Pau
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Pau | |
Pays | France |
---|---|
Région | Aquitaine |
Département | Pyrénées-Atlantiques (préfecture) |
Arrondissement | Arrondissement de Pau (chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de 6 cantons |
Code INSEE | 64445 |
Code postal | 64000 |
Maire Mandat en cours |
Yves Urieta 2006- 2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Pau Pyrénées |
Latitude | |
Longitude | |
Altitude | 165 m (mini) – 245 m (maxi) |
Superficie | 31,51 km2 |
Population sans doubles comptes |
ville intra muros : 82 500 agglomération : 181 413 aire urbaine : 216 830 hab. (2005) |
Densité | 2 607 hab./km2 |
Pau est une commune française, chef-lieu du département des Pyrénées-Atlantiques et située dans la région Aquitaine.
Pau est la capitale du Béarn. Elle compte 82 500 habitants[1] et son aire urbaine 216 800 habitants. Pau est le 3ème centre économique et universitaire du grand sud-ouest après Bordeaux et Toulouse.
Son nom en béarnais est Pau (prononcé [ˈpaw]), toponyme que l'on a d'abord voulu rattaché à « pal » (pieu) car le château initial était entourée d'une palissade. En fait le nom vient probablement de la racine pré-indo-européenne pal / bal signifiant rocher escarpé, ce qui correspond au site de l'implantation initiale[2]
Ses habitants sont appelés les Palois et les Paloises.
Sa devise est Urbis palladium et gentis.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Pau se situe à une centaine de kilomètres de la mer (océan Atlantique) et à une cinquantaine de kilomètres de la montagne (Pyrénées). L'Espagne — éloignée de cinquante kilomètres à vol d'oiseau — est facilement accessible, via Oloron, par le col du Somport (1631 mètres) et, via Gabas, par le col du Pourtalet (1794 mètres).
La ville, située à une altitude moyenne de 200 mètres, est traversée par le gave de Pau — le gave est le nom donné à un torrent dans les Pyrénées — prenant sa source au cirque de Gavarnie et principal affluent de l'Adour, où il se jette après avoir parcouru 175 kilomètres. Les terres de la commune sont également arrosées par le Luy de Béarn, affluent du Luy ainsi que par l'Ousse et l'Ousse des Bois, affluents du gave de Pau.
Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le fameux Boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 km qui fait face à la chaîne des Pyrénées. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : "Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer".
Pau est située à 30 km de Tarbes et Lourdes, 25 km d'Oloron et 40 km d'Orthez/Lacq. L'agglomération BAB (Bayonne-Anglet-Biarritz) est distante de 110 km ; Bordeaux, Toulouse et Saragosse sont distants de 190 km. Pau est desservie par l'aéroport Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique et l'autoroute A64. La ville est reliée à l'Espagne par le tunnel du Somport. L'autoroute A65, dont l'achèvement est prévu en 2010, reliera Bordeaux à Pau et sera prolongée vers Oloron-Sainte-Marie par l'autoroute A650.
[modifier] Communes limitrophes
- au nord : Buros, Montardon et Morlaàs ;
- à l'est : Bizanos et Idron ;
- au sud : Gelos et Jurançon ;
- à l'ouest : Lons et Billère.
[modifier] Liste des quartiers
Principaux quartiers de la ville de Pau :
- centre ville ;
- quartier Berlioz (nord) ;
- quartier de la gare (sud) ;
- quartier du château (sud-ouest) ;
- quartier du Hameau ;
- quartier Saragosse ;
- quartier du XIV juillet ;
- quartier Université ;
- Pont-Long ;
- quartier Trespoey (sud-est) ;
- quartier Ousse des bois ;
- quartier du Hédas.
[modifier] Climat et végétation
Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un micro-climat plutôt doux. La moyenne des minima pour les mois d'hiver est supérieure à 0°C. Les températures inférieures à -5°C sont rares et celles inférieures à -10°C exceptionnelles. La neige y est également fort rare. En été, les maxima sont de l'ordre de 20° C à 30°C, et atteignent très rarement des températures supérieures à 35°C.
La pluviométrie est forte, de l'ordre de 1100 mm par an (à comparer avec Paris, 650 mm, Bordeaux, 900 mm, Toulouse, 650 mm). Les brouillards sont peu fréquents et ne persistent guère au-delà de midi. C'est surtout l'absence de vent qui caractérise le climat de la région paloise : en général ils sont nuls ou très faibles et les vent forts très rares.
Ce climat a permis à Pau de devenir, à la fin de XIXe siècle, un lieu de villégiature prisé par la bourgeoisie anglaise, russe et brésilienne. Au XIXe siècle, le médecin britannique Alexander Taylor, attribuait, en effet, des vertus curatives « sédatives » au climat palois[3].
Grâce à ce climat doux et plutôt humide, on a aussi pu agrémenter les jardins, les parcs et les espaces publics de la ville de plantes provenant de régions plus méridionales (palmiers).
[modifier] Histoire
Pau est fondée tardivement (Xe ou XIe siècles) pour contrôler un gué du gave qui servait au passage des bergers en transhumance entre les montagnes d'Ossau et les pâturages de la plaine du Pont-Long. Un château est ensuite bâti, dominant la rive nord, à égale distance de Lescar, siège des évêques et de Morlaàs, capitale des vicomtes de Béarn.
Le nom de la ville apparaît au XIIe siècle. En 1188, Gaston VI de Béarn y réunit sa cour majour, ancêtre du conseil souverain. Au XIIIe siècle, Gaston VII de Béarn fait construire une troisième tour.
Au XIIIe siècle, Gaston Fébus fait ajouter un donjon en briques, une enceinte fortifiée extérieure avec une tour de la Monnaie.
En 1450, Pau devient capitale du Béarn, après Lescar, Morlaàs et Orthez.
En 1464, Gaston IV de Foix-Béarn, après avoir épousé l'Infante de Navarre, transfère sa capitale d'Orthez à Pau. La ville est dotée d'une charte communale ; des foires s'y déroulent, tout comme les États de Béarn. Il fait transformer les courtines du château en logis.
En 1512, elle devient capitale des rois de Navarre puis acquiert en 1520 un conseil souverain et une chambre des comptes.
En 1527, Henri d'Albret, roi de Navarre et seigneur souverain du Béarn, épouse Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier : elle fait transformer le château dans le style Renaissance et fait créer de magnifiques jardins.
En 1553, sa fille, Jeanne d'Albret, y accouche d'Henri de Navarre en chantant en béarnais, afin que le futur Henri IV ne soit « ni peureux, ni rechigné ». Les lèvres du futur monarque sont baptisées avec du vin de Jurançon et de l'ail.
Les troupes de Charles IX prennent la ville, mais Jeanne d'Albret la reprend en 1569. Elle y massacre les chefs catholiques faits prisonniers à Orthez.
Catherine de Bourbon, sœur d'Henri IV, y gouverne le Béarn à sa place.
En 1619, Pau se révolte. Louis XIII l'occupe et, en 1620, rattache le Béarn à la France et transforme le conseil souverain en Parlement de Navarre, regroupant les cours de Pau et de Saint-Palais.
Pau compte une nouvelle enceinte en 1649, puis une université en 1722.
Le 14 octobre 1790, elle est déclarée chef-lieu du département des Basses-Pyrénées. Mais ce statut lui est enlevé le 11 octobre 1795 au profit d'Oloron-Sainte-Marie, puis définitivement rendu le 5 mars 1796.
Napoléon Ier manifeste son intérêt et contribue à sauver le château, un temps devenu prison. En 1838, Louis-Philippe le fait restaurer avec hardiesse, s'attachant à mettre en valeur les caractères médiéval et Renaissance. Napoléon III ajoute une double tour encadrant une fausse entrée, à l'ouest.
