Le Mans Union Club 72

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Le Mans Union Club 72

Club fondé en

1902

Nom précédent

US Le Mans (1902-1985)

Statut professionnel

1942 - 1952
puis depuis juillet 1993

Couleurs

rouge et jaune

Stade

Stade Léon-Bollée
(17 400 places)

Président

Henri Legarda

Stade en construction

Complexe sportif d'Antarès
(23000 places,prévu 2008)

Affluence record

16 531 spectateurs
(05 novembre 2005, Lorient)

Siège

Stade Omnisports Leon Bollée
rue Claircigny
72000 Le Mans





Domicile





Extérieur

Le Mans Union Club 72 est un club de football français, fondé en 1902. Le club qui prend le nom du MUC 72 en 1985 suite à la fusion entre l'US Le Mans et le SO Maine évolue cette saison en Ligue 1. Le club sarthois est présidé par Henri Legarda et entraîné par Frédéric Hantz. Le projet d'un nouveau stade a été lancé depuis quelques années, le site ouipourlestade porte d'ailleurs son soutien et promouvoit ce projet.

[modifier] Palmarès

Coupe de France :
- Meilleur performance : demi-finale en 1999.
Coupe de la ligue :
- Meilleur performance : demi-finale en 2006 et 2007.
Championnat de France D2 :
- Vice-champion : 2003 et 2005.
Championnat DH Ouest (2) :
- Champion : 1961 et 1965.
Coupe Gambardella (1) :
- Vainqueur : 2004.

[modifier] Repères historiques

Les débuts du Mans
Si l'US du Mans, club omnisports, voit le jour en novembre 1899, il faut attendre quelques années pour voir s'y implanter une section "football-association". Celle-ci joue en maillot bleu et culotte blanche sur les terrains proches du Vélodrome Léon Bollée, inauguré le 29 avril 1906. L'USFSA organise son premier Championnat du Maine de football-association en 1906-1907. Dès sa première participation, la toute jeune équipe de l'Union Sportive qui vient de fusionner avec le Sporting Club remporte le titre de Champion du Maine. Jusqu'à la Grande Guerre, l'USM obtiendra le titre de Champion du Maine encore trois fois et se qualifiera dans le Championnat de France de l'USFSA :

En 1906-1907, qualifiée d’office pour les 1/4 de finale, l’équipe mancelle déclare forfait le 10 mars 1907 face au Le Havre AC. En 1909-1910, l'USM, se qualifie une seconde fois pour le Championnat de France. Après avoir écarté l’US Tours (5-1) lors du tour préliminaire, Le Mans s'incline lourdement en 1/8e de finale face à l'US Saint-Servan (7-1). En 1911-1912, elle doit encore quitter la compétition dès le tour préliminaire, sorti par le CASG Orléans (4-1). En 1913-1914, l'USM fait une nouvelle apparition météoritique car le Stade Malherbe de Caen met fin à son parcours dès le tour préliminaire sur le core de 6-1.

Après avoir participé à la 1ère Coupe de France en 1917-1918 (elle portait alors le nom de "Coupe Charles Simon" pendant la durée de guerre) : forfait au 1er tour face aux "Cadets de Bretagne". Au sortir de la Grande Guerre, l'USM accroche deux participations aux 1/32es de finale de la Coupe de France avant de plonger dans l'anonymat jusqu'à la seconde guerre. En 1919-1920, où le CS Jean Bouin d'Angers bat l'US du Mans, 3-2 au Mans et la saison suivante, en 1920-1921, où le Bordeaux AC sort l'USM, 1-0 à Bordeaux.

Grâce à Robert Hurault (un dynamique dirigeant manceau), à Camille Cottin (l'entraîneur d'alors) et à Jacques Wyffels (un joueur de talent d'origine lilloise), l'US du Mans, encore amateur en 1941-1942, après avoir battu le Stade Rennais le 4 janvier 1942 à Laval (2-1) n’est éliminée qu'en 1/4 de finale de la Zone Occupée par les Girondins de Bordeaux, 4-2 à Nantes, le 1er févier 1942.

Encouragé par cette belle performance, la saison suivante, en 1942-1943, en pleine occupation, Le Mans rejoint les rangs professionnels et prend part au Championnat de Division 1 Zone Occupée. Les Sarthois décrochent une encourageante 11e place sur 16. En 1943-1944, Vichy décide de lancer ses Équipes Fédérales. La presque totalité de l'effectif "pro" de l'USM se retrouve affectée à l'équipe de Rennes-Bretagne. L'USM disparaît de la 1e Division.

L'USM revient en 1e Division en septembre 1944, quelques semaines apès la Libération du Mans (début août 1944). Après la réorganisation des Championnats de France "pros" de la Libération, pour la saison 1945-1946, l'USM se voit affectée au Championnat de 2e Division dans lequel elle fera pâle figure jusqu'à la dissolution de sa structure pro en juin 1952.

Dès la saison suivante, elle recommence à remonter les échelons du football amateur. Après Gaby Corsaletti (1952-1953), Camille Libar (de 1953 à 1957), Romuald Castellani (1957-1958), c'est avec André Grillon (en place depuis juillet 1958), que l'USM accède au CFA en 1961-1962 et en 1962-1963. Avec René Dereuddre, elle remonte en CFA dès 1965-1966. En 1969-1970, elle écrit la plus belle page de son histoire en Coupe de France. En effet, au cours de celle-ci, elle élimine l’US Saintaise CC en 1/32es de finale (2-1, à Challans) puis le Stade de Reims en 1/16es de finale (3-1, à Châteauroux, grâce à deux buts de Roger Marchi). Grâce à ce joli parcours, l'USM accède à la 2e Division "open" en 1970-1971. Elle atteint le sommet de son histoire lors de ces trois saisons suivantes : 1970-1971 (9e), 1971-1972 (4e), 1972-1973 (8e) avant de s'écrouler en 1973-1974 (17e). Elle redescend les Divisions au fil des ans : la D3 (de (en 1974), la D4 (en 1981) jusqu'à la saison 1984-1985.

Pendant cette descente aux enfers, l'autre club du Mans, le SO Maine (aidé par les "Mutuelles du Mans") suit une progession inverse à celle de l'USM. Il accède à la D4 (en 1982) puis à la D3 (en 1983) mais, l'aide des "Mutuelles du Mans" arrive à sa limite maximale. Toute idée de passage à la D2 est complétement iréaliste. C'est alors que, grâce Roland Grandier (alors Président du SO Maine) la fusion des deux clubs rivaux, l'Union Sportive du Mans (USM) et le Stade Olympique du Maine (SOM) devient possible.

Le 12 juin 1985, le nouveau club devient le MUC 72. Sur proposition de la Mairie menée par Robert Jarry, le club adopte les couleurs rouges et jaunes de la vieille commune du Mans. L'objectif de la nouvelle équipe est la montée en D2. L'entraîneur Christian Gourcuff rejoint Le Mans en juin 1986. Il rendra possible la montée en D2 en mai 1988.