Louise Bourgeois
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Louise Caroline Bourgeois est une artiste plasticienne née à Paris le 25 décembre 1911.
Louise Bourgeois s'est installée en 1938 à New York après avoir épousé l'historien d'art américain Robert Goldwater (1907-1973). C'est l'une des artistes les plus connues au monde.
[modifier] Biographie
Les parents de Louise Bourgeois étaient restaurateurs de tapisseries anciennes à Choisy-le-Roi, ce qui n'a pas été, selon elle, déterminant dans sa carrière d'artiste. Cependant dès l'âge de dix ans, elle commença à aider ses parents pour les dessins des tapisseries et à faire les pieds manquants ainsi que d'autres motifs. Enfant, elle est turbulente et remarque que sa nounou est l'amante de son père. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1932, elle étudie les mathématiques supérieures à la Sorbonne en géométrie, espérant trouver ainsi un ordre et une logique dans sa vie.
Bourgeois s'écarta des mathématiques, trop théoriques à son goût : « Pour exprimer des tensions familiales insupportables, il fallait que mon anxiété s'exerce sur des formes que je pouvais changer, détruire et reconstruire. » Elle commence des études d'art à Paris, d'abord à l'École des Beaux-Arts puis dans de nombreuses académies ainsi qu'à l'École du Louvre. Elle a comme professeurs des artistes comme Paul Colin, Cassandre ou bien encore Fernand Léger.
En 1937, elle rencontre l'historien d'art américain Robert Goldwater. Elle l'épouse et s'installe avec lui à New York l'année suivante. C'est là qu'elle entre en relation avec le milieu des surréalistes, dont la plupart ont quitté la France pour les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et présente sa première exposition personnelle en 1945.
Dans les années 1950, ses sculptures ont l'aspect de totems sinueux et lisses, d'inspiration surréaliste. Travaillant à l'écart de la scène artistique, elle présente peu d'expositions personnelles jusqu'à ce qu'un vif intérêt se manifeste pour son travail dans les années 1970.
Le développement de son œuvre prend alors un tour entièrement nouveau. Non seulement des thèmes jusqu'alors latents – la féminité, la sexualité, la famille, l'adolescence, la solitude – deviennent omniprésents, mais la manière de les traiter est entièrement renouvelée, avec des sculptures-installations réalisées avec des matériaux et des objets très variés, parfois personnels.
Elle imprègne ses œuvres, notamment sculpturales, de cette veine psychique, issue de ses traumas personnels. Pleinement consciente de cette dimension de son œuvre, elle est toutefois très éloignée des représentations littérales qui caractérisaient, en particulier, le surréalisme dans leur rapport à l'inconscient, et a ouvert en ce sens une voie très avant-gardiste de l'art contemporain. Ses sculptures monumentales d'araignées, constructs oniriques, en sont un des exemples les plus connus.
En 1999, Louise Bourgeois reçoit le Lion d'or de la Biennale de Venise pour l'ensemble de son œuvre.
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