Après la Monarchie de juillet, entre 1830 et 1914, Pau devient une des stations climatiques et sportives les plus réputées d'Europe occidentale. En 1842, le médecin écossais Alexander Taylor (1802-1879) y préconise la cure hivernale. Le succès de son ouvrage est important et Pau devient un lieu de villégiature prisé des Britanniques.[4] En 1876, on y recense déjà 28 908 habitants. Les Anglais s'y installent et profitent du premier golf du continent, de la chasse au renard (Pau fox hunt) et des courses tenues sur l'hippodrome du Pont-Long. Le boulevard des Pyrénées, le somptueux palais d'hiver — doté d'un palmarium — et des hôtels de classe internationale — le Gassion et le France — offrent un cadre luxueux et majestueux aux concerts et réceptions qui s'y déroulent.
Les premiers vols en ballon ont lieu à Pau en 1844 et les premiers vols en avion, à partir de 1909, année au cours de laquelle les frères Wright y ouvrent la première école d'aviation au monde. Pau accueille les seuls sept constructeurs mondiaux d'avions jusqu'en 1914 et devient la capitale mondiale de l'aviation. L'école militaire d'aviation, qui formera les as de la Première Guerre mondiale, puis l'école de chasse de France, s'y installent. Y volent les Français Thénault, Simon, Codos, Bellenger, Garros, Nungesser,Guynemer, les béarnais Artigau et Macé parmi tant d'autres et côté Américains Lufbery, Thaw, Chapman, les frères Prince, Mc Connell, parmi les plus illustres.
Pau a également abrité les 18ème R.I, 1er et 18ème R.C.P, (régiment de chasseurs parachutistes) furent stationnés dans la ville. Tous participèrent aux différents conflits du XXème siècle. Le 18ème RCP fut dissous en 1961, pour avoir contrinuer au Putch des Généraux d'Alger. Il avait auparavant contribué au coup de force de 1958 qui mid fin à la IVème République. Le 1er RCP était toujours en caserne en 1983 au Camp d'Idron lorsque l'un de ses éléments fut frappé à Beyrouth par l'attaque de l'immeuble Drakkar, qui fit parmi ses troupes 58 victimes.
En 1957, l'exploitation du gisement de gaz de Lacq, découvert en 1951, donne un nouvel essor à la région. Sans renier sa riche histoire, Pau se tourne alors vers l'avenir en développant fortement ses activités culturelles, sportives et universitaires.
[modifier] Blasonnement
D'azur à la barrière de trois pals aux pieds fichés d'argent, sommée d'un paon rouant d'or, accompagnée en pointe et intérieurement de deux vaches affrontées et couronnées du même ; au chef aussi d'or chargé d'une écaille de tortue au naturel surmontée d'une couronne royale fermée d'azur rehaussée d'or, accompagnée à dextre de la lettre H capitale et à senestre du chiffre IV romain aussi d'azur[5].
[modifier] Économie
Pau est le troisième pôle économique du « grand Sud-Ouest », après Bordeaux et Toulouse. Ville universitaire, elle concentre plusieurs centres industriels et centres de recherche importants, dans les domaines du pétrole, de la pétrochimie et de la chimie, de l'agro-alimentaire, de la mécanique, de l'aéronautique et de l'informatique.
Pau bénéficie de sa situation centrale dans la région des "Pays de l'Adour" et de sa situation entre deux bassins importants de population : Bayonne/Anglet/Biarritz (160 000 hab.) et le bassin de Tarbes/Lourdes (110 000 hab.) ainsi que des bassins secondaires plus diffus : Sud des Landes/Dax (90 000 hab.), Bassin de Auch (40 000 hab.), d'Orthez/Lacq (30 000 Hab.) et d'Oloron (20 000 hab.).
- fonctions tertiaires : administrative (préfecture…), culturelle (université), judiciaire (cour d'appel), commerciale ;
- centre scientifique et technique Jean Feger, du groupe pétrolier Elf (devenu Total) ;
- centre de recherche Euralis ;
- technopôles Hélioparc, Pau Cité Multimédia et Pôle E-Business Sud Aquitain (PEBA) ;
- industrie aéronautique et spatiale ;
- industrie électrique ;
- industrie agro-alimentaire et viticole ;
- chimie fine et industrie pharmaceutique ;
- informatique, NTIC ;
- projet Pau Broadband Country (Fibre optique jusqu'à l'abonné) ;
- tourisme d'affaire, séminaires, congrès.
[modifier] Industrie
Pau a connu un essor économique important fondé sur la découverte du gisement géant de gaz naturel de Lacq. Découvert dans les années 1950 (par l'ingénieur Jean Feger), il était alors le plus grand gisement terrestre de gaz d'Europe et a permis à la France d'être autosuffisante en gaz pendant presque 30 ans. C'est à Lacq qu'est née la SNPA, Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine, devenue après fusion avec Elf le groupe Elf Aquitaine puis Total lors de son intégration dans le groupe TotalFina. Des groupes pétroliers et para-pétroliers (Total Exploration Production France, Total S.A., Total Gaz Infrastructures France (TGIF), Schlumberger, Halliburton) et chimiques (Arkema, Air Liquide) sont installés à Pau ou dans les environs (Lacq avec le parc chimique Chemparc mais aussi Pardies et Artix).
Le Centre Scientifique de TOTAL à Pau est le 1er centre de recherche pour l’exploration et la production de gaz et de pétrole en Europe, soit près de 2 000 personnes, dont 900 docteurs et ingénieurs en géosciences, résultant de la fusion des moyens d’Elf Aquitaine et de Total[6]. La recherche en géosciences repose aussi sur des partenariats Université/entreprises notament avec la Fédération de Recherche Appliquée au Génie Pétrolier (IPRA) , constituée d’équipes mixtes de recherche CNRS/Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) et TOTAL (L'IPRA représente 130 enseignants, chercheurs et allocataires, un budget annuel d' 1,5 million d’euros et 6 Masters scientifiques). La recherche et l'ingénierie en géosciences est également présente au travers de sociétés spécialisées (CGG, Paradigm Géophysical, TTI, VERITAS…) implantées, pour la plupart, sur le site de la Technopole Hélioparc et des centres de formation spécialisés (IFP Training, NExT-Schlumberger, Wellstaff, Baker Hugues…).
Le bassin de Pau et de Lacq s'est aussi orienté vers la chimie fine (Acetex, Celanese) et les nouveaux matériaux. Une haute technologie des matériaux composites et des nanomatériaux s'est petit à petit développée en Béarn avec la Société des fibres de carbone (SOFICAR) et le GRL (Groupement de Recherches de Lacq), un des principaux centres de recherche d’ARKEMA.
Se sont également développés récement les investissements autour des énergies nouvelles et d'autres énergies : les bio-carburants (site de fabrication de bioéthanol de la société AB Bioenergy France, investissement de 150 M€), la biomasse (cellulose) et la production d'électricité à partir de gaz (site de production de la SNET, investissement de 400 M€). Un pilote unique au monde de process de captation et de séquestration du CO2 est également en cours (investissement industriel de 100 M€).
À terme, ces activités de chimie fine et de spécialités, permettront d’assurer la reconversion des activités traditionnelles d'extraction sur le bassin de Lacq.
L'ensemble du complexe energétique (Chemparc) représente aujourd'hui 12 000 emplois directs.
Pau fait partie du pôle de compétitivité mondial dans le secteur de l'aéronautique Aerospace Valley avec Toulouse et Bordeaux. L'industrie aéronautique est représentée par des grands groupes industriels (SAFRAN, Turboméca, Messier Dowty, Examéca, MAP...), et un nombre important de sous-traitants. Avec Biarritz/Bayonne (Dassault) et Tarbes (EADS Socata, Tarmac), la zone des Pays de l'Adour est une région fortement orientée vers l'aéronautique (12 000 emplois). Ces entreprises interviennent sur les programmes Airbus A380 / A300 / A330 / A320 (trains d'atterrissage, fibres de carbone, mécano-soudé, aérostructures), Eurocopter (moteurs, pièces d'usinage), Boeing (trains d'atterrissage) et Embraer. Pau accueille également le centre de maintenance des hélicoptères Tigre de l'armée de Terre (ALAT). La zone aéroportuaire en particulier (Aéropole Pau Pyrénées) est en pleine expansion et regroupe des sous traitants aéronautiques et automobiles.
Le secteur de l'industrie pharmaceutique est en essor et est représenté par les sociétés Pierre Fabre, Boiron, Sanofi, Finorga. Un pôle Bio-santé regroupant des industriels de la pharmacie et de la biologie est créé en 2006 autour des entreprises Pierre Fabre et DBI.
L'économie paloise repose aussi sur l'industrie agro-alimentaire dans les domaines du maïs, des produits transformés (produits laitiers, conserveries, viandes) et de l'industrie viticole (Groupe Euralis, Candia, Bongrain, 3A, Michaud, Miot). Avec 400 chercheurs, Pau est le premier centre de recherche européen sur la maïsiculture.
Le secteur de l'électronique et de l'électromécanique compte aussi plusieurs sites industriels dans l'agglomération paloise (Legrand, Arelec, Aquitaine Electronique, Siemens).
[modifier] Services
Pau concentre également les sièges régionaux de nombreuses sociétés de services en tant que capitale de la région "Pays de l'Adour" : secteur bancaire (CA Pyrénées Gascogne, Pouyanne...), assurance (MIF, MSA..), BTP (Groupe MAS, Cance,..) et services aux entreprises (APR, YSA, Vitalicom...).
Les NTIC ont connu un important développement avec le déploiement de la fibre optique dans l'agglomération et l'implantation de sociétés spécialisées dans l'informatique, les réseaux et le traitement de l'image. Les technopôles Helioparc (proche de l'Université, 1 000 emplois), Pau Cité Multimédia (technopole au nord de la ville, 500 emplois) ou les @LLES (ancien siège de Elf) concentrent un grand nombre de SSII et d'écoles d'ingénieurs en informatique. Pau devrait, à terme, être entièrement connectée à un réseau de fibre optique (Pau Broadband Country) qui permet un débit de 10 à 100 Megabits (et 1 Gigabit/s pour certaines entreprises) et des applications de types téléphonie sur IP, services en ligne, webTV. Pau est la troisième ville d'Europe, après Stockholm et Milan, à avoir développé un réseau de très haut débit (THD) en fibre optique : le projet a coûté 30 millions d'euros et s'est étalé sur cinq ans. Ce réseau a encouragé l'installation de sociétés étrangères spécialisées en imagerie, services ou conception en ligne.
Pau, regroupe toutes les fonctions et sièges administratifs d'une agglomération à vocation régionale: Cour d'appel du ressort de Pau, (départements des Pyrénées Atlantiques, des Landes et du Gers), Centre Hospitalier Régional, Chambre des Métiers des Pyrénées Atlantiques, Chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn, Chambre d'Agriculture des Pyrénées Atlantiques, SDIS 64, Université de Pau et des Pays de l'Adour etc... La Chambre de Commerce et d'Industrie de Pau Béarn gère l'Aéroport Pau-Pyrénées, le Groupe ESC Pau, l'Hôtel Consulaire, le CNPC et l'IPC de Pau.
En 2006, la CCI Pau Béarn compte 11 000 sociétés industrielles et commerciales enregistrées.
Pau est également une ville de congrès, de colloques et de tourisme d'affaires avec des infrastructures qui permettent d'accueillir des événements nationaux et internationaux : centres de congrès (palais Beaumont, casino, parc des expositions) et hôtels 4 Etoiles (Hôtel Parc Beaumont, Hôtel Villa Navarre).
La ville de Pau abrite plusieurs corps de l'armée : le 5ème Régiment d'Hélicopters de Combat(RHC) qui sera le 1er régiment de France à être doté du nouvel appareil "Tigre", l'École des Troupes Aéroportées (ETAP), l'État Major de la Brigade Force Spéciale Terre, ainsi que sa composante aérienne, (DAOS), et le bureau central d'archives administratives militaires (Caserne Bernadotte). Le secteur de la Défense représente un peu plus de 2 000 emplois directs sur Pau.
[modifier] Transports
Pau est desservie par l'aéroport Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique (qui met Pau à 2 heures et dix minutes de Bordeaux dans les meilleures conditions de confort) et l'autoroute A64 de Bayonne à Toulouse. La ville est reliée à l'Espagne par le tunnel du Somport. L'autoroute A65, dont l'achèvement est prévu en 2010, reliera Bordeaux à Pau et sera prolongée vers Oloron-Sainte-Marie par l'autoroute A650.
L'aéroport international de Pau-Pyrénées est relié directement aux aéroports Paris Charles-de-Gaulle et Paris Orly (10 allers-retours par jour), à Lyon (3 à 4 allers-retours par jour), Londres (1 aller-retour par jour) ou Amsterdam (3 à 4 liaisons par semaine) et vers 30 destinations en correspondance. Il accueille 750 000 voyageurs par an. Des connexions vers Barcelone, Rome, Stockholm et Oslo sont à l'étude pour 2007. L'aéroport de Pau projette d'accueillir 1 million de passagers/an d'ici 3 ans. L'aéroport de Pau a majoritairement une clientèle d'affaire liée aux grandes entreprises de la région (Total, SAFRAN, Arkema, Lindt..) mais voit sa clientèle de tourisme s'accroître (stations de ski des Pyrénées, Lourdes, tourisme culturel) en s'appuyant sur les liaisons vers Londres et Amsterdam. L'aéroport de Pau fait partie des 3 aéroports du sud-ouest (avec Bordeaux et Toulouse) à être équipé d'un système d'atterrissage tous temps (ATT).
Deux projets de construction ferroviaire sont à l'étude : le prolongement et la rénovation de la ligne Réseau Ferré de France actuelle en ligne à grande vitesse TGV depuis Bordeaux vers l'Espagne via l'est des Landes (qui mettra Pau à environ 3 h de Paris) et la réouverture de la liaison transfrontalière Pau-Canfranc (Espagne) qui reliera Pau à Saragosse.
[modifier] Administration
[modifier] Organisation administrative
Deuxième ville d'Aquitaine, Pau est la capitale du Béarn et la préfecture des Pyrénées Atlantiques (64) et le chef-lieu de six cantons (même si seulement cinq d'entre eux portent son nom) :
- canton de Jurançon, formé d'une partie de Pau et des communes de Bosdarros, Gan, Jurançon, Laroin et Saint-Faust (20 577 habitants) ;
- canton de Pau-Centre, formé d'une partie de Pau (19 962 habitants) ;
- canton de Pau-Est, formé d'une partie de Pau et des communes d'Artigueloutan, Idron, Lée, Nousty et Ousse (25 828 habitants) ;
- canton de Pau-Nord, formé d'une partie de Pau (16 751 habitants) ;
- canton de Pau-Ouest, formé d'une partie de Pau et des communes de Gelos, Mazères-Lezons, Narcastet, Rontignon et Uzos (14 930 habitants) ;
- canton de Pau-Sud, formé d'une partie de Pau et des communes d'Aressy, Assat, Bizanos et Meillon (17 358 habitants).
[modifier] Maires
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
1813 – | Elie-Hilarion de Bordenave | baron d'Abères | |
1814 – | Perpignàa (de) | ||
1815 – | Gachet | ||
1815 – | Perpignàa (de) | ||
1830 – | Gachet | ||
1838 – | Nogué | ||
1843 – | André Manescau | ||
1848 – | Bégué | ||
1848 – | Viard | ||
1848 – | Joseph Nogué | député des Basses-Pyrénées | |
1849 – 1852 | Jean-Baptiste Castetnau | ||
1852 – | Dufau | ||
1855 – 1860 | Jean-Baptiste Castetnau | ||
1860 – | Abbadie | ||
1860 – 1865 | Patrice O'Quin | député des Basses-Pyrénées | |
1865 – 1869 | Raymond Larrabure | député, puis sénateur des Basses-Pyrénées | |
1869 – 1870 | Lacade | ||
1871 – 1875 | Sébastien Langlès | ||
1875 – 1881 | Aristide de Monpezat | arrière-grand-père de Henri de Laborde de Monpezat, prince consort de Danemark |
|
1881 – 1884 | Nicolas Renault | ||
1884 – 1888 | Jacques Vigné | ||
1888 – 1908 | Henri Faisans | sénateur des Basses-Pyrénées de 1909 à 1922 | |
1908 – 1919 | Alfred de Lassence | ||
1919 – 1925 | Gaston Lacoste | ||
1925 – 1927 | Louis d'Iriart d'Etchepare | député des Basses-Pyrénées de 1900 à 1924 | |
1927 – 1930 | Alfred de Lassence | ||
1930 – 1932 | Alfred Steck | ||
1932 – 1936 | Gaston Lacoste | ||
1937 – 1944 | Pierre Verdenal | ||
1944 – 1947 | Henri Lapuyade | ||
1947 – 1971 | Louis Sallenave | ||
1971 – 2006 | André Labarrère | PS | député, puis sénateur des Pyrénées-Atlantiques |
2006 – | Yves Urieta | PS |
André Labarrère meurt le 16 mai 2006 d'un cancer. Lui succède Yves Urieta, élu par le conseil municipal le 30 mai. Entre-temps, l'intérim a été assuré par Martine Lignières-Cassou, première adjointe.
[modifier] Plan de circulation et stationnement
Une première phase des travaux visant à réformer la circulation au coeur de Pau devrait s'achever à l'automne 2007, avec piétonisation de plusieurs artères du centre ville, détournement des flux vers des voies de contournement, et refonte du stationnement. Pau dispose à proximité du centre ville de 5 parkings payants (Clemenceau, Aragon, Beaumont, Bosquet et République) où la gratuité s'applique les 30 premières minutes, puis la facturation est de 1,10 à 1,40 euros entre 31 à 90 minutes, 2,20 à 2,50 euros entre 91 à 150 minutes, etc. Les parkings Bosquet et République ne sont plus accessibles après 20 heures et sont fermés le dimanche. Le parking Aragon est fermé à partir de 22 heures et fermé le dimanche.
Pendant la durée des travaux la circulation des bus urbains peut se trouver modifiée en centre ville (parcours et arrêts); il est conseillé de consulter la STAP.
[modifier] Impôts locaux
Les taux applicables en 2005 étaient les suivants :
- Taxe d'habitation : 23,66 % ;
- Foncier bâti : 25,10 % ;
- Foncier non bâti : 55,31 % ;
- Taxe professionnelle : 24,40 %.
[modifier] Démographie
[modifier] Population de Pau et de l'agglomération
La population de Pau intra-muros s'élève (au recensement de 2006) à 80 610 habitants. L'agglomération de Pau compte 181 000 habitants (Communauté d'Agglomération Pau Pyrénées). Les villes de Lescar, Lons et Billere sont les 3 premières villes de l'agglomération après Pau (elles comptent environ 35 000 habitants à elles trois)
Dans les classifications statistiques de l'INSEE, Pau est le pôle naturel :
- de l'unité urbaine de Pau : 181 413 habitants ;
- de l'aire urbaine de Pau : 216 830 habitants.
(données du recensement de 1999 et enquête annuelle 2006 de l'Insee)
[modifier] Evolution démographique
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[modifier] Enseignement supérieur
[modifier] Université
La ville de Pau possède une longue tradition universitaire puisque une université a été crée à Pau en 1722. Aujourd'hui Pau est la deuxième ville étudiante d'Aquitaine. La ville compte 19 000 étudiants et 3 900 chercheurs. Elle possède une université pluridisciplinaire (droit, économie, sciences, sciences humaines), un IUT (IUT des Pays de l'Adour), un IAE, plusieurs écoles d'ingénieur, écoles de commerce et écoles d'art.
L'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) compte 12 000 étudiants répartis sur cinq sites : Pau, Anglet, Bayonne, Mont-de-Marsan (Landes) et Tarbes (Hautes-Pyrénées). Son implantation dépasse ainsi le strict cadre de l'académie de Bordeaux et empiète quelque peu sur celui de l'académie de Toulouse. L'Université de Pau et des Pays de l'Adour compte (2007) 25 laboratoires et 650 chercheurs. Elle est réputée pour sa formation et sa recherche en mathématiques, matériaux/mécanique et en droit.
[modifier] Grandes Ecoles et autres établissements
En plus de l'UPPA, la ville compte :
- Centre d'études supérieures industrielles (CESI) : école d'ingénieur par alternance ;
- Centre de formation et de développement pour les communications étendues (FOUNDRY) ;
- Centre national professionnel des commerces de sport (CNPC) : centre de formation spécialisé dans les métiers du commerce de sport. Ce centre dépend de la CCI Pau Béarn ;
- Classes préparatoires scientifiques, littéraires et économiques aux lycées Louis Barthou et Saint Cricq ;
- Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) ;
- École des troupes aéroportées (ETAP) : école de référence de l'armée de terre, elle forme tous les parachutistes français ;
- École internationale des sciences du traitement de l'information (EISTI) : école d'ingénieur en informatique, l'EISTI s'est développée autour du PBC (Pau Brodband Country) et entretient des partenariats avec l'IAE de Pau, Supméca et l'ENSEA.;
- École nationale de musique et de danse : l'ENMD de Pau est située dans l'ancien couvent des Réparatrices et compte 1 200 élèves;
- antenne de l'École nationale supérieure du pétrole et moteurs (ENSPM) ;
- École nationale supérieure en génie des technologies industrielles (ENSGTI) : école d'ingénieur dépendant de l'Université de Pau, elle est située au nord du campus et propose une formation d'ingénieur en chimie, des DEA et Doctorats. L'ENSGTI entretient des partenariats avec les entreprises de pétrochimie de la région et l'IFP. Elle fait partie du réseau des écoles d'ingénieur de chimie. Elle est située au nord du campus;
- École supérieure d'informatique (eXIA) ;
- École supérieure de commerce de Pau (ESC PAU) : École de Management créée en 1969, le Groupe ESC Pau compte 1 300 étudiants et 4 700 anciens. Il est présent en Inde (Bangalore) sur le campus de MATS School of Business & IT[7], (Global MBA) et possède des bureaux au Brésil (Recife) et aux États-Unis, (Washington). L'ESC Pau développe des programmes de recherche en management en accord avec des professeurs de plusieurs universités partenaires. Reconnue et soutenue, l'école entretient un réseau important de partenariat avec de nombreuses grandes entreprises ;
- École supérieure des arts et de la communication (ESAC) : école de Design, d'Art Graphique et de Communication, l'ESAC est située à la villa Formose;
- Institut d'administration d'entreprise (IAE) : membre du réseau des IAE, l'IAE de Pau propose des Masters Professionnels et de Recherche ainsi que des Doctorats ;
- Institut de formation aux soins infirmiers (IFSI) ;
- Institut de formation supérieure à l'action commerciale (IFSAC) ;
- Institut de promotion commerciale (IPC) ;
- Institut du travail social Pau Pyrénées Pierre Bourdieu(ITS) : l'ITS de Pau a été renommé en 2006 ITS Pierre Bourdieu, en hommage au célèbre sociologue palois et propose des formations dans les domaines médico-sociaux;
[modifier] Centres de recherche
L'Université compte 34 équipes de recherche dont 11 équipes associées au CNRS et 1 équipe de l'INRA.
- Institut pluridisciplinaire de recherche appliquée dans le domaine du génie pétrolier (IPRA) ;
- Institut pluridisciplinaire de recherche en environnement et matériaux (IPREM) Le nouveau bâtiment a été inuaguré en 2006 sur le technopôle Helioparc ;
- Institut de biologie environnementale Aquitaine Sud (IBEAS) ;
- Institut de recherche sur les sociétés et l'aménagement (IRSAM) ;
- Le centre de recherche en management et sur les organisations du Groupe ESC Pau (40 chercheurs);
- Laboratoire Propriétés Psychosensorielles des Matériaux École nationale des mines d'Alès (EMA) ;
- L'Institut Français du Pétrole (IFP) bureau de partenariat avec les PME-PMI.
[modifier] Tourisme
La ville de Pau est située à 45 minutes des Pyrénées et de ses stations de ski. C'est un lieu de villégiature pour les touristes des Pyrénées (randonnée, escalade, ski) et les Espagnols. Située à proximité des côtes basques et landaises (une heure de route), il est possible de pratiquer des sports nautiques (surf, plongée, voile).
Pau est la porte d'entrée vers les vallées béarnaises (vallée d'Ossau, Vallée d'Aspe) qui accueillent les touristes des sports d'hiver (stations de ski de Gourette, d'Artouste, du Somport, de La Pierre Saint-Martin), des stations thermales (Eaux-Bonnes, Eaux Chaudes) et du tourisme vert (sports d'eaux vives, tourismes culturel et gastronomique).
Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le fameux Boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 km qui fait face à la chaîne des Pyrénées. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : "Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer".
Pau, ancienne ville royale et capitale du Béarn, est aussi une ville de tourisme culturel et d'affaires importante (congrès, colloques, notamment au palais Beaumont). La ville, ancienne station climatique, accueille un casino (casino de Pau).
La ville est historiquement très liée au Royaume-Uni et reste prisée par les Britanniques en vacances. Pau leur doit le premier terrain de golf créé hors d'Écosse, situé en fait à Billère. Les Espagnols sont aussi très présents dans la ville ainsi que les Portugais et les Marocains (consulats d'Espagne et du Portugal). Les Allemands et Néerlandais, attirés par le climat de Pau et son patrimoine, sont aussi de plus en plus nombreux.
[modifier] Spécialités
[modifier] Gastronomie
Pau, devenue capitale historique du Béarn en 1464, offre des spécialités gastronomiques du sud-ouest et des plats typiquement béarnais ou palois :
- la sauce béarnaise (création non béarnaise mais qui en utilise des ingrédients typiques) ;
- la garbure, potage roboratif à base de chou, de haricots blancs, de confit d'oie, de jambon ou de lard ;
- le foie gras, confit, magret et autres plats dérivés du canard ou de l'oie ;
- la ventrèche, tranche de poitrine de porc séchée, mangée nature ou accompagnée d'un œuf sur le plat ;
- la broye, bouillie épaisse et salée de farine de maïs, additionnée de petit lait ou de graisse d'oie, consommée en tranches frites à la poêle ou en cubes, avec du café au lait ;
- le trinxat, plat populaire montagnard constitué d'une purée de choux et de pommes de terre mélangés à de la poitrine fumée, que l'on fait frire ;
- la palombe, nom régional donné au pigeon ramier, oiseau migrateur qui traverse la région du Sud-Ouest, cuisinée en sauce ou rôtie ;
- la poule au pot, sorte de pot-au-feu dans lequel une poule est bouillie ;
- le jambon dit « de Bayonne » est en réalité un jambon béarnais, fabriqué à partir de porcs des vallées d'Ossau et d'Aspe. Ce jambon était historiquement salé à Salies-de-Béarn puis exporté via l'Adour depuis le port de Bayonne d'où l'appellation abusive jambon de Bayonne. Aujourd'hui, l'essentiel du jambon de Bayonne est fabriqué dans le Béarn. Le porc, et en particulier le porc noir, n'a été introduit dans le Pays basque que dans les années 1960 pour faire face à une grave crise agricole ;
- le fromage des Pyrénées, au lait de brebis des montagnes, dont le plus connu est l'Ossau-Iraty (AOC). Ce fromage peut être dégusté en particulier avec de la confiture de cerise, dont la réputée confiture de cerises noires de Itxassou ;
- le greuil, lait de brebis caillé, mangé froid, souvent sucré et allongé d'un peu de café ;
- le pastis, gâteau à pâte ferme et levée, voisin du kouglof ;
- le gâteau à la broche (ou gâteau des Pyrénées, ou rocher des Pyrénées), monumental gâteau pyramidal, généralement cuisiné pour les mariages. Il est lentement construit par accumulation de couches d'une pâte très riche en œufs, déposée sur une broche tournant au-dessus d'un feu, de sorte que la croûte, jaune et brillante, est hérissée de nombreuses pointes ou mamelons ;
- les merveilles, beignets croustillants faits traditionnellement pour le Mardi Gras, à partir d'une pâte épaisse à base de farine de blé, d'œufs, de sucre et de matière grasse, étirée au rouleau, entaillée puis frite ;
- le miel des coteaux de Jurançon et de Saint-Faust. Le Béarn est une des premières régions productrices de miel. Il est utilisé dans les sauces, desserts et marié aux produits à base de canard (magret au miel) ;
- le Jurançon, vin blanc sec ou moelleux ;
- le vin de Madiran ;
- le vin de Béarn ;
- le vin de Pacherenc.
[modifier] Restaurants et bars
Pau intra-muros compte plus de cent soixante restaurants, depuis les vieux quartiers (Château, Hédas), jusqu'à la périphérie.
[modifier] Culture
La ville de Pau est marquée par une identité culturelle forte, avec la présence d'une école bilingue français-occitan (calendreta) dans Pau et une à Lescar dans l'agglomération, par une pratique vivante du béarnais et par le succès des groupes béarnais. La ville a cependant reçu de tous temps des influences étrangères importantes (Anglais, Espagnols, Russes, Brésiliens) et reste encore aujourd'hui très ouverte sur l'extérieur (forte communauté étudiante anglaise, présence de Néerlandais, d'Espagnols, de Marocains, ...). Située près de Dax, Bayonne et Biarritz, Pau est une ville amatrice de férias. Les bandas (groupes traditionnels du Sud-Ouest), les bodegas (débits de boissons à l'animation typique) et les groupes de chant béarnais sont nombreux parmi lesquels Nadau, Lo Cèu de Pau, Balaguera.. La ville accueille, depuis 2005, le festival Hestiv'oc qui est le grand festival de l'Occitanie.
La région est couverte par 3 quotidiens locaux : La République des Pyrénées (1er quotidien du Béarn), l'Eclair des Pyrénées et le journal Sud Ouest (édition Béarn et Soule). Une chaine locale sur internet (La Chaine Locale, LCL) existe également pour les abonnés à Pau Broadband Country et une édition locale de France 3 Aquitaine (France 3 Pau Sud Aquitaine) de quelques minutes les jours de semaine.
L'association des Palois et des Béarnais à Paris, La Garbure, a été fondée vers 1890 par un pharmacien béarnais monté à la capitale pour ouvrir une boutique boulevard Haussmann. L'histoire de cette association, qui n'a déposé et ne déposera aucun statut, ne se transmet qu'oralement... Mais l'esprit initial reste le même : réunir deux ou trois fois par an les « expatriés » dans une ambiance amicale pour parler du pays autour d'un bon repas. Sans enjeux, sans dimension politique, même si des hommes politiques comme Louis Barthou, François Bayrou et d'autres n'ont jamais négligé cette « caisse de résonance » qui réunit aussi des célébrités du spectacle, de l'information et de la gastronomie.
[modifier] Équipements
- Le Zénith : très moderne et doté de 6 800 places (ou jusqu'à 4500 places assises), il accueille des artistes nationaux et internationaux au sein d'opéras, concerts, cabarets, spectacles de cirque et sur glace. Il est situé près du palais des sports, boulevard du Cami Salié ;
- Le parc des expositions de Pau : situé à l'ouest de la ville, il accueille 450 000 visiteurs et 200 manifestations par an ;
- Le cinéma d'Art et d'Essais Le Mélies : il abrite un centre de recherche sur la création cinématographique et organise tous les ans un festival, les Rencontres du cinéma français.
- La Médiatheque Intercommunale à Dimension Régionale (MIDR) : originellement prévue sur le secteur du Parc Beaumont dans le cadre d'un projet de l'architecte Zaha Hadid (lauréate du Priktzer Price 2004), elle sera finalement construite prochainement dans le quartier de la gare. Le projet initial futuriste (en fibre de carbone) a été abandonné pour des raisons techniques. Le nouveau projet se monte à 17 M€ et permettre de mettre en réseau l'ensemble des médiathèques de l'agglomération.
[modifier] Les musées
- Musée national du Château de Pau : créé en 1929 et abrité dans le château qui vit naître le futur Henri IV le 13 décembre 1553. A la fois véritable forteresse médiévale, palais Renaissance, résidence royale, ce magnifique musée situé au cœur de la ville est un des musées nationaux les plus visités de France (moyenne de 100 000 visiteurs par an). Les visiteurs aiment s'attarder devant l'énorme carapace de tortue, légendaire berceau du bon Roi Henri IV... Les conservateurs successifs se sont attachés à réunir tableaux, objets d'art et documents ayant trait au temps d'Henri IV. A l'intérieur, un décor simple et chaud avec les lambris au mur, rehaussés de filets d'or, des plafonds à caissons et de superbes tapisseries des Gobelins, une des plus belles collections de France. La salle à manger surprend toujours les visiteurs par sa grande table pouvant recevoir 100 couverts tandis que de superbes œuvres d'art tapissent les murs de grands salons aux couleurs vives.
- Musée béarnais : sa réouverture au public n'est pas actuellement programmée. On y trouve des collections d'arts et traditions populaires du Béarn : faune, flore, costumes, mobilier, métiers artisanaux (fabrication du béret, des espadrilles et sabots, tissage, carrier) ;
- Musée Bernadotte : modeste maison de tonnelier qui a vu naître et grandir Jean-Baptiste Jules Bernadotte, devenu maréchal de France puis roi de Suède en 1818 et fondateur de l'actuelle famille régnante de ce pays. Il renferme une vieille cuisine béarnaise et des fastueux salons ;
- Musée des Beaux-Arts : inauguré en 1864 sous l'initiative de la Société béarnaise des amis des arts, ce musée n'abritait qu'une collection de vingt-cinq pièces, complétée en 1872 par la donation du collectionneur béarnais Louis La Caze. Il fut le premier musée, en 1878, à exposer une œuvre importante de Degas, Le bureau du coton à la Nouvelle-Orléans. Il présente des œuvres anciennes et contemporaines du XVe au XXe siècles, avec peintures des écoles anglaise, espagnole, flamande, hollandaise, italienne et française : Bruegel, Degas, Le Greco, Guillaumin, Jordaens, Lhote, Morisot, Nattier, Ribera, Rubens, Van Loo, Zurbaran et des artistes régionaux Eugène Devéria (1805-1865) et Victor Galos (1828-1879). On y trouve une importante collection de sculptures du XIXe siècle, avec des œuvres de Arp, Glioli ou Lasserre. De nombreuses estampes relatives à la région, dont la célèbre aquarelle de Gustave Doré Cirque de Gavarnie, ainsi que des œuvres contemporaines de Soto, Vasarely ou d'artistes de l'école hyperréaliste de Pau complètent le tableau ;
- Musée des parachutistes ;
- Musée de l'aviation qui retracera les débuts des pionniers de l'aviation à Pau depuis le début du XXe siècle. Son ouverture est prévue en 2009
- Musée Féérie Gourmande, situé à Uzos
- Musée de la résistance et de la déportation, situé au coeur du parc Lawrence.
[modifier] Espaces d'exposition
- L'Hôtel du département ;
- la salle Nouste Henric ;
- le palais Beaumont ;
- le Parvis ;
- Le pavillon des Arts ;
- le péristyle de l'Hôtel de ville.
[modifier] Théâtres et formations orchestrales
- Théâtre Monte-Charge ;
- Théâtre Saint-Louis, théâtre historique de Pau proche de la place Royale ;
- Théâtre Saragosse, scène nationale près du quartier Saragosse ;
- Théâtre Tam-Tam ;
- L'Orchestre national de Pau-Pays de Béarn, dirigé par Fayçal Karoui. Cet orchestre national se produit dans l'enceinte prestigieuse du palais Beaumont mais aussi en France et à l'étranger (Saragosse, Moscou).
[modifier] Centres culturels
- Centre socio-culturel La Pépinière ;
- Palais Beaumont, centre de congrès qui fait partie du cercle restreint des H.C.C.E. (Historic conférence Centres of Europe) ;
- "Les Abattoirs " : pôle culturel intercommunal (PCI) à Billère : anciens abattoirs rénovés en centre culturel d'art moderne, le centre héberge une salle de concert, des halls d'exposition, une scène de théâtre et des studios d'enregistrement. Équipement culturel public, le PCI met au cœur de ses missions le soutien à la création artistique contemporaine et la coopération culturelle territoriale. L’une des spécificités du projet est de permettre aux structures culturelles, associations, artistes, habitants d’adhérer au projet et ainsi d’être impliqués dans son développement et sa mise en œuvre.
[modifier] Les festivals
La ville de Pau abrite de nombreux festivals tout au long de l'année, parmi lesquels :
- Carnaval Biarnès ;
- Ciné Cité ;
- Festival Acces(s) ;
- Festival Amplitudes ;
- Festival Beta Project ;
- Festival Bulles d'Afrique ;
- Festival CulturAmerica ;
- Festival de danses plurielles ;
- Festival de la Caraïbe ;
- Festival du cinéma en langue portugaise ;
- Festival du film gay et lesbien ;
- Festival Hestiv'Òc, « festival des musiques et cultures du Sud » créé en 2005 ;
- Festival images montagne ;
- Festival Les Zébullitions ;
- Festival Mosaïka ;
- Festival Pau ville russe ;
- Festival urban session ;
- Forum international des peuples autochtones unis ;
- Rencontres du cinéma français.
[modifier] Sport
Ville depuis toujours très sportive, Pau est dotée de nombreuses infrastructures importantes et de plusieurs clubs de sport de haut niveau.
[modifier] Clubs sportifs
- Basket-ball : le club de l'Élan béarnais Pau-Orthez compte neuf titres de champion de France (1986, 1987, 1992, 1996, 1998, 1999, 2001, 2003 et 2004), cinq coupes de France (1991, 1992, 1993, 2002, 2003), une Semaine des As (1993) et un titre de vainqueur de la Coupe Korac en 1984 (Coupe d'Europe) ;
- Canoë-kayak: le club de Pyrénées-Eaux-Vives compte trois champions olympiques : Patrice et Tony Estanguet, Fabien Lefèvre ;
- Escrime : la Section paloise escrime est un des clubs les plus prestigieux de France. Depuis sa création, dans le quartier du Hédas, de nombreux champions olympiques et mondiaux sont issus du club. Depuis 1959, la Section assure avec brio la continuité de cette discipline olympique avec à son actif, trois médailles mondiales, plusieurs places de finalistes en coupe du monde et 26 titres de champion de France. Sont enseignées les six disciplines : l'épée, le fleuret et le sabre pour les hommes et pour les femmes sous la houlette des maîtres d'armes Alain Coicaud, Laurent Vicenty et Michel Salesse. La Section est classée première des clubs du Sud-Ouest aux trois armes et parmi les meilleurs clubs français. La saison 2005-2006 fut un cru exceptionnel qui vit plusieurs compétiteurs palois, menés notamment par Julien Médard, Timothé Lallement et Romain Miramon, gagner de nombreux titres nationaux et internationaux tant individuellement que par équipe ;
- Football : Pau Football Club, club qui évolue en Championnat national depuis 12 saisons ;
- Handball : club de Pau-Nousty ;
- Football américain : les Sphinx, club créé en 1998 ;
- Base-ball et Softball: "les Pumas" de Pau ont été champions de France en 2004 et finaliste en 2006 ;
- Sports de montagne (ski, escalade...) : Pyrénéa Sports (club de montagne, ski et escrime).
- Sports aériens : L'aéro-club du Béarn, le plus ancien aéro-club de france, foncé par Paul Tissandier en 1909 à la suite du séjour des frères Wright à Pau, où ils avaient fondé la première école de pilotage au monde.
- Club alpin français : la section de Pau a été créée en 1886 (alpinisme, randonnée, ski de montagne, canyoning...)
- Parachutisme : la région de Pau, réputée pour sa faible exposition au vent, est un haut lieu de parachutisme et concentre plusieurs clubs. Pau a d'ailleurs accueilli plusieurs championnats du monde et est le siège de l'ETAP.
