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Gueugnon

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Gueugnon

Pays
drapeau de la France
France
Région Bourgogne
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Arrondissement de Charolles
Canton Canton de Gueugnon
(chef-lieu)
Code INSEE 71230
Code postal 71130
Maire
Mandat en cours
Alain Bailly
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Gueugnon
Latitude 46° 36' 07" Nord
Longitude 04° 03' 42" Est
Altitude 233 m (mini) – 352 m (maxi)
Superficie 28,51 km2
Population sans
doubles comptes
8 563 hab.
(1999)
Densité 300 hab./km2

Gueugnon est une commune française, chef lieu de canton regroupant 9 communes, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.

Ses habitants sont appelés les Gueugnonnais

Sommaire

[modifier] Héraldique

Blasonnement : écartelé, aux 1 et 4 d'or à un arbre de sinople, aux 2 et 3 de sinople à une devise d'argent ; sur le tout d'azur au lion rampant d'or. Timbre : une couronne de marquis. Support : deux lions" (Précisions qu'en héraldique , sinople signifie vert, or désigne le jaune et argent le blanc)
Gueugnon n'a jamais eu d'armoiries reconnues, c'est-à-dire déclarées et enregistrées à la Chancellerie. Les recherches héraldiques qui ont été faites à ce sujet laissent penser que ces armoiries sont celles du marquis de Barthelas, qui possèda des terres à Gueugnon et sa région durant le XVIIIe siècle.

[modifier] Géographie

Gueugnon se situe en Saône et Loire (71). Charmante ville traversée par l'Arroux, Gueugnon se trouve au centre d'un triangle Lyon, Dijon et Clermont-Ferrand et au carrefour de 3 régions géographiques: Morvan, Charolais et Bourbonnais.

[modifier] Histoire

Les Fouilles du Vieux Fresne rassemblent une importante collection de poteries gallo-romaines.


Origine du nom

Le nom de la ville fut à l'origine de ce que les gueugnonnais apelle "la légende du passeur" : "dans le patois charolais, le mot gueugnon signifie geindre, gémir languissament. Or, comme autrefois, il n'y avait pas de pont sur l'Arroux en cet endroit, il fallait attendre le batelier et sa barque, il fallait, par conséquent, languir, gémir, geindre ou gueugner : de là le mot Gueugnon". Il faut le dire bien haut, cette explication relève de la plus haute fantaisie, puisque inventée de toutes pièces par le Curé Chaumet en 1872 dans son registre de la paroisse. Vouloir ainsi expliquer le mot Gueugnon par un mot même patois, lui ressemblant, c'est faire fi des actes officiels que existent bel et bien.

En 876, dans la charte de fondation du Prieuré de Perrecy, Gueugnon est un petit village appelé Quininum. Ce nom semble venir d'un ancien domaine rural gallo-romain appartenant à un riche propriétaire terrien nommé sans doute Quininus (vraisemblablement contemporain des ateliers de potiers du fresne). Gueugnon n'a pas conservé ce nom bien longtemps, de la même façon que le latin a été remplacé par le français comme langue parlée.

Cette transformation n'a pas été brutale, mais au contraire étalée au cours des siècles (et là, le patois a joué un rôle important). Dans une charte plus tardive, datant du 10ème ou 11ème siècle (disons aux environs de l'An mil), le lieu est nommé Guinnum. Un texte médiéval, une "cherche des feux" (recensement fiscal) de 1397 l'appelle Guignon. En 1666, la grande enquête de l'intendant Bouchu précise que la paroisse de Gueugnon est formée de deux parties séparée par l'Arroux : la rive droite dépend du bailliage d'Autun, la rive gauche de celui de Charolles. Il y a donc eu deux enquêteurs : le premier écrit Queugnon (ou Quevgnon), le second écrit Geugnon. Enfin, sur les registres paroissiaux, les curés écrivent tantôt Gueugnon, tantôt Geugnon. Petit à petit, avec les régles d'orthographe, c'est la forme Gueugnon qui s'est imposée.

Au Moyen Age, le territoire fut partagé en plusieurs fiefs. Deux forteresses (ou maisons-fortes) furent édifiées au 14ème ou 15ème siècle : le Breuil (qui existe toujours) et les Essenleys (qui fut démantelé lors de la révolution française de 1789).


Les forges de Gueugnon

Les Forges de Gueugnon sont à l'origine du dynamisme économique de la ville. L'histoire de la commune s'est souvent confondue avec celle de ces forges. En effet, la population de la ville a progressé au rythme de ses établissements industriels qui lui assurait à l'époque la prospérité. Aujourd'hui elles sont devenues l'entreprise Ugine & ALZ rattachée au groupe Arcelor-Mittal.


1. Les débuts

En 1724, Jean Hector de Fay marquis de la Tour Maubourg (qui devint Maréchal de France) fonde la base des forges de la Ville (Forges de Villefay). Les travaux de construction débutèrent en 1720 et l'usine fonctionna à partir du printemps 1728. Composée d'un haut-fourneau double, d'une forge et d'une fonderie, elle produisait de la fonte et du fer marchand en barres pour les cloutiers foréziens. Le marquis étant décédé en 1764 à Gueugnon (et inhumé dans l'église paroissiale), ses terres bourguignonnes échurent à son petit-fils Augustin Jean Louis Antoine Duprat comte de Barbançon. Il ne vint jamais à Gueugnon. Ces biens furent confiés à des hommes d'affaires, plus soucieux de leur fortune personnelle que de celle du comte.

Un anglais, Michel Alcock, essaya de produire de l'acier à partir du fer de Villefay. Mais ses associés financiers, et les régisseurs du comte, firent leur possible pour le chasser, ce qu'il fit en 1770 après trois années de travaux préparatoires.

Ayant emporté avec lui les secrets de fabrication, l'usine revint aux productions traditionnelles. L'affaire fut alors confiée à des affairistes : Louis Carrouges des Bornes qui les sous-afferma ensuite à la société Renault de Larive et Compagnie. Leurs gestions furent désastreuses. C'est alors que le comte de Barbançon vendit tous ces biens arroumois à Jean Baptiste Perrot, Conseiller du Roy et marchand demeurant à Chalon-sur-Saône.

Jean-Baptiste Perrot, né en 1744, était issu d'une ancienne famille autunoise. Il épousa Marie Bordat en 1767, dont il eut six enfants qui firent souche. Bien qu'homme de loi (Conseiller du Roy), il était également marchand de vins et de bois. C'est dans ce contexte qu'il se rendit acquéreur des Forges de Gueugnon en 1788.

Mais, s'il en devint ainsi le propriétaire, il ne pouvait pas en être l'exploitant puisque l'usine était affermée à Carrouges des Bornes, lui-même l'ayant sous-affermé à la société Renault de Larive. Pour pouvoir l'exploiter lui-même, Perrot devait traiter avec les exploitants du moment ; ce qui conduisit à un procès interminable qui dura près de trois ans.Quand Perrot devint enfin "maître de forges", la Révolution de 1789 était déjà bien avancée.

L'usine se remit au travail. On sait qu'elle travailla pour les armées, en collaboration avec les Forges de Perrecy elles-aussi achetées par Perrot, en fabriquant des boulets et en fournissant de la fonte à la nouvelle usine métallurgique du Creusot dirigée par Michel Ramus. C'est aussi durant cette période qu'eurent lieu les premières grèves à Gueugnon, en 1792 et 1793.

Jean-Baptiste Perrot décéda en 1803. Mais, dès 1798, il avait confié l'exploitation des Forges de Gueugnon à son fils (Nicolas Perrot) et à ses gendres (Guillaume Trullard et Jean-François Simmonot). Ceux-ci durent faire face aux nouvelles techniques industrielles importées d'Angleterre. Aussi commencèrent-ils à moderniser l'entreprise : installation le fours à puddler et de laminoirs. Ne voulant pas d'une mono-industrie, ils installèrent aussi des tanneries et des ateliers de cloutiers.

Mais les descendants Perrot-Trullard étaient plus des financiers que des maîtres de forges. Ils choisirent de vendre l'usine, en 1845, à la société Campionnet et Compagnie qui exploitait déjà l'usine du Verdrat à Martigny-le-Comte.


2. L'Ère Campionnet

Campionnet et sa famille vinrent s'installer à Gueugnon en 1849. Très prudent, il augmenta la puissance de l'usine petit à petit tout en la modernisant.

Il fera sa fortune avec celle de Gueugnon, produisant essentiellement du fer blanc dans l'atelier de l'étamerie.

Pierre Joseph Campionnet décède à Gueugnon le 26 février 1888. Le 29 juin 1890, la société et l'usine lui rendirent un hommage posthume en inaugurant son buste à l'entrée des forges.


3. La grande grève de 1899

En 1878, Pierre-Joseph Campionnet passe la main à son fils François puis deviendra le seul gérant à la mort de son père en 1888.

Avec François Campionnet, l'usine de Gueugnon augmenta encore sa production, en modifiant sa structure : installation d'une aciérie (four Martin), laminoirs à chaud pour la production intensive de tôle noire ; tout en continuant la production de fer blanc en modernisant l'étamerie. L'imprimerie sur métaux complètera le dispositif.

Uniquement préoccupé de la production de son usine, François Campionnet ne vit pas arriver le mécontentement de ses ouvriers. Suite aux grèves du Creusot et du bassin houiller de Blanzy, les ouvriers de Gueugnon déposèrent des revendications et se mirent en grève en juin 1899.Cette lutte peut se décomposer en trois phases:

  • 14 au 24 juin 1899 : la fête populaire.

- 14 juin : arrêt de travail des ouvriers de l'étamerie, puis de ceux de l'aciérie.

- 15 juin : François Campionnet revient de Paris ; la grève se généralise.

- 16 juin : une délégation de grévistes présente ses revendications ; Campionnet refuse catégoriquement.

- 17 juin : arrivée de Braum, dirigeant syndical de Paris.

- 18 juin : nouvelle tentative des grévistes au domicile de Cmapionnet : nouveau refus.

- 19 juin : les grévistes s'organisent. Création d'un syndicat des ouvriers métallurgistes et similaires de Gueugnon. Ils tallation du siège des grévistes à l'Hôtel de la Marine, chez Bardin.

- 20 au 21 juin : passage des députés Sarrien, Simyan, Lasang, Zevaès, avec nombreux discours. Le journaliste Maxence Roldes s'installe en ville. Nombreux défilés avec drapeaux, discours nocturnes, tambours et clairons, aux accents de la Marseillaise et de la Carmagnole.


  • 25 juin au 5 juillet : l'épreuve de force.

- 25 juin : les grévistes tentent d'occuper l'usine. Campionnet demande au Préfet l'envoi de troupes.

- 26 juin : manifestation des femmes de grévistes sur la place des forges. Seconde tentative d'occupation de l'usine. Le directeur Chadefaud est séquestré quelques instants. Arrivée du Sous-Préfet (M. Vitry), d'une compagnie d'infanterie et d'un escadron de chasseurs à cheval qui s'installent aux forges. Une délégation de grévistes, accompagnés du ous-préfet, est reçue par Campionnet qui refuse toute concession. Licenciement de tous les ouvriers qui sont invités à venir toucher leur paie le mercredi 28 juin.

- 27 juin : tapage nocturne. Campionnet, en tant que maire, demande au sous-préfet de faire évacuer la place des forges ; refus du sous-préfet. Les militaires encadrent des wagons devant convoyer des fer-blancs ; échauffourées avec les grévisztes et les femmes.

- 28 juin : organisation de la paye en présence du sous-préfet : le syndicat donne l'ordre à ses adhérents de refuser de toucher leur paye. Arrivée du Préfet à Gueugnon et rencontre avec Campionnet à la mairie (le préfet lui apprend que la grève de Montceau est terminée).

- 29 juin : nouvelle entrevue du Préfet et de Campionnet à l'usine ; impasse totale. Le Préfet refuse la protection de la troupe pour le convoi de wagons de l'usine à la gare.

- Du 29 juin au 6 juillet : situation inchangée et tendue. Nouveau discours du député Simyan. Inquiétude chez la population ; l'argent commence à manquer. Campionnet fait courir des bruits alarmistes (déplacement de son usine plus près de Paris).


  • 6 juillet au mois d'octobre : pourrissement de la grève.

- 6 juillet : une centaine d'ouvriers sont réembauchés ; la troupe protège leur entrée et sortie de l'usine.Campionnet annonce qu'il fera rallumer les feux le 16 juillet.

- 16 juillet : Le Préfet vient annoncer à Campionnet que les grévistes renoncent à leurs revendications à la condition qu'il n'y ait aucun renvoi : refus de Campionnet qui exige le renvoi d'une trentaine de meneurs.

- 17 juillet : les feux sont rallumés et une partie de l'usine reprend son fonctionnement. Nouveaux réembauchages ; Campionnet fait appel à de la main-d'oeuvre recrutée à Marseille.

- 22 juillet : arrivée de 10 ouvriers italiens.

- 24 juillet : le Préfet annonce le retrait des troupes si Campionnet persiste à embaucher des étrangers.

- 29 juillet : Relève des troupes présentes par un autre escadron et une nouvelle compagnie d'infanterie. Embauche de nombreux ouvriers (anciens grévistes) venant du Bourbonnais.

- 15 août. Arrivée de 20 Italiens en gare de Gueugnon. Dans le même train, présence de Maxence Roldes et de plusieurs syndicalistes ; les gendarmes évitent les violences.

- Seconde quinzaine d'août : Les deux frères Campionnet sont pris à partie par des grévistes ; Simon Campionnet se protège avec son révolver. Le lendemain, plainte est déposée par les grévistes.

- 2 septembre : Le tribunal de Charolles condamne François Campionnet à 15 jours de prison et 200 F d'amende, son frère Simon à 8 jours de prison et 100F d'amende.

- fin septembre : un arrêté de la préfecture suspend François Campionnet de ses fonctions de maire pour un mois. Démission du Préfet. Seconde grève au Creusot.


4. L'Après Campionnet

François Campionnet décède en 1913 ; il est automatiquement remplacé par son fils unique, Pierre Campionnet. Il aura la lourde tâche de faire fonctionner l'usine pendant la Première Guerre Mondiale, fournissant diverses productions pour la défense nationale. Il augmente la capacité de l'aciérie (3 fours martin de 30 tonnes), et commence l'électrification de l'usine.

En 1921, Pierre Campionnet décède subitement. La société est alors transformée en Société anonyme dénommée "Société anonyme des Forges de Gueugnon, Etablissements Campionnet". Le conseil d'administration confie la présidence à M. Hubert Aulois, cousin de Pierre Campionnet.

Le nouveau gérant poursuit le développement entrepris par ses prédécesseurs. L'usine produit maintenant totalement son acier. Une nouvelle centrale électrique de 10.000 kw alimente l'usine et même la ville de Gueugnon.

La production de l'usine atteint en moyenne 50.000 tonnes de produits par an.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
juillet 1852 – 1878 François Campionnet Maître des Forges
1878 – 1913 Louis-François Campionnet Maître des Forges
1913 – 1919 Pierre Campionnet Maître des Forges
1919 – 1938 Jean Laville Socialiste SFIO
1938 – 1941 Fançois Moine
1941 – 1944 Félix Aulois Avocat
1944 – 1947 Jean-Baptiste Chambonnier Ouvrier
1947 – 1965 Georges Joyeux
1965 – 1969 Alexandre Buisson (décédé au cours de son mandat)
1970 – 1983 Albert Nageotte
1983 – mars 2001 Roland Cottin
mars 2001 – Alain Bailly
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
8 374 9 268 10 739 10 456 9 697 8 563
Nombre retenu à partir de 1962  : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Pont Émiland Gauthey

Construit en 1784-1787.

  • Mairie

L'ancienne mairie-école a été construite en 1859 et fut démolie en 1904. La Mairie actuelle a été construite en 1904-1905.

  • Église Saint Maurice
  • Stade Jean Laville

Construction en 1936.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Jean-Hector de Fay marquis de la Tour Maubourg

Né en Haute-Loire, à Saint-Maurice-de-Lignon au château de Maubourg en 1678, il fut avant tout un militaire qui fit une très belle carrière puisqu'il obtint le Maréchalat en 1757. Le marquis possédait un château sur les hauteurs de Gueugnon au lieu-dit "Les Essanleys", château détruit lors de la révolution de 1789. Il fut le fondateur des Forges de Gueugnon en 1724. Il décéda dans son hotel particulier à Paris 1764.

  • Pierre-Joseph Campionnet

Né à Perrouse (Haute-Saône) en 1808, dernier fils d'une famille de petits vignerons-cultivateurs. Il débuta comme commis à Besançon, puis à Dôle. Puis il fut envoyé à l'usine du Verdrat à [Martigny-le-Comte]] pour assurer le service de la fonderie. La société étant en faillite, Pierre-Joseph Campionnet se trouva au chômage. D'un caractère entreprenant, il fonda sa propre société en 1840 et reprit l'exploitation de l'usine du Verdrat. En 1845, la société racheta l'usine de Gueugnon. Campionnet et sa famille vinrent s'installer à Gueugnon en 1849. Il sera nommé maire de Gueugnon en juillet 1852, puis Conseiller général. Il pourra alors faire construire la première mairie de Gueugnon (1859), la nouvelle église (1870), installer les premières écoles communales, participer aux premières discussions concernant la voie ferrée du val d'Arroux, faire réaliser la rigole navigable (1874). Il modifiera l'urbanisme de la ville en faisant construire de nombreux logements pour ses ouvriers : les Gachères, la rue de la Villeneuve (côté gauche seulement), la rue St-Pierre. Pierre Joseph Campionnet décède à Gueugnon le 26 février 1888. Le 29 juin 1890, la société et l'usine lui rendirent un hommage posthume en inaugurant son buste à l'entrée des forges.

  • Louis-François Campionnet

Né au Verdrat, sur la commune de Martigny-le-Comte, en 1842, fils de Pierre-Joseph Campionnet, épousa Antoinette de Riberolles en 1875. Diplômé ingénieur, il participa au fonctionnement de l'usine dès 1866. Il deviendra le seul gérant à la mort de son père en 1888. Il fut maire de 1878 à 1913. Sous sa direction, l'usine augmenta encore sa production. Plus préoccupé de cette dernière que de ces salariés, il ne vit pas venir la grand grève de juin 1899 qui le conduisit par un arrêté de la préfecture à suspendre ses fonctions de maire pour un mois en octobre 1899. Louis-François Campionnet décède en 1913.

  • Jean Laville

Jean Laville est né à Toulon-sur-Arroux en 1880, d'une famille de tailleurs de pierre. Devenu charpentier, il s'installa à Gueugnon. Son mariage avec Marcelle Jondot lui donnera deux filles : Alice née en 1909 et Louise née en 1911 (morte à l'âge de 20 ans). Il se lance dans la vie publique lors des élections municipales de 1919 où, à la surprise de tous, sa liste écrase celle de M. Campionnet. Sa carrière politique commence alors. En 1919 toujours, il est élu Conseiller général du canton. Il restera Maire de Gueugnon et Conseiller général du canton jusqu'à sa mort en 1938. En 1928, ayant adhéré au Parti Socialiste SFIO, il sera le candidat du parti pour la seconde circonscription du Charolais. Après une campagne électorale acharnée, il sera élu député et le restera également jusqu'à mort. Il apporta de nombreuses améliorations pour le bien-être des habitants. En hommage à son action pour la ville de Gueugnon, le Conseil Municipal donnera son nom au stade qu'il avait fait construire en 1935. Sa tombe et sa stèle se trouve au cimetière de Gueugnon.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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