Le Plessis-Robinson
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Le Plessis-Robinson | |
Pays | France |
---|---|
Région | Île-de-France |
Département | Hauts-de-Seine |
Arrondissement | Arrondissement d'Antony |
Canton | Canton du Plessis-Robinson |
Code INSEE | 92060 |
Code postal | 92350 |
Maire Mandat en cours |
Philippe Pemezec 2001-2008 |
Intercommunalité | communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre |
Latitude | |
Longitude | |
Altitude | 86 m (mini) – 172 m (maxi) |
Superficie | 3,92 km2 |
Population sans doubles comptes |
21 618 hab. (1999) |
Densité | 5 515 hab./km2 |
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Le Plessis-Robinson est une commune du département des Hauts-de-Seine, dans la région Île-de-France, en France. Ses habitants sont les Robinsonais.
Sommaire |
[modifier] Situation
Située à 6 km des portes de Paris, la ville du Plessis-Robinson est limitrophe des communes de Clamart, Fontenay-aux-Roses, Sceaux, Châtenay-Malabry.
Constituée à l’ouest par un plateau et à l’est par des coteaux escarpés et boisés, la commune bénéficie d’un cadre naturel particulièrement agréable, avec notamment dans son point culminant (178 mètres, le plus élevé du département) une vue exceptionnelle de la banlieue sud de Paris.
[modifier] Monuments
- Histoire des guinguettes
On doit la popularité de Robinson à des établissements bal-restaurants construits dans de grands châtaigniers. Le Val d'Aulnay, domaine qui sépare le Plessis (Piquet) de Châtenay-Malabry est en effet très boisé et notamment en châtaigniers. En 1848, Joseph Gueusquin, amateur des récits de Robinson Crusoé, eut l'idée d'installer dans les plus gros châtaigniers des plateformes et autres cabanes reliées entres elles. Il y établit un bal-restaurant sous l'enseigne de "Grand Robinson". Celui-ci fut rebaptisé "le Vrai Arbre" en 1888. La mode est lancée et le tout-Paris se presse les dimanches à Robinson pour fréquenter la dizaine de guinguettes construites entre la deuxième moité du XIXe et le début du XXe siècle. La ligne de train est spécialement prolongée jusqu'à Robinson et la station de train Sceaux-Robinson est construite en 1895. Les guingettes de Robinson deviennent un des hauts lieux de la fête et attirent de prestigieux invités tels que le tsar de Russie et le roi d'Espagne.
Les plus célèbres guinguettes de Robinson "Au Vrai Arbre" "Le Grand Arbre" "l'Arbre des Roches" "au Grand Saint-Eloi" "La renommée des pommes de terre frites" "L'Ermitage" ...
pittoresque (à faire): l'on montait aux établissements de Robinson avec des ânes et de nombreuses guinguettes étaient équipées de systèmes de poulies pour acheminer les repas jusqu'aux plateformes situées dans les branches.
- Château
- Parc
[modifier] Évènements
- Première mention du nom du Plessis (Plessiacus), commune jouxtant la ville de Chatenay (Castanetum) (839)
- Plessiacus devient Le Plessis-Raoul (1250)
- Construction du premier château du Plessis (1412) par Jean de la Haye ou Piquet de la Haye.
- Charles Levasseur, conseiller du roi et contrôleur des finances, achète la seigneurie du Plessis-Piquet (1663). En difficultés financières, il vend à Louis XIV le château et ses terres (1682). Le roi les cédera à son ministre, Colbert. Cette acquisition revêt pour Colbert une importance particulière car elle lui permet de revendiquer les droits sur les eaux, pour l'étang et les jets d'eau de son parc (Colbert est depuis 1670 baron de Sceaux).
- Pierre de Montesquiou, seigneur d'Artagnan, maréchal de France et cousin du Mousquetaire, rachète le domaine en 1699. Enterré en 1725 dans la chapelle du château, sa sépulture est aujourd'hui introuvable.
- Antoine Moullé, premier Maire du Plessis, est élu en 1790.
- La commune de Plessis-Raoul dit Plessis-Piquet est rebaptisée Plessis-Liberté en 1793, puis redevient Le Plessis-Piquet en 1801.
- Durant la marche de l'armée russe sur Paris, une bombe non éclatée tombe devant le café Mirrou, en face de l'église (celle-ci figure toujours pendue à la façade de l'établissement) (1814).
- James Odier, député et pair de France, maire du Plessis-Piquet de 1829 à 1831.
- Gueusquin crée la première guinguette de Robinson : « Le grand Robinson » (1848)
- En 1854, Louis Hachette, célèbre éditeur parisien achète le château et ses terres (actuellement parc Henri-Sellier et cités-jardins). Il sera maire du Plessis-Piquet et conseiller municipal.
- Par décret du Président de la République, Le Plessis-Piquet est renommé Le Plessis-Robinson (1909).
- Libération du Plessis-Robinson (19 août 1944) : les clefs de la Mairie sont remises au docteur Bailly alors président du comité local de libération.
[modifier] Évolutions récentes
Le Plessis-Robinson est actuellement engagé dans une vaste opération d'urbanisme. Elle a débuté en 2000 par la réalisation du Cœur de Ville, reconnue comme l'un des aménagements les plus importants des Hauts-de-Seine ces dernières années. La densification de la ville se poursuit avec la réalisation de la nouvelle cité jardin qui prolonge la cité jardin bâtie dans les années 50. Elle s'accompagne d'un nouveau marché de type Baltard qui entend maintenir au Plessis-Robinson l'un des marchés les plus importants des Hauts-de-Seine. La ville affirme ainsi sa vocation résidentielle.
[modifier] Le Plessis autrefois
[modifier] Le Plessis aujourd'hui
[modifier] Voir aussi
- Mousquetaires du Plessis-Robinson, équipe de football américain.
[modifier] Liens externes
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* site sur la vie de quartier de la nouvelle Cité-jardins : monplessis