénínsule.