New Immissions/Updates:
boundless - educate - edutalab - empatico - es-ebooks - es16 - fr16 - fsfiles - hesperian - solidaria - wikipediaforschools
- wikipediaforschoolses - wikipediaforschoolsfr - wikipediaforschoolspt - worldmap -

See also: Liber Liber - Libro Parlato - Liber Musica  - Manuzio -  Liber Liber ISO Files - Alphabetical Order - Multivolume ZIP Complete Archive - PDF Files - OGG Music Files -

PROJECT GUTENBERG HTML: Volume I - Volume II - Volume III - Volume IV - Volume V - Volume VI - Volume VII - Volume VIII - Volume IX

Ascolta ""Volevo solo fare un audiolibro"" su Spreaker.
CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Maubourg - Wikipédia

Maubourg

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

[modifier] Le domaine de Maubourg et les Faÿ de la Tour-Maubourg (ou Latour-Maubourg)

Le domaine de Maubourg, à mi-chemin entre Saint-Étienne et Le Puy, en la commune de Saint-Maurice-de-Lignon, est un lieu de mémoire. Il fut le siège d'une importante baronnie diocésaine du Velay à partir du XVIe siècle qui englobait également le château de la Tour et Sainte Ségolaine.

Il en reste un parc de 33 hectares, entouré d'un mur de pierres et comprenant, entre autres, un hêtre de quatre siècles et deux chênes de plus de trois siècles. Les bâtiments consistent en une tour, vestige de l'ancien château, une glacière, spécimen unique, une orangerie, édifiée au XVIIIe siècle par le Maréchal de la Tour-Maubourg, et le château, composé de quatre bâtiments entourant une cour rectangulaire.

L'entrée d'honneur se trouve sur la façade ouest. À gauche se situe le grand escalier, puis dans l'aile nord, les pièces de service. À droite de l'entrée, des pièces de réception : un office, la salle à manger, une suite de trois salons, une grande pièce et la bibliothèque sur la façade est. Sur la même façade se trouve la chapelle.

À l'étage, au-dessus des pièces de réception se trouve la chambre du Marquis suivie par la chambre de Lafayette, des chambres d'apparat et des salons, à l'angle de l'aile sud et de l'aile est, la chambre de la Marquise. Les décors antérieurs aux Houillères de la Loire ne subsistent que dans la bibliothèque et la grande salle et la chapelle. on peut également admirer les cheminées et les parquets, en orme ou en merisier [1], [2] et [3].

Ce château a été édifié au début du XIXe siècle. L'ancien château, détruit sous la Révolution, se composait de trois tours (la plus ancienne devait remonter au XIe siècle) et de corps de bâtiments.

Les générations qui s'y sont succédés recouvrent deux familles, les Malet pendant le Moyen Âge, puis les Faÿ, à partir du XVIe siècle.


[modifier] Des origines au XVIe siècle : le Temps de la Fondation

Nous disposons de peu d’information sur les origines du fief de Maubourg. Au XIe siècle, la famille Malet en rend hommage à l’évêque du Puy mais les origines du site sont beaucoup plus anciennes. Au XIVe siècle, Bertrand Malet deviendra Abbé de La Chaise-Dieu, évêque d’Elne puis de Tortose.

En 1527, Marguerite, dernière descendante de la famille, épouse Christophe de Faÿ, petit fils d’un Chambellan du roi Charles VII. Telle est l'origine des Faÿ de la Tour-Maubourg (nom orthographié également Faÿ de Latour-Maubourg)

Les Faÿ sont une très ancienne famille originaire des confins du Velay et du Vivarais. Certains de ses membres participeront à la 1ère Croisade. La branche aînée s'éteint au XIVe siècle avec Philippa de Faÿ, mariée au Comte de Valentinois. Mais de nombreuses branches cadettes subsisteront [4].

Une vingtaine de Chevaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Ordre de Malte) sont issus de la famille et beaucoup laisseront leur vie au cours de combats. Deux d'entre eux occuperont l’importante fonction de Grand Prieur d’Auvergne aux XIIIe et XIVe siècles.

Quant à Marguerite, charitable, mais trop zélée aux yeux de son mari, une tradition longtemps orale rapport l’événement suivant : Un matin de janvier, Marguerite sort de bonne heure porter des provisions à une famille nécessiteuse. Chemin faisant, elle se retrouve face à son mari, parti chasser.

- Qu’avez-vous sous votre manteau, interroge-t-il.
- Oh, ce ne sont que quelques fleurs, répond-t-elle, troublée.
- Des fleurs, s’écrie le mari ! Il écarte le manteau et une brassée de roses et de marguerites tombent au sol, embaumant l’air de leur parfum.

Un événement similaire se retrouve dans la vie de Sainte Élisabeth de Hongrie. Marguerite aurait été enterrée sur les lieux du miracle. La chapelle, reconstruite au XIXe siècle existe toujours, assez éloignée du château [5].

À la génération suivante, Jean de Faÿ de la Tour-Maubourg, Sénéchal du Velay et Maréchal Général des Logis de la cavalerie de France sous Charles IX se distingue dans la défense du Velay contre les armées protestantes du Baron des Adrets. Marié à Marguerite du Peloux, ils auront treize enfants


[modifier] XVIIe siècle : l'Ordre de Malte

À cette époque que Maubourg recevra à plusieurs reprises la visite de Saint Jean François Régis, une sainte amitié l’unissait aux la Tour Maubourg écrit un biographe du saint, Georges Guitton s. j.. Un des fils de la famille de Maubourg aurait par la suite bénéficié d’une guérison devant la tombe de Jean François Régis.

A la fin du XVIème siècle et au début du XVIIe siècle, deux membres de la famille deviendront évêque, l'un de Poitiers, l'autre d'Uzès, deux autres (prénommés Guillaume et Nicolas) seront Prieur de Chamalières et un autre, Chevalier de Malte sera Grand Bailli de Lyon. Un membre d'une autre branche des Faÿ, les Faÿ de Gerlande, Chevalier de Malte sera également Grand Bailli de Lyon à la même époque.

Jean Hector de Faÿ de la Tour-Maubourg, dit « Le Commandeur de Latour », Chevalier de Malte, Commandeur de Chambéry et de Sète commandera les troupes de son ordre associées à celles de la République de Venise et des Etats Pontificaux en Morée (Péloponèse). Il sera tué dans un siège victorieux à Coron en 1685. Il est enterré dans la cathédrale Saint-Jean Baptiste de La Valette. En 1462 un membre de la famille Faÿ, commandant les troupes de l’ordre de Malte, avait déjà été tué au cours d’un combat victorieux contre les Turcs en Morée, ce qui fera dire plus tard : « On se demandait ce qui était le plus fatal, la Morée à la famille de Faÿ ou la famille de Faÿ à la Morée ». [6]


[modifier] XVIIIe siècle : la Guerre et la Cour

Dans la première moitié du XVIIIe siècle, trois frères vont marquer Maubourg. Jean Philibert de Faÿ de la Tour-Maubourg (1679 – 1759), également Chevalier de Malte est général des Galères. Commandeur des Beugnets et de Montchamp, il deviendra Grand Bailli de Lyon en 1749 et Grand Maréchal de l’Ordre de Malte peu avant sa mort.

Joseph de Faÿ de la Tour Maubourg. Commandeur de l’Ordre de Malte, il sera Chanoine-Comte de Lyon et Abbé de Beaulieu (diocèse du Mans)

Jean Hector de Faÿ de la Tour-Maubourg (1684 - 1764), mènera une brillante carrière militaire. Pendant la guerre de Succession d’Espagne, il ouvre avec ses troupes la voie du col du Galibier. Il participe à la soumission de Majorque. Inspecteur général de l’infanterie en 1718, Lieutenant général en 1738. Il est employé à l’armée des Flandres sous les ordres du Maréchal de Noailles, puis à l’armée du Rhin sous les ordres du Prince de Conti. Il se distingue aux batailles de Ramillies et de Raucoux où il est blessé. Il garde la personne du Roi à la bataille de Lawfeld. Il commande en 1747 la Flandre Hollandaise.

Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1748, il est ensuite Gouverneur de Saint-Malo jusqu’en 1754. Il devient Maréchal de France en 1757.

Ce grand capitaine se double d’un homme d’affaire avisé. Ayant hérité de sa mère, Eléonore de Paltain de Dio-Montpeyroux d’une partie de la ville de Gueugnon (Saône et Loire). Il y fonde des forges, sur une localisation qu’il baptise Villefay, du nom de sa famille. Les travaux d’installation, commencés en 1719 se prolongent jusqu’en 1740. Les forges forment un complexe industriel complet avec deux Hauts fourneaux et trois Feux de Forges. La production annuelle atteint 1 000 tonnes par an. Cet important établissement existe toujours et a fait la réputation des lieux. Jean Hector de la Tour-Maubourg installe également à Gueugnon des foires, fréquentées jusqu’à la fin du XIXe siècle et rachète l’importante baronnie de Dunières, dans le Velay.

En première noce, il épouse la fille du Maréchal de la Vieuville, en seconde la fille du Maréchal Bazin de Bezon et en troisième, Agnès de Trudaine, fille du Prévôt des marchands de Paris. De ces unions, il n'aura que des filles. L'une épousera le Comte de Barbançon et héritera des forges de Gueugnon. Une autre épousera François Charles de Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry, fils d'un maréchal de France.

À Paris, le maréchal de la Tour-Maubourg résidera tout d'abord place Vendôme au numéro 10, puis rue de Varenne au numéro 59, dans un hôtel particulier (aujourd'hui détruit) qu'il fera modifier par l'architecte Jean-Baptiste Leroux

Maubourg passera alors aux mains d'une branche cadette, les Seigneurs de Coïsse, qui relèveront le nom.

[modifier] De la Révolution à la Restauration : le Temps des Soldats

Trois frères vont marquer Maubourg et implanter la famille dans les milieux parisiens. L’aîné, Charles-César de Faÿ de la Tour-Maubourg (1756 1831) jouera un rôle politique important à l’époque de la Révolution. Colonel du Régiment du Soissonnais en 1789, il est élu député de la noblesse du Velay aux Etats-Généraux. Il est un des premiers députés à rejoindre le Tiers Etat mais il ne votera pas l’abolition des privilèges. Il participera aux débats sur l'annexion d'Avignon à la France.

Maréchal de Camp, ami de La Fayette, il est ensuite envoyé comme commissaire de l’Assemblée pour ramener la famille royale de Varenne à Paris. Son rôle, dans cette affaire, restera incompris de la reine Marie-Antoinette. Cependant, dans ses mémoires, Mme de Tourzel, témoin des faits, rend hommage à son dévouement envers la famille royale [7] .

Emprisonné avec La Fayette par les Autrichiens, il revient en France et deviendra membre du Corps Législatif en 1801, puis du Sénat Impérial en 1804 ainsi que Général de division et Gouverneur militaire de Cherbourg en 1808. Il y fera effectuer d'importants travaux portuaires. Une attitude politique incertaine lors des Cent Jours l’exclura de la Chambre des Pairs jusqu’en 1819.

César de la Tour-Maubourg assumera la tâche de faire reconstruire Maubourg, détruit par un incendie sous la Terreur. Les demeures privées construites au début du XIXe siècle sont rares, bien des émigrés déserteront leurs terres ancestrales. César de la Tour-Maubourg participera également au financement des activités industrielles de Pierre Samuel Du Pont de Nemours aux États-Unis.

Chevalier de l’Ordre de Saint-Louis, il sera nommé Commandeur de l’Ordre de la Légion d’Honneur par Napoléon.

César de Faÿ de la Tour-Maubourg avait épousé Henriette Pinault de Ténelles, héritière d'un membre du Parlement de Douai. Ils auront une nombreuse descendance [8].

Le second des trois frères, Victor Marie Nicolas de Faÿ de la Tour-Maubourg, reste le membre le plus célèbre de la famille. Soldat à 14 ans, colonel en Égypte et aide de camp de Kléber, il est nommé général de brigade après la bataille d’Austerlitz. Grand croix de l’Ordre de la Réunion, il devient Général de division et participe aux campagnes de Prusse et de Pologne. Envoyé en Espagne, il se distingue par sa hardiesse mais aussi par son intégrité et son humanité envers les populations. Blessé à plusieurs reprises, à Friedland entre autres, il participe à la campagne de Russie où il est chargé du bataillon sacré, composé uniquement d'officiers de cavalerie.

Il commande le 1er corps de cavalerie à Leipzig, la « bataille des Nations ». Il a une jambe arrachée par un boulet de canon. Alors qu’on le ramène, voyant son domestique pleurer, il lui dit : « Console-toi, mon ami, le mal n’est pas si grand pour toi… Après tout tu n’auras plus qu’une botte à cirer ». L’amputation est pratiquée par le célèbre chirurgien des armées impériales Dominique Larrey : « Il reçut un boulet de petit calibre qui lui fracassa le genou droit, blessure grave qui nécessita l’amputation de la cuisse, réclamée par le blessé lui-même : je la pratiquai immédiatement sous le canon de l’ennemi. Elle fut faite en moins de trois minutes. » [9]

Profondément attaché à la monarchie, il se ralliera à Louis XVIII qui le comblera d’honneurs : Marquis en 1817, Grand Croix de l’ordre de la Légion d’Honneur et de l’Ordre de Saint Louis et chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit.

Pair de France, il occupera d’importantes fonctions sous la Restauration, président du Comité de Cavalerie, ambassadeur à Londres, Ministre de la Guerre et Ministre d'État dans le Cabinet du Duc Decazes et du Duc de Richelieu. Il sera ensuite gouverneur des Invalides jusqu’en 1830. Refusant de reconnaître la Monarchie de Juillet, il suivra Charles X en exil et sera gouverneur du Comte de Chambord.

Ce grand soldat était probablement plus à l’aise sur les champs de bataille que dans les salons. Le Comte de Basterot raconte l’anecdote suivante : « Victor de la Tour-Maubourg se trouva invité à un repas où se firent les mêmes extravagances (vaisselle et cristaux brisés). Impassible tant qu’avait durée la scène de destruction, il se leva au moment où ces enragés de convives n’eurent plus rien à briser, mais un couteau entre ses dents, montant sur la table sans dire un mot, grimpa dans le lustre auquel personne n’avait pensé et s’étant mis à califourchon sur la partie la plus élevée, coupa la corde à laquelle était suspendu ce lustre… après quoi il se dépêtra comme il put, prit son sabre et son chapeau et, plus ou moins meurtri ou blessé, s’en alla sans proférer une parole » [10]


Victor de la Tour-Maubourg défendra le régime monarchique de toutes ses forces ; sa jambe de bois jouait toutefois en sa faveur, faisant forte impression sur ses adversaires. Ce sens de la monarchie s’élèvera chez lui au-delà de l'intérêt personnel. Dans ses Mémoires, le Comte d’Agoult rapporte que, Ministre de la Guerre, Victor de la Tour-Maubourg présenta à Louis XVIII un document visant à réduire le nombre de maréchaux de France. Le roi lui dit : « Je signe avec regret cette ordonnance car j’avais l’intention de vous nommer maréchal» Le ministre avait fait son devoir, note le Comte d’Agoult, il n’accèdera jamais à cette dignité suprême [11]1.

« Gloire sans nuage » [12], Victor de la Tour Maubourg semble avoir été particulièrement apprécié par ses contemporains. Wellington avait une haute opinion de lui et l'invita durant son ambassade à Londres [13], Chateaubriand, de son côté, note dans les Mémoires d’Outre-Tombe au Livre 21 Chapitre 6 : « J’ôte mon chapeau en passant devant lui, comme en passant devant l’honneur ».

Victor de la Tour-Maubourg donnera son nom à un grand boulevard parisien ainsi qu'à une caserne à Valence (Drôme), aujourd'hui Centre Universitaire Latour-Maubourg. Il a fait construire le château de Moyeux (Seine-et-Marne).

Il avait épousé une Hollandaise dont il n’aura pas d’enfant. Protestante, elle se convertit au catholicisme après son mariage. Le Comte d’Agoult note que par la suite, elle sera atteinte d’hydropisie. L’archevêque de Paris lui parla du prince abbé de Hohenlohe qui jouissait dans l’Église d’une réputation de sainteté et s’offrit pour servir d’intermédiaire. L’abbé répondit qu’il célèbrerait pendant neuf jours la messe à l’intention de Madame de la Tour-Maubourg. Il indiquait l’heure pour qu’elle pût s’unir par la prière. Le neuvième jour, elle alla communier. À partir de ce moment-là, le mal cessa et elle recouvra toute sa santé ! [14]

Un protrait de Victor de la Tour-Maubourg et une gravure représentant César de la Tour-Maubourg sont conservés à la National Gallery de Londres.

Le troisième frère, Juste-Charles de la Tour-Maubourg (1774 - 1824) épousera la fille aînée de la Fayette. De cette union naîtront trois filles. La deuxième, Jenny, épousera Hector du Perron de Saint-Martin. Parmi leur descendance actuelle se trouve la Reine Paola de Belgique [15].


[modifier] La Monarchie de Juillet : le temps des diplomates

César de la Tour Maubourg aura une nombreuse descendance. Un de ses fils sera tué dans les campagnes napoléoniennes, les autres mèneront de brillantes carrières dans l’armée et dans la diplomatie.

L’aîné, Just Florimond (1781 – 1837) sera Auditeur au Conseil d’État et Secrétaire d’ambassade, ce qui ne l’empêchera pas de reprendre les armes à la fin de l’Empire. Ambassadeur à Dresde puis à Constantinople, il connaîtra une certaine disgrâce. Mais avec la Monarchie de Juillet, il sera nommé Ambassadeur à Rome, pair de France à titre héréditaire et Grand Officier de la Légion d’honneur en 1830 [16] . Il avait épousé Caroline du Perron de Saint Martin, veuve et héritière fortunée du préfet Étienne Vincent [17]. Il sera le père de César Florimond de la Tour-Maubourg.

Le second, Rodolphe (1787 – 1871), officier des campagnes de l’Empire sera jeune Général de brigade puis Général de division sous la Monarchie de Juillet. Inspecteur général de Cavalerie, Grand Officier de la Légion d’honneur, il deviendra pair de France en 1845 et se retirera à Boissise-la-Bertrand, dans un château qu’il avait racheté à sa sœur, la Comtesse Andréossy.

Le troisième fils, Armand-Septime (1801 – 1845), Licencié ès droit, sera Maître des Requêtes au Conseil d’État et diplomate. Démissionnaire sous le ministère du Duc de Polignac, il sera ensuite Ambassadeur à Naples, à Madrid puis à Rome, où il succédera à son frère [18] . Pair de France, il sera commandeur de la Légion d’honneur. Un portrait de son épouse, Charlotte de Pange, peint par Théodore Chassériau, a été récemment acquis par le Metropolitan Museum of Art de New York.


[modifier] Le Second Empire : image d'Épinal

C’est dans la suite de ce passé qu’il faut insérer la vie de César-Florimond de la Tour-Maubourg (1820 – 1886) et de son épouse Anne Mortier de Trévise (1824 – 1900).

Anne Mortier de Trévise est la petite fille du Maréchal Mortier Duc de Trévise, Ministre de la Guerre du roi Louis-Philippe et Président du Conseil, tué dans l’attentat de Fieschi contre le roi. Elle est la fille de Napoléon Mortier deuxième Duc de Trévise, Sénateur du Second Empire et Grand Officier de la Légion d'honneur, qui fera reconstruire le château de Sceaux, en région parisienne, et d’Anne-Marie Leconte Stuart, elle-même fille d’un financier de Saint-Malo et d’une Écossaise.

En 1849, elle épouse donc César Florimond de Faÿ, Marquis de la Tour-Maubourg, officier de cavalerie. « Par ma naissance, j’étais duchesse, par mon mariage je suis devenue Marquise » aurait-elle dit à la fin de sa vie tout en ajoutant « je ne l’ai jamais regretté ». Un portrait de chacun des deux époux est peint par Winterhalter. Le jeune couple aura deux enfants, Juste né en 1850 et Nancy, en 1852.


Le Second Empire constitue la période la plus brillante de l’histoire de Maubourg. Le couple occupe des fonctions publiques importantes. S’étant rallié à Napoléon III, César de la Tour Maubourg est député de la Haute-Loire pendant tout le Second Empire. À la Cour, il occupe les fonctions de capitaine des chasses et de chambellan honoraire. Le Marquis prend part activement à la renaissance de la chasse à Cour voulue par Napoléon III, à partir des grandes chasses de Compiègne. [19] Quant à ses positions en tant que député, elles auraient évolué d'une position strictement bonapartiste vers une tendance plus légitimiste[20]. Napoléon III le nommera officier de la Légion d’honneur en 1861.

La Marquise, après avoir sollicité les conseils du curé d’Ars, accepte la fonction de dame du Palais de l’impératrice Eugénie, fonction qu’elle remplira durant tout le Second Empire. Elle figure à l’extrême droite du célèbre tableau de Winterhalter, debout et tenant un chapeau de paille à la main.


Les documents de l’époque soulignent que le Marquis et la Marquise étaient peu mondains, très unis et formaient l’idéal du mariage chrétien (3). Mme Carette rapporte l’anecdote suivante : À la Marquise fut un jour posée la question suivante « - Que feriez vous si vous appreniez que Maubourg vous trompe ? » Elle répondit : « J’en serais si étonnée que j’en mourrais de surprise » [21]

A la Cour, les qualités du couple s’épanouissent avec discrétion mais sans faiblesse, comme l’indiquent divers témoignages et des carnets dans lesquels la Marquise consignait avec minutie les détails de la vie de la Cour. La simplicité est une des grandes qualités de la Marquise. Elle se manifeste d’abord dans l’apparence extérieure, si importante pour des fonctions de représentation. Les étalages de luxe ne conviennent pas à la Marquise : « On met les mêmes robes, non seulement plusieurs fois, mais plusieurs années aux Tuileries. L’impératrice donne l’exemple d’une grande simplicité… Si quelques folles se font faire des robes à mille ou quinze cents francs chez Worth, par douzaine, si des étrangères se transforment en poupées à trousseau… beaucoup de dames font faire leurs robes chez elles». Et la Marquise de conclure « Celles qui sont de bonne foi savent que j’ai raison et les lamentations de dépenses m’ont toujours paru destinées à induire les maris en erreur pour mettre un peu d’argent de côté. » [22]

Cette simplicité permet également une lecture réaliste des événements. Dans ses carnets, la Marquise note avec humour que si, lors des repas, les places d’honneur à côté des souverains sont si recherchées c’est aussi parce que « entre le sorbet et le pâté de foie gras, on confie volontiers à son souverain que l’on a un fils deuxième secrétaire depuis près d’un an, ou un père dont le Sénat a besoin… » [23]

Cette grande lucidité est indissociable, chez elle, d’un humour parfois mordant, qui donne beaucoup de saveur à ses descriptions des bals des Tuileries : « Petit à petit l’espace se resserre devant les souverains ; les femmes de ministres et les princesses ont leurs robes froissées… nous voyons du haut de notre banc les couples trop nombreux qui tournent dans cinq mètres carrés… un éperon ou une garde d’épée accroche une robe et la victime tourne en déroulant 8 à 10 mètres de dentelles ; on voit des robes trop longues, des dames qui ont l’air d’être en robes de dessous, d’autres qui semblent avoir mis plusieurs robes l’une sur l’autre… Tout cela tourne, saute et glapit… » [24]


Dans son ouvrage sur l’impératrice Eugénie, Th René-Lafage considère la Marquise comme la plus brillante et la plus spirituelle des dames de la Cour : « Eugénie aimait à l’avoir auprès d’elle. C’était, entre elles, des assauts de boutades, des feux roulants de reparties comiques. L’Impératrice, qui avait un sens particulier de la caricature trouvait en Mme de Latour-Maubourg un écho plein d’entrain. Que de moqueries discrètes, que d’espiègles portraits brossés à la diable, que de mots à l’emporte-pièce sortirent de leurs causeries. » [25]


La Marquise a le souci de lutter contre certains débordements, en particulier la médisance, qu’elle apprécie peu, comme le conte Mme Carette : « (Une) dame… à un bal des Tuileries racontait la naissance mystérieuse d’un enfant en ajoutant les détails les plus précis et en nommant la jeune fille. Madame de Maubourg lui fit remarquer que de tels propos étaient graves et propres à perdre l’honneur d’une jeune fille. Elle lui demanda si elle était bien assurée de ce qu’elle avançait. - D’autant plus sûr que tout s’est passé il n’y a pas huit jours chez des amis à moi. - Cela m’étonne car voilà justement mademoiselle X qui danse, repris la Marquise et, sans se désemparer, elle alla répéter à l’impératrice ce qu’elle venait d’entendre. Quelques instants plus tard, un chambellan prévenait la méchante langue, par ordre de la souveraine, que sa voiture était avancée » [26]

Le couple considère avec sérieux ses fonctions de représentations, qui nous semblent aujourd’hui désuètes. Il organise de grandes réceptions dans ses diverses résidences, à Paris (l'hôtel particulier est situé au 12 rue de la ville l'Evêque), à Glareins dans les Dombes, où le gibier foisonne, à Cannes (Villa des Iles) et à Maubourg.

Napoléon III et l’Impératrice semblent apprécier cette présence discrète mais efficace. La Marquise note, non sans fierté, que l’Impératrice a une photographie de ses enfants dans ses appartements. Napoléon III, de son côté, aurait séjourné au château de Glareins (Ain).

Une parente éloignée, la Comtesse de Rochefort d’Ally, décède sans descendant. Par son testament, elle institue le jeune fils légataire universel. Il n’a pas vingt ans et le voilà déjà riche ! Mme Carette résume en une phrase la situation de cette famille sous le Second Empire : « Indépendants, bien nés, fortunés, leur vie fut pendant longtemps exempte de tout souci » [27].


[modifier] La Fin d'un Monde

Arrive « l’année terrible », 1870. En janvier, la Marquise perd son père et sa mère de la petite vérole. Recevant dans l’escalier des Tuileries le courrier lui annonçant la maladie de son père, elle confie à Mme Carette : « Jusqu’à présent tout chagrin m’a été épargné mais que me réserve l’avenir ? » [28]

L'avenir, à la suite de la guerre franco-prussienne sera tragique. Le fils du couple, Juste s’engage dans l’armée française. Il est sous-lieutenant dans la Garde Mobile de la Haute-Loire. Dans une émouvante lettre écrite lors de son départ pour le front, il manifeste sa fierté d’aller défendre son pays, avant de poursuivre « Dieu et Notre Dame de la Salette, en laquelle j’ai mis toute ma confiance, me protègeront… ». Pourquoi cette dévotion à Notre Dame de la Salette ? Le Comte de Basterot rapporte qu’enfant, Juste avait été guéri d’une péritonite contre tout espoir, à la suite d’un vœu de ses parents à Notre Dame de la Salette [29]

Bis repetita non placent… Le 24 novembre 1870, le régiment reçoit le baptême du feu. Juste de la Tour-Maubourg est tué d’une balle au-dessus du cœur.

Sa sœur, Nancy, épouse à Paris en 1873 un gentilhomme d’origine bretonne, Pierre de Kergorlay. En 1875, elle décède à Cannes en donnant naissance à un premier enfant mort-né [30].

Fortement affecté et souffrant d’une mobilité réduite à la suite d’une attaque, le Marquis, géant de près de deux mètres, survivra jusqu’en 1886, sous les soins de son épouse. Le Marquis décèdera à Paris en 1886 [31]

Devenue veuve, la Marquise mènera une vie retirée mais toutefois active [32] et [33], marquée par de nombreux voyages entre divers lieux, dont Paray-le-Monial qu’elle fréquente assidûment (le culte du Sacré Cœur est alors en plein essor) [34]. Elle restera très attachée à l’impératrice Eugénie qu’elle accompagnera dans plusieurs de ses déplacements et avec laquelle elle aura une abondante correspondance [35] et [36].

Les qualités morales de la Marquise se manifestent dans l’adversité avec la même constance que dans les fastes passés du Second Empire. Elle ne s’enferme jamais dans la nostalgie du passé. Ses lectures de la presse et ses activités montrent que le temps présent constitue son principal centre d’intérêt. « Madame de la Tour-Maubourg était muette sur un passé qu’elle savait juger certainement… j’ai entendu quelques anecdotes en un simple mot, exprimant à peine son jugement, le soir en famille » notera le Baron de Framond, châtelain de Maubourg après son décès [37] .

Elle n’hésite pas non plus à entreprendre des projets ambitieux, trait qui semble avoir caractérisé la famille à toutes les époques. Ainsi à Maubourg, elle fait entièrement réaménager la chapelle et la bibliothèque. Elle verse également une contribution importante pour faire reconstruire l’église de Saint-Maurice-de-Lignon.

La Marquise n’hésite pas à intervenir sur le sujet alors délicat des rapports entre l’État et l’enseignement privé. Suite aux lois sur la laïcisation de l’enseignement, le maintien d’une Mairie dans les locaux d’une école confessionnelle, en vigueur depuis plusieurs décennies à Saint Maurice, n’est plus possible. La Marquise organise une série de transactions permettant de maintenir dans le village un enseignement primaire privé gratuit qu’elle finance de ses propres deniers tout en louant à la municipalité pour une somme modique un autre bâtiment à usage de mairie [38] et [39]. Tout le monde est satisfait ; il est vrai que les largesses de la Marquise sont de nature à contenter tous les partis !

À sa mort en 1900, une page importante est tournée. Les biens des Faÿ de la Tour-Maubourg, dont elle avait hérité de son mari, passeront à la dernière descendante, de la branche des Faÿ-Solignac (filiation remontant au XVe siècle), mariée au Baron de Framond.

Le Marquis et la Marquise, leurs enfants et divers membres de la famille, dont plus de dix chevaliers de Malte sont enterrés dans une petite chapelle du cimetière de Saint Maurice de Lignon, qui aurait été édifiée sur les plans de l'architecte lyonnais Pierre Bossan [40] et [41].

La première moitié du XXe siècle est une triste période pour Maubourg. La plupart des résidences de la famille vont être dispersées. L’hôtel particulier de Paris, rue de la Ville l’Evêque, et la Villa des Iles à Cannes seront détruits (A Cannes, une rue porte toujours le nom de Latour-Maubourg). Maubourg sera vendu aux Houillères de la Loire et transformé en colonie de vacances pendant près de cinquante ans. Il a finalement été acheté par la Communauté des Communes du Pays des Sucs en 2004.

Malgré ces vicissitudes, le domaine de Maubourg reste un site exceptionnel. Aucun des éléments qui le compose n’est remarquable indépendamment du reste, ni le château dont l’esthétique sévère souffre d’une toiture trop hâtivement restaurée, ni la vieille tour, ni l’orangerie, ni la glacière. Pourtant l’ensemble possède beaucoup de charme. Rien n’est plus agréable qu’une promenade dans les allées du domaine et les pièces du château, bien qu’ayant perdu beaucoup de leur lustre, restent des lieux touchants à visiter.


Bibliographie sélective


AGOULT Ch d’ : Mémoires, Le mercure de France, 2001

ANCEAU E. : Les Députés du Second Empire, éd. H Champion, 2000

BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure, 1896.

BERTHOLET Ch. : Contribution à l’Histoire des Derniers Faÿ de la Tour Maubourg, Per Lou Chamis, Hors-Série n°3, déc 1983

CARETTE Mme : Souvenirs Intimes des Tuileries, Ollendorf, 1889, Tome 1

CARETTE Mme : Suppléments aux Souvnirs Intimes des Tuileries.

CHATEAUBRIANT F. R. de : Mémoires d’Outre Tombe.

DUMOULIN : Dictionnaire biographique des officiers généraux de Haute-Loire

LARREY D. : Mémoires de Chirurgie Militaire et Campagnes. Tallandier 2004, rééd.

MONNIER A. : Dictionnaire Biographique du conseil d'État, Paris, Fayard, 2004

NOMAZY R. de : Maubourg, Editions des Houillères de la Loire, 1956

RENE-LAFARGE Th. : L’Impératrice Eugénie et ses femmes, Hachette

ROBERT A. et COUGNY G : Dictionnaire des Parlementaires Français, Paris, 1889

ROQUE L. de la : Catalogue Historique des Généraux, Paris, Desaide, 1896

TOURZEL Mme de : Mémoires, Le Mercure de France, 1986.


ANONYMES :

Légion d’Honneur : Les Légionnaires de Haute-Loire

Nouvelle Biographie Générale, Tome 29, Didot 1859.

Geugnon et son Canton, Maison du Pays et Canton de Gueugnon, 1995.

