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La Boissière-du-Doré est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. (Son nom en gallo et patois angevin est La Boézyerr, son nom en breton moderne est Beuzid-an-Doured).
Cette commune est située sur la rive droite de la rivière Divatte et faisait partie des Marches d'Anjou jusqu'au XVIIIe siècle.
La commune se dénommait La Boissière jusqu'au décret du 10 mai 1962 qui la dénomma La Boissière-du-Doré.
Les habitants de la commune s'appellent les Boissiériens et Boissiériennes.
Situation de la commune de la Boissière-du-Doré dans le département de Loire-Atlantique
La commune de La boissière-du-Doré est enclavée par une boucle formée par la rivière Divatte qui s'écoulant depuis l'Est et le Maine et Loire, s'oriente vers le nord et la contournant par l'ouest. Les deux tiers de ses limites sont communes avec celles du Maine et Loire, le tiers restant longeant la rive droite de la Divatte.
La Boissière-du-Doré se situe à 5 km de Landemont, à 7 km de Saint-Laurent-des-Autels, à 10 km de Vallet , 17 km d'Ancenis, 20 km de Beaupréau, 37 km de Nantes, 46 km de Cholet et 75 km d'Angers.
Les communes limitrophes de La Boissière-du-Doré sont La Remaudière en Loire-Atlantique et Landemont, Saint-Christophe-la-Couperie et Le Puiset-Doré en Maine-et-Loire.
[modifier] Origine du patronyme de la commune
- La Boissière : Le nom de la commune vient de "buxeria", qui signifie "buis" en latin. Les documents anciens indiquent "Boexière" au 16e siècle et "Boixière" au 18e siècle.
- Du Doré : Il y aurait deux origines possibles.
- - 1°/ Soit du nom de la famille Du Doré, en effet, en 1848, le Maire de l'époque, Arthur Barbier Du Doré, ajoute à "La Boissière" son propre nom, mais ce fut de courte durée car le maire suivant M. Rousselot rétablit le nom de La Boissière. En 1917 réapparait de nouveau dans les registres de l'état-civil le nom de "La Boissière Du Doré".
Cent ans plus tard, en 1948 la commune place à sa tête un descendant de la famille Du Doré.
- - 2°/ Une autre version consiste à affirmer que le qualificatif de "DORÉ" que l'on retrouve aussi dans des appellations de communes (Le Puiset-Doré) ou lieux-dits voisins (Le Doré), aurait pour origine les paillettes d'or véhiculées par les rivières. A Saint-Pierre-Montlimart, non loin d'ici, furent exploitées autrefois des mines d'or.
- En 1026 , Foulque Nerra , s’empara de la seigneurie de Montfaucon et à partir de ce moment-là, toutes les paroisses des baronnies de Champtoceaux et de Montfaucon sont attribuées à l’Anjou sur le plan féodal mais attachées au diocèse de Nantes pour le spirituel, d’où l’expression “du diable d’Anjou et du bon Dieu de Nantes”.
- En 1456 , la seigneurie de la Boissière appartient à Maurice de La Noë.
- Jusqu'au XVIIIe siècle, la paroisse de La Boissière fit partie des Marches d'Anjou et des Mauges.
- En 1789 , La Boissière, bien que située sur la rive droite (versant angevin) de la Divatte, constitue une enclave angevine puisque faisant partie de la Loire-Atlantique, département auquel elle ne doit son appartenance qu’à une négligence de ses habitants : en effet, ceux-ci omirent d’envoyer des délégués à Paris en 1789 lors du remplacement des provinces par les départements, pour donner un avis sur le sort qui leur serait réservé étant donné leur situation particulière (La Boissière faisait alors partie des marches communes de Bretagne et d’Anjou avec sa voisine La Remaudière située sur la rive gauche de la Divatte). Cette absence eut pour conséquence le rattachement arbitraire de la commune à la Loire-Inférieure, au seul motif qu’elle dépendait au même titre que La Remaudière de l’Evêché de Nantes. La Boissière fut donc à cette occasion détachée des Mauges et la Divatte perdit son rôle historique de frontière de l’Anjou.
(Seule une volonté manifeste de la population peut permettre un éventuel retour de la commune au sein des Mauges et du département du Maine et Loire au moyen d'une consultation populaire de type référendaire. L'exemple voisin de la commune Le Puy-Saint-Bonnet est éloquent, en 1973 ses habitants décidèrent de se séparer du département des Deux-Sèvres afin de rejoindre celui du Maine et Loire et de pouvoir ainsi s'associer à l'agglomération urbaine de Cholet).
Il existe un autre cas similaire en Loire-atlantique : Remouillé, paroisse poitevine qui fut incorporée par erreur, en 1790, au nouveau département de la Loire-Inférieure.
- la chapelle de l'Aubinière (XVIIIème siècle), édifiée à l'initiative de René Fournier, curé de l'église Saint-Nicolas de Nantes, devenu ensuite évêque du diocèse de Nantes. La paroisse de la Boissière-du-Doré dépendra du diocèse de Nantes.
- En 1790, lors de la création des départements français, la commune de La Boissière-du-Doré est rattachée au tout nouveau département de la Loire-Inférieure.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs |
Période |
Identité |
Parti |
Qualité |
mars 2001 – |
Maurice Poilane |
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Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Lieux et monuments
- L'Espace Zoologique de La Boissière-du-Doré a été fondée en 1984 sous l'impulsion de Monique Laurent. Le zoo devient un refuge pour les animaux menacés dans leur milieu naturel (Lions et Loups en 1985, Tigres et Zèbres en 1987...).
L'année 1989 est une date importante pour le zoo de la Boissière-du-Doré, puisqu'il voit l'arrivée d'un couple d'Orangs-Outangs qui donne naissance au premier bébé Orang-Outang né en France et élevé par sa mère. Fort de cet événement, deux nouvelles femelles rejoignent cette petite famille. Depuis, quatre nouvelles naissances ont été enregistrées, dont deux en 2002 : le groupe d'Orangs-Outangs est aujourd'hui le plus grand d'Europe.
Le zoo participe à la sauvegarde des animaux menacés dans le cadre des Programmes Européen d'Elevage. Il se voit ainsi confier des Petits Pandas, des Tamarins, des Panthères Longibandes, des Langurs de Java, des Lions d'Asie, des Oryx, des Géladas, des Gorilles...
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Liens externes