Etsaut
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
![]() |
Cet article est une ébauche à compléter concernant une commune française, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant Pour plus d'indications, n'hésitez pas à visiter le Projet des villes françaises. |
Etsaut | |
Pays | France |
---|---|
Région | Aquitaine |
Département | Pyrénées-Atlantiques |
Arrondissement | Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie |
Canton | Canton d'Accous |
Code INSEE | 64223 |
Code postal | 64490 |
Maire Mandat en cours |
Marcel Minvielle 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée d'Aspe |
Latitude | 42° 54' 48'' Nord |
Longitude | 0° 34' 09'' Ouest |
Altitude | 560 m (mini) – 2 606 m (maxi) |
Superficie | 35 km2 |
Population sans doubles comptes |
105 hab. (1999) |
Densité | 3 hab./km2 |
Etsaut est une commune française, située en Béarn, dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Etsautois ou Etsautais (les deux appellations sont utilisées dans les textes administratifs).
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune se situe dans la haute vallée d'Aspe, à 70 km de Pau et à 10 km du tunnel du Somport, à 15 du col du Somport, et de la frontière franco-espagnole. Etsaut s'étend sur 3495 hectares, en zone centrale et périphérique occidentale du Parc national des Pyrénées, de l'adret du Massif de Sesques jusqu'à proximité des lacs d'Ayous. Son territoire est limité au nord par la chaîne des Soum d'Ypy (1 608 m) et de l'Escarpu ou Pic de Sesques (2 606 m), à l'est par la chaîne issue de l'Escarpu, et suivant le Soum de Moundaut (2 526 m), le Capéran de Sesque (2 410 m), le Pic Gaziés (2 456 m), le Turon Garié (2 381 m), le Soum d'Aas (2 406 m) et le Pic d'Ayous (2 288 m), et au sud par le Soum de la Mourouette de Larry (2 208 m) et le Soum de Lagaube (1 985 m) avant le longer les limites du Bosc det Pacq (Bois de Pacq) jusqu'au Fort du Portalet, ouvrage militaire fortifié qui surplombe le gave Sescoué lorsqu'il rejoint le Gave d'Aspe par les gorges du Pont de l'Enfer. Celles-ci sont surmontées du Chemin de la Mature, dont le début, creusé à même la roche en surplomb de hautes falaises, permettait au XVIIIe siècle d'acheminer les troncs des plus hautes futaies de France, afin d'en faire les mâts de la marine royale.
Situé au confluent du gave d'Aspe et du gave Sadum, issu du massif de Sesques, le bourg signalé par un édifice militaire du XIVe siècle, la Tour des Maures, et est traversé par l'ancienne route nationale 134 et l'ancienne ligne Pau-Canfranc.
Les randonneurs s'y croisent sur le GR 10 (sentier de grande randonnée, qui longe d'est en ouest la chaîne des Pyrénées), et le GR 653 (Voie d'Arles du chemin de Saint-Jacques, vers le col du Somport, Jaca et Saint-Jacques-de-Compostelle.
La commune est traversée par le gave d'Aspe
[modifier] Lieux-dits, monts et estives
- Bourg
- Quartiers Seberry, Lares
- Bois du Pacq, bois de Busteigts
- Pont de Cebers (Gave d'Aspe), Gorges d'Enfer (Gave Sescoué), pont du bourg (Gave Sadum)
- Estives de la Baigt de Sencours et des cabanes de Licoué, Yèse, Salistre, Caillou, Cap de Guerren
- Cols de la Coundre, de Sesque, de Seguit, de Turon Garié, d'Aas de Bielle, d'Ayous, de la Hourquette de Larry, du Bendous, d'Arras
- Sommets : Soum d'Ypy (1 743 m), Pic d'Aygarri (2 099 m), Pic de Sesques (2 606 m), Soum de Moundaut (2 526 m), Capéran de Sesque (2 410 m), Pic Gaziés (2 456 m), Turon Garié (2 381 m), Soum d'Aas (2 406 m), Pic d'Ayous (2 288 m), Soum de la Hourquette de Larry (2 208 m), le Soum de Lagaube (1 985 m).
[modifier] Communes limitrophes
- Cette-Eygun au nord
- Borce à l'ouest
- Urdos au sud
- Laruns à l'est.
[modifier] Histoire
Le nom d' Etsaut vient du gascon pyrénéen eth saut (le bois), lui même issu du bas latin saltus (bois profond et sauvage) précédé de l'article eth caractéristique du béarnais des hautes vallées. La première référence au nom " Salt " est datée de 1154 ; on trouve aussi Saut, Atsaut, Adsaut, et Etsaut en 1589. À la fin du Vème siècle et au début du VIème siècle, étape relais de Gratus (Saint Grat, évèque de Oloron et Jaca) entre les deux cités béarnaise et aragonaise. Au XIIème siècle, traité de la Vésiau. Relais diplomatique au Moyen-Age (cf patrimoine civil), et notamment en 1289, lors des entretiens de Peyranère. Bien que situé près de Borce, le village n'a pas été incendié en 1569, lors des guerres de religion. Prison d'État sous Vichy, le Fort du Portalet a accueilli quelques temps Maurice Gamelin, Georges Mandel, Paul Reynaud et Léon Blum. Revers de l'Histoire, c'est Philippe Pétain qui y est enfermé en 1945, avant son départ définitif pour l'île d'Yeu.
[modifier] Administration
[modifier] Tableau des maires
Date d'élection | Identité | Qualité |
---|---|---|
Les données antérieures à 1995 ne sont pas encore connues. | ||
1995 | Marcel Minvielle | |
2001 | Marcel Minvielle |
[modifier] Conseil municipal et mairie
- Maire : Marcel Minvielle
- Adjoints : Maïthé Faurie (1ère adjointe), Guy Bru
- Conseillers municipaux : Bernard Claverie, Jean Larrouy, Philippe Lompageu, Jean-Yves Olympie, Robert Perry, Pierrette Saint-Pé
Secrétaire de mairie : Christelle Bussière Agent communal : Patrick Perry.
[modifier] Démographie
1901 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|
371 | 158 | 141 | 125 | 104 | 92 | 105 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Monuments et patrimoine
- chemin de la mature
- Fort du Portalet.
[modifier] Patrimoine religieux
Église du XVIIe siècle, consacrée à saint Grat, premier évêque d'Oloron. Saint Grat est né au Ve siècle à Lichos, dans la basse vallée du Saison. Son nom de baptême, Gratus, signifie en latin « agréable, charmant » et aussi « reconnaissant ». Sa jeunesse a été marquée par les persécutions des catholiques par le roi wisigoth Euric (466-485), dont le successeur, Alaric II (485-507), a été tolérant envers les catholiques, permettant la création du diocèse d'Oloron. Gratus en est le premier évêque. Il participe à la tenue du concile d'Agde en 506, qui réunit 34 évêques catholiques du royaume wisogothique, sous la présidence de saint Césaire, évêque d'Arles. En 507, les Wisigoths sont battus par Clovis à Poitiers. Mais à la mort de Clovis en 511, les Wisigoths sont encore très présents au sud de la Garonne (Aquitaine). C'est pendant cette période que saint Grat serait mort à Jaca, d'où son corps aurait été amené à Oloron pour y reposer définitivement.
[modifier] Patrimoine civil et militaire
- Une maison du Parc national des Pyrénées est présente au village à l'emplacement de l'ancienne gare SNCF.
- Le Fort du Portalet (dit Fort d'Urdos) est situé en quasi-totalité sur la commune d'Etsaut.
- La Tour des Maures. Édifice militaire du XIVe siècle.
- La Maison de l'Ours (dite Maison d'Arudy) ainsi nommée depuis le XIIe siècle, quand elle appartenait au Seigneur de la haute vallée d'Aspe. Elle a servi de « relais » à Aliénor d'Aquitaine, épouse de Henri Plantagenêt (Henri II d'Angleterre), qui y retrouvait son cousin le roi d'Espagne. On remarque des bas-reliefs ou figurent notamment la vache et le léopard, symboles du Béarn et de l'Angleterre, et la tête d'un ours en surplomb d'un mur de façade.
[modifier] Personnages célèbres
La famille de Marcel Amont est orignaire de ce village.
[modifier] Jumelages
[modifier] Articles connexes
Communes des Pyrénées-Atlantiques - Fort du Portalet
![]() |
Portail des Pyrénées-Atlantiques – Accédez aux articles de Wikipédia concernant les Pyrénées-Atlantiques. |