- Rugby : la Section paloise, club créé en 1902 et auréolé de trois titres de champion de France (1928, 1946 et 1964), vainqueur de la Coupe de France (1997) et du Challenge Européen (2000). Le club a figuré dans l'élite, top 16 devenu top 14, jusqu'en 2006 ;
[modifier] Équipements
- le stade d'eaux-vives, en construction, ouvrira en 2007. Il accueille en particulier le pôle élite de l'équipe de France de kayak. Fondé sur le modèle du bassin des jeux olympiques d'Athènes, il accueillera les championnats du monde cayak en 2009;
- le stade nautique : la piscine extérieure abrite deux bassins, dont un olympique, et une fosse à plongeon ;
- Cheval détente des berges du Gave : centre équestre doté d'un poney club, pour initiations, stages, balades ;
- l'hippodrome du Pont-Long : il est le deuxième centre hippique de France, derrière Chantilly et devant Maisons-Laffite pour la course d'obstacle. Il s'y dispute vingt-huit réunions d'obstacles et de plat par an. Le parcours de steeple-chase est l'un des plus redoutables d'Europe. Le centre d'entraînement de Sers abrite six cents chevaux ;
- le circuit automobile et moto de Pau-Arnos situé à Arnos ;
- le jaï-alaï (pelote basque), inauguré en 2006. C'est la plus grande salle de pelote basque en Europe (2 600 places) et la seule (en France) où se déroulent des paris sportifs. Les championnats du monde de Cesta Punta (sport basque) auraient dû s'y dérouler en 2006 ;
- deux golfs se situent près de Pau : le golf d'Artiguelouve et le Pau Golf Club 1856, situé à Billère. Créé par des écossais en 1856, il fut le premier du continent et un des plus anciens du monde. Il offre un parcours de 18 trous et son club-house de style victorien abrite un restaurant et un bar à l'ambiance britannique ;
- Le palais des sports de Pau : une des plus belles salles d'Europe, avec 7 856 places assises. Elle est la 2ème plus grande salle de France après Bercy. Siège de l'Élan béarnais, il sert également aux épreuves de Coupe Davis, aux championnats du monde de Handball ou au championnat de France de gymnastique;
- Le plantier de Pau : le jeu de quille, ancêtre du bowling, s'y pratique avec une boule de 6,2 kg et neuf quilles de 96 cm ;
- le stade du Hameau, stade de 13 966 places situé à l'est de la ville, siège de la Section paloise rugby et du Pau football club. Le stade possede 2 tribunes couvertes, une salle de remise en forme et un club house ;
- le stade de rugby de la Croix-du-Prince, siège historique de la Section paloise ;
- le stade André-Lavie, stade d'athlétisme de Pau et lieu d'entraînement des équipes sportives universitaires ;
- Le mur d'escalade du SUAPS : plus haut mur d'escalade d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, il est un haut lieu d'entraînement des grimpeurs pyrénéens.
[modifier] Êvénements
- des étapes des Championnats de France de canoë-kayak ;
- le Concours complet international de Pau en équitation ;
- le critérium cycliste Pau Lyautey ;
- Le Grand Prix automobile de Pau. Il a lieu à la Pentecôte sur un circuit au cœur de la ville. En 2006 ce fut le soixante-sixième du nom et le seul circuit en ville de France. Parmi les coureurs du Grand Prix de Pau, se sont illustrés : Louis Renault, Nino Farina, Juan Manuel Fangio (vainqueur 2 fois), Jackie Stewart (vainqueur en 1968), Jacques Lafitte (vainqueur en 1975), Alain Prost, Jean Alesi (vainqueur en 1989) ou plus récemment Juan Pablo Montoya (vainqueur en 1997 et 1998). Le circuit de Pau est le plus vieux de France, il a 65 ans. C'est à Pau que s'est déroulée la première course officielle de F1 avant même l'existence du Championnat du Monde, qui apparaît en 1950. Pau est le premier « Grand Prix » à avoir reçu cette appellation, réservée jusque là aux courses de chevaux. On peut ajouter qu'en 2007, le circuit accueillera le WTCC, championnat du Monde des voitures de tourisme. Avec le championnat du monde de Formule 1 et celui des rallyes, le WTCC est la 3ème et dernière épreuve pouvant prétendre à ce qualificatif. D'ailleurs l'épreuve de Pau sera la seule dans l'hexagone.
- le Tour de France : en 2006, Pau est ville-étape du Tour pour la soixantième fois, et sera même ville-repos et ville-départ pour l'édition 2007 ;
- le Grand Prix de Pau historique : événement rassemblant des véhicules ayant animé les courses automobiles d'autrefois. En 2007, dix plateaux, soit 280 voitures, occuperont le circuit au cœur de la Ville durant deux jours, les 27 et 28 mai.
- des événements fréquents comme la Coupe Davis de tennis (quatre fois), le championnat du monde de handball féminin, le championnat d'Europe des nations de basket, les championnats de France de gymnastique, les championnats de France de saut en parachute...
- le Marathon de Pau, dont le départ a lieu chaque année depuis le palais Beaumont.
[modifier] Patrimoine
On trouve à Pau un patrimoine s'étageant du XIVe au XXe siècles, que l'on peut découvrir à travers de nombreux sites et monuments :
[modifier] Monuments religieux
- L'église Notre-Dame ;
- l'église Saint-Jacques ;
- l'église Saint-Joseph ;
- l'église Saint-Martin ;
- l'ancien couvent des Réparatrices, devenu École de Musique et de Danse ;
- la chapelle du château de Pau ;
- la mosquée ;
- la synagogue.
[modifier] Monuments civils
- La caserne Bernadotte, où sont situées les archives nationales de l'armée de Terre ;
- la gare, de style Eiffel ;
- la maison de Sully : du XVIIe siècle, avec cour intérieure en galets du gave ;
- la maison natale de Bernadotte, qui devint roi de Suède sous le nom de Charles XIV ;
- la tour de la Monnaie, bordée d'un canal du XVe siècle qui alimentait la minoterie du château ;
- le funiculaire (gratuit), reliant le quartier de la gare (ville basse) au boulevard des Pyrénées (ville haute). Le service a repris le 25 novembre 2006, après un an de travaux de sécurité ;
- le parlement de Navarre : belle bâtisse proche du château, rénovée au XVIIIe siècle, actuellement siège du conseil général ;
- le lycée Louis-Barthou, construit sous Louis XIII de 1620 à 1640, ancien collège jésuite qui compte des anciens élèves célèbres (Lautréamont, Louis Barthou, Saint-John Perse, Pierre Bourdieu, Daniel Balavoine, Henri Emmanuelli...) ;
- le palais Beaumont : Centre de Congrès de Pau il accueille toutes les manifestations dans un cadre prestigieux doté d'un siècle d'histoire. Le palais Beaumont est une destination de choix pour l'organisation de congrès, conventions, séminaires, salons. Cette construction néo-classique qui abrite le casino municipal, équipé d'une centaine de machines à sous et d'une salle de jeu traditionnel, offre également restaurant et bar ;
- le château de Pau : dominant le gave, ses deux tours les plus anciennes datent du XIIe siècle ; le donjon quadrangulaire en brique du XIVe siècle a été élevé par Sicard de Lordat ; la forteresse fut transformée en palais renaissance par Marguerite d'Angoulème puis restaurée sous Louis-Philippe et Napoléon III. Le château fut forteresse des vicomtes du Béarn, château fort de Fébus, berceau du bon roi Henri IV (Nouste Enric) et résidence royale à la renaissance.
[modifier] Lieux bâtis remarquables
- Boulevard des Pyrénées : créé sur l'initiative de Napoléon Ier en prolongation de la Place Royale. Long de 1800 mètres, le panorama, au-delà des coteaux de Gelos et Jurançon, s'étend du pic d'Anie (2504 mètres) au pic du Midi de Bigorre (2865 mètres) — surmonté d'un observatoire astronomique réputé mondialement pour la qualité de ses photographies solaires et planétaires (la Nasa s'en servit pour préparer les missions Apollo) — et inclut notamment le pic du Midi d'Ossau (2884 mètres), de nature volcanique et à la forme de croc caractéristique et souvent symbolisée, le Balaïtous (3146 mètres) et le Vignemale (3298 mètres), plus haut sommet des Pyrénées françaises.
La particularité de cette avenue surplombant les Pyrénées est la présence de plaques d'orientation, permettant par un alignement avec la cheminée de l'usine en contrebas, de reconnaitre les grands sommets de la chaine de montagnes ;
- Place des États : carrefour de transhumances jusqu'à la Renaissance ;
- Place Gramont : ensemble architectural du XVIIIe siècle, avec de nombreuses terrasses l'été ;
- Place Reine-Marguerite : bordées d'arcades à appareillage de galets, elle était autrefois place du marché et on y dressait le gibet et la roue pour les exécutions capitales ;
- Place Royale : créée par Louis XIV, elle fut aménagée dans sa forme actuelle avec la statue de Henri IV sous le règne de Louis Philippe;
- Le Hédas : quartier ancien et populaire, jadis celui des artisans ; il abritait aussi Tour du Bourreau ; il est bâti autour d'un ravin qu'auparavant traversait un ruiseau, au cœur de la ville historique.
- Trespoey : quartier très arboré, abritant de nombreuses villas de style anglais du XIXe siècle; il est la quartier de la ville le plus bourgeois, historiquement huppé. Les plus prestigieux hôtels de la ville y sont désormais installés, (la Villa Navarre, le Beaumont).
[modifier] Patrimoine naturel
Pau est aussi une ville verdoyante : plus de 750 hectares sont occupées par les espaces verts, avec de nombreuses espèces rares et exotiques. Dans certains quartiers, par exemple Trespoey, les villas baignent dans la végétation :
- sentiers du Roy, reliant la ville haute à la ville basse ;
- jardins contemporains de l'Hôtel du département, ville basse ;
- jardins du château ;
- jardins Johanto, sur les contreforts du boulevard des Pyrénées, avec ses nombreux et vigoureux palmiers ;
- parc Beaumont avec lac, rivière et cascade, nombreux massifs de fleurs, vaste rocaille et roseraie ;
- parc du château ;
- parc Lawrence, parc aux arbres centenaires, dans un quartier aux nombreuses villas anglaises du XIXe siècle;
- berges du Gave de Pau à Billère et Jurançon, en aval du Pont d'Espagne et du Stade d'eaux vives.
[modifier] Labels
- 4 Fleurs du label Ville fleurie de l'association Villes et Villages Fleuris (depuis 1983) ;
- Ville Amie des Enfants UNICEF ;
- TOP COM d'or pour son site Internet en 2006, prix qui récompense chaque année les meilleures actions de communication ;
- Depuis 2005 la ville de Pau est candidate au label Villes et Pays d'Art et d'Histoire
[modifier] Personnalités célèbres
[modifier] Nées à Pau
- François Phébus (1467 - 1483), roi de Navarre de 1479 à 1483 ;
- Jeanne d'Albret (1528 - 1572), reine de Navarre ;
- Henri IV (1553-1610), roi de France de 1589 à 1610 et de Navarre de 1572 à 1610. ;
- Porthos (1617), mousquetaire ;
- Jean de Gassion, (1678), mousquetaire, puis gouverneur de Dax, il commandait le « régiment de Gassion » ;
- Pierre-Clément de Laussat, (1756-1835), homme politique français ;
- Jean-Baptiste Jules Bernadotte (1763-1844), maréchal de Napoléon, puis roi de Suède sous le nom de Charles XIV ;
- Adrien Pozzi (1860 - 1939) ;
- Paul-Jean Toulet (1867), écrivain ;
- Ernest Gabard (1879 - 1957), sculpteur, peintre, aquarelliste ;
- Pierre-Henri Cami (1884 - 1958), écrivain, humoriste, comédien, journaliste, illustrateurs, caricaturiste ;
- Fernand Forgues (1884 - 1973), est un ancien joueur de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France ;
- Francis Mer (1939), industriel et homme politique français ;
- Roger-Gérard Schwartzenberg (1943), homme politique français ;
- Alain Lamassoure (1944), homme politique français ;
- Robert Massard (1925), baryton de l'Opéra de Paris ;
- Bertrand Cantat (1964), chanteur actuellement retiré de la scène ;
- Nathalie Cardone (1967), chanteuse française ;
- René-Marie Castaing (1924), artiste peintre (Premier Grand Prix de Rome) ;
- André Labarrère (1928 - 2006), agrégé d'histoire (Sorbonne), docteur ès lettres, maire de Pau, ministre, député et sénateur français ;
- André Courrèges (1923), couturier. En 1965, sa collection contribue au succès de la mini-jupe ;
- Patrice Estanguet (1973), sportif, médaille de bronze en canoë (slalom) aux JO d'Atlanta en 1996 ;
- Tony Estanguet (1978), champion olympique en 2000 et 2004, champion d'Europe en 2000 et 2006, vainqueur de la Coupe du monde en 2003 et 2004, et sextuple champion de France, Tony Estanguet est champion du monde le 21 août 2006 ;
- Edouard Cissé (1978), footballeur ;
- Ariane Massenet (1965), animatrice de télévision ;
- Éric Gonzalès (1964), écrivain occitan ;
- Philippe Rombi (1968), compositeur ;
- Yves Camdeborde, restaurateur.
- Catherine Delourtet, comédienne
[modifier] Mortes à Pau
- Alexandre Saint-Yves d'Alveydre (1842 - 1909) ;
- Moncef Bey (1942-1943), ancien bey de Tunis.
[modifier] Autres
- Henry Russell, y est enterré ;
- Agatha Christie, alors enfant, y a vécu un an ;
- en:Dornford Yates (nom de plume du romancier britannique Cecil William Mercer) y vécut de 1922 à 1940 ;
- Alexis Léger dit Saint-John Perse y vécut de 1899 à 1906, où il fut élève au lycée Louis-Barthou, de même que Guy Debord (auteur de La Société du Spectacle) dans les années 40, et au XIXème Isidore Ducasse, (Lautréamont, auteur des "Champs de Maldoror").
[modifier] Jumelages
- Saragosse, Espagne depuis 1970
- Mobile, États-Unis depuis 1975
- Pistoia, Italie depuis 1975
- Kōfu, Japon depuis 1977
- Setubal, Portugal depuis 1981
- Swansea, Pays de Galles depuis 1982
- Göttingen, Allemagne depuis 1983
- Daloa, Côte d'Ivoire depuis 1984
- Xi'an, Chine depuis 1986
[modifier] Notes
- ↑ Dernières données Insee pour 2005 d'après les enquêtes 2004,2005 et 2006
- ↑ Michel Grosclaude, Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, 2006 p.304
- ↑ Alexander Taylor, De l'influence curative du climat de Pau et des eaux minérales des Pyrénées sur les maladies, contenant des notices descriptives sur la géologie, la botanique, l'histoire naturelle, les exercices de montagne, les antiquités locales et leurs principaux établissements thermaux.
- ↑ Un des fonds les plus riches de la bibliothèque de Pau est le Fonds anglais (9 000 vol.), hérité de l’ancienne English Library de Pau. De nombreuses éditions du XIXe siècle aux cartonnages et illustrations remarquables. Ce fonds doit faire l’objet d’un catalogue complet et d’une mise en valeur par le biais de publications et d’expositions.
- ↑ Les anciennes armoiries étaient d'argent à trois pals de gueules avec un paon rouant du même perché sur celui du milieu - Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, p. 133
- ↑ Economie du Béarn et des Pyrénées Atlantiques http://invest.cg64.fr/pageseditos.asp?idpage=406&sX_Menu_selectedID=top_FE166AB3
- ↑ MATS School of Business & IT
[modifier] Pour approfondir
[modifier] Bibliographie
Dr Amédée Saupiquet, Petite histoire de Pau, Èditions PyréMonde - Princi Negue, 2004 (ISBN 2846181683)
[modifier] Articles connexes
- Communes des Pyrénées-Atlantiques
- Catégorie:Pau
- Communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées
- Chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la ville de Pau
- Pau-en-ligne.com : Portail non officiel de la ville de Pau
- Photographies de la ville des années 1900 à 2000
- Office de Tourisme et des Congrès**** de Pau-Pyrénées
- Film de promotion de la ville de Pau
- Pau Cité Multimédia
- Pau et son célèbre Château
- Galerie Virtuelle Haute Définition Musée national du Château de Pau.
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