Jargeau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article est une ébauche à compléter concernant une commune française, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant Pour plus d'indications, n'hésitez pas à visiter le Projet des villes françaises.

Jargeau
Pays	France
Région	Centre
Département	Loiret
Arrondissement	Arrondissement d'Orléans
Canton	Canton de Jargeau
Code INSEE	45173
Code postal	45150
Maire Mandat en cours	Thierry Brunet 2001-2008
Intercommunalité	Communauté de communes des Loges
Latitude	47° 58' 00" Nord
Longitude	02° 20' 33" Est
Altitude	97 m (mini) – 108 m (maxi)
Superficie	14.66 km²
Population sans doubles comptes	4 065 hab. (2 005)
Densité	hab./km²

Jargeau est une commune française, située dans le département du Loiret et la région Centre.

Elle est située sur la rive gauche de la Loire, en face de la commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel et à une vingtaine de kilomètres en amont d'Orléans.

Les habitants de Jargeau s'appellent les gergolien (ne)s.

[modifier] Administratif

[modifier] Devise

Lilia terna gero, triplexque mihi annulus armis

[modifier] Historique

Jeanne d'Arc y battit les Anglais le 12 juin 1429, peu après avoir libéré Orléans (voir bataille de Jargeau).

La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Jargeau le 24 août, et le massacre des protestants s’y répète^[1].

Durant la Seconde Guerre mondiale, entre mars 1941 et décembre 1945, Jargeau hébergea un camp d'internement qui compta jusqu'à 1700 prisonniers, l'essentiel étant des tziganes ou des gens du voyage et des prostituées. Contrairement aux camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, ce n'était pas un camp de transit mais d'isolement. (voir Porajmos)

[modifier] Blasonnement

D'argent, à trois annelets de gueules deux et un ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. (La France illustrée, 1882, de Malte-Brun)

[modifier] Monuments

Église collégiale de Saint-Vrain du XIIe siècle qui vit le mariage de la fille de Louis XI. Elle contient une chaire en fer forgé datant de 1755 ainsi qu'une nef du XIe siècle, voutée en 1578, en même temps que l'on construisait le chœur ruiné par les protestants : il y a des restes du chœur du XIVe siècle, qui était lui-même une reconstruction. L'on peut supposer par les fragments encore visibles qu'il devait s'agir d'un chœur à déambulatoire tournant et à chapelles rayonnantes. Le premier chœur datait peut-être de la dédicace de 1154. Au XIV^e siècle a été également reconstruit le transept et remanié le porche de la tour-porche. Le quartier canoniale s'étendait au Nord par « le château de l'évêque » (quelques restes du bâtit dans le musée Roty, et la maison suivante. Au Sud, jusqu'à la Chanterie (actuelle Maison de Loire), à l'emplacement du presbytère actuel se trouvait l'Hôtel-Dieu. Véritable ville dans la ville, le souvenir du quartier canonial est conservé dans la trâme du plan cadastral d'aujourd'hui.
La fondation et le musée Oscar Roty, le créateur de la Semeuse, qui illustra de nombreux timbres et monnaies.
Maison de Loire, ancien hôtel particulier de style néo-gothique, qui accueille l'office de tourisme et une salle d'exposition.
Halles métalliques datant de la fin du XIXe siècle.