Marchiennes
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Marchiennes | |
Pays | France |
---|---|
Région | Nord-Pas-de-Calais |
Département | Nord |
Arrondissement | Arrondissement de Douai |
Canton | Canton de Marchiennes |
Code INSEE | 59375 |
Code postal | 59870 |
Maire Mandat en cours |
Claude Merly 2006-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent |
Latitude | 50° 24' 32" Nord |
Longitude | 03° 16' 59" Est |
Altitude | 15 m (mini) – 21 m (maxi) |
Superficie | 21,44 km2 |
Population sans doubles comptes |
4 641 hab. (1999) |
Densité | 216 hab./km2 |
Marchiennes est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.
Sommaire |
[modifier] Démographie
Evolution démographique : 3333 hab en 1962, 3375 hab en 1968, 3267 hab en 1975, 3564 hab en 1982, 4164 hab en 1990, 4641 hab en 1999 .
[modifier] Géographie
Marchiennes se situe sur la Scarpe, rivière de 112 kilomètres qui se jette dans le fleuve l'Escaut.
Elle possède sur son territoire une belle forêt domaniale d'environ 800 hectares composée entre autre de pins sylvestres et de chênes. Elle accueille plus de 110 000 visiteurs par an.
Dans le département du Nord, Marchiennes est un poumon vert qui occupe une position centrale. À proximité des autoroutes A1 et autoroute A23, Marchiennes est à 20 minutes de Lille et de Tournai, 15 minutes de Douai et Valenciennes, 2 heures de Paris et 1h de Bruxelles.
Marchiennes est au cœur du Parc naturel régional Scarpe-Escaut, le « cœur de nature », élément important de la trame verte régionale concentré de sites naturels de grande valeur écologique, couvrant 4 forêts domaniales dont celle de Marchiennes et les plaines alluviales de la Scarpe et de l'Escaut. Suite au drainage agricole périphérique et au surcreusement d'un fossé de drainage périphérique, cette forêt autrefois très humide souffre d'une baisse de la nappe qui en période de sécheresse menace les chênes et les amphibiens. La pose de palplanches sur les fossés de drainages intérieurs à la forêt n'ayant pas apporté les résultats escomptés.
[modifier] Riche patrimoine historique
Marchiennes est riche d'un beau patrimoine historique dont témoignent encore les vestiges d'une abbaye fondée en 630 par Adalbaud, comte de Douai. Sainte Rictrude, son épouse, aristocrate d'Aquitaine, créa en 643 un monastère de femmes qui cohabitera avec l'abbaye Bénédictine des hommes jusqu'en 1024.
On pénètre sur la place de l'abbaye par deux portes monumentales d'un grand intérêt architectural, le bâtiment de l'actuel hôtel de ville et le Colombier. Le fronton de L'église Sainte Rictrude est marqué de la devise républicaine, « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Marchiennes fut aussi le théâtre d’un des derniers procès de sorcellerie en France qui envoya Péronne Goguillon sur le bûcher en 1679.
Depuis 1991, pour conjurer cette époque révolue, 30 000 personnes assistent chaque année, le 1er dimanche d'octobre, aux célèbres Cucurbitades, fête de la Courge et de la Sorcellerie, fête poétique, culturelle et envoûtante.
L'histoire de la ville de Marchiennes est étroitement liée à celle de son abbaye. Voici les principaux événements marquants de son passé.
C'est en 630 que l'Abbaye de Marchiennes est fondée par Adalbaud, comte de Douai. Son épouse, Sainte Rictrude, aristocrate d'Aquitaine, se retire dans le monastère à la mort de son mari. Cette dernière créa en 643 un monastère de femmes qui cohabitera avec l'abbaye Bénédictine des hommes jusqu'en 1024.
En 851, les Vikings pillent et brûlent le monastère.
En 879, ce sont des barbares qui envahissent et anéantissent Marchiennes.
L'année 1349 fut une année noire dans tous les sens du terme puisque la population est décimée par la peste noire. De 1501 à 1542, l'abbé Jacques Coëne arrive à Marchiennes et restaurera l'abbaye. Ce sera l'époque de la prospérité avec entre autres la création du collège de Marchiennes, rue des écoles à Douai.