Il était une fois Maubourg Association des Amis du Domaine de Maubourg, 2006


SITE INTERNET :

COSSE-BRISSAC Général de : Détails d’Etiquette : La vie à la Cour de Napoléon III Conférence publiée dans la Revue du Souvenir Napoléonien, 1977 : http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/vie_Cour_Tuileries_Napoleon1.asp

[modifier] Notes et références

  1. BERTHOLET Ch. : Contribution à l’Histoire des Derniers Faÿ de la Tour Maubourg, Per Lou Chamis, Hors-Série n°3, déc 1983
  2. NOMAZY R. de : Maubourg, Editions des Houillères de la Loire, 1956
  3. Il était une fois Maubourg Association des Amis du Domaine de Maubourg, 2006
  4. Il était une fois Maubourg Association des Amis du Domaine de Maubourg, 2006
  5. NOMAZY R. de : Maubourg, Editions des Houillères de la Loire, 1956
  6. BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure, 1896
  7. TOURZEL Mme de : Mémoires, Le Mercure de France, 1986
  8. BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure, 1896
  9. LARREY D. : Mémoires de Chirurgie Militaire et Campagnes. Tallandier 2004, rééd
  10. BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure, 1896
  11. AGOULT Ch d’ : Mémoires, Le mercure de France, 200
  12. BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure, 1896
  13. BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure
  14. AGOULT Ch d’ : Mémoires, Le mercure de France, 2001
  15. Il était une fois Maubourg Association des Amis du Domaine de Maubourg, 2006
  16. MONNIER A. : Dictionnaire Biographique du conseil d'État, Paris, Fayard, 2004
  17. BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure, 1896
  18. MONNIER A. : Dictionnaire Biographique du conseil d'État, Paris, Fayard, 2004
  19. ANCEAU E. : Les Députés du Second Empire, éd. H Champion, 2000
  20. ROBERT A. et COUGNY G : Dictionnaire des Parlementaires Français, Paris, 1889
  21. CARETTE : Souvenirs Intimes des Tuileries, 1er Volume Ollendorf 1889
  22. COSSE-BRISSAC Général de : Détails d’Etiquette : La vie à la Cour de Napoléon III Conférence publiée dans la Revue du Souvenir Napoléonien, 1977 : http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/vie_Cour_Tuileries_Napoleon1.asp
  23. COSSE-BRISSAC Général de : Détails d’Etiquette : La vie à la Cour de Napoléon III Conférence publiée dans la Revue du Souvenir Napoléonien, 1977 : http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/vie_Cour_Tuileries_Napoleon1.asp
  24. COSSE-BRISSAC Général de : Détails d’Etiquette : La vie à la Cour de Napoléon III Conférence publiée dans la Revue du Souvenir Napoléonien, 1977 : http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/vie_Cour_Tuileries_Napoleon1.asp
  25. RENE-LAFARGE Th. : L’Impératrice Eugénie et ses femmes, Hachette
  26. CARETTE : Souvenirs Intimes des Tuileries, 1er Volume Ollendorf 1889
  27.  : Souvenirs Intimes des Tuileries, 1er Volume Ollendorf 1889
  28. CARETTE : Souvenirs Intimes des Tuileries, 1er Volume Ollendorf 1889
  29. BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure, 1896
  30. BASTEROT, F. J. de : Souvenir d’enfance et de jeunesse, Imprimerie Lahure, 1896
  31. BERTHOLET Ch. : Contribution à l’Histoire des Derniers Faÿ de la Tour Maubourg, Per Lou Chamis, Hors-Série n°3, déc 1983
  32. BERTHOLET Ch. : Contribution à l’Histoire des Derniers Faÿ de la Tour Maubourg, Per Lou Chamis, Hors-Série n°3, déc 1983
  33. Il était une fois Maubourg Association des Amis du Domaine de Maubourg, 2006
  34. BERTHOLET Ch. : Contribution à l’Histoire des Derniers Faÿ de la Tour Maubourg, Per Lou Chamis, Hors-Série n°3, déc 1983
  35. CARETTE Compléments aux Souvenirs Intimes
  36. COSSE-BRISSAC Général de : Détails d’Etiquette : La vie à la Cour de Napoléon III Conférence publiée dans la Revue du Souvenir Napoléonien, 1977 : http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/vie_Cour_Tuileries_Napoleon1.asp
  37. BERTHOLET Ch. : Contribution à l’Histoire des Derniers Faÿ de la Tour Maubourg, Per Lou Chamis, Hors-Série n°3, déc 1983
  38. BERTHOLET Ch. : Contribution à l’Histoire des Derniers Faÿ de la Tour Maubourg, Per Lou Chamis, Hors-Série n°3, déc 1983
  39. Il était une fois Maubourg Association des Amis du Domaine de Maubourg, 2006
  40. BERTHOLET Ch. : Contribution à l’Histoire des Derniers Faÿ de la Tour Maubourg, Per Lou Chamis, Hors-Série n°3, déc 1983
  41. NOMAZY R. de : Maubourg, Editions des Houillères de la Loire, 1956

Static Wikipedia (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu

Static Wikipedia February 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu