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Mélusine (fée)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Mélusine. 

Mélusine (on trouve aussi Merlusigne dans le Littré) est un personnage légendaire d'un conte populaire aux origines lointaines (probablement celtes) entré dans la littérature à la fin du XIIe siècle.

Le dragon volant Mélusine est représenté avec le château de Lusignan dans Les Très Riches Heures
Le dragon volant Mélusine est représenté avec le château de Lusignan dans Les Très Riches Heures

Chassée par sa mère d'un pays du Nord, elle rencontre son futur mari Raymondin alors qu'il s'était perdu lors d'une chasse à courre dans les forêts proches de la ville de Poitiers. La fée Mélusine se baignait alors dans un lac avec deux de ses sœurs. Elle fait couper une peau de cerf en lanières jointives. Ces lanières matérialiseront un périmètre délimitant un lopin de terre dont son mari deviendra seigneur. Cette terre était située sur celles du comte de Poitiers.

« Maternelle et défricheuse », Mélusine donne le jour à dix fils, ouvrant la lignée des comtes de Lusignan (Vienne), construit cités et châteaux jusqu'au jour où son époux, brisant l'interdit, pénètre dans sa chambre où elle se baignait nue dans un baquet, et la découvre ainsi le corps terminé en queue de serpent. Elle lui pardonne cette première trahison. Mais lors de la seconde transgression de l'interdit, Mélusine sous forme de dragon ailé s'enfuit par la fenêtre, revenant discrètement la nuit, nourrir ses deux plus jeunes enfants.

Une des versions les plus connues de la légende a été écrite par Jean d'Arras. En 1698 François Nodot a publié une adaptation de la version Jean d'Arras.

Le dragon volant Mélusine est représenté avec le château de Lusignan dans Les Très Riches Heures du Duc de Berry (mois de mars).

(d'après le Roman de Mélusine, du troubadour Couldrette, manuscrit du XVe siècle)

Mélusine est également très connue au Luxembourg, où la légende est très voisine et date au plus tard de la fin du XIIIe siècle (sceau armorié daté de 1297).

Sommaire

[modifier] La Mélusine des contes populaires et des légendes

Comme pour Gargantua, nous avons là aussi des légendes orales anciennes et des écrits tardifs qui les dénaturent en fonction des nouvelles croyances. Elle vient, comme Gargantua, de l’Orient; elle a comme ancêtre Echidna, reine des Scythes, mi-femme mi-serpent, et comme elle, elle a le pouvoir de voler (en Grec, Echidna signifie vipère). Elle est Fée, tout comme Gargantua, Morgane, Merlin et Viviane.

Les toponymes Lusignan, Lucé, Lucy , Lusigny, Lézignan, Lusy, Leucate, Lausanne, Luxembourg, Luxeuil… sont évocateurs d’une énergie lumineuse : « Dans ces noms transparaît (…) de la “Lumière”, de la “clarté”, de la blancheur brillante » écrit Henri Dontenville dans « Histoire et Géographie Mythiques de la France » (p.172). Cette fée est appelée « Marluzuzenne » dans le Hainaut, « Merluisaine » en Champagne, « Mélusin » dans la Drôme, Mélusanette dans les monts de la Madeleine, indique Pierre Gordon dans son essai « Les Vierges Noires, Mélusine, l’origine des contes de fées ». Et la racine « Luz » se retrouve dans la fleur de luz, la fleur de lys, avec l’idée de lumière. Le nom de Mélusine se rapproche aussi de « Lucifer », l’Ange porteur de Lumière qui chuta et perdit l’émeraude de son troisième œil. Ce qui justifiera sa diabolisation par le christianisme. Tout comme les femmes-vouivres pourtant, Mélusine arbore l’escarboucle, symbole du troisième œil, selon Pierre Gordon.

Henri Dontenville la situe bien comme rattachée à la terre par sa queue de serpent, comme chtonienne et non comme les sirènes à queue de poisson, rattachées, elles, à la mer : « Mélusine (…) est chtonienne, elle n’appartient pas au peuple de la mer, elle sort des entrailles de la terre comme vouivres et dragons » [1].

Elle est dite, dans différents contes du terroir, Malorcine, Mélorcine, de la racine « orc, orce » signifiant ogresse. L’Ogre, l’Ogresse mythique dévorant le postulant au cours d’une initiation dans l’antre de la vouivre pour le « recracher » ensuite une fois la transformation accomplie, comme le fut Jonas après trois jours passés dans le ventre de la baleine. D’autres fois, elle est dite « Méloursine », ce qui évoque la Grande Ourse, la Polaire, impliquant qu’elle guide vers la lumière. Mais elle est dite également Mélousine, or le mot « oues » désignait jadis l’Oie. Il y avait jadis à Paris, une rue aux Oues. Cette fois elle présente la facette de la « Mère Loi », gardienne de la Loi Cosmique. L’Amère Loi, était-il décrypté lorsqu’on savait jouer des sonorités. Mélusine est aussi à rapprocher du nom de la déesse romaine de l’accouchement, Lucine. Elle eut, selon Jehan d’Arras, de nombreux enfants. Elle est annonciatrice de la mort sous l’apparence de la « Dame Blanche » et associée à la chouette de même nom. Elle présente toutes les facettes d’une Mère Universelle.

Dans toutes les traditions nous avons des femmes et des hommes à queue de serpent : Erechtée le défenseur d’Athènes ; Eros parfois représenté ainsi ; de même l’Isis-Thermoutis des terres cuites du Caire et la déesse égyptienne des moissons Renenoutet, suivant l’exemple de Nuilil, déesse de l’agriculture et de la civilisation des Sumériens ; Nommo le dieu des Dogons du Mali, à une forme anguipède, comme parfois Gargantua ; les nâginis du Népal et de l’Inde…

La christianisation diabolise sa queue de serpent et sa métamorphose en dragon volant. Parallèlement, elle lui substitue le culte de sainte Venice représentée, surtout sur les vitraux des églises normandes, se baignant habillée, dans un baquet, mais sans queue de serpent !

[modifier] Extrait du Livre de Mélusine de Jean d'Arras[2]

Voici, dans une adaptation en français moderne du Livre de Mélusine de Jean d'Arras (1392), la scène de sa rencontre avec le chevalier Raymondin. Ce jeune homme vient de causer accidentellement la mort de son oncle, le comte de Poitiers, au cours d'une chasse au sanglier. Fou de douleur, il part au galop, se laissant conduire par son chevaI. À minuit, il arrive près d'une source que l'on appelle la Fontaine Enchantée.

Trois dames se baignent dans la fontaine. Mais il passe sans les voir, au galop de son cheval. La plus belle des trois saisit alors la bride du cheval et l'arrête en disant :

- Êtes-vous prétentieux ou mal élevé de passer ainsi devant les dames sans même les saluer ?

Mais Raymondin ne voit rien, n'entend rien. Alors elle lui prend la main et le tire très fort en disant :

- Seigneur chevalier, dormez-vous ?

Et Raymondin sursaute comme un homme qu'on réveille brusquement et met la main à son épée. La dame comprend qu'il ne l'a pas encore vue. Elle se met à rire et lui dit :

- Seigneur chevalier, avec qui voulez-vous donc vous battre ! Vos ennemis ne sont pas ici et moi je suis votre amie. (...)

Quand elle voit qu'il ne veut rien lui avouer, elle lui dit :

- Raymondin, à quoi bon cacher ce que vous avez fait ? Je sais très bien ce qu'il en est. En entendant son nom, Raymondin est si surpris qu'il ne sait que répondre.

- Raymondin, pourquoi te caches-tu ? Je sais bien que tu as tué ton seigneur par erreur.

- C'est la vérité. Mais comment pouvez-vous déjà le savoir ?

- Écoute-moi : si tu veux bien suivre mes conseils, je ferai de toi le plus grand seigneur et le plus puissant du monde.

- Je ferai tout ce qui vous plaira.

- Eh bien vous devez d'abord me promettre de m'épouser.

Et Raymondin répondit qu'il était prêt à le faire.

- Maintenant, Raymondin, jurez-moi que le samedi vous ne chercherez ni à me voir ni à savoir où je serai.

Et Raymondin le lui jura.

[...]

Raymondin épousa la dame mystérieuse et, grâce à elle, put devenir seigneur de Lusignan, près de Poitiers. Il respecta sa promesse de ne pas chercher à voir Mélusine le samedi jusqu’au jour où son frère vient lui rendre visite...


Un samedi, Raymondin et Mélusine sont à Mervent. Raymondin, fidèle a sa promesse, n'a jamais cherché à la voir : d'ailleurs il ne peut pas imaginer qu'elle puisse faire quelque chose de mal. Or, un peu avant le déjeuner, on vient lui dire que son frère, le comte de Forez, est arrivé pour lui rendre visite. Cette visite va lui apporter un bien grand chagrin ! Mais, pour le moment, tout joyeux de sa venue, il organise un accueil merveilleux pour son frère. Puis il part à sa rencontre et lui souhaite gaiement la bienvenue. Ils vont à la messe, puis entrent dans la salle principale du château où ils se mettent à table. Hélas ! C'est à ce repas que le malheur tombe sur Raymondin. Son frère ne peut s'empêcher de lui demander :

- Mon frère, où donc est ta femme ? J'ai vraiment très envie de la voir.

- Mais frère, répond Raymondin, elle est occupée aujourd'hui et vous ne pouvez la voir. Mais demain, vous la verrez, et elle sera heureuse de vous accueillir.

Au lieu de se contenter de cette réponse, le comte de Forez reprend :

- Vous êtes mon frère, alors je ne dois pas vous cacher votre déshonneur. Le bruit court partout que votre femme se cache, tous les samedis, pour mal faire. Et vous êtes si aveugle que vous ne cherchez même pas à savoir où elle va...

À ces mots, Raymondin, fou de colère, repousse la table loin de lui, entre dans sa chambre, prend son épée, la met à sa ceinture et court à l'endroit où il sait bien que Mélusine se cache tous les samedis. Là, il trouve une solide porte de fer, très épaisse. Jamais auparavant il n'avait osé avancer jusque-là. Aussi, voyant la porte, il dégaine son épée et, avec la pointe très dure, il creuse jusqu'à faire un trou.

Il regarde alors à l’intérieur et voit Mélusine dans un grand bassin de marbre, avec des escaliers qui descendent jusqu'au fond. C'est un bassin rond de quinze mètres de tour environ avec des allées tout autour. Et Mélusine se baigne là, mais sous quelle forme !

Raymondin voit Mélusine dans le bassin. Jusqu'au nombril elle ressemble à une femme qui peigne ses cheveux. Mais à partir du nombril elle a une énorme queue de serpent, grosse comme un tonneau, terriblement longue. Avec cette queue elle bat l’eau qui gicle jusqu'au plafond.

Quand il voit cela, Raymondin s'atriste.

- Hélas ! dit-il, mon amour, je viens de voir votre secret, sur les mauvais conseils de mon frère, et j'ai manqué à la parole que je vous avais donnée.

Un immense chagrin l'envahit aussitôt, une tristesse noire remplit son cœur.

Vite, il court à sa chambre, prend un morceau de cire et bouche le trou qu'il a fait dans la porte.

Puis il va dans la grande salle où il retrouve son frère. Celui-ci voit bien cet immense chagrin qui accable Raymondin et pense qu’il vient de découvrir une action abominable de sa femme. Il lui dit alors :

- Mon frère, je le savais bien. Vous venez de découvrir ce que je vous disais

Mais Raymondin hurle, hors de lui :

- Sors d'ici, ignoble traître ! À cause de vous je viens de trahir le secret de ma femme bien-aimée et toute fidèle à moi. Vous m'avez causé un immense chagrin, vous m'avez enlevé toute joie. Partez, ne restez pas devant mes yeux!

Selon la légende la fée Mélusine aurait construit en une nuit le château de Lusignan (86) à l'époque sur les terres du comte de Poitiers. Elle obtient pour son mari Raymondin le lopin de terres que pourra délimiter une peau de cerf. Rusée, elle fait découper la peau de cerf en fines lanières et obtient auprès d'une comte de Poitiers le domaine de Lusignan où a été construit sans doute le plus grand château-fort de France.

[modifier] Notes

  1. « Histoire et Géographie Mythiques de la France », p.187
  2. Jean d’Arras, M. Perret (trad.), Livre de Mélusine, éd. Stock-plus, 1979.

[modifier] Voir aussi

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