En 1712, siège de Marchiennes sous la domination Hollandaise. L'abbaye ayant fortement souffert des combats, d'importants travaux sont entrepris pour sa restauration. De nouveaux bâtiments sont ajoutés. C'est ainsi que furent édifiés le bâtiment de l'actuel hôtel de ville, le prieuré, le presbytère, le colombier et la ferme de l'abbaye.
En 1791, soit deux ans après la révolution française, les moines bénédictins quittent définitivement l'abbaye pour se réfugier à Cysoing. L'abbaye fera alors l'objet d'une démolition quasiment totale. En l'an II elle est en limite de la Bataille de Fleurus.
On ne peut étudier l'histoire de Marchiennes sans passer par l'immanquable épisode Corbineau. Jean-Baptiste Juvénal Corbineau, né à Marchiennes le 1er Août 1776, général d'empire sous Napoléon Ier dès 1808, sauva la grande armée en découvrant le passage à gué de la Bérézina. Il mourut le 27 Décembre 1848. Ses frères, Constant Corbineau meurt à Eylau emporté par un boulet de canon sous les yeux de l'Empereur Napoléon Bonaparte alors que Hercule Corbineau perdit une jambe à la bataille de Wagram. Tous deux étaient également généraux d'empire.
Le XIXème et le XXème siècle verront l'arrivée à Marchiennes de nombreuses industries telle qu'une mine de charbon « la fosse Sainte Barbe de 1838 à 1848 ». Le nom de la ville fut d'ailleurs cité quarante huit fois dans la version originale de Germinal, le célèbre roman d'Emile Zola. Marchiennes accueillera également une sucrerie, une tannerie, une savonnerie, une fabrique d'engrais, une scierie, une usine à gaz, une fonderie, 4 brasseries, une distillerie agricole et 4 moulins dont 2 à vent et 2 à vapeur. Les premiers sapeurs pompiers arriveront en 1828 avec la création de la compagnie des sapeurs pompiers. L'harmonie municipale sera créée en 1836. En 1860, la ville verra la mise en place de l'éclairage public au gaz. De 1874 à 1928, une verrerie fabriquant des vitres employa jusqu'à 200 personnes. Aujourd'hui, l'activité industrielle a totalement disparu mais quelques entreprises du tertiaire sont implantées sur la commune.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Lieu de naissance de personnages illustres dont Jean-Baptiste Juvénal Corbineau, né à Marchiennes le 1er Août 1776, général d'empire sous Napoléon Ier qui sauva la Grande Armée lors de la retraite de Russie en découvrant le passage de la Bérézina. Avec ses deux frères, Constant et Hercule Corbineau, généraux d'empire, ils étaient appelés par Napoléon les « Trois Horaces » en référence à la mythologie romaine.
- Marchiennes est aussi le lieu de naissance en 1905 du célèbre peintre Félix Labisse, lié au mouvement surréaliste sans y adhérer, connu entre autres pour ses Femmes bleues.
[modifier] Maires successifs
- Claude Merly (2006-2008)
- Serge Gaillot (2001-2006)
- Serge Gaillot (1995-2001)
- Jean-Pierre Lemaire (1989-1995)
- Moise Dufour (1983-1989)
[modifier] Administration
Marchiennes est chef-lieu de son canton. Le canton de Marchiennes comprend les communes suivantes : Bouvignies, Bruille-lez-Marchiennes, Erre, Fenain, Hornaing, Marchiennes, Pecquencourt, Rieulay, Somain, Tilloy-lez-Marchiennes, Vred, Wandignies-Hamage, Warlaing.
[modifier] Liens externes
- http://www.ot-marchiennes.fr Office de tourisme
- http://monsite.orange.fr/ecole-sainte-therese Ecole Sainte-Thérèse
- Marchiennes sur le site de l'Institut géographique national
- Marchiennes sur le site de l'Insee
- Marchiennes sur le site du Quid
- Localisation de Marchiennes sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Marchiennes sur Mapquest
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